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 Résumé des Épisodes précédents

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Zortanos le Voyageur
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Zortanos le Voyageur


Date d'inscription : 25/03/2005

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MessageSujet: Résumé des Épisodes précédents   Résumé des Épisodes précédents EmptyDim 4 Juin 2023 - 23:22

Printemps 452

Le Nid des Vautours
[03/06/23. Ange, Blaise, Dosezhno, Elysa, Galeon, Jördensønn]
Introduction.
Dans la matinée du 15e Haëril 452 (4e mois de l’année), la Chancelière Impériale Dame Héliane Longsword reçoit les PJs dans ses somptueux appartements au Château de Rocsombre.

                        Héliane Longsword : « Bonjour à tous. Capitaine Winstorn, avant de commencer, j’aimerais connaître votre décision concernant vos nouvelles recrues : se sont-elles avérées utiles et efficaces ? Vous ont-elles convaincu de les garder à votre bord ? Si ce n’est pas le cas, je leur demanderai de quitter mes appartements. J’ai cru comprendre que vous avez accompli un long voyage l’Hiver dernier mais je n’ai pas pu apprendre quel en avait été le but. Me feriez-vous des cachotteries Capitaine Winstorn ? Vous souvenez-vous que nous travaillons pour le même camp ? J’ose espérer que vous avez au moins avancé sur notre enquête pour démasquer l’espion de Mathilde Toltenbeck qui gravite dans votre entourage. Je n’ai hélas rien de nouveau de mon côté. »

Mais avant que le Nivan n’ait le temps de répondre quoi que ce soit, on frappe soudain à la porte. Un Garde Pourpre entre dans la pièce et annonce qu’une Enquêtrice de Klaspios souhaite s’entretenir avec son frère, le Stratège de Lugh Erwen Evenward. Héliane Longsword observe un instant ce dernier puis demande au Garde de laisser entrer la Klaspionite. La Chancelière invite ensuite cette dernière à s’asseoir à leur table et lui demande de patienter un instant.

Héliane Longsword : « Bien. Où en étions-nous ? Ah oui ! Ces nouvelles recrues Capitaine ? »

Héliane s’adresse ensuite à la nouvelle venue : « Si je puis me permettre d’être indiscrète, que voulez-vous à votre frère chère enfant ? Si c’est d’ordre personnel, cela pourra attendre la fin de notre réunion. Mais si cela concerne sa Charge Impériale, alors sachez que tous ici nous avons à cœur de protéger l’Empire. Pouvons-nous vous être d’une quelconque utilité ? »

Elysa Evenward expose alors les raisons de sa visite. Elle a besoin de l’aide de son frère pour une enquête qu’elle est en train de mener pour le Temple de Basseclaire.

Héliane s’étonne de ne pas avoir été informée de cet incident : « Les Klaspionites auraient-ils des raisons de dissimuler ces faits à l’Empire ? »

Les PJs partagent alors leurs informations. Héliane estime que cette affaire est importante et elle propose à Elysa l’aide de l’Empire.

Héliane informe le groupe que la résidence dans laquelle a été envoyée l’Enquêtrice appartenait à un Sorcier Palenthin nommé Antonius Servius Opiterium et qu’apparemment, il s’agissait d’un vampire. Elle a en effet été informée par le Grand Inquisiteur Karic Wellington que le lieu a été anéanti par la Garde de l’Aube Divine lorsque les Haërites l’ont démasqué, au début de l’Hiver 451. La demeure a été brûlée, ses Disciples on été exécutés et leur Maître est présumé avoir été détruit dans l’incendie. Mais ses restes n’ont pas été retrouvés. Serait-il possible qu’il ait survécu et qu’il ait voulu récupérer son ouvrage ? Ce vampire était-il un Infernaliste ? Héliane n’a jamais entendu parler de Vampires vénérant les Seigneurs des Enfers. Y aurait-il encore des Vampires en ville malgré la fin de la Grande Purge ? La Fraternité du Cercle Blanc est-elle impliquée ? Quel intérêt aurait-elle dans cette affaire ? S’approprier un ouvrage occulte très rare ? Tous ces éléments sont inquiétants. Héliane souhaite régler cette affaire discrètement pour ne pas attirer à nouveau l’attention du Grand Inquisiteur. Elle ne veut pas prendre le risque qu’une nouvelle Purge soit lancée sur Basseclaire. L’Empereur en serait fort fâché, c’est certain.

Héliane demande aux PJs d’aider l’Enquêtrice en commençant par la scène de crime qu’Erwen pourra analyser.



La Scène de Crime.
La Scène de Crime se situe dans le jardin d’une grande demeure s’élevant au 66 du Chemin de l’Arène dans le Quartier du Dragon Occidental. En arrivant sur place, les PJs constatent que la maison de trois étages est en ruines et semble avoir brûlé récemment. En entrant dans le jardin, Elysa constate que les tentes, les outils et bien évidemment les cadavres ont été retirés. Il ne reste plus que la grande fosse au fond de laquelle les ossements ont, eux aussi, été emportés.

Erwen utilise son pouvoir de Vision d'après-guerre et obtient plusieurs informations :

Les belligérants étaient au nombre de 35, 17 Défenseurs et 18 Assaillants. Ils étaient majoritairement humains. Deux des Assaillants n’étaient pas humains.

Certains des Défenseurs se sont retournés contre leurs alliés.

L'issue de la bataille a été provoquée par la fuite de l’avant dernier Assaillant et les derniers Défenseurs se sont entretués.

Pendant ce temps, Blaise va « discuter avec un arbre au fond du jardin ». En revenant, il informe le groupe que dans la fosse il y avait un pentagramme infernal tracé avec des ossements humains et dédié à Baazthible, l’Archonte de la Mort ainsi qu’un ouvrage de démonologie très puissant intitulé Vocis daemonis ex Infernus clamare. Cet ouvrage est extrêmement dangereux et ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.

Les PJs décident alors de se séparer pour aller chercher de plus amples informations au sein de leurs ordres respectifs tandis que Galeon, Dosezhno et Jördensønn se rendent à l’auberge de la Sirène Écartelée dans le Quartier de la Voie Maritime afin de se renseigner sur un certain Harken, un Débardeur qui aurait participé à l’attaque de la Résidence du vampire Antonius Servius Opiterium.



Le Mercenaire survivant.
Gervais, l’Aubergiste, accueille les PJs d’un air bougon. Mais dès qu’ils prononcent le nom de Harken, il semble soudain mal à l’aise. Il essaie de mentir mais il s’y prend très mal. Galeon l’informe alors qu’il est un bon ami de la Chancelière Impériale et que s’il ne se met pas très vite à table, le Nivan fera fermer son établissement. Alors Gervais avoue qu’Harken se cache dans sa cave.

Au sous-sol, dans une petite salle puante, les PJs découvrent l’homme en question. D’abord effrayé, il finit par raconter son histoire lorsque les PJs lui promettent qu’ils ne lui veulent aucun mal :

Il a été engagé par une sorcière vêtue de noir. Il n’a pas vu son visage ; elle le dissimulait sous une capuche. Mais il l’a vue désintégrer la serrure du portail donnant sur le jardin. Elle a tendu la main vers la grille et le verrou s’est mis à rouiller instantanément puis il s’est désagrégé complètement.

La Sorcière parlait astélien avec un léger accent kaasahr. Elle n’a pas précisé la nature du trésor qu’elle convoitait. Elle a juste dit qu’il était en possession de sept Klaspionites qu’il faudrait aussi abattre.

Ils étaient une quinzaine, comme lui, à avoir été recrutés par les lieutenants kaasahrs de la Sorcière.

Au début ça se passait bien. Les Haërites ont été pris par surprise. Les Mercenaires ont même réussi à en tuer un d’entrée. Mais avec leurs lourdes armures ils étaient difficiles à abattre et ils ont commencé à prendre le dessus à mesure que leurs compagnons réveillés par l’alerte, se joignaient au combat.

De plus les Mercenaires combattaient chacun pour soi. La Sorcière avait promis que les survivants pourraient se partager la solde des morts. Si bien qu’Harken, lui-même, a laissé crever deux de ses compagnons d’arme.

Y’a même un des Gars qui a tenté de dérober le trésor de la Sorcière. Il est entré dans la tente des Klaspionites et après les avoir tous massacrés, il est sorti avec le précieux coffre. Mais il s’est fait abattre par une flèche venue d’il ne sait où. Probablement de l’un des toits alentour.

Quand ça a commencé à mal tourner, il s’est passé une chose étrange : les Haërites se sont mis à se battre entre eux. Ce qui a permis aux Mercenaires de reprendre l’avantage mais pas pour très longtemps.

Quand Harken a compris qu’ils allaient tous se faire massacrer, il a essayé de s’enfuir. Mais il s’est lui aussi fait tirer dessus. La flèche l’a manqué de justesse et il a réussi à s’échapper.

Depuis cette nuit, il se cache dans la cave de l’auberge espérant que la Sorcière ne le retrouve pas. Il n’attend qu’une seule chose : que Gervais lui dégote une place sur un navire en partance pour n’importe où, le plus loin possible de Basseclaire de préférence.

Jördensønn insiste lourdement auprès de Galeon pour emmener Harken avec eux. Le Débardeur supplie le Capitaine de le prendre à bord de son navire. Mais Jördensønn pense plutôt se servir d’Harken comme appât pour attirer la Sorcière et l’abattre lorsqu’elle essaiera de tuer le dernier Mercenaire.



Recoupement des informations.
Réunis à bord du Traqueur d’Etoile, les PJs partagent les informations qu’ils ont obtenues.

Ange, revenant du Temple d’Healmak, a reçu la confirmation du Thanatologue Kenalan McFerty (6) [412] que six des dix Sentinelles d’Haëroon ont été tuées par les hallebardes de leurs alliés et qu’un seul homme, parmi toutes les victimes, a été tué par une flèche qui s’est fichée entre ses deux omoplates.

Blaise, revenant du Collège de la Fraternité du Cercle Blanc, a appris que Baazthible est un Archonte des Enfers et un Seigneur de l’Apocalypse. Il est d’un Rang bien supérieur aux Seigneurs Démons. Baazthible ne peut pas être invoqué sur le Monde mortel sauf dans certaines conjonctures astrologiques extrêmement rares et improbables.

Elysa, revenant du Temple Klaspios, a appris que Baazthible a déjà été invoqué à Basseclaire en 403. Elle a également appris que Vocis daemonis ex Infernus clamare est un ouvrage rare et interdit, écrit par un Seigneur du Chaos Palenthin il y a plus de 3 000 ans, qui permettrait d’invoquer un archonte des enfers sans avoir besoin de tenir compte des conjonctures astrologiques.
Les PJs décident ensuite de retrouver la flèche qui a manqué Harken afin qu’Elysa utilise dessus son pouvoir de Fossile de l’Histoire.



La flèche perdue.
Harken conduit les PJs dans la rue du Chemin de l’Arène, non loin de l’entrée de la demeure du Vampire Antonius Servius Opiterium.

Elysa et Galeon découvrent au milieu d’un tas d’immondices une flèche dotée d’une pointe de silex ligaturée aux tendons et d’un empennage en plumes noires, ligaturée aux fibres végétales.

Face à l’étonnante méconnaissance zoologique de Dosezhno, Nivaïna est obligée de préciser que l’empennage de la flèche est fait à base de plumes de vautour et non de corbeau.

Lorsqu’Elysa utilise son pouvoir de Fossile de l’Histoire elle reçoit plusieurs visions : un Gnârk allongé sur un toit de nuit il bande un arc en direction d’un jardin plongé dans l’obscurité dans lequel de nombreux individus semblent se battre // un gnârk primitif portant sur les épaules des plumes noires tend un carquois à un autre gnârk vêtu d’une tenue d’habitant du désert // la vision nocturne se rapproche à très grande vitesse d’un homme musculeux désarmé en train de courir dans une rue. La vision ricoche sur le pavé et s’enfonce dans une masse gluante et visqueuse.



Le Pisteur Loup.
C’est alors que Dosezhno informe le groupe qu’il a peut-être un moyen de localiser l’endroit où se cachent les Gnârks du Totem du Vautour.

L’Elfe conduit les PJs hors de l’enceinte de Basseclaire et brise un talisman en bois qu’il portait autour du cou. Une heure plus tard, un Elfe sous forme de loup s’approche lentement des PJs, les observant avec méfiance. Après un bref échange avec Dosezhno, il se retourne et part vers l’ouest, guidant les PJs vers le repaire des Gnârks.



Le Nid des Vautours.
Pénétrant silencieusement dans un épais bosquet, les PJs, avancent furtivement en se servant des arbres et de la végétation relativement dense pour se dissimuler. Ils finissent par apercevoir trois Gnârks, vêtus de tuniques de cuir descendant jusqu’aux cuisses, serrées à la ceinture par des cordes de lin et décorées de plumes noires sur les épaules. Ils portent tous des carquois pleins attachés dans le dos et ils tiennent des arcs sur lesquels ils ont chacun encoché une flèche. Ils se tiennent devant l’entrée d’une grotte, qui consiste en un trou étroit et horizontal dans un énorme rocher et, les yeux plissés, ils semblent surveiller les environs.

Les Gnârks finissent par apercevoir les PJs. Ils décochent leurs flèches et se replient dans la grotte.

Fight.
Les Gnârks tirent de leur position cachée à l’entrée de la grotte et canardent les PJs, tandis qu’à l’intérieur leurs congénères se préparent au combat.

Jördensønn et Dosezhno tentent de charger mais ils sont rapidement criblés de flèches.

Erwen ordonne alors au groupe de se mettre à couvert. Il a perçu une faille dans la défense adverse. Il leur demande d’attendre son signal.

A son ordre, les PJs chargent l’entrée de la grotte, tandis que leurs ennemis opèrent une rotation des tireurs.

Voyant arriver les PJs au corps-à-corps, les Gnârks reculent dans les profondeurs de la caverne et se positionnent derrière des rochers et des stalagmites. Ils continuent leur tir nourri mais cette fois les PJs n’ont plus la couverture des arbres pour se mettre à l’abri. Les premiers rochers disponibles sont justement occupés par la première ligne des tireurs ennemis.

Erwen coordonne alors rapidement la charge des Combattants au corps-à-corps, couverts par les Combattants à distance. Ces derniers harcèlent les archers ennemis pour les empêcher de cibler Dosezhno et Jördensønn qui se précipitent vers la première rangée de stalagmites.

Les PJs atteignent la première ligne et parviennent à en prendre le contrôle. Ils peuvent alors se mettre à leur tour à couvert derrière les reliefs. Nivaïna protège Elysa, Ange et Blaise. Ce dernier force mentalement des Gnârks à se retourner contre leurs congénères. Ysélia aide Galeon à couvrir Dosezhno et Jördensønn qui poursuivent leur avancée vers l’ennemi. Tandis que Ange, grâce à ses soins, maintient en vie l’Elfe et le Berserker.

Grâce à cette tactique, les PJs parviennent à atteindre le fond de la grotte et la dernière ligne de défense qui est renforcée par un Gnârk vêtu d’une tunique de tissu beige, ample et ouverte des deux côtés, descendant jusqu’aux genoux, par-dessus un large pantalon fait de la même matière. Il porte sur la tête un turban de tissu ocre qui lui couvre le crâne et entoure sa gueule et il manie un cimeterre à deux mains. Les PJs notent que son accoutrement ressemble beaucoup à celui des Gnârks qu’ils ont affrontés, lors des incendies de Basseclaire, il y a un peu plus d’un an (Hiver 450).

C’est alors qu’Aboodosaksigun, le guide Elfe, surgit derrière les lignes Gnârks sous Forme Bestiale et il saute à la gorge du Gnârk du désert.

Dosezhno laisse son congénère se battre seul contre la créature, qui, sur le point d’être vaincue, se change soudainement en vapeur et disparaît par l’ouverture de la grotte malgré une héroïque tentative de Dosezhno de l’arrêter grâce à un gaz paralysant.



Dénouement.
En fouillant les affaires peu ragoûtantes des Gnârks, ils ne trouvent aucun livre mais l’attention d’Elysa est attirée par une planche de bois posée contre une paroi à proximité de l’une des paillasses sur lesquelles les créatures devaient dormir. Il s’agit d’une sorte de tableau de bois, d’environ 30 centimètres de côté, sur lequel est grossièrement représenté, probablement au charbon de bois, un petit humain, manifestement un enfant, sur le ventre duquel est dessiné un arbre surmonté de trois étoiles …



Épilogue.
Dosezhno conduit le dernier Gnârk, que les PJs ont décidé d’épargner, au campement du Chaman Mahpeedosalusio Loup-Contemple-la-Lumière-du-Ciel afin qu’il y soit interrogé au sujet des intentions de sa tribu.

Galeon livre Harken à la Justice d’Haëroon.

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Lorsqu'il disserte les sages s'abreuvent de ses paroles
Mais lorsqu'il fait silence, même les Oracles plongent dans l'incertitude.
Tel est Zortanos le Voyageur, dit le Sage Errant.

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MessageSujet: Re: Résumé des Épisodes précédents   Résumé des Épisodes précédents EmptyLun 5 Juin 2023 - 12:05

"Dosezhno laisse son congénère se battre seul contre la créature, qui, sur le point d’être vaincue, se change soudainement en vapeur et disparaît par l’ouverture de la grotte malgré une héroïque tentative de Dosezhno de l’arrêter grâce à un gaz paralysant".

J'y croyais tellement ! Résumé des Épisodes précédents 1f605
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Zortanos le Voyageur
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MessageSujet: Re: Résumé des Épisodes précédents   Résumé des Épisodes précédents EmptyDim 25 Juin 2023 - 19:59

Eté 452

La Légende du Royaume de Kassurwara
[24/06/23. Blaise, Dosezhno, Elrik, Erwen, Galeon, Jördensønn, Keton]
Introduction.
Dans la matinée du 15e Yorionir 452 (7e mois de l’année), la Chancelière Impériale Dame Héliane Longsword reçoit les PJs dans ses somptueux appartements au Château de Rocsombre.

Héliane informe les PJs qu’elle a prévenu l’Empereur de la présence de nombreux Gnârks aux alentours de Basseclaire. Sa Majesté a fait mobiliser une partie de l’armée impériale pour éliminer ces intrus. Deux petits groupes qui campaient non loin de la Capitale ont été débusqués et anéantis. Les Eclaireurs astéliens ont repéré les traces de plusieurs autres bandes qui opéreraient apparemment un repli vers le nord. Un message a été envoyé à la Duchesse Angelina Palenthus ( 8 ) de Fortsword pour lui demander de les intercepter. L’Empereur a jugé très faible la menace que représentaient ces créatures mais il aimerait savoir ce qui pousse les Gnârks à sortir de leurs tanières pour se faire massacrer en terrain découvert.

                        Héliane : « Avons-nous des réponses à lui apporter à ce sujet ? »

Dosezhno répond que les Gnârks sont à la recherche de « l’Enfant à l‘Arbre Etoilé » qui n’est autre que Jördensønn. Elrik ajoute qu’environ 400 Gnârks ont embarqué des Terres Froides pour se joindre à leurs congénères en Terre Neuve. Blaise explique que, selon lui, Jördensønn est probablement le fils disparu de Rodrick Leafstar, le Comte de Mayël et frère de Théodoria Leafstar.

Héliane s’adresse ensuite à Erwen : « La Garde Bleue m’a fait parvenir un rapport concernant plusieurs meurtres ayant eu lieu dans le Quartier du Port dans un commerce appartenant à l’Académie Militaire. Selon ce rapport vous avez été aperçu sur la scène du crime. Les Gardes vous ont laissé entrer car vous disposiez d’un laissez-passer signé par le Général des Armées Nord du Seigneur Lugh Dorann Moondril. J’aimerais cependant savoir ce que vous faisiez là-bas et surtout pourquoi. Vous avez sans doute compris que l’affaire est délicate. Mais nous devons éviter toute conclusion hâtive. »

Erwen répond qu’il a été envoyé sur place par son Maître afin de découvrir les véritables responsables de l’attaque. Il pourrait s’agir d’Institutions se servant du prétexte vampirique pour se nuire entre elles ou peut-être, comme le suggèrent certains PJs, des sbires d’Aménophéseth qui cherchent à semer le trouble dans la cité.

Les PJs se réunissent ensuite sur le Traqueur d’EtoileDosezhno leur annonce qu’il souhaite les conduire au Kaasahrim afin de rencontrer le Dieu Manashkar et lui demander des informations sur Aménophéseth et sur la manière de le vaincre.

Le Sorcier d’Auromalum Azrahim [393] est convoqué par les PJs à Basseclaire pour les transporter, Galeon ayant estimé que le trajet à bord du Traqueur prendrait plus d’un mois contre 12 heures seulement grâce au Sorcier Kaasahr.



Abdeirkāl, capitale du Sultanat de Zāfhar.
Zāfhar possède des terres plus fertiles que la plupart des terres arides du Kaasahrim. Avec les cités de Zāfhar et de Zukhār, Abdeirkāl, la Capitale du Royaume, est une exception à la culture nomade des habitants de ce domaine. Bâtie autour de la Forteresse des Quatre Vents, petite ville fortifiée au cœur des quartiers résidentiels, artisanaux et commerçants de la cité, et résidence du Sultan. Autrefois, les régents zāfharites utilisaient cette structure à l’architecture massive pour loger les citoyens en temps de grand péril. De grandes cours au sein de ses murs puissants restent vides, prêtes à accueillir des milliers de gens et de chevaux. Les autres quartiers se sont ensuite développés autour de la Forteresse afin de rapidement bénéficier de sa protection en tant de guerre. Abdeirkāl est une magnifique cité qui fut autrefois la capitale du puissant Empire de Sédie. Le voyageur pourra y admirer les nombreux vestiges d’une civilisation qui fut jadis rayonnante. Même si la plupart des anciens temples n’ont pas résisté aux nombreuses guerres de religion, certaines ruines perdurent dans la cité à l’ombre des palais et des statues à la gloire des Dieux Kaasahrs. Parmi ces vestiges les restes de nombreuses statues de lionnes dont la symbolique religieuse dédiée à l’ancienne Déesse Khêfmet a été oubliée depuis des siècles.



La Demeure du Silence, Temple de Manashkar à Abdeirkāl.
Située à l'extrémité sud d’Abdeirkāl, la Demeure du Silence domine les rues du Quartier des Scribes. Le Temple est entouré par un grand mur extérieur, gravé de toutes sortes de runes et une grande porte de bois sombre constitue la seule entrée publique. Plus haute que toutes les tours de la Forteresse des Quatre Vents, la massive tour de pierre centrale, connue sous le nom de Tour des Secrets, s’élève sur six étages surmontés par une imposante spirale de 9 mètres de haut entourée d’un parapet. De chaque côté de la Tour des Secrets se dresse un ensemble de cloîtres, chacun sculpté de rinceaux et de vignes complexes. Ces cloîtres font face à une cour intérieure boisée cernée par les murs extérieurs du Temple. Le jardin forestier est dominé par une grande variété d'arbres et de fleurs multicolores dont les douces fragrances embaument l’air alentour. Des sentiers sinueux mènent à des bassins et à des tonnelles répartis harmonieusement dans le jardin et qui contribuent à créer divers lieux de contemplation. Au cœur de la cour intérieure, un bâtiment en bois nommé la Maison du Scribe se dresse sur deux étages. Enfin, attenant aux cloîtres, s’élève la Chambre des Parchemins, un bâtiment de pierre de deux étages, qui abrite à la fois la porte d'entrée du Temple et les quartiers de ses résidents.

En arrivant au Temple, les PJs sont accueillis par un Gardien du Savoir qui les conduit vers l’immense Tour des Secrets, jusqu’à l’escalier central, gardé par deux hommes à la carrure imposante. Ceux-ci les escortent jusqu’à une grande salle située au Quatrième Etage, remplie d’étagères débordant de recueils et de rouleaux de parchemin semblant très anciens. Au centre de celle-ci, est assise une femme kaasahr vêtue d’une tenue de qualité luxueuse mais d’apparence relativement sobre que Dosezhno reconnaît immédiatement. Il s’agit de la Maîtresse Archiviste du Savoir Sarah al-Ghazi (5) [414].

Lorsque l’Elfe lui annonce qu’ils sont venus pour rencontrer Manashkar, Sarah al-Ghazi hoche la tête. Elle se lève et les conduit personnellement à l’étage supérieur.

A la suite de la Maîtresse Archiviste, les deux guerriers dans leur dos, les PJs gravissent l’escalier en colimaçon jusqu’au dernier étage de la tour. Ils pénètrent alors dans une vaste salle où se dressent jusqu’au plafond des étagères pleines de parchemins et d’ouvrages poussiéreux. Au milieu de la pièce, face à une grande table rectangulaire sur laquelle semble avoir été jeté au hasard un capharnaüm de livres anciens ouverts et de parchemins antiques déroulés, se tient, de dos, un homme athlétique à la peau mate, vêtu à la mode des Anciens Sedeths et dont la tête est celle d’un Ibis. Le Seigneur Manashkar en personne, Dieu Sedeth de la Connaissance.



Le Maître des Glyphes.
Le Dieu est en train d’examiner d’anciens parchemins et, sans lever les yeux, il s’adresse aux PJs :

                        Manashkar : « Salutation mon cher frère, et salutations également à vous Compagnons de Dosezhno. Tu peux nous laisser Sarah. »

Alors que la Maîtresse Archiviste, après s’être inclinée respectueusement, se retire de la pièce en fermant les deux battants de la porte, le Dieu de la Connaissance se redresse et il poursuit :

                        Manashkar : « Alors, ainsi vous êtes venus quérir mon assistance. Même si je connais déjà vos questions, je vais vous laisser les formuler. Je n’ai pas appris le langage aux Hommes pour les priver de la parole. »

Manashkar répond aux questions des PJs :

Concernant Aménophéseth :

                        Manashkar : « Aménophéseth est un Seigneur Vampire. Il dispose d’une puissance équivalente à celle d’un Demi-Dieu. Même s’il fait partie des Membres les plus importants du Clan Ménophite, il ne fut Engendré que très tardivement par le Roi des Morts. Ménophis en fit le général du reste de ses armées qui lutta et fut vaincue par Lhüroon et les autres Palenthins vers 550 Avant le Prophète, selon votre datation palenthine. »

Concernant la manière de vaincre Aménophéseth :

                        Manashkar : « Aménophéseth n’est qu’un Demi-Dieu. Il existe des milliers de manières de le vaincre, mais un peu moins de le détruire définitivement. Il y en a quand même une qui est peut-être à votre portée. Du moins, c’est ce que croyait Théodoria Leafstar. Notez d’ailleurs que je ne suis pas rancunier. C’est à cause d’elle que je fus décapité, il y a près de vingt ans. Bref, Théodoria Leafstar avait envisagé, en effet, pour combattre Aménophéseth de demander l’aide d’un autre Demi-Dieu, le Prince Lhukarémnès de Sédie. Cette idée lui est venue peu de temps après que le Réseau Kahilien, qui cherchait alors un moyen de le contrer, l’eut informée, au Printemps 447, que la puissance magique de ce Sorcier n’avait pas d’égal, à part peut-être celle du Prince Divin Kandar Moondril, le Fils du Dieu Klaspios. »

Lorsque Keton lui demande comment trouver Lhukarémnès, le Dieu Ibis se tourne vers Nivaïna, un sourire narquois au coin du bec :

                        Manashkar : « Tu ne leur as pas dit où il se trouve ? »

                        Nivaïna : « Je respecte leur Règle de l’Equilibre, mon cher. En tant que Mortelle je ne suis pas censée être capable de percevoir son âme. D’autant plus qu’il essaye de la dissimuler, et avec une certaine efficacité, je dois l’admettre. »

                        Manashkar : « Hmmmm, en effet, je comprends. Et je suis assez d’accord. S’ils veulent savoir, ils doivent chercher. »

                        Nivaïna : « Oui … Enfin … Tu pourrais peut-être faire une petite exception. S’ils cherchent par eux-mêmes, ils ne le retrouveront jamais. Les accompagner me coûte déjà bien assez cher. Toi tu ne fais rien d’autre que d’étudier d’antiques parchemins poussiéreux. »

                        Manashkar : « Très bien. Je vais vous envoyer à lui. Mais je te préviens, si Haëroon m’en fait le reproche, c’est toi qui devras en payer le prix. »

                        Nivaïna : « Nous le paierons tous, Manashkar. Mais tant que nos actions servent son Royaume, je doute qu’il nous en blâme. Il va avoir besoin de nous, qui plus est, pour combattre les Teshites. »

                        Manashkar : « Eozinia nous a intimé la prudence. Mais cela n’a jamais été ton fort, n’est-ce pas Qaïna ? Bref, si vous n’avez plus besoin de moi, jeunes Mortels, je vous souhaite bonne route. Profitez de ce voyage pour accroître votre Connaissance. »

Manashkar trace alors un cercle dans l’air et un portail de lumière apparaît au milieu de la pièce.



Un Prince dans le Désert.
Le Portail de Manashkar s’ouvre en plein désert. Immédiatement, les PJs ressentent une écrasante chaleur qui leur brûle les poumons à chaque respiration.

Devant eux, les PJs aperçoivent un homme debout au sommet d’une dune. Vêtu d’une robe de mage noire stylisée, ornée de somptueux motifs brodés de fil d’or, par-dessus un pantalon de soie argenté, et portant au pied des babouches noir et or. Le regard tourné dans la même direction que les PJs, il semble observer l’horizon. Lorsqu’ils le rejoignent, il s’adresse à eux sans se retourner :

                        Lhukarémnès : « Ah vous voila enfin ! Je vous attendais plus tôt … »

                        Nivaïna : « Ne fais pas ton intéressant Rémnès, tu ne savais pas que nous arrivions … »

                        Lhukarémnès se retourne l’air surpris : « Qaïna ? Par la Crinière étincelante de Lhukar ! Quel honneur de vous rencontrer ! »

                        Nivaïna : « Ne fais pas semblant … Tu as toujours détesté le Commerce que je protégeais. Et tu abhorres la vente des antiquités extraites de nos Sanctuaires sacrés. »

                        Lhukarémnès : « Que me vaut l’honneur de votre visite Ô Grande Dame ? »

                        Nivaïna : « Tu n’es nullement honoré de me voir … Tu Nous détestes et tu Nous fuis autant que tu le peux … Mais ces Mortels souhaitent te demander un service … »

Ignorant les questions de Dosezhno, Lhukarémnès leur tourne à nouveau le dos et observe les dunes de sable. Puis il prend la parole.



La Légende du Royaume de Kassurwara.
                        Lhukarémnès : « Savez-vous que c’est à peu près à cet endroit que se dressait il y a environ 4 500 ans la toute première cité xandienne, Capitale du Premier Royaume de Kassurwara, « le Pays de l’Eau » en xandien. Contrairement aux apparences, cette région était jadis riche, humide et cultivable. A mon époque le Royaume de Kassurwara était déjà légendaire pour son or, « aussi abondant que la poussière des chemins », disait-on. Ses habitants surnommaient d’ailleurs leur terre : Tanah Gunung Emas, « le Pays de la Montagne Dorée ». « L’or et l’eau solidifiés par les feux du ciel et de la terre, telle la chair de la Déesse qui avait gratifié les hommes de ses bienfaits », donnaient à cette région une aura magique et énigmatique qui attisait bien des convoitises. Mais le Royaume de Kassurwara fut anéanti environ trois siècles avant ma naissance et cette cité fut abandonnée par ses habitants qui furent intégrés au Peuple Sedeth ou se réfugièrent plus au nord pour fonder un autre Royaume Xandien. Celui-ci relança bientôt les hostilités contre les imposantes forteresses sedeths bâties pour protéger leurs comptoirs commerciaux et leurs caravanes des raids xandiens. Ce qui n’empêcha pourtant pas ces derniers de marcher vers le sud et de conquérir plusieurs de ces fameuses places fortes. Les guerres entre ces deux peuples semblent avoir continué plusieurs siècles après ma mort. J’ai même lu que les Xandiens parvinrent à fonder un puissant Empire au 18e siècle avant, hmmmmm le Prophète, c’est bien cela ?, durant lequel ils se rendirent maîtres de la Sédie pendant quelques décennies avant d’en être chassés par les Protos. Mon père, lui-même, comme de très nombreux autres Pharaons avant et après lui, entreprit plusieurs expéditions militaires et commerciales en Xandie pour reprendre le contrôle de leurs immenses mines d’or et des incommensurables ressources qui faisaient défaut en Sédie, comme le bois, le bétail et le cuir ainsi que des hommes pour son armée. Rendez-vous compte, il avait fallu 3 000 ânes pour rapporter le butin de Kassurwara à l’époque des expéditions punitives du Gouverneur Homhotep ! J’ai moi-même participé à plusieurs de ces batailles même si je n’étais encore qu’un enfant. Et je me souviens que les combats étaient vraiment impitoyables. Les Xandiens étaient des maîtres de l’embuscade et de fabuleux archers, ils vous auraient beaucoup plu. Mon père les respectait énormément pour cela. La Xandie était une province économique clé pour l’Empire Sedeth. Elle produisait l'or servant à enrichir les temples et à acheter des alliances en Pérégranie. Mais cette civilisation fut apparemment définitivement anéantie il y a près de 1 500 ans par l’invasion de puissantes tribus Gnârks qui jaillirent des montagnes et contraignirent les Xandiens à fuir leur propre Royaume. Aujourd’hui, il ne reste de ce Peuple qui fit trembler à maintes reprises la puissante Sédie, que quelques tribus nomades éparses dans le Désert. Certains Xandiens vivent également dans les cités kaasahrs en tant qu’esclaves, marchands ou mercenaires redoutés.

                        Lhukarémnès : « Bref, pour ce qui est de Kassurwara, la légende raconte que Tatsésis la Déesse Xandienne de la Fertilité et de la Prospérité, après avoir offert aux Hommes des Oasis pour survivre dans le désert et des Mines d’Or pour les faire fructifier, laissa quelque part sous son Temple de Kassurwara, un puissant artefact pour entretenir la Fontaine Eternelle qui abreuvait l’Oasis de la cité. Ce Calice qui était d’une très grande puissance, avait le pouvoir de Fertilité et de Longévité et il conférait à quiconque se désaltérait à sa coupe, la jeunesse éternelle et l’immortalité. Il était protégé par un Gardien, décrit dans les textes comme « un monstre gigantesque, une Incarnation du Désert. » Je n’ai jamais eu le temps de procéder à des fouilles ici, mais aujourd’hui je le peux. A l’époque je travaillais pour mon père, qui m’avait chargé de parcourir les sites délabrés de l’Empire et de dresser la liste des bâtiments qui devaient être restaurés. Les ruines xandiennes ne faisaient évidemment pas partie de ses priorités.

                        Lhukarémnès : « La légende raconte qu’au cours de l’ultime bataille qui opposa les Sedeths et les Xandiens à Kassurwara, Tatsésis fut tuée par Khéphêt. A sa mort, la Fontaine Eternelle qui alimentait l’Oasis sur lequel avait été bâtie la Capitale xandienne se tarit et la sécheresse qui s’en suivit contraignit ses habitants à abandonner leur cité. Mais aucun texte ne parle de ce qu’il est advenu du Calice de Tatsésis. Il est fort probable qu’il soit encore ici, attendant que quelqu’un le découvre. C’est grâce à Tatsésis que l’eau coulait jadis dans cette région que l’on nomme aujourd’hui le « Désert de Feu ». Je pense que depuis sa mort, le Calice doit avoir perdu une grande partie de son pouvoir. Mais je n’attends pas de lui qu’il rende immortel toute une cité … Seulement moi. »

Lhukarémnès annonce donc qu’il a l’intention de pénétrer dans le Temple et de s’emparer du Calice de Tatsésis. Les PJs lui proposent alors de l’accompagner en échange de son aide contre Aménophéseth :

                        Lhukarémnès : « Qu’est-ce qui vous fait croire que je puisse avoir besoin de votre aide ? »

                        Lhukarémnès : « Et bien justement, il se trouve en effet qu’en plus des pièges magiques que recelait le Temple, qui sont d’ailleurs peut-être aujourd’hui désactivés, même si je suppute que leur magie est entretenue par artéfact que je recherche, celui-ci était protégé, comme je vous l’ai dit par un puissant Gardien. Mais ce que je ne vous ai pas dit c’est que ce Gardien était réputé invulnérable. Il est décrit dans les textes comme un monstre gigantesque engendré « en théorie » par Tatsésis. Mais je n’y crois pas un instant. Un « Incarnation du Désert » n’aurait pu être enfantée par une Déesse de la Fertilité. De plus, certaines sources précisent qu’il s’agissait d’une « Entité issue du Désert lui-même et dont la puissance surpassait celle des Dieux. » Mais peut-être aussi que cette créature, privée de la Fontaine Eternelle, est morte depuis déjà longtemps. »

Lhukarémnès accepte donc l’aide des PJs. Leur rôle sera d’attirer l’attention du monstre et de survivre suffisamment longtemps pour que lui puisse s’emparer du Calice. Il faudra qu’ils empêchent la créature de s’en prendre à lui. Un jeu d’enfant donc. Evidemment si le Gardien est déjà mort, leur accord sera annulé.



Kassurwara.
Lhukarémnès balaie devant lui du revers de sa main droite, comme s’il tentait de retirer des miettes de pain sur une table imaginaire. Alors les dunes se mettent soudainement en mouvement. Telles des vagues sur un océan, déferlant vers leur droite et vers leur gauche simultanément, des tonnes de sable se déplacent de part et d’autre d’un vaste espace d’environ 500 mètres de diamètre au milieu duquel finissent par apparaître les sommets en ruines de constructions antiques ensevelies sous le désert depuis des millénaires.

Lhukarémnès tend alors une main en avant, paume vers le ciel, et au-dessus de celle-ci apparaît l’image d’une ville miniature dont la forme ressemble grandement aux ruines que les PJs ont devant eux. L’image semble être une version de la ville à l’époque de son apogée.

                        Lhukarémnès : « Alors, d’après ce que j’ai lu, le bâtiment le plus important était celui du Roi de Kassurwara. Donc celui-ci, dit-il en montrant un bâtiment en ruines à demi enseveli, devrait être le Temple de Tatsésis. Allons-y. »



Le Temple de Tatsésis.
Suivant Lhukarémnès, les PJs descendent la dune au sommet de laquelle ils étaient positionnés et pénètrent dans l’enceinte de la cité. Se référant régulièrement à l’image de la ville qui flotte au-dessus de sa paume, le Prince de Sédie guide les PJs vers une grande construction, à peine moins imposante que le palais.

                        Lhukarémnès : « Ce doit être celui-ci. Entrons. »

Se glissant entre deux immenses colonnes finement sculptées de motifs hiéroglyphiques, leur tête frôlant le sommet de l’édifice, les PJs s’introduisent à l’intérieur. Après avoir glissé jusqu’à la base du monticule de sable qui le recouvre partiellement, ils finissent par atteindre le rez-de-chaussée d’un bâtiment gigantesque.

                        Lhukarémnès : « D’après ce que j’ai lu, la Fontaine Eternelle se trouvait au sous-sol du Temple. Il doit y avoir un moyen d’y descendre. Essayez de trouver un escalier ou quelque chose qui y ressemble. »

Au fond de la salle, une fresque murale imposante représente une procession religieuse, mettant en scène des prêtres et des prêtresses, vêtus de robes somptueuses, portant des offrandes, accompagnés de musiciens jouant d’instruments anciens.

Keton découvre que certains éléments de la fresque sont représentés sur des pierres qui semblent pouvoir s’enfoncer dans le mur.

                        Lhukarémnès : « Alors, Tatsésis était la Déesse de l’Eau et de l’Or. Peut-être qu’en enfonçant cette pierre suivie de celle-ci … » Il se tourne vers Keton « Tiens essaie toi pour voir … », dit-il en s’éloignant de la fresque, imité par tous les autres PJs.

Après l’échec de cet essai, Erwen propose d’ajouter à la combinaison, la pierre sur laquelle est représentée une antilope. Dosezhno confirme que cet Animal incarne effectivement la survie en milieu hostile et symbolise la conservation de l’eau. Lhukarémnès demande donc à Keton de faire une nouvelle avec l’antilope.

La pierre sous les pieds du Sorcier se met alors à trembler violemment et commence à s’enfoncer dans le sol. Lhukarémnès et les PJs se précipitent pour le rejoindre.



Le Sanctuaire de la Fontaine Eternelle.
Lorsque le sol cesse de bouger, les PJs se retrouvent dans une salle carrée qui donne sur une autre pièce, plus vaste et plongée dans l’obscurité, dans laquelle se dressent deux gigantesques statues de femme assises en tailleur faite d’or et de pierre brune.

·                      Les PJs ressentent alors une soudaine faiblesse du lien mystique qui les unit à leurs Divinités.

·                                              Lhukarémnès : « Intéressant. Malgré la mort de la Déesse, son Sanctuaire demeure toujours actif. Son pouvoir doit être entretenu par un puissant artefact qui a conservé une partie de son Essence Divine. C’est une très bonne nouvelle. Continuons ! »



La Salle 1. La Salle de l’Or.
Les PJs pénètrent dans une salle rectangulaire d’environ 10 mètres sur 5. A chaque extrémité se dresse une statue de la Déesse étonnamment bien conservée. A l’opposé de la porte par laquelle entrent les PJs, une ouverture percée dans le mur droit constitue la seule sortie visible de la pièce. Au creux du giron de chaque statue sont fixées deux grandes vasques de bronze remplies de pièces d’or couvertes d’une épaisse couche de poussière. Les murs devaient jadis être richement décorés de fresques dépeignant la gloire et les bienfaits de la Déesse, mais elles sont désormais presque totalement effacées. Une grande arche, partant des deux murs latéraux, et s’élevant jusqu’au plafond, qu’elle semble soutenir, divise la salle en deux parties égales. Sur le sol de pierre, les PJs remarquent de nombreux squelettes vêtus de tenues diverses, certains portant des armures complètement rouillées et d’autres des robes de mages ou de prêtres élimées par le temps. Une dizaine de pièces d’or jonchent également le sol.

                        Lhukarémnès : « Bien nous y voici. Alors, revoyons un peu les bases. » Il trace dans les airs plusieurs glyphes de lumière aux formes et aux couleurs chatoyantes et variées. « Hmmm, pas de déplacement instantané évidemment … pas de désintégration ni de dématérialisation, non plus bien sûr … Il semble que les défenses du Temple soient toujours actives, entretenues par mon Calice je suppose. Sa puissance doit vraiment être à la hauteur de mes espérances. Méfions-nous donc des pièges qui nous attendent. »

Tandis que le Prince de Sédie réfléchit au piège que pourrait dissimuler cette salle, Dosezhno tente de la traverser. Mais les yeux des deux statues s’illuminent et deux puissants éclairs de foudre s’abattent sur l’Elfe qui s’effondre au milieu de la pièce. Encore conscient, mais n’osant plus bouger, il reste prudemment allongé sur le sol.

Finalement, après quelques minutes de réflexion, Keton a l’idée de prendre une pièce d’or dans la vasque la plus proche et de la déposer dans celle qui se trouve de l’autre côté de la pièce. Et c’est ainsi que les PJs parviennent tous à traverser la salle, sains et saufs.



La Salle 2. La Prière du Matin.
Les PJs débouchent dans un couloir en pente ascendante qui se termine par une porte ouverte donnant sur une autre salle. Sur le mur de droite est gravée une inscription hiéroglyphique que Lhukarémnès entreprend de déchiffrer :

      Lhukarémnès : « La Prière du Matin » … Bon … Quelqu’un connaît la Prière du Matin ? C’est bien ce qui je pensais … Préparez-vous au pire … »

Blaise tente de passer en récitant une prière protos mentionnée dans son livre. Mais il déclenche le piège et manque de justesse de se faire broyer par une énorme boule de pierre dévalant le couloir. Dosezhno, quant à lui, réussit à passer le piège grâce à son agilité hors du commun. Mais Galeon comprend qu’aucun autre membre de l’Equipage ne pourra réussir cet exploit.

Nivaïna acquiesce : « Vous n’y arriverez pas. Répétez après moi et avancez : »

A la suite de l’Archère, répétant ses mots en xandien, les PJs gravissent le couloir et finissent par rejoindre Dosezhno. Lhukarémnès leur traduit la Prière du Matin :

             Ô Grande Dame de la Vie,
             Écoute les prières de tes dévouées Servantes,
            Alors que nous célébrons l’Aube Naissante.
           Toi qui nous as offert Fertilité et Prospérité,
           Daigne bénir l'Eau que Tu as créée pour féconder la terre,
          Et donner à nos corps Fraîcheur et Pureté.
          Tu en as fait un instrument de Ta Miséricorde.
          Par elle Tu as libéré ton peuple de la servitude,
         Et Tu as étanché sa soif dans le désert.
        Que cette Eau, aujourd’hui, nous rappelle Tes Bienfaits,
       Et que sans Toi nous ne serions que carcasse desséchée.
     Puisses-Tu la faire couler à jamais sur la Terre et dans les Cieux,
      Afin qu’à jamais nous puissions rendre grâce à ta Bonté.



La Salle 3. La Salle de l’Eau.
Les PJs pénètrent dans une salle au fond de laquelle une fresque murale représente la Déesse Tatsésis, resplendissante et gracieuse, en train de verser de l'eau d'une urne sacrée dans un bassin en pierre. L'eau qui s'écoule de l'urne se transforme en or au moment où elle touche la surface du bassin. De chaque côté de la salle, deux tubes transparents, d’environ 30 centimètres de diamètre, s'élèvent du sol jusqu'au plafond. Ils semblent être faits d'une matière cristalline très résistante qui permet de voir qu’à l'intérieur de chacun d’eux se trouve une petite boule dorée. Au centre de la salle, est creusé un bassin en pierre rectangulaire, vide et poussiéreux relié aux tubes par deux larges rigoles qui permettait apparemment un flux d'eau entre eux. Une marche de part et d’autre de la longueur du bassin permet d’y entrer et d’en ressortir de l’autre côté. Au sommet des tubes, les PJs remarquent enfin deux emplacements dorés circulaires manifestement du même diamètre que les boules reposant sur le sol.

Les PJs comprennent assez vite qu’ils doivent remplir le bassin d'eau qui va à son tour remplir les deux tubes et faire flotter les boules dorées jusqu'au plafond. Mais ils ne disposent évidemment pas de suffisamment d’eau pour y parvenir. Lhukarémnès annonce qu’il va devoir reconstituer l’eau magiquement pour déclencher l’ouverture de la salle.

Grâce au stock entier des Pastilles Elémentaires possédées par le groupe et aux Réserves d’énergie de Keton et de Blaise, Lhukarémnès parvient à faire monter les deux boules dorées jusqu’au plafond où elles s’insèrent simultanément dans les emplacements au sommet des tubes. La fresque, représentant la Déesse Tatsésis, s’enfonce alors dans le mur révélant un passage vers la salle suivante.



La Salle 4. La Salle de la Foi.
Les PJs entrent dans une salle carrée éclairée par une lumière tamisée provenant d'une source inconnue. À leur gauche, une porte massive en pierre semble hermétiquement scellée au mur. Sur leur droite, une table de pierre rugueuse supporte un bocal en verre transparent, à travers lequel les PJs aperçoivent différentes pierres de couleur soit bleue soit dorée. Ces pierres sont polies et lisses et rayonnent d'une aura blafarde. À côté du bocal se trouve une boîte ornée de motifs complexes contenant une dizaine de compartiments vides dont la taille et à la forme semblent vaguement correspondre à celles des pierres qui se trouvent dans le bocal.

Tandis que Lhukarémnès étudie les symboles complexes gravés sur les bords de la boîte l’air perplexe, Elrik examine les murs de la salle pour y trouver un indice qui pourrait révéler la manière d’ouvrir la porte de pierre. Et lorsqu’il s’approche de celle-ci, elle s’ouvre simplement. Intrigué par les boules, Dosezhno ne peut s’empêcher d’en saisir une pour la placer dans l’étrange boîte compartimentée. Immédiatement il reçoit une décharge électrique révélant en quoi consistait ce leurre.



La Salle 5. Le Gardien des Sables.
Les PJs pénètrent dans une vaste salle rectangulaire, de 30 mètres sur 20, au bout de laquelle se dresse une imposante arche fermée par deux lourds battants de pierre sur lesquels est gravée la forme d’une magnifique fontaine finement ouvragée. Les PJs comprennent qu’ils se trouvent face à la porte qui mène à la légendaire Fontaine Éternelle. Cependant, l'accès en est pour le moment bloqué. De part et d’autre de l'arche fermée, le mur est orné d'une rangée de douze sabliers, chacun rempli de sable de couleur différente. Le sol de la salle est couvert d'une épaisse couche de sable et, en y prêtant attention quelques secondes, les PJs remarquent qu’il bouge ! Le sable se soulève à un rythme régulier comme si quelque chose, tapi en dessous, respirait lentement.

       Lhukarémnès : « Bon au moins nous avons notre réponse … Le Gardien vit toujours … Soyez courageux Compagnons ! »

Démontrant une nouvelle fois son intelligence supérieure, Dosezhno avale le contenu d’une Potion de Vol pour entrer dans la salle sans toucher le sol. Mais malheureusement pour lui, un immense geyser de sable explose au milieu de la pièce, et lorsque la poussière retombe, les PJs découvrent qu’un dragon majestueux et imposant se dresse sur leur passage. Mesurant environ 20 mètres de long, de la tête à la queue, les écailles de couleur brune, ses ailes membranes déployées et sa gueule grande ouverte révélant des crocs longs comme des dagues, il semble déterminé à empêcher quiconque de s’avancer vers la Fontaine Éternelle.

                 Lhukarémnès : « A vous de jouer ! Détournez son attention ! Je me charge d’ouvrir la porte ! »



Fight.
Un combat titanesque s’engage alors entre les PJs et le Gardien de la Fontaine Eternelle. La créature, qui semble insensible à toutes leurs attaques, déchaîne sur les PJs des tempêtes de sable qui les mettent à mal.

Pendant ce temps Lhukarémnès s’évertue à résoudre l'énigme des sabliers pour déverrouiller l'accès à la salle de la Fontaine Éternelle.

Combattant toujours dans les airs, Dosezhno parvient enfin à traverser l’épaisse armure de sable du dragon mais ne réussit qu’à peine à égratigner l’une de ses écailles.

Erwen et Elrik, inspirés par les paroles de Nivaïna tentent d’aider à distance Lhukarémnès grâce au lien mental établi par le Stratège entre tous les membres du groupe. Et c’est finalement l’Eclaireur de Niva qui trouve la solution et la transmet au Prince de Sédie.

Positionnant les sabliers Vert, Doré et Bleu et à l’horizontal pour symboliser une durée éternelle, il laisse s’écouler complètement le Noir et l’Ocre. « La Mort et le Désert cesseront d’exister avant la Vie, l’Or et l’Eau ».

L’Arche de Pierre s’ouvre alors et Lhukarémnès se précipite à l’intérieur de la salle.



La Salle 6. La Fontaine Eternelle.
Lieu le plus sacré du Sanctuaire, la majestueuse salle de la Fontaine Éternelle est une vaste pièce circulaire dotée de murs ornés de sculptures délicates et de colonnes élancées qui soutiennent un plafond voûté. Des fresques murales représentent des prêtres en pleine communion avec l'Essence rayonnante de la Déesse. Au centre de cette salle, d’où émane une atmosphère de sérénité et de vénération, trône la magnifique Fontaine, autrefois source de vie et de pureté. Cependant, elle est aujourd’hui tarie, dépourvue de l'eau qui jadis s'en écoulait avec grâce. Le bassin en marbre poli, désormais sec et poussiéreux, conserve les marques du liquide qui le remplissait naguère. Les sculptures de nymphes et de divinités aquatiques en ornant le pourtour semblent pleurer l'absence de cette source de vie. Au sommet de la fontaine, repose un calice d'argent ébréché et partiellement rongé par la rouille. Cet objet sacré, autrefois lustré et brillant, est désormais terne et décati. Les rayons de lumière diffuse qui baignent la salle, dansant et se reflétant sur les murs et les sculptures, donnent au lieu une ambiance mystique. Mais la végétation qui magnifiait jadis la beauté de cette salle est aujourd’hui putréfiée. Les plantes fanées et les fleurs flétries qui gisent sur le sol, rappellent à quel point ce lieu sacré a perdu de sa superbe au cours de tous ces millénaires d’abandon. Toutefois, malgré son état de décrépitude apparent, la Fontaine Éternelle conserve un certain charme qui permet de prendre conscience de toute l'importance qu’elle devait représenter pour les peuples qui s’y recueillirent au cours de son histoire.

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MessageSujet: Re: Résumé des Épisodes précédents   Résumé des Épisodes précédents EmptyDim 25 Juin 2023 - 20:03

Dénouement.
Lorsque Lhukarémnès revient dans la Salle du Gardien avec le Calice rouillé à la main et l’air dépité, Nivaïna lève la main vers le Dragon qui cesse immédiatement le combat.

         Nivaïna : « Merci pour ta loyauté Méraxhokbekh. Tu peux retourner auprès de ton Créateur. Ta Mission ici est accomplie. Je te libère de ton Serment. »

          Lhukarémnès : « Vous le saviez n’est-ce pas ? Mais vous n’avez rien dit … »

          Nivaïna : « C’était moi RémnèsTatsésis était mon nom pour les Xandiens. C’était moi la Créatrice et la Gardienne des Oasis. Je les ai abandonnés jadis parce qu’ils menaçaient la Civilisation Sedeth qui était plus prometteuse. A l’époque c’est ce qui nous avait paru le plus logique … »

           Lhukarémnès : « Et vous osez vous plaindre du sort que vous ont réservés les Palenthins … Il ne me reste donc plus qu’une seule option désormais … »

          Nivaïna : « Eozinia pourrait t’offrir ce que tu recherches. Mais Elle ne te l’accordera que si tu te rends à Izathys. »

          Lhukarémnès : « Je ne suis pas un imbécile ! Si je vais à Izathys, je n’en sortirai jamais … Eozinia n’est pas la seule à posséder le Pouvoir de Résurrection … »

          Nivaïna : « Ne dis pas de sottises … Quand bien même tu réussissais à retrouver les cinq morceaux du Cartouche de Cristal, Eozinia ne te laisserait jamais reprendre le dernier. »

         Lhukarémnès : « Si Elle ne le fait pas je détruirai les Bā-Tisseurs après les avoir dressés contre Elle ! »

      Nivaïna : « Imbécile ! Tu n‘as donc rien appris ? Tu continues à menacer les Dieux malgré toutes les malédictions qu’ils t’ont infligées pour te punir de ta vanité ! Tiens-tu à ce point à demeurer l’ennemi des Sedeths ? Toi qui étais pourtant le fils préféré du plus grand Pharaon de l’Histoire ? Cesse tes caprices puérils et reviens à la raison ! Tu ne peux gagner contre Eozinia et elle t’offre pourtant, malgré ton insolence, ce que tu recherches depuis ta plus tendre enfance … »



Epilogue.
Nivaïna ouvre un portail pour que tout le monde sorte de la salle, y compris Méraxhokbekh. Ils se retrouvent dans le désert devant la cité en ruines. Nivaïna salue le Dragon d’un signe de tête respectueux. Le majestueux reptile prend alors son envol. Il tournoie quelques instants au-dessus du groupe, puis il disparaît dans le ciel.

Lhukarémnès est désabusé mais il annonce qu’il respectera sa part du contrat. Il aidera les PJs à vaincre Aménophéseth lorsqu’ils l’auront débusqué. Ils n’auront alors qu’à l’appeler. Il leur confie un médaillon en or en forme de disque orné de douze petits rubis incrustés sur son pourtour.

       Lhukarémnès : « Prononcez mon nom devant cet artefact et j’entendrai toute parole qui sera dite par la suite. Je vous rejoindrai alors si vous avez trouvé Aménophéseth. N’utilisez mon pendentif qu’à bon escient. »

Nivaïna lui répète qu’il devrait accepter la proposition d’Eozinia. Sans lui répondre, ni même lui jeter un regard, le Prince de Sédie trace dans les airs un portail et le traverse juste avant qu’il ne se referme derrière lui.

Finalement, Nivaïna observe un moment, pensive, les ruines de la cité puis, un vent se lève et le sable les ensevelit à nouveau :
       Nivaïna : « Laissons le Passé au Passé. Nous avions un rêve autrefois. Nous voulions prouver que les Hommes pouvaient prospérer dans le désert et non pas seulement y survivre péniblement. Nous y sommes parvenus pendant un temps. Mais hélas, cela ne pouvait durer éternellement. Qui sait ce que seraient devenus les Sedeths si nous n’avions pas abandonné les Xandiens ? J’aimais cette civilisation. J’en étais très fière. Elle avait réussi à dompter le désert. Mais nous avons dû faire un choix difficile. Aujourd’hui subsister dans ces terres arides est encore possible et les Xandiens n’ont pas tous disparu. Mais évidemment ils ne retrouveront jamais la vie que nous leur avions bâtie jadis … »

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MessageSujet: Re: Résumé des Épisodes précédents   Résumé des Épisodes précédents EmptyMar 5 Sep 2023 - 19:56

Automne 452

L’Entrepôt des Merveilles
[02/09/23. Ange, Blaise, Dosezhno, Elysa, Galeon, Jördensønn, Keton]
Introduction.
Dans la matinée du 15e Eosillial 452 (10e mois de l’année), la Chancelière Impériale Dame Héliane Longsword reçoit les PJs dans ses somptueux appartements au Château de Rocsombre.

Héliane informe les PJs que les tensions entre les différentes Institutions de la Capitale Impériale ont récemment gagné en intensité notamment entre les Temples d’Haëroon et de Klaspios qui étaient jusqu’à présent, en bons termes. Ils s’accusent mutuellement de comploter l’un contre l’autre. Des preuves de ces allégations seraient d’ailleurs en possession des uns et des autres, il s’agirait de lettres et de témoignages compromettants. La situation est devenue si tendue qu’elle menace de dégénérer en conflit armé. Héliane ajoute qu’elle ne pense pas que ces tensions soient le fruit du hasard. Il s’agit sans doute d'une machination soigneusement orchestrée. Elle demande aux PJs d’enquêter sur cette affaire afin de désamorcer au plus vite la querelle qui commence à contaminer toutes les Institutions de Basseclaire. La Chancelière leur conseille de commencer leurs investigations du côté de la Demeure du Seigneur. En effet, la dispute semble avoir débuté suite à l’escamotage d’un pendentif en argent sur ordre de la hiérarchie klaspionite. Récupérer ce pendentif pourrait sans doute aider à endiguer la crise.



L’Enquête des Klaspionites.
Lorsque les PJs arrivent à la Demeure du Seigneur ils constatent que des centaines de mercenaires, patrouillent autour de l’édifice et en contrôlent les accès. Des tentes sont dressées un peu partout sur la place. Nul doute que le Temple se prépare à une guerre.

Les PJs sont conduits au troisième étage du temple jusqu‘au bureau du Maître Erudit des Arcanes Occultes de Klaspios Théobert Wellington (7) [409]. Celui-ci déclare que ni lui ni les autres Dirigeants Klaspionites résidant au Temple n’ont d’information au sujet du pendentif prétendument escamoté par leur Ordre. Aucun d’entre eux n’a évidemment donné d’instruction dans ce sens. Théobert Wellington ajoute que le Temple de Klaspios n’a passé aucun accord secret avec les Sorciers du Cercle Blanc pour les protéger des Haërites.

Peu de temps après le début de l’entretien, le Haut Inspiré des Etoiles Usper Malfroy (2) [378] vient annoncer à Théobert Wellington qu’il a découvert d’où est partie la rumeur concernant les allégations prétendant que le Temple dissimule des preuves pour protéger les Spirites. La source de celle-ci serait le Maître des Archives Gerhart Sherrington (2). Il tiendrait ses informations d’un mystérieux témoin qu’il n’a pas nommé.

C’est alors qu’Elysa Evenward fait son entrée. Théobert Wellington lui demande si elle détient un pendentif en argent récupéré sur la scène de crime de la résidence du vampire Antonius Servius Opiterium au Printemps 452. La jeune Enquêtrice répond par l’affirmative. Elle explique qu’elle ne souhaitait pas révéler cette information avant d’être certaine de la culpabilité des Sorciers du Cercle Blanc. Le Maître Erudit soupire longuement et lui demande de lui amener l’objet.

Théobert Wellington annonce ensuite qu’il a l’intention, suite aux conclusions de l’enquête du Haut Inspiré des Etoiles, d’envoyer la fille de ce dernier, l’Enquêtrice Isaline Malfroy (1) [406], chez l’Archiviste Gerhart Sherrington. Il propose aux PJs d’accompagner l’Enquêtrice en tant que « Témoins Impériaux de la bonne volonté des Klaspionites dans cette crise institutionnelle qui frappe la Cité Divine. »



La Demeure de l’Opulent Klaspionite.
L’Archiviste Gerhart Sherrington (2) [413] habite dans une opulente résidence qui semble manifestement en cours d’agrandissement. La demeure elle-même, dotée d’une décoration somptueuse et ostentatoire, respire le luxe et l’exubérance. Les portes s'ouvrent pour révéler un hall spacieux, orné de riches tapis et de lustres étincelants. L’attention de Galeon est attirée par une sculpture qui trône au centre de la pièce. Il s’agit d’une majestueuse statue représentant un Nevnos, un Serviteur Divin de la Déesse Niva.

Les PJs sont accueillis par un majordome qui les guide jusqu’à un vaste salon richement décoré dans lequel les attend le propriétaire des lieux. L’Archiviste se lève à l’arrivée des PJs, il s’incline respectueusement et les invite à prendre place à ses côtés, dans un somptueux canapé finement brodé de fil d’or, proche d’une table en verre sur laquelle repose un service à thé en porcelaine. Il leur propose de prendre une infusion pendant que les PJs lui exposent les raisons de leur visite. Il se dit honoré de recevoir en sa « modeste demeure » des Emissaires Impériaux. Il ordonne à deux domestiques présents dans la pièce de faire le service, puis il accepte de répondre à toutes leurs questions.

Au sujet de son informatrice, Gerhart Sherrington explique qu’il faisait des recherches sur les événements qui ont conduit au tragique assassinat des Archéologues et des Sentinelles dans la demeure du Sorcier Vampire au Printemps 452. Il a arpenté plusieurs rues autour du lieu du drame et interrogé de nombreux passants. Et c’est ainsi qu’il a rencontré une jeune femme qui avait tout l’air d’une simple serveuse de taverne. Sur le moment, il n’a pas songé à lui demander son nom ni où elle officiait. Il n’avait pas prévu que ces informations s’avéreraient finalement essentielles. Cette jeune femme lui a raconté que, par curiosité, elle avait voulu découvrir ce qui provoquait tant d’émoi dans le quartier pour qu’autant de Sentinelles soient mobilisées afin d’en verrouiller le périmètre. En s’approchant d’un mur du jardin de la propriété du Vampire, elle a pu voir, grâce à un petit trou entre deux pierres légèrement disjointes, une Enquêtrice de Klaspios ramasser discrètement le fameux pendentif en argent. Retournant au Temple, Gerhart a interrogé sa hiérarchie mais celle-ci a éludé ses questions faisant mine de ne pas comprendre de quoi il parlait. Il a alors demandé à d’autres Prêtres mais personne ne semblait au courant de quoi que ce soit au sujet de cette affaire. Il a supposé que celle-ci était un secret bien gardé et il n’a plus insisté. L’Archiviste propose aux PJs de les aider à retrouver cette serveuse. Il enverra des hommes sur place pour la localiser.

Au sujet du pendentif en argent, Gerhart Sherrington croit savoir que l’Enquêtrice qui l’a récupéré sur la scène de crime se nomme Elysa Evenward. D’après ce qu’il sait, celle-ci vient d’arriver à la Demeure du Seigneur. Elle officiait précédemment dans une petite chapelle en Péninsule Continentale. Cependant Gerhart n’a aucune idée de l’identité de la personne qui lui a donné l’ordre de subtiliser le pendentif. Il sait juste qu’Elysa Evenward, avant d’être conduite sur la scène de crime, a passé un long moment dans le bureau du Maître Erudit des Arcanes Occultes de Klaspios Théobert Wellington. Gerhart, quant à lui, a vu l’Enquêtrice revenir au Temple avec l’amulette qu’elle prenait soin de dissimuler entre les plis de sa robe. Le reste il n’a fait que le déduire. Mais il ignore comment cette information confidentielle a pu arriver jusqu’à la Maison de la Justice Divine. Ce qui est certain, c’est que lui-même n’a parlé de cette affaire à aucun Haërite.

Malheureusement, l’entretien tourne mal lorsque plusieurs PJs se montrent impolis avec leur hôte et ils se quittent en mauvais termes. Avant de sortir, Galeon demande à Elysa d’utiliser son pouvoir de Fossile de l’Histoire sur la statue du Nevnos, Talos, le Maître du Vent du Sud. Avec l’aide d’Isaline Malfroy, les PJs découvrent que la sculpture faisait partie d’un convoi marchand qui a été attaqué dans le nord de la Principauté de Rocsombre. Galeon explique qu’il a reçu pour mission de retrouver ce chargement volé. Quant à Blaise, il annonce qu’il doit aider une victime de cette attaque.

Réalisant qu’ils ont encore besoin de réponses de la part de Gerhart Sherrington, les PJs retournent le voir en faisant profil bas. Grâce aux excuses d’Isaline Malfroy et l’amitié qu’il semble porter à Keton, l’Archiviste accepte de leur révéler qu’il a récemment acheté la statue du Nevnos auprès d’un Marchand d'Art Nivan nommé Archibald Vreece. Il leur donne l’adresse de sa boutique, la Galerie Éclatante, qui se trouve dans le Quartier de la Main à la Pâte.



Le Marchand d'Art.
La Galerie Éclatante, est un établissement prestigieux, renommé dans toute la cité de Basseclaire pour la qualité exceptionnelle de sa collection d’œuvres d’art et qui jouit d’une réputation irréprochable en matière d'art et de culture.

Escortés par deux gardes lourdement armés, les PJs traversent ce lieu empreint d’une atmosphère de sophistication et de respect pour l'art raffiné et la culture et sont conduits jusqu’au Bureau du Marchand où les accueille un jeune homme distingué et souriant d’une vingtaine d’années. Vêtu d’une tenue élégante cousue d’or et d’argent, il se lève et s’incline respectueusement devant ses visiteurs.

Archibald Vreece (2) [430] les reçoit avec tous les honneurs dus à leur rang. Il leur propose des sièges et leur demandent s’ils ont aperçu une œuvre qui les intéresse. Mais lorsque les PJs l’informent des raisons de leur visite, il semble immédiatement horrifié d’apprendre qu’il est en possession d’œuvres d’art volées. Il s’inquiète alors pour sa réputation. Il consulte immédiatement ses registres et leur apprend que la livraison de ces œuvres remonte à un peu plus d’un mois. Certaines sont encore dans sa Boutique mais plusieurs ont déjà été vendues dont effectivement la fameuse statue de Talos. Il accepte de leur donner l’adresse de son fournisseur. Il est vraiment navré. Les œuvres avaient un prix défiant toute concurrence. Il pensait avoir fait une bonne affaire. Il est dépité. Cependant il a dépensé énormément d’or pour acquérir ses objets et s’il doit les rendre gratuitement cette affaire va lui coûter une fortune. Il est désabusé.

Galeon s’engage alors, en tant que confrère, à l’aider à se sortir de ce mauvais pas. Archibald le remercie chaleureusement.

La Marchande qui a vendu à Archibald le lot d’œuvres dont faisait partie la statue de Talos se nomme Hélissandre Zeinig (5) [406]. Elle est propriétaire d’un entrepôt dans le Quartier Oriental. C’est la première fois qu’il faisait affaire avec elle et on ne l’y reprendra plus !



Un Entrepôt discret.
Le Quartier Oriental, comme son nom l'indique, se trouve à l'extrémité est de la cité. Ses habitants et son organisation sont dominés par le commerce caravanier avec ses nécessaires écuries et entrepôts. Il est majoritairement habité par des Basseclairians relativement modestes ainsi que des marchands itinérants et des aventuriers en retraite.

L’Entrepôt de Maîtresse Hélissandre Zeinig (5) [406] se trouve dans une ruelle sombre et peu fréquentée, flanquée de hauts bâtiments qui y masquent, la plupart du temps, la lumière du jour.

Au premier abord, le bâtiment ne paie pas de mine. Il ressemble plus à un hangar délabré qu’à l’entrepôt d’une riche Marchande. Les portes grandes ouvertes laissent entrevoir un capharnaüm de marchandises moisies entassées sur un sol poussiéreux. Rien ne semble indiquer que cet entrepôt recèle de précieuse œuvres d’art et on aurait tendance à passer son chemin sans s’attarder sur les caisses éventrées qu’il contient. Mais l’attention des PJs est soudain attirée par des ombres mouvantes à l’intérieur. Les formes sombres semblent se déplacer avec précaution parmi les caisses et les piles de vieux objets. En scrutant plus attentivement, ils remarquent le comportement suspect d’un homme, à l’air patibulaire, qui s’approche du seuil de l’entrepôt. Portant un arc à la main et un carquois attaché dans le dos, il jette des coups d'œil furtifs aux alentours comme s'il évitait d'être vu, puis il retourne à l’intérieur avec une nervosité palpable.



L’Embuscade.
Dosezhno et Jördensønn décident de s’approcher furtivement mais le jeune Berserker est repéré par les malfaiteurs qui se dissimulent entre les caisses et tentent de l’abattre de leurs flèches tandis, qu’au fond de l’entrepôt, un sorcier s’apprête à faire parler la foudre. Mais il est rapidement abattu par l’Elfe du Loup.

Entendant les hurlements de leurs compagnons, les PJs se précipitent à l’intérieur pour intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Nivaïna sauve la vie de Jördensønn en réalisant une prouesse d’archère dont elle seule a le secret tandis que Galeon décoche ses flèches meurtrières à la vitesse de l’éclair. Blaise parvient à prendre le contrôle de l’un des ennemis mais il est abattu par un autre. Keton et Ange soignent rapidement leurs compagnons blessés, tandis que Jördensønn poursuit son adversaire dans l’entrepôt, jusqu’à l'acculer contre une caisse avant de l’éliminer sans pitié, sous l’œil approbateur de Dosezhno. Pendant ce temps, les deux Enquêtrices Isaline et Elysa observent le combat prudemment à l’abri des tirs perdus.

Une fois leurs adversaires vaincus, les PJs décident d’interroger le dernier survivant. Mais avant qu’il n’ait pu révéler quoi que ce soit d'utile, un Gnârk Hémophage surgit de nulle part et le décapite. Puis il disparaît sous Forme Gazeuse sans laisser aux PJs le temps de réagir.



Le Pot aux Roses.
Pendant ce temps, les Enquêtrices Elysa Evenward et Isaline Malfroy découvrent un monte-charge dissimulé derrière une fausse étagère en bois vermoulu posée contre le mur nord.

Après avoir actionné le mécanisme, les PJs découvrent un sous-sol secret contenant un véritable trésor. La vaste salle est presque entièrement remplie de richesses inestimables. Des œuvres somptueuses, des tableaux magnifiques, des sculptures exceptionnelles et des objets d'art uniques ornent tous les murs. Des coffres en bois et en métal, de différentes tailles, sont éparpillés dans la pièce. Tous débordent de pièces d'or étincelantes, de bijoux scintillants et de pierres précieuses aux couleurs chatoyantes. Des étagères sont remplies de gemmes et de cristaux précieux reflétant la lumière des lanternes d'une manière éblouissante. Au fond de la pièce, une porte conduit à un petit bureau sobrement aménagé. Des étagères et des caisses vides sont disposées contre les murs tandis que quelques chaises défraîchies entourent une table en bois vermoulu au centre de laquelle est posé un petit coffret.

Dans le coffret, les PJs découvrent deux feuillets. L’un est un Titre de Propriété indiquant que le bâtiment appartient à Hélissandre Zeinig et l’autre est une Carte des environs du village de Ménard dans la Province de Hillstone sur laquelle est tracé en rouge un itinéraire serpentant entre les collines. Une date, « 22/08/452 », est également griffonnée dans la partie supérieure droite. Galeon se souvient que cette date correspond à celle de l’attaque de la caravane du Maître de la Haute Guilde Vincenzo Adizio. Le document est complété par les effectifs de l’escorte du convoi marchand ainsi que le détail de sa cargaison, un important chargement d’or, de bijoux et de précieuses œuvres d’art. Il est également paraphé des lettres « H » et « Z ».



Dénouement.
Prévenue par Isaline Malfroy, la Garde Basseclairianne intervient pour sécuriser l’entrepôt. Peu après, le Maître de la Haute Guilde de Basseclaire Vincenzo Adizio arrive à son tour, escorté d’une dizaine de gardes du corps. Il remercie chaleureusement les PJs et leur exprime sa profonde gratitude. Il propose même de leur offrir une récompense. Ils peuvent demander ce qu’ils veulent. Vincenzo Adizio ajoute qu’il parlera à l’Empereur de l’efficacité dont ont fait montre Galeon et son Equipage pour récupérer ses précieuses marchandises.

Mais alors que le Chef des Gardes du Corps du Nivan passe devant eux, Blaise sursaute et annonce que l’homme fait partie des brigands qui ont attaqué la caravane. Après un bref moment de flottement lors duquel Dosezhno empoigne le garde et le menace de sa dague sur la gorge, tandis que le Maître de la Haute Guilde s’apprête à ordonner à la Garde Poupre d’arrêter tous les PJs, l’homme finit par avouer être responsable de l’attaque.

Vincenzo Adizio est abasourdi : « Comment ?! Eirgard ?! Tu m’as trahi ?! Arrêtez-le ! »

L’homme est alors saisi par la Garde et emmené à Rocsombre.



Epilogue.
Galeon se renseigne sur Hélissandre Zeinig (5) [406]. Il apprend qu’elle est une Marchande influente qui occupe une position prestigieuse et respectée au sein de la cité de Basseclaire. Sa réputation de marchande habile et éthique a contribué à renforcer l’influence du Temple de Niva dans la Capitale. Hélissandre Zeinig est réputée pour son charisme exceptionnel, sa grande compétence en affaires et son intégrité. Elle est extrêmement respectée par de nombreux marchands de Basseclaire qui ont en elle une confiance aveugle. Son engagement envers la prospérité partagée la distingue comme un pilier de la communauté commerçante de la cité. Elle réside à Basseclaire dans une somptueuse villa du Quartier Nord. Quand les PJs la rencontrent, Hélissandre Zeinig nie avoir jamais recruté de brigands ni acheté l’entrepôt en question. Elle ne connaissait même pas l’existence de ce bâtiment. Elle pense qu’il s’agit d’un coup monté, orchestré pour la discréditer, mais elle affirme être innocente.

Au Temple de Klaspios, les PJs apprennent finalement que l’examen du pendentif en argent n’a rien donné. Ce qui est déjà une information en soi. Selon la conclusion du Maître Erudit des Arcanes Occultes de Klaspios Théobert Wellington, l’objet est un faux. Il n’a jamais appartenu à un Sorcier du Cercle Blanc.

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Lorsqu'il disserte les sages s'abreuvent de ses paroles
Mais lorsqu'il fait silence, même les Oracles plongent dans l'incertitude.
Tel est Zortanos le Voyageur, dit le Sage Errant.
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Date d'inscription : 25/03/2005

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MessageSujet: Re: Résumé des Épisodes précédents   Résumé des Épisodes précédents EmptyLun 6 Nov 2023 - 18:21

Hiver 452

Le Dieu Chasseur
[04/11/23. Ange, Blaise, Dosezhno, Elrik, Elysa, Erwen, Galeon, Jördensønn, Keton]
Introduction.
Dans la matinée du 15e Kelthiar 453 (1er mois de l’année), la Chancelière Impériale Dame Héliane Longsword reçoit les PJs dans ses somptueux appartements au Château de Rocsombre.

En arrivant, les PJs constatent la présence, dans le luxueux salon de la Chancelière, du Directeur Adjoint de la Fondation Auromalum, Alahn Dreble (5) (418).

Héliane informe alors les PJs qu’elle vient d’apprendre que l’Empereur de Palenthe a récemment convoqué un Conseil des Terres Unifiées de Gandorâh lors duquel il a exprimé un profond agacement à l’encontre de l’Astélie. Il a également exposé un problème qui, apparemment, selon Iguane, le Directeur d’Auromalum, requiert l’intervention du Traqueur d’Etoile. Elle se tourne alors vers Alahn Dreble.

L’Emissaire de Kahil commence par remercier Dosezhno pour le don de 100 Livres d’Or qu’a reçu, à sa demande, la Fondation de la part du Maître de la Haute Guilde de Basseclaire Vincenzo Adizio. Grâce à cet or, le Laboratoire d’Auromalum pourra fournir au groupe des Mixtures rares qui ne pouvaient décemment pas être fabriquées en nombre suffisant jusqu’à présent. Il explique ensuite plus en détail la situation :

Dans le courant du mois de Kroceyar 452 (dernier mois de l’année), le Sanctuaire de la Divine Lame Céleste, le Temple Haërite de Palenthe a subi une attaque perpétrée par des Loups-Garous. Ils se sont furtivement introduits dans la Place Forte et malgré, l’intervention des Sentinelles, ils sont parvenus à libérer et à s’enfuir avec l’un des prisonniers. Deux des créatures ont cependant été abattues par les Défenseurs qui ont pu identifier l’origine Wûrgh des assaillants. Après avoir demandé à la Reine de Cristal Taëllana Wanariel si elle avait eu vent de mouvements de la Dame Blanche en Palenthe, Clementius Palenthus (10) [420] a accusé l’Empereur d’Astélie d’être responsable de cette attaque. Il a expliqué que les Astéliens ont cru bon de négocier avec les Wûrghs et que depuis ceux-ci se croient chez eux en Palenthe. En effet, il y a un peu plus de quinze ans, une Emissaire est venue lui demander l’autorisation de bâtir un Temple de Dhâar au sein même de la Capitale Impériale en échange de l’accord donné à Dame Théodoria Leafstar de construire un Sanctuaire de Kahil à Tripolis. Or Palenthe protège depuis plusieurs millénaires le Monde Connu contre les Envahisseurs venus des Steppes de l’Est. Il était donc hors de question d’accepter d’ouvrir une porte dans les remparts que les Empereurs Palenthins successifs avaient mis des siècles à ériger. Mais les Astéliens ont fissuré cette muraille et c’est désormais Palenthe qui en paie le prix. Et non contents de fragiliser Gandorâh, l’Astélie a en plus menacé de s’en prendre à un territoire pacifique comme la Maldaisia. Clementius Palenthus a ajouté qu’il a demandé l’intervention de l’Académie du Célestrion qui est spécialisée dans la lutte contre les créatures surnaturelles les plus puissantes. Mais hélas, quelques jours avant de décider de convoquer un Conseil des Terres Unifiées, il a reçu un rapport alarmant : Deux Chevaliers du Célestrion auraient été tués après avoir retrouvé la trace des Loups-Garous. L'Académie a sollicité de l'aide pour mener à bien sa mission et Clementius Palenthus a rappelé qu’il était de la responsabilité du Conseil des Terres Unifiées de Gandorâh de fournir cette aide à Palenthe.

Héliane reprend la parole et précise qu’Iguane a fait appel à elle pour mobiliser l’Equipage du Traqueur d’Etoile. En effet cette attaque a très probablement un rapport avec le Temple clandestin de Dhâar bâti dans l’est de Palenthe et la tentative de meurtre sur l’Emissaire d’Aliasha Esmira Alkayiz. Le Directeur d’Auromalum a d’autant plus de raisons de le suspecter que le prisonnier libéré par les Loups-Garous n’est autre qu’Armand de la Tourelle, l’auteur de l’ouvrage intitulé Helgirak n’existe pas !

Iguane souhaite que les PJs se rendent à Palenthe pour obtenir le plus d’informations possible sur cette affaire. Idéalement, il serait souhaitable qu’ils retrouvent ces Loups-Garous et qu’ils découvrent leurs intentions. Evidemment le Directeur d’Auromalum ne demande pas aux PJs de risquer leurs vies ; ils devront se retirer si la situation devient trop périlleuse. Ce qui pourrait très bien se produire étant donné que même des Chevaliers du Célestrion semblent avoir été dépassés par la puissance de leurs adversaires. Cependant, comprendre les motivations des créatures permettrait d’établir une stratégie de négociation visant à maintenir une paix de plus en plus compromise entre les Gandoriens et les Wûrghs.

Iguane a ajouté qu’une Enquêtrice leur serait probablement nécessaire. Héliane a donc fait une demande auprès du Temple de Klaspios Basseclairian pour qu’il mette à la disposition de l’Equipage, Elysa Evenward. Celle-ci a en effet déjà travaillé avec le groupe et le fait qu’elle soit la sœur d’Erwen devrait faciliter son éventuelle intégration à bord du Traqueur.

Alahn Dreble termine en annonçant que vu l’urgence de la situation, Iguane a décidé de mobiliser le Sorcier d’Auromalum Azrahim [393] pour conduire les PJs à Palenthe le plus rapidement possible. Lorsqu’ils seront prêts à partir, ils n’auront qu’à le retrouver au Sanctuaire de la Paix Divine, l’Ambassade d’Auromalum à Basseclaire.

Alahn Dreble mentionne également une information supplémentaire qu’il a reçue récemment. Elle n’a rien à voir avec l’affaire en cours mais il lui semble important de la transmettre à l’Equipage du Traqueur d’Etoile. Le Réseau Kahilien a appris que le Seigneur Kahil se serait rendu en personne à Tripolis il y a environ six mois pour négocier avec Dhâar, le Roi des Médiatoliens. Apparemment Dame Théodoria Leafstar se trouverait également sur place et elle aurait émis l’hypothèse que la venue du Dieu de la Paix soit en rapport avec la demande, qu’elle a elle-même portée devant l’Empereur de Paloum, de reconstruire le Temple de Kahil détruit il y a un an. Mais selon les propres dires de l’ancienne Chancelière Impériale, les négociations seraient actuellement à l’arrêt. Le Réseau ne dispose pas d’informations supplémentaires pour le moment.


Palenthe.
Avec une population atteignant deux cent cinquante mille habitants, Palenthe est la plus grande cité du Monde Connu. Même le visiteur le plus blasé des autres ports de la Mer Intérieure ne pourra réprimer un cri émerveillé devant la splendeur de cette ville immense. On y dénombre plus de cent tours rivalisant d'orgueil et de luxe, la plus haute s'élevant à soixante-dix mètres du sol. Le promeneur admirera, au hasard des vastes avenues, les somptueux palais richement ornées des familles de la Haute Noblesse palenthine. La cité regorge de temples et d'édifices publics, les plus importants étant les Temples d’Healmak, de Lugh et d’Haëroon, les gigantesque Collèges de l’Académie des sciences magiques et des Adeptes de la Secte Occulte ainsi que, bien évidemment, la mystique Académie du Célestrion dont la légendaire Tour surmontée de sa célèbre coupole dorée domine la majorité des bâtiments alentour.

Le Palais Impérial de Palenthe, est une merveille architecturale qui éblouit par sa grandeur et sa splendeur et dont l’impressionnante silhouette domine le paysage urbain de la cité. Située au cœur de la Capitale, et incarnant le pouvoir et la majesté de l'Empire, cette immense structure qui s'élève sur plusieurs étages est surmontée de dômes élégants et de tourelles qui se dressent au-dessus du bâtiment. Le Palais, aux murs massifs taillés dans un marbre blanc lumineux veiné d’or, est entouré par les Jardins Royaux qui forment un écrin de verdure parsemé de fontaines, de statues et d’allées ombragées par des arbres centenaires. Avant d’entrer dans le Palais, les PJs traversent la Cour d'Honneur, une vaste esplanade pavée de marbre, encadrée par de hauts murs blancs au centre de laquelle, une fontaine monumentale de pierre blanche représente un Empereur, probablement célèbre, dans toute sa majesté qui, brandissant vers le ciel une longue épée, semble mener une armée au combat. Il est entouré de quatre Divinités, qui ont l’air de le suivre et d’incarner la Justice, la Magie, la Guerre et la Prospérité. L'intérieur du Palais est tout aussi somptueux. Les salles de réception aux plafonds voûtés ornés de motifs gravés, sont décorées de fresques, de mosaïques et de tapisseries dépeignant les grandes conquêtes impériales, et sont meublées de sièges rembourrés, de tables en marbre et de lustres en cristal étincelants. Au cœur du Palais se trouve la célèbre Salle du Trône, l'une des pièces les plus impressionnantes de l’édifice. Les murs sont couverts de panneaux de bois sculptés et dorés, rappelant l'histoire glorieuse de l'Empire, tandis que le trône lui-même est une véritable œuvre d'art en or massif disposé sur une estrade surélevée.


L’Empereur de Palenthe.
Lorsqu’ils pénètrent dans la Salle du Trône, les PJs constatent la présence de nombreux courtisans qui les observent avec curiosité et anxiété. L’Empereur, les mains posés sur les accoudoirs, attend silencieusement qu’ils approchent du trône. Assise à ses côtés, sur un siège doré à peine moins luxueux que celui de son époux, l’Impératrice, une jolie maldaisianne âgée d’une vingtaine d’années vêtue d’une somptueuse robe d’apparat bleue turquoise et portant dans les bras un bébé emmailloté dans des langes de soie dorée, fixe les PJs d’un regard noir. A la droite de l’Empereur se tient debout, l’air impassible, un Kaasahr d’une trentaine d’années, vêtu d’une longue robe de mage blanche à capuche et portant au fourreau une épée bâtarde. Une vingtaine de Membres de la Garde Prétorienne, équipés d’armures étincelantes et de lances dorées, se dresse en demi-cercle autour de l’estrade sur laquelle est disposé le trône, interdisant l’accès à quiconque chercherait à s’approcher trop près de l’Empereur de Palenthe. La tension dans la salle est palpable. Les PJs avancent vers le trône sous le regard tendu des dizaines de nobles personnalités présentes dans la pièce. A la gauche de l’Impératrice, se tient debout un chevalier en harnois complet, âgé d’une vingtaine d’années, qui présente un manifeste air de famille avec l’Empereur. Lui aussi, il observe la progression des PJs la mâchoire serrée.

Une fois que les PJs sont arrivés au plus près du trône, l’Empereur prend la parole en palenthin :

                        Clementius Palenthus : « Soyez les bienvenus éminents Membres de la Fondation Auromalum. Sachez qu’avant de vous laisser entrer, il m’a fallu convaincre mon peuple que votre visite n’était en rien liée à une quelconque tentative d’invasion de l’Astélie. Evidemment si tel avait été le cas, vous figureriez déjà parmi les nobles Héros tombés au champ d’honneur. »

Après les échanges protocolaires d’usage effectués de manière glaciale mais dans le strict respect des règles de l’hospitalité, l’Empereur de Palenthe invite les PJs à se rendre dans un salon du palais pour discuter en privé.

Escortés par une dizaine de Gardes Prétoriens, les PJs suivent l’Empereur, le Kaasahr vêtu d’une robe blanche et le chevalier en armure, dans les somptueux couloirs du palais jusqu'à un salon richement décoré. Au centre de la pièce, se dresse une grande table ovale entourée de confortables fauteuils en bois verni sur lesquels l'Empereur puis les PJs prennent place.

Clementius Palenthus rappelle les raisons pour lesquelles il a fait appel au Conseil des Terres Unifiées de Gandorâh. Puis il se tourne vers le Maître Abel du Célestrion qui explique aux PJs que la dernière fois que l’Académie a reçu des nouvelles des deux Chevaliers, ils se trouvaient dans le village d’Olbia dans la Province de Panteliro. Ils venaient de découvrir que les Loups-Garous se cachaient quelque part dans les montagnes se dressant au sud. Depuis, toute Localisation de leurs esprits a échoué. Il y a donc hélas fort à craindre que les Chevaliers aient été tués. A moins que les Loups-Garous soient capables de dissimuler leurs traces spirituelles ce qui est cependant peu commun chez ces créatures.


Le village d'Olbia.
Olbia se niche paisiblement au sein d’un paysage montagneux, paré de la blancheur de l'hiver. Au cœur du village se trouve une petite place pavée, entourée d’échoppes pittoresques, d’une petite chapelle dédiée au Seigneur Healmak et d’une taverne, animée et chaleureuse, nommée « La Chope Joyeuse ».

Les PJs se séparent alors pour récolter des renseignements auprès des habitants. Ils apprennent que les deux Chevaliers du Célestrion sont effectivement venus dans leur village, il y a cinq jours. Ils étaient à la recherche de quelque chose et ont demandé des informations sur les montagnes de Panteliro. Ils sont partis accompagnés du Pisteur local, un Eclaireur de Niva nommé Arsius, recruté pour les guider jusqu’aux sommets des pics de Panteliro. Un ermite, nommé Berrion, vit dans les montagnes de Panteliro. Il s’agit d’un homme mystérieux, respecté pour son considérable savoir sur la région et sa nature sauvage. Arsius lui rend souvent visite, notamment pour le ravitailler. Il y a deux semaines le vieil homme lui aurait rapporté avoir remarqué des choses inhabituelles. Il aurait aperçu une immense bête à moitié homme et à moitié loup s’attaquer à un gros ours brun. Il s’agissait probablement d’un Loup-Garou.


La Cabane du Pisteur.
Arsius, le Pisteur de Niva, vit dans une cabane située à l'orée du village d'Olbia, non loin des premières pentes s’élevant lentement vers les montagnes de Panteliro. Sa cabane est petite et modeste, construite en bois et couverte d’un toit en chaume.

Arsius raconte aux PJs qu'il a guidé les Chevaliers du Célestrion jusqu'à la demeure de l’Ermite de la Montagne, comme ils le lui avaient demandé. Une fois arrivés chez le vieux fou, les Chevaliers lui ont fait signe de partir, indiquant qu'ils souhaitaient rester seuls avec l'ermite. Arsius a respecté leur volonté et il est rentré à Olbia. Le Pisteur accepte de conduire les PJs jusqu'au lieu où il a laissé les Chevaliers du Célestrion.


L’Ermite de la Montagne.
Les PJs arrivent à la nuit tombée en vue de la cabane de l’ermite. Nichée au cœur des montagnes de Panteliro, dans un endroit isolé, elle est perchée sur une petite butte enneigée, entourée de conifères majestueux lourdement recouverts de neige fraîche. La cabane est petite mais elle s’intègre harmonieusement dans la nature environnante.

Après avoir brièvement frappé à la porte, Arsius entre dans la cabane sans attendre d’y être invité. Il laisse la porte ouverte pour permettre aux PJs de le suivre. A l’intérieur un vieil homme, assis sur une chaise, est penché sur une carte étalée sur la table à côté de notes griffonnées et d’une lampe à huile projetant une faible lueur dans la pièce. Il est en train de marquer des emplacements à l’aide d’un morceau de craie.

D’apparence austère, l’Ermite de la Montagne, nommé Berrion accueille les étrangers avec méfiance mais son regard s’éclaire lorsqu’il aperçoit Dosezhno qu’il salue d’un rapide signe de tête.

Lorsque les PJs l’interrogent, Berrion répond avoir vu des Loups-Garous rôder dans les montagnes récemment et s’attaquer aux animaux qui y vivent. Leur arrivée doit remonter à environ deux semaines.

Il raconte avoir conduit les Chevaliers du Célestrion sur le lieu où il a aperçu l’une de ces créatures mettre en pièces un gros ours brun. Les Chevaliers ont poursuivi seuls dans la direction donnée. Ils ont insisté pour que l’Ermite ne les accompagne pas. Lui-même a essayé de mettre en sécurité plusieurs animaux. Mais il ne s’est pas approché du terrain de chasse des bêtes. Il sait qu’il n’est pas de taille à les affronter seul. Et il craint que les Chevaliers ne l’aient pas été non plus.

Il accepte de conduire les PJs à l’endroit où il a laissé les Chevaliers et de leur indiquer la direction dans laquelle ils sont partis. L’Ermite ajoute même qu’il va les accompagner. Mais il leur demande de lui accorder un moment. Il pense qu’ils vont avoir besoin de l’aide de l’un de ses … « amis ».

S’asseyant en tailleur dans la neige, face à un feu de camp qui brûle à l’extérieur, Berrion entame alors un rituel mystique. Avec des gestes lents et précis, il jette diverses herbes dans les flammes tout en murmurant des incantations. Ce rite évoque des souvenirs familiers chez Dosezhno et Jördensønn. Il rappelle au premier l’un de ceux qu’accomplissent les Chamans Elfes et au second celui qu’il a vu pratiquer par plusieurs Druides lorsqu’il vivait parmi eux dans les forêts de Terres Froides. Au moment où le rituel atteint son apogée, une lumière diaphane emplit l'air d'un halo surnaturel et un silence respectueux enveloppe soudain le petit groupe. C’est alors qu’un ours gigantesque et majestueux émerge des ombres de la forêt environnante. Ses yeux brillent d'une lueur mystique, sa fourrure d'un bleu profond semble éthérée, et il émane de lui une impressionnante aura de puissance et de sagesse. L'animal marche tranquillement jusqu’à eux et se positionne aux côtés de Berrion, paraissant prêt à l’accompagner. Dosezhno reconnaît un Esprit Ours.


Le site de l’affrontement.
En suivant la direction prise par les Chevaliers du Célestrion, les PJs finissent par arriver en vue d’une grotte.
Examinant le site, les PJs repèrent des éclaboussures de sang séché sur les parois extérieures et intérieures de la grotte indiquant qu’un violent combat a eu lieu à cet endroit. A l’entrée de la grotte ils remarquent de nombreuses traces de pattes de loups dans la neige. Un tunnel partant de la grotte semble s’enfoncer dans la montagne. Des empreintes de pas indiquent que les loups ont pris cette direction. Les traces de sang séché sur les parois et sur le sol indiquent qu’ils ont traîné des corps sanguinolents dans les profondeurs de ce passage. Elysa trouve un morceau de tissu blanc tâché de sang près de l'entrée de la grotte. Il pourrait correspondre à la tenue que portent traditionnellement les Chevaliers du Célestrion. Galeon découvre sous la neige, à quelques pas de l’entrée de la grotte, une épée bâtarde tâchée de sang, portant sur le manche le symbole gravé de l’Académie du Célestrion, une épée dorée croisée avec une balance de justice.


Le repaire des Loups.
Les PJs suivent la piste des loups à travers l’étroit tunnel obscur. Le chemin est sinueux et rocailleux et les parois semblent se resserrer sur eux alors qu'ils progressent de plus en plus profondément dans la montagne. Ils finissent par déboucher sur un plateau rocheux à flanc de montagne, battu par de violentes bourrasques. Cette plateforme naturelle, entourée de falaises abruptes, donne sur le vide en contrebas. La seule issue visible est le passage étroit par lequel ils sont arrivés.

Les PJs aperçoivent alors, éparpillés sur le plateau rocheux, les cadavres ensanglantés et les ossements de plusieurs animaux, à moitié dévorés. Parmi ceux-ci, ils repèrent également les corps de deux humains, autrefois vêtus de tuniques blanches immaculées, mais désormais déchirées et souillées de sang. Au milieu du plateau, se tient un loup. La gueule sanguinolente alors qu'il mastique un morceau de viande arraché à l'un des corps humains, l’animal les observe tranquillement. Les PJs aperçoivent alors d’autres loups qui surgissent des reliefs rocheux environnants et forment un cercle autour d'eux. Les yeux des canidés brillent d'une lueur funeste et leurs babines se retroussent en signe d'agressivité. Pire encore, d'autres loups émergent du tunnel par lequel les PJs sont arrivés, bloquant toute possibilité de retraite. Les PJs peuvent dénombrer une vingtaine de bêtes qui s’approchent lentement d’eux. Dosezhno sent que ces loups n’ont rien de naturel. Ils s’approchent lentement, entreprenant une manœuvre d’encerclement bien connue de l’Elfe qui comprend très vite qu’ils guettent le bon moment pour lancer leur offensive.

Soudain, les loups se jettent sur eux.


Fight.
Les PJs, organisés par Erwen en une remarquable position défensive, se battent avec l’énergie du désespoir face à cet assaut massif. Ils parviennent à abattre plusieurs loups mais ceux-ci se relèvent instantanément en prenant de monstrueuses Formes Bestiales. Azrahim de ses traits de feu et Arsius de ses flèches donnent un précieux coup de main au groupe. Berrion se change en ours et combat au côté de son allié spirituel infligeant de lourds dommages dans les rangs des loups. Mais ils doivent battre en retraite devant les Formes Bestiales que prennent leurs adversaires. Dosezhno, ayant lui aussi adopté sa posture de combat la plus redoutable, est pris pour cible par plusieurs créatures auxquelles il ne peut hélas pas résister très longtemps. Avec la perte de l’Elfe, la défense du groupe est sévèrement amputée et les archers, en seconde ligne, sérieusement menacés.

Et alors que les soigneurs relèvent les blessés et que les PJs s'apprêtent à encaisser un nouvel assaut qui leur sera sans doute fatal, les loups cessent soudainement le combat lorsque retentit un long sifflement strident dans la montagne. Puis une voix résonne :


                        « Arrêtez ! Il y a une Sedeth parmi vos proies. C’est sans doute celle que j’attends. Conduisez-là à moi. »


Le Dieu Chasseur.
Les PJs avancent prudemment vers la petite hutte, gardant un œil sur les loups qui les encerclent. À mesure qu'ils se rapprochent du précipice, ils découvrent deux cages en fer rouillé accrochées contre la paroi. À l'intérieur de l'une d’elles, ils aperçoivent un vieil homme en haillons, visiblement en mauvais état. Dans l'autre se trouve une elfe vêtue d'une armure noire. Tous deux semblent faibles et épuisés mais ils sont vivants !

Les PJs remarquent soudainement sur leur droite, l’entrée d’une grotte jusque-là dissimulée par une excroissance rocheuse. De celle-ci, émerge alors un être majestueux. Humanoïde d’environ 3 mètres 50 de haut, il est doté d’un corps athlétique et d’une tête de cerf dont les yeux sont deux orbes bleus luminescents. Il est vêtu de divers végétaux et il porte en bandoulière un arc en bois magnifiquement ouvragé.

Alors que l'Être majestueux avance lentement vers les PJs, les deux cages accrochées à la paroi s’élèvent mystérieusement dans les airs pour venir se poser doucement derrière lui. Dans l’une d’elle, se trouve un vieil homme couvert de crasse et vêtus de haillons qui pose sur son environnement un regard de dément. Les PJs ne le connaissent pas mais ils identifient immédiatement l’autre prisonnière qui n’est autre que Nayendel Hallendelien, la Tueuse d’Homme !

Pendant ce temps, les loups continuent de rôder autour de l’Être majestueux, semblant surveiller les PJs et se tenir prêts à passer à l'action à tout moment. Certains d'entre eux s’allongent tranquillement, tandis que d’autres reprennent leur festin des cadavres d’animaux et des deux Chevaliers du Célestrion dont les corps gisent au pied de leur Maître.

L’Être observe un moment les PJs puis il se tourne vers Nivaïna :

                        Narshâh : « Qaïna ? C’est bien toi ? C’est donc toi la Sedeth que je devais attendre … »

                        Nivaïna : « Narshamash … J’aurais dû me douter que tout ceci était ton œuvre … Tu es bien loin de ton territoire de chasse … Que viens-tu faire dans le Royaume des Palenthins ? »

                        Narshâh : « Et bien en fait je t’attendais Qaïna. J’ai un présent pour toi. Et j’ose espérer que celui-ci te convaincra de me laisser partir avec mon Gibier. »

                        Nivaïna : « Tu as perdu l’esprit ?! Même si tu me convaincs, ce dont je doute, crois-tu que les Palenthins te laisseront enlever un Mortel de leur Royaume sans te poursuivre ? C’est une guerre que tu t’apprêtes à déclencher ! »


                        Narshâh : « Oui effectivement … C’est un peu l’idée … Mais là n’est pas la question. Voici mon présent pour toi Qaïna et pour tous ceux de ton Espèce. » D’une main « Narshamash » désigne la cage ou est enfermée Nayendel. « J’ai appris que les Elfes de ce Royaume se cherchent de nouveaux Dieux. Celle-ci a même commencé à rassembler des fidèles au sein d’une ébauche de Temple Sedeth. Bon évidemment après mon passage il n’en reste plus grand-chose mais ce n’était qu’un début. Je te demande donc d’accepter mon présent et, en échange, de me laisser partir avec cet autre mortel que je compte ramener à mon Roi. Si tes Congénères et Toi-même, vous joignez à nous dans notre conquête de Palenthe, Nous vous laisserons une partie de ce Royaume pour y rétablir votre autorité. Les Elfes semblent prêts à vous servir. Qu’attendez-vous pour régner sur eux ? »

Nivaïna se tourne vers les PJs incrédule.


Âpres négociations.
Les PJs se lancent alors dans une difficile négociation avec Narshâh. Ils essaient de le convaincre de renoncer à ses projets. Mais Narshâh n'accepte de rendre Nayendel qu'à la condition qu’on le laisse partir avec Armand de la Tourelle.

Alors que la négociation s’embourbe, un battement d’aile résonne soudain dans le ciel et un être majestueux se pose entre les PJs et le Dieu Chasseur. Il s’agit manifestement d’un Ange. Grand chevalier à l'armure de bronze, doté de magnifiques ailes de plumes blanches déployées dans son dos, il porte une superbe épée à deux mains au fourreau et une cape blanche flottant gracieusement dans le vent. Les cheveux châtains, le visage sévère et la mâchoire serrée, il foudroie « Narshamash » de ses yeux verts qui brillent d’une détermination indéfectible :

                        Hélon : « Je suis le Séraphin Hélon du Châtiment. Votre présence en ce Royaume n’est pas autorisée. Les Elfes de cette Terre son placés sous l’Egide du Roi des Dieux. Les agresser revient à nous déclarer la guerre. Avez-vous l’intention de renier le Serment de votre Roi ? »

                        Narshâh : « Crois-tu qu’un laquais d’Haëroon puisse me dicter ma conduite ? »

Le Séraphin dégaine alors son épée dont la lame se change en lumière pure. Immédiatement, le Dieu Chasseur se saisit de son arc et le bande en direction de l’ange tandis qu’une flèche dorée apparaît dessus. Simultanément tous les loups se redressent et grognent en direction de l’ennemi de leur Maître, semblant prêts à se jeter sur lui.

                        Nivaïna : « Cesse donc cette folie Narshamash ! Tu ne peux pas affronter directement un Envoyé du Roi Palenthin ! Si tu le détruis tu te rends coupable ! Toi aussi tu dois respecter les Règles de ce Royaume ! »

                        Narshâh : « Ce n’est qu’un Serviteur mineur. Haëroon ne doit pas en manquer. Sa Majesté n’a même pas le cran de se présenter lui-même devant moi ! »

                        Nivaïna : « Ne fais pas cela … Je t’en conjure … »

                        Narshâh : « Que t’arrive-t-il Qaïna ? Où est passée ta combativité légendaire ? Les Palenthins t’ont-ils remise en laisse ? Ne souhaites-tu pas retrouver ta liberté ? Je t’offre un Peuple à gouverner. Grâce à lui, Toi et tes Semblables, vous pourrez renverser les Esclavagistes. »

Pendant toute la conversation entre les deux protagonistes, Dosezhno remarque que Nayendel observe Nivaïna l’air abasourdi.

Finalement, avant que les coups ne pleuvent, une voix masculine enveloppée d’une profonde sérénité se fait entendre dans le dos des PJs :

                        Qedaarion : « S’il vous plaît, que tout le monde se calme … »

Se retournant, les PJs constatent l’arrivée par le tunnel derrière eux, d’une femme au teint mat, manifestement une Kaasahr, à l’allure majestueuse, vêtue d’une longue robe verte transparente et accompagnée d’un jeune homme à la peau hâlée et au crâne rasé.

Immédiatement le Dieu Chasseur abaisse son arc et l’Ange rengaine ensuite son épée :

                        Narshâh : « Gandorâh ? Quelle bonne surprise ! Justement je devais m’entretenir avec toi d’une affaire délicate. M’accorderais-tu un peu de ton temps Mère des Bataniens ? »

                        Gandorâh : « J’y consens. »

Les deux Divinités s’éloignent et pénètrent dans la grotte pour discuter à l’abri des oreilles indiscrètes.
Qedaarion sourit à Jördensson :

                        Qedaarion : « Salutations, cher cousin. »

                        Qedaarion : « Navré d’arriver si tardivement. Mais nous venons tout juste d’être prévenus de l’intrusion du Médiatolien. Vous vous en êtes très bien sortis. »

Pendant que Narshâh et Gandorâh discutent Qedaarion reste avec les PJs et répond à leurs questions.

Les PJs lui demandent s’ils peuvent libérer les prisonniers mais Qedaarion leur répond tristement que cette décision ne leur appartient pas et qu’il faut attendre le retour de Sa Mère, Gandorâh.

Lorsque les PJs essaient de parler avec Armand de la Tourelle, ils constatent que celui-ci est complètement fou. Il ne cesse de répéter qu’Helgirak n’existe pas et que le Dragon Cosmique n’est qu’une création illusoire de la Déesse Solania dont se sert Haëroon pour tenir les Dieux tranquilles.


Dénouement.
Au bout d’une dizaine de minutes, les deux Divinités finissent par revenir auprès du groupe.

                        Gandorâh : « Nous sommes parvenus à un accord. Nous autorisons Narshamash à emporter l’Humain avec lui jusqu’à Tripolis. Il a promis de ne pas lui faire de mal et de le ramener à Palenthe une fois qu’il en aura fini avec lui. En échange il accepte de libérer l’Elfe. »

Qedaarion acquiesce en souriant sereinement.

Sans un mot de plus mais avec un sourire en direction de Gandorâh puis du Séraphin, Narshamash retourne dans la grotte suivi par sa meute et la cage contenant Armand de la Tourelle qui lévite derrière lui.

Hélon incline la tête en direction de Gandorâh. Puis il déploie ses majestueuses ailes blanches, et, dans un puissant battement, il s'élève dans les cieux, se dirigeant droit vers le disque solaire. Bientôt, il devient une silhouette lointaine qui disparaît complètement dans la lumière éblouissante du soleil.

Dès qu’elle est libérée, Nayendel, tremblante de rage s’adresse à Dosezhno :

                        Nayendel : « Tu le vois Dosezhno à présent !? Tu comprends ? Nous avons besoin de renforts ! Notre Dieu ne nous sert à rien ! Nous avons besoin de l’aide de Vrais Dieux ! Wanaël Galendil ne mérite pas notre Foi !! »

Puis elle s’approche de Nivaïna :

                        Nayendel : « Vous êtes une Déesse Sedeth ? Veuillez me pardonner de m’être fourvoyée à votre égard. Je croyais que vous n’étiez qu’une … Pardonnez-moi … » La Tueuse d’Homme s’agenouille devant l’Archère. « Je remets ma vie entre vos mains Ma Dame. Mes armes et mon âme sont désormais vôtres. Je vous promets de vous bâtir un Temple où je rassemblerai vos fidèles. Je vous jure allégeance et je vous promets de me battre jusqu’à ce que les Humains soient enfin chassés de notre terre ancestrale ou que ma vie prenne fin en essayant ! Et je renie à tout jamais Wanaël Galendil ! Il n’est plus mon Dieu ! »

Nivaïna semble gênée mais elle ne répond pas. Dosezhno, Keton et Galeon tentent de raisonner la Tueuse d’Homme mais elle paraît emplie d’une rage inextinguible.

Finalement Nayendel plante fermement ses épées dans le sol. Un portail s’ouvre alors entre les deux lames. Elle se retourne, s’incline respectueusement devant Nivaïna et traverse le vortex. Un tourbillon de vent l'engloutit alors et elle disparaît. Quelques minutes après le départ de Nayendel, les épées de la Tueuse d’Homme s’évanouissent à leur tour dans les airs.


Epilogue.
Nivaïna propose aux PJs de ramener les restes des Chevaliers du Célestrion à l'Académie de Palenthe, où ils recevront de dignes funérailles. Le Haut Maître du Célestrion Korilys Thiviel remerciera en personne les PJs pour leur intervention. Il ajoutera que la Lumière saura les récompenser pour leur bravoure et leur dévouement envers la protection de Gandorâh contre les menaces surnaturelles.

_________________
Lorsqu'il disserte les sages s'abreuvent de ses paroles
Mais lorsqu'il fait silence, même les Oracles plongent dans l'incertitude.
Tel est Zortanos le Voyageur, dit le Sage Errant.
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