Récit d’aventure n°23
DES OS EN GUISE DE MESSAGE
Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 21/10/17
Nom de groupe : « Le Cercle d’Orichalque »
Joueurs présents :
- Errennot (Dominique)
- Radamel (Matthieu)
- Aelfigu (Christophe)
Points de Légende reçus : 1500 (Fin du Chapitre « la Fille des Dragons ») + 1695 + 2 Récompenses
PNJ notables :
- « Mange-Cervelle » : Tenancier Troll de la taverne de la Rai-Scorpion Jongleuse à Grand-Foire.
- Kabrol : membre Humain du Gang de l’Allée des Eaux
- Gruk : membre Ork du Gang de l’Allée des Eaux
- Eladrim : membre Elfe du Gang de l’Allée des Eaux
- Nikar Carrinci : Général T’Skrang du Béhémoth
RECIT DE L’AVENTURE
Le 3 Solus 1509, nous sommes convoqués par Aile de Givre dans l’antre principal de son antre. Dans sa patte titanesque, il brandit une pierre incrustée de pierres précieuses tout en nous délivrant la parole suivante : « Le moment est venu de rappeler aux Thérans ce qu’il en coute de se mêler des affaires du Grand Dragon. Vous allez livrer cette boîte contenant les os d’Héféra au Général Nikar au Triomphe ».
Il nous conseille de nous infiltrer dans la forteresse en nous faisant passer pour des mercenaires. Pour cela, il nous explique qu’un contact nous attend à Grand-Foire, à la taverne de la « Raie-Scorpion Jongleuse ». Il s’agit d’une Elfe (portant un bandeau sur l’œil) du nom de « Piroriel », un membre du groupe de résistance Barsaivienne à Vivane. Celle-ci saura nous dire quelle identités nous allons usurper afin d’approcher le Général Théran.
L’instant suivant, nous voilà directement transportés sur place… devant la taverne où nous sommes attendus… Dès notre entrée, l’elfe que nous identifions comme Piroriel est à l’agonie, empoisonnée selon ses propres balbutiements. Avant de rendre son dernier souffle, elle murmure difficilement des propos décousus aux allures d’ordre de mission désespéré, nous intimant de passer à notre doigt un anneau (qu’elle nous lègue) et de notre rendre aux « Grottes Ardentes », localisées sur une carte que nous trouvons sur son cadavre [cf illustration]. La carte est annotée des propos suivants (en langage elfique) : « Gang de l’allée des eaux sont dans la grotte pour trouver un trésor à mettre aux Thérans. Ils portent des signes distinctifs que les Thérans leur ont donné ».
Dans la doublure de son vêtement, via l’aura qu’il dégage, nous repérons un objet de trame, sous la forme d’un cercle de cuir décoré d’un symbole d’appartenance qui nous laisse penser qu’il s’agit d’un signe de ralliement de la Résistance Barsaivienne.
Des témoins nous révèlent que c’est un Ork qui vient de poignarder l’Elfe.
Le tenancier, un Troll au nom évocateur de « Mange-Cervelle » nous indique être le nouveau tenancier depuis la disparition de son prédécesseur Nain.
Dès notre sortie de l’établissement, un Nain nous attend et nous propose de nous vendre des informations. En échange de quelques pièces, il nous livre que l’assassin Ork se nomme Pug et qu’il œuvre pour un influent chef de gang local du nom de « Ombrevive ».
Nous remarquons que nos chevaux nous attendent près de la taverne, nouvelle facétie du Grand Dragon… L’heure de la chevauchée est arrivée.
Le 11 Solus, après un voyage équestre sans encombre, nous arrivons à proximité de la cavité rocheuse indiquée sur la carte. L’endroit est nimbé d’une chaleur étouffante et la grotte est agrémentée de torches allumées dans ses couloirs.
Dans la peau du vers Krill « Jukao », je pars visiter cet antre minéral creusé par l’homme. Là, je surprends une conversation entre trois individus : un Humain, un Elfe et un Ork [cf illustrations], constituant « le Gang de l’Allée des Eaux ». Espionnant leur conversation, je comprends qu’ils recherchent quelque chose et qu’un accord numéraire avec les Thérans les incitent à occire le maximum de Barsaiviens.
Il est à noter que dans les affaires du trio (dont les membres portent les doux noms de « Kabrol », « Gruk » et « Eladrim »), nous trouvons une certification de mercenariat délivrée par les autorités théranes au Gang de l’Allée des Eaux. Dans la foulée, nous allons nous confronter à nos adversaires Adeptes. Le combat tourne à notre avantage et via l’anneau que nous avons enfilé au préalable, chacun de nous adopte l’apparence de l’adversaire que nous avons vaincu. Ainsi, je deviens l’Elfe « Eladrim », Aelfigu endosse l’identité de l’Ork « Gruk », tandis que Errennot a le prestige d’entrer dans la peau du légendaire acrobate à la jambe de bois : « Kabrol ».
Sur les corps de nos adversaires, nous nous approprions une « Broche de Vigilance » et deux « Amulettes à Filaments ».
Ayant l’apparence des mercenaires, nous mettons le cap pour le Lac Ban. Un voyage de dix jours nous attend.
A notre arrivée en vue du Béhémot, je ne perçois pas les pleurs des Obsidiens, très certainement compte-tenu de mon « changement d’identité » temporaire. Comme de juste, camps d’esclaves et garnisons militaires garnissent le paysage.
Munis de notre lettre de recommandation et de notre ordre de mission, nous parvenons à obtenir l’accès auprès du Général Nikar. Nous nous faisons indiquer le code « B4C2C44 » lorsque nous serons arrivés devant le Béhémoth. C’est après avoir pris place dans une boule de verre, le code prononcé nous permet de nous élever et de surplomber la ville que cachent les murailles de la forteresse, au milieu de laquelle stagne un bassin de lave en fusion. Le site se partage entre débits de boissons, maisons closes, camps militaires, marchés et échoppes,… La magie apparait omniprésente en ces lieux.
Une fois stabilisés sur le sol, nous sommes accueillis avec bienveillance. Une discussion entre deux badauds attire notre attention et mentionne le Grand Dragon de Cathay « Yo Sun ».
Nous sommes menés jusqu’à un Elfe qui accueille à nouveau notre mandat et nous conduit jusqu’à une demeure, devant laquelle sont postés deux Lanceurs de Sorts et deux combattants lourdement armés. A l’intérieur, nous sommes mis en présence de Nikar : un T’Skrang aux écailles bleues ciel et aux yeux gris transparents, mais aussi d’un Sylphelin que nous connaissons sous le nom de « Azim ».
Effaré, le charismatique Général contemple le contenu du coffret précieux, quand d’un seul coup, notre anneau se désagrège et révèle notre véritable apparence… Nikar Carrinci nous identifie alors comme membres du « Cercle d’Orichalque », un groupe, certes insignifiant, mais qui commence à dérégler l’engrenage Théran… Il nous révèle être harcelé par la Passion Lochost qui lui envoie invariablement une vision du futur, dans laquelle il se voit lui-même à l’article de la mort, prisonnier, mais se rattachant à un mince espoir né alors qu’il entend les discussions du « Cercle d’Orichalque » qui échangent quant à l’avenir de leur prisonnier et sur le sort qu’ils vont lui réserver. Par conséquent, le Général pense que le jour viendra où nous serons son seul espoir et qu’il ne peut donc nous faire tuer. Par conséquent, Nikar va nous faire raccompagner mais espère ne pas nous revoir avant ce jour fatidique (et qui forcément, hante désormais son quotidien)…
Le soir venu, nous recevons un message télépathique de Ardéléa. Prisonnière, elle nous incite à poursuivre en priorité notre quête du Coffre d’Anesidora.
Nous sommes de retour à Throal le 29 Solus. Une rumeur fait état d’un Dragon, sorti de la Forêt de Liaj, qui aurait cramé un contingent de 200 soldats Thérans.
Extrait des « Chroniques d’Orichalque »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »
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BayushiTieums"Puissiez Vous Vivre en des Temps Intéressants..."
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