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 Récit n°12

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2 participants
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Récit n°12   Récit n°12 EmptyVen 25 Avr 2014 - 23:52

Récit d’aventure n°12


RENAISSANCE DE SCYTHA

Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 05/04/14
Nom de groupe : -
Joueurs présents :
- Errennot (Dominique)
- Raziel (Benoît)
- Radamel (Matthieu)
- Luciole (Stéphane)
- Modrouail (Gaëtan)
- Anarion (Florent)
Points de Légende reçus : 220
PNJ notables :
- Baldor : Guerrier Nain loyal et dévoué, originaire de Cramna.
- Luéva : Chamane Elfe détentrice du haut titre honorifique de « Mes Ti’ Peritaera ».
- Faldiel : Reine Humaine de Frenudy, quadragénaire mais athlétique et aux atours guerriers.


RECIT DE L’AVENTURE

A l’extérieur du repaire clos et montagnard des pirates T’Skrang, l’escouade naine (à l’exception de Baldor) nous quitte afin de retourner à Cramna avec le sentiment du devoir accompli et avec nos sincères (et presque chaleureux) remerciements. Nous concernant, nous tenons un conciliabule animé destiné à définir la suite à donner à nos pérégrinations. Devons-nous donner priorité à notre serment à l’égard de Mulfrone ou rapporter au plus vite nos découvertes quant au coffre à Merrox ?
Nos conjectures et désaccords se voient interrompus tout-à-coup, quand la roche de la paroi extérieure se déforme, créant un trou béant d’où émergent (magiquement) deux êtres : une femelle Elfe à la tenue chatoyante, ainsi que son cadet au regard fier et déployant un port davantage militaire. Cérémonieusement, la femme nous dit que le jeune Adepte à ses côtés doit nous accompagner avec l’accord d’Omasu. Elle poursuit sur un ton grave et monocorde : « La maladie frappe Throal et une partie de la réponse se trouve à Frenudy. » De manière somme toute assez originale (pour ne pas dire incongrue), elle conclut son propos en se présentant : « Mes Ti’ Peritaera Luéva », Chamane Elfe. Dans la foulée, elle installe rituellement des bâtonnets d’encens, décrivant un cercle parfait et nous convie à une méditation collective, à laquelle nous participons dans l’espoir que la sagesse nous inspire et que les forces alentours nous conseillent quant à nos dilemmes et tourments intérieurs actuels.
Durant cette séance introspective, elle brise le silence en prononçant une phrase incompréhensible, à l’issue de laquelle nous sombrons tous dans l’inconscience…

A notre réveil, nous échangeons nos impressions et constatons avoir tous effectués un rêve bien distinct de celui de nos comparses. Malgré le fait que leur signification profonde nous échappe, nous prenons l’initiative de nous conter nos aventures oniriques dans les moindres détails [cf aide de jeu]. En introduction de son propre songe, le jeune Elfe (qui selon les vœux de l’Obsidien Omasu devient en ce jour un membre à part entière de notre groupe) se présente : « Anarion ».
Toujours dépositaires de la dépouille de Mulfrone (chargée sur les larges et robustes épaules de notre compagnon Nain), nous entamons ensuite un long périple de sept jours, dans le sillage de Baldor qui est le plus à même de nous conduire à bon port. Notre voyage routinier est rythmé par les feux de camps, les restaurations, les tours de garde en binôme, l’entretien de notre matériel personnel, les « séances d’apprivoisement » de notre nouvel acolyte elfique, dont le sens de l’humour « pince sans rire » n’a d’égal que son goût immodéré pour les aventures trépidantes, fussent-elles (et de préférence) semées d’embuches et pour ma part, l’écriture quotidienne, au coin du feu (entretenu par les soins de notre chef de camp Luciole) de nos aventures.
Au fil des jours, nous croisons de temps à autres quelques petites communautés où vivent isolés : Humains, Nains ou T’Skrang…

Le 11 Raquas, nous atteignons enfin le village minier de « Néruma ». Après un rapide et succinct tour du périmètre, Luciole estime la population locale à environ 200 âmes. Nous demeurons à distance respectable tandis que nos deux discrets compagnons ailés s’envolent en éclaireurs.
A leur retour, ils nous gratifient d’un rapport édifiant car les 200 habitants supposés ne sont plus. En effet, un gigantesque charnier a remplacé les lieux d’ordinaire chargés des bruits habituels d’une communauté traditionnelle. A présent, dans un silence funèbre, les autochtones sont disséminés, leur corps entaillé, pourfendu, lacéré ; le tout par l’emploi de griffes acérées. Afin d’obtenir une explication plus poussée, nous décidons, armés de nos atouts martiaux mais surtout de prudence, d’investir les lieux, baignés de l’odeur rance de la mort, qu’un vent d’altitude ne manque pas de mener à nos orifices nasaux déjà forts incommodés. Nous observons plus minutieusement les corps et constatons que les plaies béantes portent les stigmates d’un virulent poison, qui selon moi produit un effet paralysant. Inspectant les membres des villageois, Errennot précise que peu se sont défendus face à leurs agresseurs. Luciole remarque quant à lui que les huit cadavres T’Skrang que l’on peut dénombrer ont été décapités et que tous les cœurs sans exception ont été extraits et emportés. En outre, je mets à jour la présence, à la base de chacun des crânes des victimes massacrées, d’un petit trou témoignant du fait qu’un fluide cérébral a été consciencieusement aspiré au moyen d’une aiguille ou d’un très fin ustensile de chimie. Enfin, Luciole ponctue nos investigations en nous révélant que le pourrissoir ne comprend ni enfant de moins de cinq ans, ni femme en âge d’enfanter. Sous une apparence d’un massacre chaotique, une exécution sanglante mais extrêmement méthodique a eu lieu entre ces murs…
L’ensemble de ces déductions nous laissent à penser que les assaillants étaient des créatures de type insectoïde et que leur œuvre macabre était motivée par un objectif pouvant être en lien avec le métabolisme de leurs victimes.

C’est à ce moment que Luciole, toujours en alerte, perçoit l’arrivée (dont il nous fait part) d’une grande caravane constituée d’une diligence, encadrée par une quinzaine de chevaux montés par des cavaliers. Le convoi est devancé par une monture monstrueuse (semblable à celle qui était la bête de somme de feu-Stric’Tor) sur laquelle trône un Orc à la carrure colossale et au faciès peu engageant.
Une fois le convoi arrivé à notre hauteur, de la diligence s’extrait une Humaine quadragénaire et athlétique, à la chevelure rouge (dont le chignon est tenu par un stylet) et vêtue d’une armure dorée et finement ouvragée. Son visage dépeint son inquiétude et son doute mais inspire paradoxalement la confiance. Il s’agit de la Reine Faldiel, qui s’était manifestée dans le songe prémonitoire de Baldor. Errennot s’avance avec déférence et prend la parole afin d’expliquer que nous ne sommes en rien responsable de ce massacre. Nous lui livrons sans rien n’omettre, l’ensemble de nos conclusions afin d’assoir nos arguments et nous dédouaner. Luciole précise même être en mesure de suivre les traces laissées par les assaillants dans leur fuite et ainsi remonter leur piste, si sa majesté réclame vengeance… ou justice, c’est au choix.
La reine Faldiel invite alors un homme (encore assis dans la diligence) à venir la rejoindre. Il porte une robe typique des lanceurs de sorts et arbore de nombreux colifichets. Il se déplace à pas lents, rejoignant l’incarnation suzeraine, les mains dans le dos et le regard posé sur le sol. En parallèle, notre souveraine interlocutrice nous confie avoir été demandée sur place par le Nécromant local, un certain « Uranuz », afin qu’elle se déplace en personne, accompagnée de son plus puissant Elémentaliste car le forgeron local, un certain « Forgeflamme » insistait plus que de raison afin de rouvrir la mine fermée depuis plusieurs siècles. Faldiel a consenti à se déplacer car un Questeur de Thystonius l’a convaincu de le faire arguant du fait « qu’elle y découvrirait les auteurs du massacre, mais qui ne seraient pas les coupables les plus évidents ».
[Tiens donc, nous voilà donc replacés efficacement dans le contexte je crois ; le tout au cœur d’une prophétie qui complique encore nos déjà multiples affaires en cours, n’en déplaise à Luciole dont le sens des priorités penche ostensiblement vers la mise en lumière du mystère (et donc du contenu) de notre coffre…]
L’Orc bourreau, bourru et jusque là impassible, daigne enfin nous adresser la parole mais son ton est peu amical, pour ne pas dire menaçant. En effet, il nous enjoint fermement et prestement à accomplir les dires prophétiques du Questeur (visiblement détenteur de pouvoirs médiumniques) en nous rendant dans la mine voisine (et génératrice de tous les maux) afin d’y affronter les créatures responsables de ce massacre collectif.
A ce moment, je décide de procéder à une Vision Astrale sur nos protagonistes. Je localise une trame sur la Reine, son armure, une des armes pendant à sa ceinture, ainsi que sur son stylet (dont l’emploi est devenu ornemental). Concernant l’Orc, sa lourde hache recèle également une trame, mais lui en est étonnamment et inexplicablement dépourvu…
Afin de clarifier autant que faire se peut la situation, certains d’entre nous décident d’accompagner l’Elémentaliste silencieux dans la demeure du Nécromant ayant requis l’aide de la Reine. Là, gisent sur le sol, les corps d’un homme (Uranuz lui-même) et celui d’une créature insectoïde. Des notes posées sur une table stipulent que le forgeron a commis l’erreur de rouvrir la mine, faisant fi de toutes les règles ancestrales de prudence…

Notre destination initiale étant Frenudy, la cité sur laquelle règne Faldiel, notre quête d’honneur à l’égard de Mulfrone nous intime de nous rendre dans la grotte inhospitalière d’où semblent provenir le minerai, mais aussi ceux que les actes inconsidérés du forgeron ont libérés de leur geôle, provoquant ainsi le glas de l’ensemble de la communauté….
Une fois sur place, nous ne pouvons que constater la réouverture effective du lieu d’extraction. Les parois à l’entrée sont décorées de runes naines et des cercles de magie irradiant des vagues astrales pulsent en direction d’une arche fixée au mur à l’aide de clous en orichalk, témoignage explicite des anciennes précautions sécuritaires placées par les ancêtres locaux. Le mur d’en face nous apparaît comme recélant une illusion masquant un accès. Nous empruntons ce passage camouflé avant d’entamer une errance dans des cavités dont les parois sont curieusement recouvertes d’une chitine repoussante. En toute connaissance de causes et pour le plus grand plaisir de l’intrépide Anarion, nous nous enfonçons droit en direction du danger séculaire, que dis-je, du Mal incarné, qui guette ces contrées et contre lequel tant d’efforts et d’ingéniosités ont été élaborés. Je suis extrait de mes pensées macabres et fatalistes, j’en conviens, par la voix nasillarde de Raziel qui nous mentionne la présence d’un très rustique, antique et abîmé élévateur, que jouxte un escalier tout aussi usé, s’enfonçant également dans les entrailles de la terre. Sur le pallier, au sol, gît une plaque poussiéreuse gravée d’un texte. [cf aide de jeu]
Délicatement, marche après marche et soucieux d’appliquer à la lettre les conseils avisés de Luciole, nous descendons l’escalier oxydé, dont la structure axiale menace à chaque instant de céder sous notre poids. En contrebas, le spectacle n’est pas plus rassurant : des cafards d’une longueur de 30 cm ont colonisé les parois chitineuses recouvertes de champignons d’où s’échappent par intermittence des nuages nauséabonds. Ces boyaux inquiétants et irréguliers nous mènent finalement à une immense cavité dont la titanesque porte se referme bruyamment face à nous… Collectivement, nous l’assaillons et parvenons, au prix d’un gros effort (et grâce à la force titanesque déployée par Modrouail) à en provoquer l’effondrement. La salle qui s’offre à notre vue est occupée par un prisme luminescent, ainsi que par des cocons d’où émergent (dans un bruit suintant) des créatures mi-humaines, mi-insectes…

A suivre…


Extrait des « Chroniques Crépusculaires »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »





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Yoritomo Ujina

Yoritomo Ujina


Date d'inscription : 09/01/2009
Localisation : Sangokubune Mante

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MessageSujet: Re: Récit n°12   Récit n°12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 11:12

Tieums a écrit:

Durant cette séance introspective, elle brise le silence en prononçant une phrase incompréhensible, à l’issue de laquelle nous sombrons tous dans l’inconscience…  

"Invae, Entités malveillantes, avant l'arrivé d'Entités moins puissantes nommées les Horreurs, Fuyez devant l'Elu..."

_________________
Récit n°12 488749BannireUjina
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Re: Récit n°12   Récit n°12 EmptyMer 7 Mai 2014 - 12:34

Narb a écrit:
Tieums a écrit:

Durant cette séance introspective, elle brise le silence en prononçant une phrase incompréhensible, à l’issue de laquelle nous sombrons tous dans l’inconscience…  

"Invae, Entités malveillantes, avant l'arrivé d'Entités moins puissantes nommées les Horreurs, Fuyez devant l'Elu..."
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