Récit n°10

Récit d’aventure n°10



Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 15/02/14
Nom de groupe : -
Joueurs présents :
- Errennot (Dominique)
- Raziel (Benoît)
- Radamel (Matthieu)
- Luciole (Stéphane)
Points de Légende reçus : 400
PNJ notables :
- J’Role : « Honorable Voleur et Œil de Throal ».
- Samsoa et Jaxsoa : Ogres Jumeaux, dirigeants de la communauté Ogre des montagnes throaliques.


RECIT DE L’AVENTURE

Le 24 Strassa, dès l’aube, nous sommes conviés au Palais Impérial par J’Role « l’œil ». Après de rapides salutations, notre hôte nous apprend que sa majesté le Roi a décidé de ne pas attaquer les Thérans avant que ceux-ci ne se manifestent officiellement de manière brutale. Malgré tout, en attendant une telle éventualité, il convient pour la couronne de se renforcer. Par conséquent, il nous conte la légende d’une communauté qui se terrait jadis dans les hauteurs de la cité royale de Throal. Elle était constituée autour de quatre galions qui furent attaqués par l’Horreur connue sous le nom de « Marlek ». Durant le combat qui les opposa à l’engeance maléfique, les membres de cette communauté parvinrent à provoquer l’éboulement de la montagne afin d’ensevelir leur perfide ennemi ; mais ils se condamnèrent par la même occasion, provoquant eux-mêmes leur perte… Parangon du sacrifice…
Notre interlocuteur souhaiterait que nous nous rendions sur place dans le but de vérifier si certains habitants n’auraient pas survécus et si les quatre navires volants en question ne seraient pas récupérables afin de renforcer les troupes royales.

Afin d’effectuer cette expédition et d’affronter la rudesse du climat d’altitude, nous sont fournis des vêtements très chauds, confectionnés à partir de fourrure d’un espèce animale appelée « singe de glace » ; mais aussi des chaussures cramponnées et tout un attirail d’escalade comprenant des cordes, des grappins, des piolets et des rations de survies…

C’est dans le sillage de notre éclaireur (à présent chevronné) Luciole, que nous entamons (munis d’une carte détaillée de notre itinéraire prévisionnel) notre ascension. Notre périple débute par un long sentier minéral dans les entrailles caverneuses de la montagne. Une fois à l’air libre, nous ne tardons pas à croiser la route des fameux singes de glace dont nous allons devoir arpenter l’habitat naturel.
La nuit tombant, nous apercevons les lumières d’un petit village montagnard. Un regard sur la carte nous permet de l’identifier comme étant le village de « Cobal », constitué d’une trentaine de masures adossées à la paroi rocheuse. C’est alors que nous remarquons la venue de deux Nains munis d’une lampe à huile et d’un équipement typique des autochtones. Après un rapide échange, le village de mineurs nous offre l’hospitalité pour la nuit.
Le lendemain matin, après avoir remerciés nos hôtes isolés, nous reprenons notre sentier escarpé. Après de longues heures d’une ascension pratiquée à un rythme soutenu, en fin de journée, nous distinguons l’entrée d’une grotte qui pourrait nous servir de refuge ; mais nous ne tardons pas à constater qu’un singe de glace y a déjà élu domicile. Errennot, empoignant sa lame préalablement enflammée décide de s’y aventurer pour l’en déloger car sans abri, nous risquons fortement de ne pas survivre à une nuit dans un climat aussi hostile. Force est de constater que l’occupant n’est pas seul ; une famille semble avoir colonisée les lieux. Après nous être longuement jaugés, nous en arrivons à la conclusion que cette espèce n’est pas agressive et nous parvenons même à cohabiter, séparés par un muret de pierres, érigé par nos hôtes primates mais initiés aux arts architecturaux… Rapidement (et à notre plus grande surprise), les deux mâles de cette tribu déploient de grandes ailes (rabattues discrètement habituellement dans leur dos) afin de quitter le refuge et partir en chasse. Le temps pour nous de nous installer et les voilà de retour, dépositaires de plusieurs lièvres qu’ils partagent avec nous, en hôtes délicats et attentionnés. A n’en pas douter, notre ami Troll Modrouail aurait apprécié cette causasse immersion primitive.

Très tôt le jour suivant, nous quittons notre abri et ses accueillants (et compatissants) occupants afin de reprendre notre marche harassante et laborieuse. Ereintés, en début de soirée du 26 Strassa, c’est baigné par un dense brouillard que Luciole, les yeux rivés sur notre carte topographique, nous confirme que nous sommes enfin arrivés à destination. Par mesure de précaution, nous nous encordons afin de percer cette brume, avant de nous retrouver face aux ruines d’un village saccagé dont les restes témoignent de maisons d’architecture naine. A la manière du village de « Cobal », l’endroit est un site minier construit à flanc de paroi rocheuse.
Nous décidons de nous aventurer parmi le dédale de débris jusqu’à tomber nez à nez avec un colosse humanoïde portant nonchalamment une titanesque masse. Le doute n’est pas permis, il s’agit d’un Ogre. Constatant notre présence, celui dont les agissements trahissent sa mission de sentinelle, appelle bruyamment ses comparses en renfort. Nous sentant sous la menace, nous nous réfugions dans une bâtisse délabrée alors qu’une dizaine de ses congénères s’amassent à l’extérieur, désireux de nous massacrer. L’un d’eux, bien plus calme et censé, culminant à 2,30 m et empoignant un gourdin décoré de nombreuses runes, propose de pénétrer afin de parlementer. Il se présente comme étant « Samsoa », le « chef d’ici ». Il nous enjoint à le suivre à l’extérieur et nous lui exposons les raison de notre venue. A cela, il nous rétorque avoir trouvé et pillé deux des galions que nous recherchons et dont il désigne les épaves de son large doigt. Nous constatons que la communauté locale exploite le minerai de la montagne et Samsoa nous propose de nous faire visiter les galeries. Nous acceptons et nous dirigeons tous en direction de la titanesque entrée qui, selon nous, aurait pu accueillir les deux galions restant.

Après cinq minutes de marche et plusieurs bifurcations, notre guide nous désigne une galerie sombre et mystérieuse car décorée de runes. Du fait du caractère étrange de ses signes, les Ogres ne s’y sont jamais aventurés. Une Vision Astrale me confirme le caractère magique de ces symboles. Nous reprenons notre route jusqu’à une autre galerie. Celle-ci est effondrée et une dizaine d’Ogres s’emploient à la déblayer, pierre après pierre. Samsoa prononce alors les paroles énigmatiques suivantes (qu’il refuse d’expliquer) : « N’oubliez jamais ce lieu : la cellule. Jamais… »
Suite à cela, il nous convie dans sa demeure dans le but de partager un repas au cours duquel il nous enjoint à remplir dans les plus brefs délais les objectifs de notre mission car « demain, Jaxsoa nous tuera d’une manière ou d’une autre ». Interrogé, il consent à nous révéler que Jaxsoa est son frère et que pour comprendre ses propos, il nous faut l’affronter. Perplexes, nous le regardons aménager la pièce en une véritable arène, avant d’engager sauvagement et impitoyablement le combat à notre encontre. Après quelques passes d’armes et de tissages magiques, il prononce : « Une armée pour détruire les miens. Ne plus jamais s’approcher de la cellule. Condamnez cette entrée et fuyez pauvres fous ! » C’est alors que Samsoa disparaît et réapparaît (soigné de toutes ses blessures) en disant « Jaxsoa va vous détruire ! » Le combat reprend alors de plus belle. Achevé par la lame effilée de Luciole, notre adversaire s’écroule dans un fracas… et… se dédouble. A l’évidence, à nos pieds gisent Samsoa et Jaxsoa…
Une voix résonne aux oreilles de Luciole et moi, nous suggérant de « libérer l’éboulement de la cellule ».

Devant l’étrangeté de la situation et sentant poindre une menace corruptrice intérieure, nous prenons la décision de retourner au plus vite à Throal, que nous gagnons le 28 Strassa.
J’Role nous reçoit et suite à notre récit circonstancié, nous apprend que nous avons affronté des « Ogres Jumeaux ». Nous lui faisons savoir que les galions ne peuvent être récupérés, tandis que durant l’entretien, la mystérieuse et pernicieuse voix parle à nouveau à l’oreille de l’éclaireur Sylphelin et à la mienne, nous disant que « nous allons regretter notre geste ».
Le Maître Espion nous déclare qu’il est urgent d’aller détruire la communauté Ogre et nous l’enjoignons à préconiser la plus grande prudence à l’égard de la possession qui semble guetter les résidents des lieux.

Après nous être acquittés de notre rapport de mission, nous décidons d’aller à la rencontre d’Omasu. Sur le chemin, un homme de main vient à nous et nous remet une couverture recélant une épée large en argent, pourvue d’un pommeau décoré d’un anneau et d’ailes de chauve-souris. Un mot accompagne l’épée superbement ouvragée que nous décidons de confier à notre experte en la matière, Errennot. [cf aide de jeu.]
Notre allié Obsidien nous déclare avoir reçu une lettre de Merrox stipulant qu’il est parvenu à une avancée déterminante dans son étude des runes du Coffre d’Anesidora…
Enfin, la bibliothèque de Throal nous mentionne vouloir se porter acquéreur de nos récits d’aventure. Ceci assure à chacun d’entre nous, une rente personnelle de 177 PO et 1 PA.

Excellent, merci

Est ce volontaire de n'avoir rien préciser sur l'arme qu'on vous a apportée ?

Non c'est pas volontaire, j'avais pas noté et j'avais un doute donc je me suis abstenu.