Direction de game

Madame, croyez bien que je m’efforce de vous obéir de mon mieux en toute circonstance, mais me mesurer à n’importe lequel des athlètes nous accompagnant me semble hors de la portée.
Ma coordination est plus que limitée et je crois avoir passé bien trop de temps dans les livres pour pouvoir être un athlète…

Aucun jeu magique n’est proposé et le Jeu des Rois est une spécialité Haerites et Lughars… Nous autres, pauvres mages, ne sommes relégués qu’au rang de supporter dans ces jeux.

J’espère ne pas vous avoir offenser.


Concernant Vautour et son maître, cela fait référence à Menophis, qui est donc de retour, mais sûrement un autre de ses lieutenants. Mais Dame Cygne, représente sûrement Eosinia, la femme de Menophis, si j’ai bonne mémoire.
Cela ne présage rien de bon et il faudrait sûrement les empêcher de se réveiller, mais comment?

Dame Théodoria, c'est avec joie que je confirme ma participation au jeux Karadéiques.
Comme vous le savez, je ne peux faire ces jeux sous la bannière de l'Empire d'Astélie (ne voyais aucune offense envers vous et l'Empire), comme les précédents jeux Karadéiques je serais sous la bannière des Terres Froides.

Certes, conseiller Keton, je ne m'attendais en effet pas à ce que vous participiez aux Jeux Karadéiques du fait que vous êtes un mage. Malgré tout je compte pleinement sur votre aide pour réussir à éviter une guerre inter elfes.

Elrik, je ne peux nullement vous ordonnez d'y participer vu que vous dépendez de l'Empire des Terres Froides, mais je suis pleinement ravie d'entendre qu'une nouvelle fois vous allez proposer à votre Empereur qu'il vous sélectionne. Je ne doute pas qu'il décèle en vous un athlète des plus capable.


Pour revenir à la prophétie de la devineresse, cela confirme une information que j'ai pu glaner... Ces informations parlent en effet d'un serviteur de Menophis qui s'est caché durant la chute des Dieux Sedeth, un certain Aménophéseth, un seigneur vampire engendré directement par Ménophis... donc d'une puissance équivalente à un demi dieu.

Ce que ces informations ne disaient pas et que la devineresse semble indiquer, c'est qu'il serait entrain de chercher un moyen de faire revenir Ménophis et qu'il pourrait le trouver.

Cela rajoute une certaine urgence pour s'occuper de ce Aménophéseth... il va falloir arrêter les deux rituels... avec le risque que la devineresse semble évoquer si nous n'arrivons à n'en arrêter qu'un seul sur les deux.

Votre avis ? Ce nom d'Aménophéseth vous évoque d'autres informations ?

Du coup, on va où après ça?
On fait quoi?

Retour Basseclaire?

Oui tout le monde est de retour à ses pénates

Bonjour à tous.

Dernièrement, beaucoup d'évènements semblent faire allusion à Amenopheset, lieutenant de Menophis (les vampires, les gnarks et les attaques sur Basseclaire). Cela m'a alors fait repenser à un évènement étrange que j'ai vécu en Hiver 450. Je vous en avais rapidement parlé mais je n'étais pas rentré dans les détails car à l'époque, j'estimais que cela étais moins important que les affaires urgentes que nous devions gérer.
Mais avec les dernières mentions sur Amenopheset, il me parait aujourd'hui nécessaire que je vous en parle.

Ainsi, en Hiver 450, je reçus la visite d'un oiseau au plumage bleu. L'oiseau m'emmena alors dans la Demeure du Silence, l'une des plus importantes bibliothèque du Kaasahrim, située à Abderkhal, la capitale du royaume de Zafhar. Je rencontrais la Maîtresse Archiviste du Savoir Sarah Al-Ghazi qui m'emmena dans la bibliothèque auprès de nul autre que Manashkar, le Dieu Sedeth en personne.
Pendant deux mois, le Dieu Sedeth m'aida à faire des recherches sur Héterpheres, un Architecte qui conçut les tombeaux des Dieux Sedeth et qui était lui-même un dieu.

Je vous partage ici le résultat de nos recherches:

Vers le milieu du sixième siècle avant le Prophète (vers -550) la foi palenthine s'enracine à Boukhabdhā sous la forme d'un culte alternatif toléré. Il s'agit toutefois d'une religion sans compromis qui cherche à gagner des convertis issus de la religion sedeth, menaçant ainsi les traditions religieuses populaires. Cela conduit à la persécution des convertis à la foi gandorienne dont le point culminant est atteint avec les grandes purges ordonnées par Tarcius Legitimus en 448. Les Sedeths convertis à la Foi gandorienne se faisant persécuter par leurs compatriotes, Tarcius Legitimus décide de faire cesser cela en faisant massacrer un grand nombre de Sedeths vénérant encore leurs anciens Dieux à Boukhabdhā.

_ En 450 Avant le Prophète, le Dieu Sedeth Protecteur des Scribes et des Médecins Héterphérès se soumet au Roi des Dieux Palenthins Lhüroon et lui cède son Essence divine sous la forme d’un Cartouche de Cristal sur lequel est gravé son nom en hiéroglyphes. Après le départ d’Héterphérès redevenu un simple Humain Immortel, Lhüroon brise d’une seule main le Sceau de Cristal puis Il souffle dessus. Six débris sont ainsi projetés et tels des étoiles filantes ils disparaissent dans le ciel, prenant chacun une direction différente.

_ Le Dieu Architecte fut considéré comme un Traître pour s’être allié avec les Palenthins et en conséquence il fut exécuté par Lhukar lors du retour des Sedeths devenus Kaasahrs. Selon la légende : « son corps divin aurait été rendu au tombeau de son corps mortel … » Mais personne ne réussit jamais à retrouver l’emplacement du Tombeau en question, celui dans lequel le « corps mortel » d’Héterphérès avait été inhumé avant d’être ressuscité par Usaïma. Il est probable que les Disciples ou la Famille d’Héterphérès étaient alors les seuls à connaître la localisation de son tombeau ; l’Architecte devait le leur avoir révélé ou il leur avait laissé des instructions qui furent sans doute détruites une fois la tombe refermée …

_ Le pacte d’Héterphérès avec les Palenthins lui permit de garder sa liberté tandis que ses congénères étaient tous emprisonnés. Mais Il y perdit quand même son Essence divine qu’il dut céder à Lhüroon, le Roi des Palenthins, comme preuve de son allégeance. Il redevint alors le « simple » Scribe Architecte mortel qu’il était avant sa résurrection par Usaïma, même s’il conserva sa longévité divine. Il entama alors une nouvelle existence. Il prit femme et eut enfant mais selon certains auteurs, il se pourrait qu’Héterphérès n’ait pas vraiment trahi son peuple. En effet, selon le manuscrit intitulé Héterphérès, Traître ou Fidèle ? datant de l’an 20 après le Prophète, il est probable qu’Héterphérès ait en fait poursuivi secrètement la lutte notamment en élaborant les clefs qui permettraient le retour des Dieux Sedeths alors qu’il bâtissait leurs tombeaux sous les ordres de Lhüroon. En effet, selon ce manifeste occulte rédigé à partir des notes de recherche d’un Archéologue nommé Kassim al-Ghazi par, semble-t-il, l’adepte d’une secte sedeth dont l’objectif était de lutter contre l’oppression palenthine, Héterphérès serait l’auteur d’un mystérieux ouvrage intitulé Mêt Têpêt Méssr’wé (Le Crépuscule du Roi des Morts) qui recèlerait un sombre secret. Dans cet ouvrage, le Scribe Architecte louerait de manière obséquieuse la splendeur et la supériorité du Panthéon palenthin sur le Panthéon sedeth. Mais en poursuivant ses recherches, Kassim al-Ghazi découvrit que l’Homme Dieu était en réalité membre d’une secte rebelle et qu’en 320 Avant le Prophète il avait été déclaré Traître par les Palenthins. Kassim commença alors à douter de la sincérité du discours que tenait Héterphérès dans son ouvrage écrit 10 ans plus tôt. Kassim découvrit par la suite que celui-ci était également le Maître d’œuvre du tombeau de Ménophis, l’Ancien Dieu Sedeth des Morts, construit en 350 Avant le Prophète sur ordre de Lhüroon, le Roi des Dieux Palenthins. Le recueil Mêt Têpêt Méssr’wé fut réalisé en quatre exemplaires par son auteur. Kassim put en étudier deux et les comparer. Il découvrit que l’une des pages était différente d’un recueil à l’autre. Il conjectura alors que chacun des exemplaires dissimulait en son sein une partie de la carte menant au tombeau du Dieu des Morts. L’Adepte de la Secte, rédacteur du manifeste, martèle ce fait comme une certitude et un espoir de voir libéré Ménophis de sa prison. Il demande à chaque membre de la secte qui recevra ce présent ouvrage de faire tout son possible pour retrouver les deux derniers exemplaires qui leur manquent.

_ Pendant plus d’un siècle (de -450 à – 320), Héterphérès poursuit son existence en tant que Scribe Architecte immortel au service des Dieux Palenthins. L’Histoire montrera qu’il était en fait un agent Sedeth, membre d’une Secte rebelle, infiltré au plus près des Palenthins et qu’il préparait en secret le retour du Panthéon Sedeth.

_ Vers -350 : Construction du tombeau de Ménophis.

_ 350 – 320 : Héterphérès construit de nombreux ouvrages dont la salle secrète sous le Palais Azz Ad-Din.

] Vers -330 : Ecriture de Mêt Têpêt Méssr’wé (Le Crépuscule du Roi des Morts)

] Vers 330 Avant le Prophète, Héterphérès travaille à la rédaction des quatre exemplaires de son ouvrage Mêt Têpêt Méssr’wé. Sa fille Khemernephti n’a alors que 8 ans. Son recueil relate la guerre qui opposa en Sédie, vers 550 avant le Prophète, les Dieux Sedeths aux Dieux Palenthins. Le récit se focalise notamment sur la victoire de ses derniers contre Ménophis, le Roi des Morts. Il raconte comment Lhüroon, le Roi des Dieux Palenthins, remporta la bataille décisive sur son adversaire. Le ton de l’auteur s’avère particulièrement obséquieux envers le Panthéon Palenthin dont il loue sans détour la supériorité et la splendeur tout au long de son discours.

] Khemernephti observe son père travailler et elle se fascine pour les dessins qu’il réalise. Elle s’amuse en secret à les reproduire de mémoire du mieux qu’elle peut avec les annotations. (Il s’agit en réalité de l’emplacement et des plans du Tombeau de Ménophis, mais elle ne le comprend pas).

] Son père ignore ce qu’elle fait mais, la voyant observer son travail, il lui explique que son œuvre est très secrète et qu’elle ne doit en parler à personne. Ces plans mènent à « un Grand Trésor, un cadeau surprise pour les Palenthins. »

] Héterphérès réalisa son œuvre en quatre exemplaires et il offrit chacun d’eux à une haute personnalité de Boukhabdhā :
                             × Le Gouverneur palenthin de Sédie de l’époque.
                             × Le Pharaon sedeth de Boukhabdhā.
                             × Le Chef militaire de l’armée qui remporta la victoire sur celle de Ménophis.
                             × Le Grand Prêtre de Lhüroon de Boukhabdhā.

] -326 : Quatre ans plus tard, Khemernephti a 12 ans. Elle a vu les cadeaux qu’a faits son père aux oppresseurs palenthins, les quatre fameux exemplaires sur lesquels il travaillait. Mais aucun cadeau surprise n’a été révélé. Pendant toutes ces années elle a croisé dans les rues de Boukhabdhā de nombreux habitants vivant sous le joug palenthin qui s’expriment en cachette contre l’oppresseur. Lorsqu’on la reconnaît, on lui crache dessus car elle est la fille de « l’Esclave préféré de Lhüroon ». Attristée que son père donne une si mauvaise réputation à sa famille, elle se vante de connaître l’emplacement d’un grand trésor. En effet elle pense qu’il existe un autre cadeau, une surprise que son père réserve aux Palenthins et qui les attend à l’endroit indiqué par le plan. (Mais en réalité, il ne s’agit pas d’un cadeau, son père ironisait lorsqu’il lui en a parlé. En réalité il s’agit du Tombeau de Ménophis dont Héterphérès pense que lorsqu’il sera découvert et libéré Il pourra renverser le pouvoir des Tyrans).

] Ses paroles ne tombent cependant pas dans l’oreille d’un sourd. Des malfrats qui ne sont pas des rebelles mais qui pensent avant l’acte anti-palenthin à leur enrichissement personnel, décident de l’enlever. Prétendant soutenir sa cause, ils lui font croire qu’ils sont prêts à l’aider à restaurer l’honneur de sa famille. Elle réalise alors une copie de la carte grâce à ses croquis d’enfant et à sa mémoire exceptionnelle. Elle n’oublie pas d’y ajouter les annotations nécessaires pour passer en toute sécurité les différents pièges du sanctuaire. Puis elle rédige une lettre à son père pour lui expliquer son geste. Elle place tous ces documents dans une boite en bambou cylindrique, finement ouvragée. Une fois en possession de la boîte, les malfrats tranchent la gorge de la jeune fille et jettent son corps dans une ruelle crasseuse de Boukhabdhā.

] La lettre de Khemernephti à Héterphérès : « Mon très cher Père, je suis sincèrement navrée. J’espère qu’un jour tu pourras comprendre mon geste. Mais je ne supporte plus que tu t’avilisses de la sorte et que tu courbes l’échine devant les Palenthins. Sais-tu que l’on me crache dessus dans les rues seulement parce que je suis la fille de « l’Esclave préféré de Lhüroon » ? Les Palenthins sont méchants. Ce sont des Tyrans qui tuent notre peuple et notre histoire et toi pendant ce temps tu leur offres des cadeaux. Je refuse de ramper comme tu le fais. Tu m’as donné involontairement l’opportunité de laver notre honneur. Le Trésor secret que tu as caché à leur destination ne leur parviendra jamais. Il appartient à notre Peuple, les Palenthins ne l’auront jamais ! Nous en prendrons possession avant que tu ne leur en fasses cadeau ! Sache que je ne fais pas cela contre toi, seulement contre eux. Je t’aime de tout mon cœur Père mais je pense qu’il est de mon devoir de réparer les injures qui sont faites à notre famille à cause de ta docile servilité. »

] Vers -320 : Héterphérès rédige le manifeste Nesswêt Hêdêt Palathis dans lequel il révèle son vrai visage et fait mention « d’un trésor salutaire pour les Dieux Sedeths » qui serait dissimulé dans des catacombes qu’il aurait secrètement construites sous les fondations du Palais Azz Ad-Din. Il est ensuite obligé de se cacher. Il devient un ennemi officiel des Palenthins.

] Nesswêt Hêdêt Palathis (La Vérité sur l’Envahisseur Palenthin). Presque tous les exemplaires de cet ouvrage furent confisqués et détruits par les Palenthins. Héterphérès, son auteur, y décrit ces derniers comme de cruels envahisseurs contre lesquels il faut se révolter. Il fut d’ailleurs pourchassé à cause de l’écriture de cet ouvrage et, pour survivre, il dût disparaître dans la nature. Dans son ouvrage, Héterphérès fait mention « d’un trésor salutaire pour les Dieux Sedeths » qui serait dissimulé dans des catacombes qu’il aurait secrètement construites sous les fondations du Palais Azz Ad-Din. D’après ce qu’il y est écrit, le Scribe Architecte a construit cette cache secrète pour protéger les secrets des Sedeths sur lesquels les Palenthins ne devaient pas mettre la main. Son recueil explique précisément le moyen d’y accéder. Les Rebelles comprirent vite le danger que représentait cet ouvrage s’il tombait entre les mains des Palenthins. C’est pourquoi, lorsque les Envahisseurs décrétèrent la confiscation de tous les exemplaires, les Rebelles entreprirent de déchirer toutes les pages faisant référence aux catacombes secrètes. Seuls quelques ouvrages restèrent intacts. Ils furent cachés avec tant de précaution que personne ne put les retrouver, pas mêmes les Rebelles eux-mêmes. Cependant, l’exemplaire de Shabir est l’un de ceux-ci. Il fut d’abord secrètement conservé par ses ancêtres car ils croyaient en la cause d’Héterphérès. Par la suite lorsque la Sédie devint le Kaasahrim et que les tensions s’apaisèrent, il le fut par passion pour la connaissance et pour l’histoire. Mais son existence demeura tout de même secrète, si bien qu’il ne fût que très rarement consulté et finit par être oublié même par ses propriétaires ...
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Nesswêt Hêdêt Palathis (La Vérité sur l’Envahisseur Palenthin), (Sedeth ancien), par le Scribe Architecte Héterphérès (Vers 320 Avant le Prophète). NE : 3. Thème : L’auteur dévoile son vrai visage dans ce manifeste clairement anti-palenthin. Il explique qu’il est membre d’une secte qui lutte contre l’oppression de l’envahisseur et qui essaie de préserver la culture sedeth qui se meurt à l’instar de ses Dieux vaincus et enfermés les uns après les autres dans des tombeaux impénétrables. Il présente les Palenthins comme des Êtres cruels et sans vergogne qui sont venus non pour conquérir mais pour détruire la civilisation sedeth. Il exhorte tous les lecteurs de ce recueil à lutter de toutes leurs forces contre les Ennemis du Monde : les Dieux Palenthins. L’auteur parle également un peu de sa vie de servitude sous le joug palenthin et de la manière dont il a louvoyé, pendant plus d’un siècle, en feignant d’être un esclave docile mais en préparant secrètement les armes de la révolte. Il parle notamment de catacombes situées sous les fondations du Palais Azz Ad-Din qu’il aurait discrètement construites et dans lesquelles il dit avoir dissimulé « un trésor salutaire pour les Dieux Sedeths » sur lequel les Palenthins ne doivent absolument pas mettre la main. Ces catacombes seraient accessibles grâce à un souterrain secret servant de sortie de secours en cas de siège. Héterphérès donne le plan d’accès aux catacombes ainsi que la manière de passer la porte de « l’arche sacrée ». Il explique qu’il s’est inspiré pour la construire de sa famille qui a souffert sous le fouet des Palenthins et notamment de sa tendre fille, Khemernephti, partie trop tôt à qui il récitait chaque soir le poème : Mé Sénêdh Sdéwa Wédwêth Aphastêh Sêwāh (Ne crains pas la houle, car Aphastêh t’accompagne), afin qu’elle s’endorme sans cauchemar. « Mais le cauchemar reprenait, le lendemain, dès qu’elle ouvrait les yeux, car le Cauchemar hantait le jour et non la nuit. Le Cauchemar c’était Palenthe. »
                           
] Pendant plus de trois siècles (entre -320 et 20 AP), Héterphérès se cache. Mais il ne renonce pas pour autant à sa lutte contre les Palenthins. Il doit souvent se déplacer pour échapper à leur traque. Il essaie autant que faire se peut de saboter leurs installations. Il commet plusieurs attentats ou fabrique des pièges consistant le plus souvent en l’effondrement d’édifices sur de hauts dignitaires palenthins. Il reste insaisissable pendant trois siècles notamment grâce à l’aide logistique qu’il reçoit des rescapés de la Secte des Fidèles des Anciens Vrais Dieux qui se joignent nombreux à sa cause. Les Fidèles s’infiltrent dans les strates du gouvernement palenthin pour informer Héterphérès de leurs projets et de leurs recherches. Ils lui trouvent des cachettes où il peut se reposer et lui fournissent assistance à chaque fois que cela s’avère nécessaire. C’est d’ailleurs cette attitude vindicative qui motiva Eozinia à ne pas le soutenir. Elle craignait qu’en participant à sa guerre, elle mette en péril sa propre retraite dissimulée dans le Désert. Elle pensait que tôt ou tard Lhürooon finirait par le retrouver et mettrait à mort tous ceux qui l’auraient aidé. Parallèlement à sa lutte contre les Palenthins, Héterphérès recherche également son Âme Divine qui lui permettrait de récupérer ses pouvoirs de Dieu Sedeth et donc de libérer ses Congénères pour qu’ils l’aident à chasser les Palenthins de Sédie. Mais hélas, il ne parvient pas à retrouver la trace des Six Morceaux du Cartouche de Cristal.

] Vers -120 AP, un Archéologue Qedaar du nom de Kassim al-Ghazi étudie deux exemplaires du recueil Mêt Têpêt Méssr’wé (Le Crépuscule du Roi des Morts) rédigé par le Scribe Architecte Héterphérès en 330 Avant le Prophète. Dans cet ouvrage, le Scribe Architecte loue de manière obséquieuse la splendeur et la supériorité du Panthéon palenthin sur le Panthéon sedeth. Mais à cette époque Héterphérès est recherché par les Palenthins car il est soupçonné de mener des opérations de sabotage à leur encontre avec l’aide de rescapés des Fidèles des Anciens Dieux Sedeths disparus. En poursuivant ses recherches Kassim al-Ghazi découvre que l’Homme Dieu fut également déclaré Traître par Lhüroon en 320 Avant le Prophète pour avoir rendu public le manifeste Nesswêt Hêdêt Palathis dans lequel il décrit les Palenthins comme de cruels envahisseurs contre lesquels il faut se révolter. Kassim al-Ghazi se met donc à douter de la sincérité du discours que tenait Héterphérès dans son ouvrage Mêt Têpêt Méssr’wé écrit 10 ans plus tôt. Kassim découvre par la suite que le Scribe Architecte était également le Maître d’œuvre du tombeau de Ménophis, l’Ancien Dieu Sedeth des Morts, construit en 350 Avant le Prophète sur ordre de Lhüroon, le Roi des Dieux Palenthins. Le recueil Mêt Têpêt Méssr’wé fut réalisé en quatre exemplaires par Héterphérès. Kassim réussit à en étudier deux et à les comparer. Il découvre alors que l’une des pages est différente d’un recueil à l’autre. Il conjecture alors que chacun des exemplaires dissimulait en son sein une partie de la carte menant au tombeau du Dieu des Morts. Cette trouvaille constitue la conclusion de ses notes de recherche.

] En 20 AP, les Qedaars se soulèvent contre le joug de Pharaon et des Dieux Pérégraniens qu’ils cessent de reconnaître comme leurs Dieux. La révolte est menée par le mage combattant Akham Mhou Dharrim, futur Al-Dharrim. Héterphérès, comme tous les Sedeths, se fait berner par cette manœuvre déguisée. Il sort de l’ombre dans laquelle il se terrait depuis plus de trois siècles et se joint à la Révolution Qedaar. Mais lorsque les Dieux des Qedaars reprennent le contrôle de leur « ancienne terre », Lhukar condamne Héterphérès pour trahison et le met à mort. Héterphérès ne comprend la supercherie que trop tard pour y échapper. Son corps divin aurait été rendu au tombeau de son corps mortel. Mais cette exécution n’est pas comprise par les Fidèles d’Héterphérès qui ne considèrent pas l’Homme Dieu comme une Traître mais plutôt comme un Fidèle qui sacrifia son Essence divine pour espionner les Palenthins. Devant leurs protestations, Lhukar ordonne leur exécution sommaire pour avoir contesté sa Loi. Les survivants décident de fuir et de retourner dans les ombres le temps de comprendre ce qui se passe.

] Les Dieux Palenthins manipulèrent les Qedaars en se faisant passer pour les Dieux Sedeths, Dieux ancestraux des premiers habitants de la Sédie. Mais les vrais Dieux Sedeths avaient été enfermés des siècles plus tôt par les Dieux Palenthins. Les Faux Dieux poussèrent les Qedaars à rejeter l’oppression et la tyrannie de Pharaon et des Dieux Pérégraniens. Ils incitèrent les Qedaars à suivre les Dieux ancestraux de leur nouvelle terre et à libérer celle-ci des usurpateurs Palenthins. Mais en réalité les Dieux Palenthins contrôlaient les deux forces, Qedaars et Palenthins. Ils provoquèrent la défaite des Palenthins contre les Qedaars. Cette manœuvre leur permit d’éliminer les Dieux Pérégraniens de Gandorâh. En effet en récupérant la foi des Qedaars à leur profit en leur faisant croire qu’ils suivaient les Dieux originels de la Sédie, ils privèrent les Dieux Pérégraniens de leurs derniers fidèles. Les Pérégraniens perdirent ainsi tout pouvoir et toute Puissance Divine. Les Dieux Palenthins en profitèrent pour les enfermer en Pérégranie. Leur terre ancestrale deviendrait leur tombeau éternel.

] Vers 20 AP, l’un des Fidèles d’Héterphérès découvre les notes de recherche de l’Archéologue Kassim al-Ghazi et rédige à partir de celles-ci un manifeste intitulé Héterphérès, Traître ou Fidèle ? dans lequel il démontre qu’Héterphérès a été accusé à tort de trahison car contrairement à ce que prétendit le Jugement de Lhukar, il n’avait pas trahi les Sedeths mais au contraire sacrifié son Essence divine pour continuer la lutte de l’intérieur en sabotant les constructions des Palenthins et en élaborant les clefs qui permettraient le retour des Dieux Sedeths alors qu’il bâtissait leurs tombeaux sous les ordres de Lhüroon. Selon l’Archéologue Kassim al-Ghazi les quatre exemplaires du recueil Mêt Têpêt Méssr’wé que réalisa Héterphérès vers 330 Avant le Prophète constituent la clef qui permettrait de libérer Ménophis de sa prison qui à son tour pourrait libérer les autres Sedeths et enfin renverser le pouvoir des Tyrans Palenthins. L’auteur demande donc à chaque membre de la secte qui lira son manifeste de faire tout son possible pour retrouver les deux derniers exemplaires de Mêt Têpêt Méssr’wé qui leur manquent. Parallèlement à leurs recherches des deux derniers exemplaires de Mêt Têpêt Méssr’wé, les Fidèles d’Héterphérès, poursuivirent la quête de leur Maître à savoir la recherche de son Âme Divine. La Secte des Fidèles des Anciens Vrais Dieux devint alors la Secte des Bā-Tessēr (Bā : Âme en Sedeth. Tessēr : Protecteur, Créateur), protecteurs et chercheurs de l’Âme divine de leur Guide Héterphérès.

Il s'avère qu'au Printemps 450, un trimestre après ma visite auprès de Manashkar, nous avons dût régler une affaire de vol d'un diadème appartenant à la Reine de Cristal, pendant les Jeux Karadéiques en Terres Froides.
Nous avons alors découvert qu'un mage était l'auteur de ce vol et que ce mage n'était nul autre que Lukharemnes et qu'il s'apprêtait à remettre le diadème à de mystérieuses personnes. C'est alors que Haeronn est intervenu, en vérité il s'agissait de Bérénice, la prêtresse de la déesse Eozinia. Bérénice échangea alors des mots avec Lukharemnes. A l'époque, je n'y fis que peu attention. Mais ces paroles me sont revenus en mémoire et font étrangement écho avec mes recherches au Kaasahrim et Menophis.

Je vous partage également le dialogue entre Lukharemnes et Bérénice:

Alors que Lhukarémnès s’apprête à emporter le Diadème avec le consentement de la Reine de Cristal, une lumière éblouissante envahit la pièce. Alors qu’elle s’estompe, les PJs constatent qu’un nouveau personnage vient de faire son apparition. Il s’agit d’un Chevalier au charisme éblouissant, à l’armure étincelante et irradiant d’une majestueuse aura divine. Les personnes présentes ne tardent pas à reconnaître le Roi des Dieux Gandoriens en personne !


Haëroon : « Je m’oppose à cette transaction ! Remettez-moi immédiatement ce Diadème ! »


Après un pesant moment d’abasourdissement général semblant à chacun durer une éternité, Lhukarémnès éclate de rire :


Lhukarémnès : « Joli costume Bérénice ! Mais qui croyais-tu tromper avec cette petite illusion de Novice ? »

« Haëroon » change de forme pour laisser la place à une elfe menue à la peau sombre et aux cheveux blancs :
Bérénice : « Très bien, puisque tu insistes, jouons cartes sur table … Je ne peux pas te laisser emporter ce bijou … »

Lhukarémnès : « Mais … je ne comprends pas … C’est toi-même qui nous a mis sur sa piste … »

Bérénice : « Certes mais cette quête ne doit pas aboutir. Si Héterphérès revenait à la vie, il se lancerait immédiatement dans une nouvelle guerre contre les Palenthins. Et ce n’est pas ainsi que nous voyons les choses … »

Lhukarémnès : « Une guerre ? Mais n’est-ce pas exactement ainsi que les Elfes, les Sedeths et mes Nouveaux Amis espèrent restaurer l’Ordre antique ? Et toi tu prétends que la Quête qu’ils poursuivent depuis des millénaires et qui a fini par leur paraître impossible ne doit pas aboutir ?! Au moment même où ils retrouvent espoir d’y parvenir, c’est toi-même, leur Guide, qui t’y oppose personnellement ?! Cela signifie-t-il que ta Maîtresse préfère rester seule plutôt que de ramener à la vie ses frères et sœurs comme elle le fit jadis ? »

Bérénice : « La situation est plus complexe que tu ne sembles le croire. Ma Maîtresse a ses raisons qui sont manifestement hors des capacités de compréhension d’un simple mortel … »

Lhukarémnès : « Je ne suis en effet qu’un stupide mortel et à ce titre, je me demande qu’elle serait la réaction de mes Nouveaux Amis s’ils découvraient les abjectes manigances de leur Guide vénérée … »

Bérénice : « Altesse, Tu devrais choisir avec plus de prudence à l’encontre de qui tu profères tes menaces … »

Elle tend la main sur le côté, paume vers le ciel et au-dessus de celle-ci apparaît le mirage d’une sorte de bijou doré en forme de cygne :

Bérénice : « Je suppose que tu sais ce qu’est cette chose n’est-ce pas ? »

Lhukarémnès blêmit : « Non ! Tu n’aurais pas osé me mentir ? »

Bérénice : « Mentir ? N’est-ce pas ce que tu as fait tout au long de ton existence ? J’ai simplement eu la prudence de prendre quelques précautions … Ai-je eu tort ? »

Lhukarémnès baisse la tête, l’air abattu.

Bérénice : « Bien, maintenant que les choses sont claires, il est temps de rentrer. Nous avons une affaire à clôturer, n’est-il pas ? Donne-moi le bijou Altesse … »

Lhukarémnès donne le Diadème à Bérénice. Celle-ci saisit alors le poignet du Prince d’une main qui se change en un gantelet de platine tandis qu’elle reprend l’apparence du Seigneur Haëroon :

Bérénice : « Nous sommes donc tous bien d’accord ? Le Roi des Palenthins est intervenu personnellement pour s’emparer de ce fragment du Cartouche de Cristal … »

Lhukarémnès dégage rageusement son poignet et crache au sol :


Lhukarémnès : « Même si tu crois me tenir en laisse, il n’en est pas de même pour les mortels que voici. Tu ne peux les empêcher de révéler ce qu’ils viennent d’apprendre. Et lorsque mes Nouveaux Amis découvriront la manière dont tu t’es jouée d’eux, tu perdras tout ce que toi et ta Maîtresse avez essayé de préserver pendant tous ces siècles ! »

Bérénice observe les PJs et esquisse un sourire : « Il est fort peu probable qu’ils révèlent à qui que ce soit le peu qu’ils croient avoir compris sans craindre de provoquer une tempête d’événements incontrôlables. Et il est encore moins probable qu’ils puissent un jour parler de ce secret à ceux qu’il concerne. Dévoiler celui-ci, même à Haëroon en personne, risquerait d’accélérer ce qu’ils espéraient empêcher … »


Bérénice : « Bref, trêve de palabres ; nous avons un devoir à accomplir. » Se tournant vers la Reine de Cristal : « Ce qui vient de se passer ici ne change cependant rien au fait que le Prince de Sédie a raison sur un point : Elfes et Sedeths doivent présenter un front commun … L’avenir de nos deux peuples en dépend … Mais nous devons agir avec plus de finesse que n’en sont capables, semble-t-il, certains lourdauds de ma connaissance, dit-elle en regardant Lhukarémnès … »

Dans une lumière éblouissante « Haëroon » disparaît.

Pour résumer, ce diadème était donc un fragment du Cartouche de Cristal, l'objet contenant l'Âme divine d'Héterpheres que Bérénice a récupérer et certainement remis à Eozinia.

Nous avons appris qu'à Basseclaire des vampires menaçaient la ville accompagnés de Gnarks. Et que ces vampires seraient liés à Amenopheset, le lieutenant de Menophis, Dieu de la Mort.

Je trouve que cela fait beaucoup de coïncidence. Et je sais que vous me prendrez pour un naïf, mais je soupçonne qu'une affaire occulte se joue actuellement, peut-être pour ramener à la vie Menophis ou Héterpheres.

Mon idée serait de se rendre prochainement au Kaasahrim, dans la Demeure du Silence, pour enquêter sur ce Cartouche de Cristal et se diadème. Peut-être même retrouver l'Oasis d'Eozinia et l'interroger personnellement sur où se trouve le Diadème de la Reine de Cristal. Je pense que cela aurait potentiellement un lien avec Amenopheset et les vampires. Nous pourrions également en profiter pour en savoir plus sur Amenopheset lui-même.

Bref, je vous laisse me donner votre avis sur les recherches que j'ai effectué et les évènements avec le diadème. Et si cela vous parait véritablement pertinent de nous rendre au Kaasahrim. Bien entendu, notre capitaine Galeon aura certainement le dernier mot sur tous cela puisque nous ne pourrons nous rendre nulle part sans son navire.

Enfin, je vous demande, mes amis, pour l'instant, de n'en faire aucunement mention à Héliane ou à qui que ce soit d'autre. Comme vous l'avez compris, j'ai rencontré Manashkar, un dieu bel et bien vivant alors qu'ils sont censés avoir disparu. Et je ne voudrais pas que l'empire nous tombe dessus s'ils venaient à l'apprendre.

Je laisse également Nivaïna nous faire part de son avis. Après tout, elle doit bien le connaître cet Héterpheres.

Dosezhno,
Tu as rassembler beaucoup d’éléments concernant ces fragments de Cristal, nous savons dorénavant ce qui intéresse nos adversaires mais nous ne connaissons ni leur but ni qui ils sont réellement. Il semble que Lukharemnes soit un de nos adversaires et nous savons que nous faisons pas le poids face à lui, mais pour qui agit il? Quel est son véritable but?
Si les fragments sont aussi précieux ils doivent être gardés par des puissants, comme le précédent gardé par la Reine de Cristal.

Tu as vu Manashkar, mais avait il accepté le jugement d'Haëroon? Ou est il un renégat?

Les Dieux Sedeths ayant accepté de suivre nos Dieux sont-ils de notre côté?

Avez vous des idées compagnons concernant tous cela?

Je pense que comme avec la guerre de l'Oasis, nous avons ici encore plusieurs camps de dieux sedeth qui se font face. A mon avis, les dieux comme Lukhar, Nivaïna ou Eozinia ont accepté le jugement d'Haëroon.

Manashkar pourrait avoir également accepté cela puisqu'il ne semble pas avoir utilisé ses pouvoirs de dieu pour me transmettre ses connaissances. C'est moi-même, par mes propres moyens, que j'ai abouti aux conclusions de ses recherches. Étant le dieu de la connaissance, il aurait tout simplement pu me les donner. Mais non, ce qui me fait dire que Manashkar a compris les règles de l'équilibre.

Après je peux me tromper, et il ne faut pas ignorer le fait que tous cela peut être un piège qu'il nous tend pour nous pousser à retrouver ces fragments et ainsi réveiller Héterpheres. Par le passé, la Nouvelle Aube s'est déjà retrouvé manipuler par les dieux Sedeths et c'est ainsi que les autres dieux sont sorti de leurs tombeaux.

Concernant leur but, il est possible que pour le coup, ils soient véritablement sincère et ne souhaite pas le retour d'Héterpheres. Ce dernier semble avoir le pouvoir de faire revenir Ménophis. Et pour rappel, Eozinia le déteste. Ce qui expliquerai pourquoi Bérénice a récupéré le diadème, pour le mettre en lieu sûr.

Je pense qu'il faudrait en discuter directement avec Bérénice ou Eozinia même. Leurs informations pourraient être la clé de la solution.

Bonjour Dosezhno,

J’ai écouté ton récit attentivement et même si je pense en avoir compris les grandes lignes quelques subtilités m’échappent.

Malgré cela, si le capitaine Galeon veux bien me considéré comme faisant parti de votre compagnie et s’il est d’accord pour pousser les investigations sur le sujet, je serait ravi de t’aider dans cette tâche.
Quelque soit les plans de Amenopheset je pense que nous nous devons de lui barrer la route tant que faire ce peux.
Et puis cela promet encore des aventures palpitantes et des savoirs intéressants alors comment refusé de mener l’enquête.

Blaise,
Tu nous as rejoint et nous parlons devant toi, et Ange, comme devant des compagnons alors je ne m'avance que peu en disant que vous rejoignez de facto l'équipage.

N'hésitez pas à nous faire part de vos interrogations sur ces sujets, car c'est complexe et toute nouvelle question pourrait nous aider. D'ailleurs j'en ai une pour toi, que sais tu sur Aménopheseth? Ton collège de Magie est réputé pour ses liens, euh connaissances sur le milieux vampiriques, alors peut être que tu connais ce spécimen ou peux être que tu peux te renseigner?

Votre récente arrivé fait que vous découvrez certains aspects de nos missions, et nous avons une grande responsabilité de par notre statut de choisis des dieux, ce qui fait parfois que nous gardons des secrets, mais nous essayons de ne pas en avoir entre nous, aussi n'hésitez pas à vous livrer et à nous questionner nous sommes là pour vous aider à mieux comprendre ce qui nous entoure.

Je te remercie Keton pour tes paroles pleines de sagesse et de solicitude.
J'en connais autant que vous sur Aménopheseth mais efféctivement j'ai peut-être la possibilité de me renseigner.
Je n'est pas bien compris qui sont : Lhukarémnès, Bérénice et Eozinia. J'ai sûrement louper des infos mais sur c'est trois personnes là j'ai pas tout.

Lhukarémnès est un sorcier sedeth immortel très puissant.
Eozinia est la déesse Sedeth de la Magie;
Bérénice est la grande prêtresse d'Eozinia.

En gros c'est ça

Pour aller un peu plus loin sur l'explication de Kéton, les dieux sedeths sont des anciens dieux, datant d'avant les dieux humains qui avaient la spécificité de réduire en esclavage les populations.

Il y a quelques années, ces dieux sedeths sont sortis de leurs tombeaux millénaires et ont tenté de dominer le monde en manipulant les populations. S'appuyant essentiellement sur le peuple elfe, c'est à dire mon peuple, les dieux sedeths menacèrent à plusieurs reprise le monde en provoquant plusieurs guerre. La Nouvelle Aube dont je faisais partie à l'époque tenta au départ d'enseigner aux dieux sedeths, la règle de l'équilibre (en gros, ne pas intervenir sur le monde et laisser faire les gens). Mais les dieux sedeths ne l'acceptèrent pas et nous avons dû les combattre.

Finalement, certains dieux sedeths finirent par accepter cette règle de l'équilibre dont Eozinia. Le dieu Haeronn intervint alors dans la bataille finale nous opposant aux quelques dieux récalcitrants restants et obtint de leur part le respect de l'équilibre. Ainsi, ces dieux sedeths pouvaient désormais subsister à condition que l'équilibre soit respecté.

C'est pour cela que Eozinia est toujours présente.

Mais attention ! Ce fait est un secret. Si je t'en parle Blaise, c'est parce que j'ai confiance en Galeon et puisqu'il estime que l'on peux te faire confiance, alors je te révèle ce secret. Mais tu ne dois en parler à personne d'autre. Pas même à l'empereur ou à Héliane, sa chancelière.

La version officielle est que les dieux sedeths ont disparu. C'est tout.

Merci pour toutes ces précisions, ça me permet d'y voir plus clair.

Dosezhno, je te remercie de la confiance que tu place en moi et avec le temps tu verras que tu ne te trompe pas.
Pour preuve j'ai utilisé mon don de parler aux esprits devant vous, a mon tour j’espère que cela restera a jamais entre nous.
De plus je me doit de vous dire qu'en plus d'être un mage du Cercle Blanc, je suis le mage officiel de la cour de Ricey et le frére du baron Arthur Valdor.
Lors de notre première rencontre ces infos ne m'avais pas sembler très importante mais vue que nous partageons certains secret et , que de mon avis, nous allons encore en partager dans l'avenir, il me semble important de jouer cartes sur table avec vous même sur si d'insignifiants détails.

Et oui Keton, même avec ses liens ou plutôt connaissances sur le milieux vampirique, un mage du Cercle Blanc peut-être mage de cour,

[HRP]Ricey c'est où? je ne connais pas ^^

Dans le nord, terre neuve je crois, me rappelle plus du nom du continent. MJ au secours lol

Terre Neuve c'est bon et quel domaine pour être plus précis?

Revenons au sujet de base et aux recherches de Dosezhno plutôt.

Blaise Valdor a écrit:

Dans le nord, terre neuve je crois, me rappelle plus du nom du continent. MJ au secours lol

Baronnie de Ricey, Comté de Mayël dirigé par le Comte Rodrick Leafstar, le frère de Théodoria.

Bordé par la Principauté de Mhoralia à l'ouest, dirigé par le Prince Cydill O'Harendil., l'époux de Nayendel Hallendelien, au nord par Ruëlyn à l'est par Fortsword et au sud par Cambrey, le domaine de Théodoria.

Jördensønn écoute silencieusement les sourcils froncés puis prend la parole

Si ces soit disant Dieux veulent de nouveau combattre nos Dieux qu'ils viennent ! Par le Seigneur Lugh, nous les mettrons une nouvelle fois à terre. Ils verront pour la dernière fois qu'ils n'auraient pas dû s'en prendre l'oeuvre de la Vieille Louve, à la Paix instaurée, et qu'ils auraient dû rester à leurs place.

Dans leur propre camp, ils se mentent avec ces histoires de cartouche en cristal qu'ils souhaitent réunir et finalement pas. Ils n'ont qu'une union de façade chacun servant son propre intérêt et non celui de son Frère d'Armes à ses côtés.

Ceci dit, vouloir faire en sortes que les Elfes et les Sedeths s'unissent peut présager que certains préparent la Guerre. Mais dans quel intérêt si c'est pour les conduire à la défaite avec leur commandant qui les prive d'une arme, qui les rendrait plus fort, en intervenant pour que leur quête de rassembler le cristal échoue. Donc s'il ne prépare pas une Guerre contre qui ou quoi s'unissent les Elfes et les Sedeths ? Ont ils connaissance de l'approche d'un danger que nous ignorons ?

Maintenant, les vampires, Amenopheset, Menophis... j'ai combattu des vampires, ces êtres sont contre nature ! La proie donne force à son prédateur qui le chasse, le tue et le mange. La Mort fait partie du cycle de la Vie et de la Nature. Aucun mort ne devrait pouvoir revenir, marcher, combattre et tuer. Si nous en avons la possibilité nous devons les détruire avant qu'ils n'envahissent de nouveau Basseclaire.

Vous dites qu'ils sont liés à ce Ménophis, qu'une carte dessinée par Khemernephti permets de s'y rendre et que des malfrats l'ont volé.

Si ce tombeau est le repaire de ces vampires, trouvez cette carte dans la poussière de l'Histoire et allons le brûler !

Merci Jördensonn pour tes remarques. Je suis étonné par ta sagesse au vu de ton jeune âge.

Effectivement, on peut s'interroger sur les connaissances secrètes que les Sedeths pourraient avoir. Si ils ont connaissance d'une éventuelle menace, tout portent à croire que ce serait les vampires et Amenopheset voir Menophis. En tout cas, les derniers évènements semblent converger dans cette direction. A moins que je me trompe totalement.

Je vous avoue être complètement perdu. Vous me connaissez, je ne suis pas réputé pour mon grand sens de la réflexion. Et j'ignore encore pourquoi Manashkar m'a transmis un tel fardeau. Clairement, ce n'était pas pour mon amour des livres qu'il m'a fait venir à cette bibliothèque.

Quoiqu'il en soit, je commence à penser que nous aurions peut-être besoin des conseils d'Héliane. Je sais que je me suis toujours montré méfiant envers elle voir même envers l'empereur. Mais devant la tâche qui nous incombe, je commence à me dire que ses conseils pourraient être utile. Après tout, Théodoria lui a fait suffisamment confiance pour lui remettre ses dossiers confidentiels. Donc pourquoi ne prendrions nous pas le risque de faire de même ?

Je vous laisse le soin de me donner votre avis sur la question. Bien entendu, je n'entreprendrai rien sans votre accord. Cette tâche m'a été incombé par Manashkar mais elle repose également sur vos épaules, donc vous avez évidemment tous voix au chapitre.

Le fait qu'Héliane ai tous les secrets de Théodoria ne veut pas dire qu'elle en soit digne. La preuve nous ne pouvons pas révéler qu'Odys est en vie à Héliane;
Je pense qu'à moins d'y être obligé, il faut éviter d'en dire trop à Héliane.

Si elle menace les agents d'Auromalum, il est probable qu'elle ne soit pas exactement ce qu'elle prétend être. N'oublions pas que le Cobra n'a pas encore révélé sa nouvelle identité, et il a déjà pris l'identité d'un membre du conseil impérial...
Ce peut être lui ou un autre Malgamien, mais il semble qu'Héliane ne soit pas seulement ce que l'on sait d'elle...