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 Récit n°14

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2 participants
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Récit n°14   Récit n°14 EmptyJeu 12 Mar 2015 - 22:41

Récit d’aventure n°14
 
LE CŒUR DU TRIOMPHE
 
Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 28/02/15
Nom de groupe : « Le Cercle d’Orichalque »
Joueurs présents :
-          Errennot (Dominique)
-          Raziel (Benoît)
-          Radamel (Matthieu)
-          Luciole (Stéphane)
-          Modrouail (Gaëtan)
-          Anarion (Florent)
-          Aelfigu (Christophe)
Points de Légende reçus : 800
PNJ notables :
-          Deckos : Navigateur T’Skrang K’Tenshin, traitre à sa tribu et aux Thérans.
 
 
RECIT DE L’AVENTURE
 
            Après nous être séparés quelques jours à des fins d’apprentissages dans nos Disciplines d’Adeptes respectives, nous nous réunissons au grand complet le 24 Charassa. L’ambiance est studieuse et le sujet sérieux. En effet, il s’agit pour nous autres de délibérer afin de déterminer enfin un Nom pour notre groupe. Après d’âpres discussions (témoignant d’importantes divergences), un consensus naît autour d’un libellé évocateur : « le Cercle d’Orichalque ». Apprenant notre décision de nous unir (au moins symboliquement), notre protecteur émérite Omasu propose de nous chapeauter si nous décidons prochainement de nous lier via une « Architrame de Groupe ».
Le soir venu, un bal royal est donné en notre honneur, afin de célébrer notre victoire récente contre les cultistes ayant provoqués l’épidémie de peste sur Throall. A cette occasion, la Questrice de Garlen Jada d’Uropa nous remercie encore pour notre participation cruciale et active quant au dénouement de cette affaire tragique.  Elle se félicite d’ailleurs de notre collaboration efficace quant à l’endiguement de ce mal aux origines nécromantiques. C’est alors que l’assistance se tait et que la Reine de Throall Dolass choisit de faire son entrée. Parée de ses atours d’exception, elle fait excellente figure aux côtés de son fils (le prince Neden) et du Grand Archiviste Merrox. L’arrivée des prestigieux hôtes royaux est ponctuée par un discours passionné prononcé par l’héritier du trône, dans lequel il certifie que son père et Roi de Throall œuvre à la préparation scrupuleuse du combat à venir contre l’envahisseur Théran. S’en suivent un repas fastueux (égayé par la présence d’une troupe de ménestrels), ainsi qu’un bal des plus raffinés.
 
Alors que les festivités se déroulent, nous sommes abordés par l’Orc (et Maître d’Errennot) « Murmure », accompagné de l’une de ses congénères et qui se présente sous le nom de « Siggy ». Celle-ci annonce alors au virevoltant et farceur Raziel qu’elle sera dorénavant son instructrice en matière de Magie. Une discussion informelle s’instaure avec le binôme, durant laquelle nos interlocuteurs en viennent à faire une apologie poussée (voire agressive) du peuple Orc (qui à l’évidence est pour eux doté de capacités naturelles supérieures), regrettant d’ailleurs que nul représentant de cette race n’appartienne à notre confrérie. Avant de prendre congé, ils nous remettent un parchemin à caractère historique (à la gloire de leur peuple) intitulé « ce que Tsanko fut et sera ».
Quelques instants plus tard, c’est au tour d’Omasu de demander à nous entretenir dans un salon privé du palais. Installés en sa compagnie, il nous fait part de son intention de nous confier une mission très périlleuse mais non moins capitale dans notre lutte actuelle. Il s’agirait de partir dès le lendemain et d’entreprendre un voyage atypique mais destiné à nous révéler « des informations quant aux défenses et aux motivations des Thérans ».
A son tour, « l’œil » J’Role nous convie sur le balcon extérieur de la salle de réception afin de nous remercier au nom du Roi pour notre bravoure et nos résultats quant à l’épidémie. Pour cela, Sa Majesté tient à nous offrir un écrin dans lequel git une pierre violette veinée d’or qu’il remet à Raziel en l’appelant « Pierre du Renouveau » (que j’identifie comme un objet d’origine minérale créé par des pratiquants des sciences alchimiques).
Puis, c’est Merrox qui souhaite nous rencontrer. Il nous dit avoir étudié les documents que nous lui avons rapportés de Scytha. Il y a découvert qu’un recueil traiterait du contenu du Coffre d’Anesidora. Cet ouvrage serait caché dans les décombres de la bibliothèque de la cité de Landis (récemment conquise par les Thérans). Selon les informations qu’il tient en provenance des agents de terrain de « L’œil », une caravane va partir d’ici deux jours depuis Landis et convoyer à son bord de précieux manuscrits (dont celui qui nous intéresse) jusqu’au Béhémoth Théran. Bien entendu, il serait de bon goût se saisir l’opportunité et d’attaquer le convoi afin de s’emparer du sésame. Néanmoins, il conviendrait pour cela d’entreprendre cette manœuvre à compter de demain…
 
Malgré nos grands pouvoirs d’Adeptes de Cercle 4 (pour la plupart d’entre nous), nous ne disposons pas encore d’un don d’ubiquité et il va falloir faire un choix quant à notre emploi du temps du lendemain. Nous décidons donc d’exposer notre dilemme à Omasu et il en résulte que nous optons pour l’accomplissement de la tâche qu’il souhaite nous confier et que la mission de récupération du recueil sera confié (selon ses propres directives) au puissant (et colossal) Obsidien « Sarr » et à ses compagnons.
 
            Le 25 Charassa au matin, notre mécène Obsidien nous réunit afin de nous rappeler que le voyage que nous allons effectuer à compter d’aujourd’hui pourrait bien être le dernier. Afin de mener à bien notre mission, Omasu souhaite nous enseigner un chant très connu parmi ses congénères et que nous devrons reproduire là où se trouve « le Triomphe », le Béhémoth Théran. En effet, notre objectif est de nous infiltrer en tant qu’esclaves dans la citadelle volante, afin d’y travailler la roche du Mont Sacré. Là, lorsque le moment sera venu, il nous faudra entonner l’hymne afin d’attirer l’attention des Esprits Obsidiens locaux enfermés dans la roche de vie. Ceux-ci nous délivrerons alors un message crucial qu’il nous faudra absolument ramener à notre commanditaire. Ceci fait, il nous faudra pouvoir quitter les lieux et pour cela, notre interlocuteur nous remet un anneau (d’apparence très banale) que nous devrons utiliser. Suite à la déclinaison de notre ordre de mission pour le moins aléatoire et peu conventionnel, nous acceptons de risquer nos existences, au nom de la liberté.
Celui qui est chargé de nous introduire dans la bergerie est un esclavagiste T’Skrang (d’appartenance K’Tenshin) du nom de « Deckos », qui a trahis la cause de sa tribu suite à son alliance avec le peuple Théran. Une fois mis en sa présence, celui-ci nous fait part de quelques précieuses recommandations :
- Tout d’abord, il nous dispense de nouvelles identités (pour ma part, me voici « Meldara », un pêcheur désireux de servir avec fougue et zèle le Grand Empire Théran).
- Par ailleurs, nous ne nous connaissons pas et n’entretenons aucun lien hormis notre condition d’esclave.
- En outre, Deckos nous déconseille fortement d’agir durant les deux premiers jours suivants notre arrivée car nous serons scrutés en tant que nouvelles recrues fraichement débarquées.
- Enfin, il ne faut surtout pas faire usage de Magie sous peine d’être immédiatement repérés.
 
Ceci étant dit et accepté, nous embarquons sur le navire et sommes reçus par trois négriers peu compatissants, voire complètement sanguinaires. En effet, deux esclaves qualifiés d’inutiles sont rapidement exécutés et jetés sans vergogne par-dessus bord. Après un voyage fluvial tendu et placé sous le signe de l’humiliation et de la persécution, nous arrivons enfin à destination. Devant nous, se dresse l’immense pic rocheux sur lequel est fiché « le Triomphe » et autour duquel gravitent d’impressionnantes garnisons volantes théranes (sous la forme de nombreux galions aériens robustes et fortement armés).  
 
            Sans ménagement aucun, nous sommes accueillis tels les parias que nous sommes censés incarner. On nous présente successivement et succinctement le lieu d’extraction auquel nous sommes affectés, le matériel que nous utiliserons pour creuser et nos insalubres quartiers de repos (seulement occupés par quelques paillasses et un abreuvoir), baignés de l’odeur rance de la crasse.
Soucieux d’assurer notre manœuvre d’infiltration, nous nous mettons tant bien que mal à l’ouvrage. Rapidement, le sacrilège Théran me revient comme un écho alors que m’assaillent les cris de milliers d’Obsidiens en souffrance. Aux conditions déplorables de (sur)vie ici, s’ajoute un profond malaise intérieur et difficilement supportable. Comme il fallait s’y attendre la tâche est ardue et éprouvante. Malgré cela, nulle compassion n’est à attendre de la part de nos surveillants. Bien au contraire, régulièrement, les moins productifs d’entre nous sont fouettés, quand il ne s’agit pas de nous humilier, par simple soucis d’amusement ou l’expression irrépressible d’abus de pouvoir, c’est au choix. Alors que la première journée de labeur s’achève, un grand récipient collectif est empli d’une mixture peu ragoutante. Que ce soit dit, le menu ne propose pas le même raffinement que celui dispensé la veille dans la salle de réception du Palais Royal.
 
Le lendemain, une fatigue importante nous gagne déjà et notre manque de zèle est immanquablement sanctionné dans le sang et les flagellations. Pendant l’ouvrage répétitif et épuisant, Luciole parvient à me confier discrètement qu’il est parvenu (à force d’observation) à repérer des failles dans le système de surveillance mis en place par nos geôliers à tendance sadique. Dans l’heure qui suit, le message passe parmi nos rangs et chacun se tient prêt à exploiter la faiblesse logistique des lieux.
 
Le troisième jour, notre éclaireur volant lance l’opération et nous profitons de l’absence temporaire de nos surveillants pour gratifier nos compagnons d’infortunes d’une litanie gutturale du plus bel effet. C’est alors que deux visages d’Obsidiens déformés par la douleur (l’un bleu et l’autre noir) apparaissent en relief sur la paroi minérale. Tiraillés par la douleur, ils nous font part de leur souffrance et du drainage des énergies magiques locales dans le but d’alimenter la forteresse thérane. A l’évidence, l’envahisseur n’a pas du tout l’intention de quitter le pic qu’il a annexé.
Ces informations recueillies, il nous faut fuir au plus vite. Errennot actionne sans tarder l’anneau magique confié par Omasu. Instantanément, une lueur s’en extrait et virevolte quelques instants avant de s’élever dans le ciel et d’exploser, laissant place à de grandes trainées rouges, à la manière d’un spectacle pyrotechnique. Ce phénomène imprévu attire l’attention de deux gardes en faction non loin et seuls deux négriers sont dévolus à notre surveillance. Nous comprenons que le moment est venu d’endosser les habits de mutins, sous l’impulsion énergique d’Anarion et Aelfigu, prompts à en découdre avec leurs tortionnaires qui ne les ont pas épargnés jusque là, loin s’en faut. Libérés de nos geôliers après un rapide combat, nous prenons la poudre d’escampette en direction de la rivière en contrebas, où nous attendent Deckos et son rafiot. Alors que nous embarquons à la hâte (accompagnés par trente prisonniers esclaves qui nous ont suivi dans notre évasion), il nous mentionne que notre fuite a été permise grâce à une diversion menée par des agents d’Omasu ayant provoqués une explosion sur place.
 
            Le 2 Rua, le navire T’Skang nous ramène sans encombre à Throall et c’est sans tarder que nous allons rendre compte à Omasu. Nous lui faisons un exposé complet des informations recueillies auprès des Esprits torturés locaux. En retour, il nous confie que le moment est venu pour le Roi de prendre une décision et d’agir. Le Maître Marchand a d’ailleurs l’intention de lui demander audience afin  de lui faire part de son sentiment et des détails de la situation pour le moins inquiétante…
        
 
Extrait des « Chroniques Crépusculaires »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »

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BayushiTieums"Puissiez Vous Vivre en des Temps Intéressants..."
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Yoritomo Ujina

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