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 Bienvenue à Seattle

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MessageSujet: Bienvenue à Seattle   Bienvenue à Seattle EmptyMar 22 Mai 2012 - 13:07

La nuit était bien avancée. Le train-marchandises déchirait le silence nocturne, entre ses grincements de métaux oxydés et le frottement de ses roues sur les rails usés par le temps et les pluies corrosives. Mais ces problèmes d’entretiens et donc sonores n’en étaient pas aux vues de son parcours au travers les taudis et autres zones bidons-villes de ce secteur. Sous peu il allait devoir ralentir pour accéder à l’embranchement adéquat.
Roulant de bien bonne allure, le conducteur appuya sèchement sur le levier commandant les freins. Le monstre métallique hurla d’un long crissement, tandis que de part et d’autres des étincelles fusaient du contact des roues bloquées sur les rails. Pour peu que le « voisinage » dormait, c’en fut fini de leur « nuit de repos ».
C’est ce moment précis que choisit, dans un des wagons, une silhouette pour sortir de sa cachette. L’ombre ouvrit la porte, jaugea de la vitesse et de l’environnement adjacent, plots, murets béton, poteaux métalliques etc..
L’individu lança dans un premier temps son sac, puis pris tant son élan que sa respiration, visant une zone terreuse dépourvue de rails et autres encombrants pouvant s’avérer dangereux lors de la réception de son saut. Avec les pluies de ces derniers jours, il espérait, au moment de s’élancer, que cette zone serait un peu amollie.
Il prit son envol, passa de justesse près d’un poteau de signalisation qu’il n’avait pas remarqué, et se réceptionna en un roulé boulé. Le contact avec le sol fut un peu plus dur qu’escompté, laissant sans aucun doute quelques ecchymoses sur l’épaule et bras droits.
Il s’épousseta pour se défaire de la poussière et des mottes de terre. S’étira tant pour se remettre de la position inconfortable durant le trajet que pour aviser du contrecoup de l’atterrissage. Comme redouté le bras droit, du coude à l’épaule, était douloureux.
Des bruits attirèrent son attention. Une dispute éclata à quelques dizaines de mètres de là. Il comprit aussitôt de quoi il en retournait. Un groupe d’individus s’était amassé autour d’un butin. Son sac. Telle une meute de chacals autour d’une carcasse, ils commencèrent leur « danse de provocations et d’intimidation », lançant aux uns et autres quelques invectives ponctuées de coups ou plus ou moins de tentatives de coups.
Il avisa son bracelet-montre : 2h43. 17 minutes avant son rendez-vous, soit 7 minutes de rab avant d’atteindre le point de ralliement. Soit 5 minutes de plus qu’il n’en fallait pour corriger ces charognards.
Rapidité et efficacité…simplicité ?.. Justement c’était ça le problème ici rien ne l’était.
La première solution envisagée fut celle de faire parler la poudre, cependant le moindre coup de feu ici était comme une lumière pour les moustiques et autres nuisibles nocturnes. Non pas que les coups de feu étaient rares, au contraire, ils étaient le signal annonciateur de butins à venir. Ainsi vivait et fonctionnait la lie de cette zone.
Décidemment il n’aimait pas les Redmonds, mais c’était la zone la plus sure pour « entrer en piste »
Il vérifia son arme, défit le cran de sureté et siffla en se dirigeant vers le groupe. Comme un seul les 4 hommes se tournèrent et braquèrent leur regard vers l’insouciant se dirigeant vers eux.
Puis se précipitèrent vers lui, avant de s’arrêter quelques mètres devant lui, lorsque ce dernier fut baigné par la lumière d’un néon crépitant. Ce fut la surprise qui les stoppa quasi net, en constatant que le « lui » était en fait un « elle ». Les regards d’abord cruels et coléreux muèrent en des regards cruels et libidineux. Une jeune femme, visage fin et agréable,de beaux yeux bleu/gris, de longs cheveux noirs, et des courbes avantageusement mises en valeur par sa tenue noire et moulante.
L’un d’eux, armé d’un long couteau de cuisine rouillé, s’avança la bave aux lèvres, tout en défaisant de sa main libre la fermeture contraignant son excitation. Les autres ricanaient en attente du spectacle et surtout de leur tour. L’inconnue regardait le manège, fit la moue, ce qui fut pris comme une incitation à la motiver davantage, comme si elle attendait une invitation à ce qui allait ressembler à une orgie nocturne. Délaissant son couteau, il s’activa davantage sur sa ceinture, la quittant quelques instants du regard pour se concentrer sur le fermoir artisanal de son pantalon de fortune. Quand il porta de nouveau son attention sur elle, le regard lubrique et se passant la langue sur ses lèvres déformées par un sourire malsain, c’est le canon d’une arme à feu qui lui faisait face. Elle avait fini de peser le pour et le contre, et avant qu’il ne puisse réagir, elle lui répondit par un sourire, au moment où son doigt caressa la détente.
Le visage déformé par l’incrédulité fut réduit en bouillie au moment où la balle éclata son nez, éjectant ses yeux déchiquetés de ses orbites, et transformant le reste en amas de chairs, cuir chevelu et matière grise, dont une partie arrosa les autres derrière.
Aussitôt elle fit jouer de nouveau son arme qui cracha un projectile mortel qui vint finir sa course dans l’abdomen du second, s’écroulant comme une larve, les mains sur ses intestins.
Le Troisième chargea, un tesson de bouteille à la main, pointant sa gorge, le quatrième était sclérosé de terreur, une tache sombre et odorante apparut à l’entrejambe de son pantalon avant de s’élargir et de se répandre à ses pieds.
Une troisième explosion sonore accompagnée du flash lumineux caractéristique sortant du canon, ponctua la réponse de l’inconnue à cette charge suicidaire. La balle fit voler en éclat le tesson avant de pulvériser la main du malheureux, arrachant au passage quelques phalanges et doigts. Le choc le projeta en arrière, atterrissant aux pieds du quatrième, la tête dans la flaque nouvellement formée par ce dernier. Ses cris de goret à l’agonie firent sortir de sa torpeur le quatrième et dernier homme, qui dans un sursaut d’orgueil et de courage, prit la fuite.
Un coup de feu retentit. Ne voyant rien venir, mais surtout ne ressentant aucune douleur, il jeta un coup d’œil en arrière pour constater qu’elle venait d’achever son compagnon à la main arrachée. Il poussa un cri, comme pour s'encourager, et se forcer à courir encore plus vite qu’il ne l’avait jamais fait dans sa vie. Il voyait quelques mètres plus loin sur sa droite une ruelle. Il savait que de là il pourrait la semer. Il ne voyait plus que l’entrée de cette ruelle, tout le reste était comme baigné dans des ténèbres, et cette dernière d’une lumière salvatrice. Il jeta un dernier coup d’œil en arrière, l’inconnue ne lui courait pas après, elle avait ramassé le sac. Ce maudit butin qui quelques instants avant était l’objet de convoitise et de la dispute, à l’instar de leurs prises habituelles. Ces dernières accompagnées de leurs disputes traditionnelles, qui finissaient toujours pareil, quelques bleus et œil au beurre noir, et le petit groupe autour de la gnolle achetée au black par le perdant. Les larmes aux yeux lui montèrent. Il ne verrait plus « Smoothie » et sa libido exubérante, dont la tête fut pulvérisée il y a quelques secondes par cette grognasse, pas plus que « Syphon » et sa légendaire descente de bibine, étendu au sol, les boyaux répandus. Son compagnon de larcin « Passe-passe » allait lui manquer le plus, elle l’avait torturé en lui explosant la main, avant de l’achever comme un chien.
Elle allait payer cette garce, elle ne perdait rien pour attendre, il irait chercher les autres et ils la traqueraient puis lui règleraient son compte après s’être bien divertis avec elle.
Un éclat mauvais brilla dans ses yeux, et sur sa face en sueur, de par l’effort fourni pour atteindre la ruelle, un sourire se dessina quand il imagina sa vengeance. Il allait crier sa victoire à la face du monde, quand son cri se changea en un cri de douleur. Une explosion de douleur intense naquit de sa jambe, au moment même où il vit son tibia et son pied voler devant lui. Il fut éjecté par l’impact, sa tête heurta le mur à l’entrée de la ruelle, du sang coula devant ses yeux. La douleur était telle qu’il en restait sans voix, la bouche bée, en entrevoyant à quelques pas de lui la partie de sa jambe qui fut arrachée. La vie le quittait tandis que les ténèbres l’engloutissaient. Le dévoraient. Sa vision diminuait, se troublait. Il la vit passer au dessus de lui, lointaine, comme il se faisait happer par la Faucheuse, l’enjambant négligemment comme on le ferait pour un détritus. Il n’entendit le coup de feu qui projeta sa cervelle sur les murs.

Elle savait que d’ici peu les lieux grouilleraient de rapaces en tout genre, elle avisa sa montre, sourit en prenant la direction de son rendez-vous.
En temps et en heure.

Une ombre parmi les ombres.

Bienvenue à Seattle..
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MessageSujet: Re: Bienvenue à Seattle   Bienvenue à Seattle EmptyVen 1 Juin 2012 - 12:41

- 5 Janvier 69 – 01h42 -Quelque part à Seattle –

Elle claqua la porte, et se redirigea vers la pièce principale. Elle jeta son sac sur le sol, et se laissa tomber sur le canapé, d’une couleur passée et d’un goût douteux, d’un orange mêlé de vert et turquoise, avec des symboles psychédéliques, reflétant la paix intérieure de l’ersatz d’artiste qui l’avait réalisé, du moins selon les dires du proprio de cet appart, au moment de la visite d’état des lieux. Elle croisa les bras derrière la tête, et posa négligemment les pieds sur la table basse d’un composite tech low-cost, parfaitement dans le même mouv’ que le canapé. Certains « artistes » auraient dû être condamnés à mort pour moins que ça. Elle ferma les yeux et songea aux derniers évènements depuis son arrivée ici. Voilà quelques temps qu’elle avait achevé sa première mission « officielle » dans les Ombres de Seattle. Une simple mission de type « missing », ou encore la fugue d’une enfant pourrie gâtée. Elle y avait rencontré d’autres runners, inexpérimentés dans le travail en groupe. La méfiance et les « tensions » avaient ponctué leur « groupe ». Il n’est jamais évident de passer de travail en solo à un travail en « groupe avec » 6 autres runners totalement inconnus, sortis de nulle part.
Dans cette association temporaire, deux individus sortaient davantage du lot.
Un troll, parfait représentant de son espèce. Presque tout dans les muscles et rien dans la tête. Aussi beau et fringuant qu’un rat répandu sur la chaussée après son passage sous les roues d’un camion d’éboueurs. Une source de soucis en perspective et en permanence…Pour couronner le tout, il était sujet à des crises d’hystérie en balançant des grognements et des noms aussi saugrenus que lui..ou que le sien : « Hulk ». Son penchant pour la bagarre et pour le sang seront un sacré handicap. Et une remise en place un peu plus appuyée serait à envisager si d’aventures il persistait à tout faire foirer.
Un nain, qui la surprit au premier regard, de par son aisance et son charisme, Sidhes. A l’aise dans le relationnel, sachant user des bons termes au bon moment. Il avait joué un rôle actif et déterminant dans l’investigation. Sachant alterner le calme d’un moine zen, aux sautes d’humeurs d’une orke en chaleur, selon la situation. Un individu à surveiller, et fort utile dans son domaine.
Elle avait repéré d’entrée, un autre de ses compagnons, un homme d’origine asiatique. Sobre et discret, tant dans sa tenue que dans son comportement. Elle l’avait remarqué au milieu de la foule, lors de la rencontre avec le Mr Johnson, il se mouvait gracieusement comme si de rien n’était. Il fallait maintenant le voir à l’œuvre. Elément prometteur.
Une humaine, blonde, s’était faite remarquée pour être arrivée en retard au rendez-vous, suite à son approche d’une huile au comptoir. Elle semblait faire passer ses penchants pour les « relations humaines » avant la ponctualité. Une rigger. Elément important dans un groupe qui se veut efficace sur tous les fronts. Cependant, c’en était également un maillon faible. Lors de l’altercation avec l’autre groupe, elle s’était fait neutraliser très rapidement. Le groupe pensait même que la mort l’avait fauchée. Elle avait tellement fait preuve de poisse depuis le début, que ça en était devenu une chance qu’elle survive… Un miracle. Malgré son caractère bourru et sa poisse qui nul doute deviendrait légendaire, elle en devenait sympathique.
L’elfe du groupe, était une interrogation. Peu loquace, déclinant un penchant limite exagéré pour le conflit et l’affrontement. Il s’en était fallu de peu pour qu’il réengage les hostilités avec ce fameux groupe, lors de leur rencontre au motel. Elle s’interrogeait encore à son sujet.
Quant au dernier individu, il sentait la « poudre », et la « froideur » d’un homme d’action. Là encore c’était un individu qui titillait sa curiosité. Il semblait si « transparent ».

Ils avaient presque réussi à œuvrer et « cohabiter » tous ensemble, la run fut couronnée de succès et ce dans un délai des plus courts. Les nuyens étaient au rendez-vous, et elle avait su garder sa ligne de conduite. Et elle avait retenu deux noms, celui de la jeune gosse de riche, et celui du shaman, « Chat de gouttière ». Elle irait lui rendre visite sous peu. Cela est toujours intéressant que d’avoir un éveillé actif dans sa liste de contacts.
Ce petit « groupe » s’était séparé comme il s’était formé.. Mais elle ne doutait pas qu’elle en reverrait certains. Chacun avait repris sa route.
Elle, elle se « promena » un certain temps afin de trouver un nouvel appart. Elle était arrivé par les redmonds, avait hésité de se poser à Tarislar, mais avait opté pour un autre quartier bien modeste. Mais il lui fallait changer de place. Là elle en avait remarqué un où la Lone Star était moins présente, et le laxisme de la police de district bien concret. Elle se présenta derechef au poste de contrôle pour se faire enregistrer, ce qui lui éviterait par la suite quelques désagréments.
Lors de sa requête, les deux flics la dévisagèrent puis regardèrent sa licence et permis d’activité, avant de la fixer de nouveau et recommencèrent ce manège à plusieurs reprises, avant de pouffer de rire. Une minette tout juste majeure, se lançant dans la profession de « Chasseur de primes, spécialisé dans le recouvrement de dettes et Investigation Privée ». Elle allait se faire croquer, ou autre…leurs regards épousèrent ses formes des plus gracieuses. Le « ou autre » leur vint à l’esprit. Leurs regards changèrent, et passèrent à la surprise, quand dans un même geste elle dégaina, ôta le chargeur de son arme, et posa le tout sur le comptoir. Elle indiqua du regard « son frère jumeau » encore au repos dans son holster sous le blouson.
Elle posa également ses gants, même si ce n’était pas considéré comme des armes potentiellement dangereuses, elle préférait les enregistrer et les associer à son activité.
Les deux flics avaient retrouvé leur sérieux, en avisant tout le matos. Ils enregistrèrent le matos, et la « gamine », plus tout à fait si gamine ni « frêle ».
Elle partit après les avoir remerciés et gratifiés d’un sourire amusé, elle se rendit à l’immeuble de l’annonce pour l’appart. Le quartier était animé la journée, les gens passant par ici, pressés d’en ressortir, et la populace locale y stagnant, larvant. La nuit, il était déserté, hormis les parasites de la nuit, putes, gangs, dealers, et ceux qui s’y égaraient, et en ressortaient, au mieux délestés de quelques biens, au pire…ne ressortaient pas.
Le gardien de l’immeuble et proprio de l'appart, un Ork au marcel jaunit et tacheté par les différents repas de ces dix derniers jours , l’accueillit sourire aux lèvres. Il la conduisit à son « appart », lui fit faire le tour du proprio, se vantant d’avoir dégotté ce canapé et la table basse, pour à peine moins que la moitié de leur valeur, de telles œuvres d’art ne faisaient que de rajouter de la valeur à l’appart, quand bien même, la vue donnait sur la cour intérieure et sur la cheminée en brique de l’usine d’à côté, qu’il n’y avait pas de sommier mais juste un matelas et que l’éclairage était aussi efficace qu’une lampe de poche dans le fog londonnien. Mais attention à eux seuls ces deux éléments « décoratifs » justifiaient largement le prix des 500 Nuyens par mois.. Et encore c’était parce que c’était elle, sinon il le louerait au moins le double, mais comme elle lui semblait sympathique, et qu’il était toujours prompt à aider les demoiselles en détresse, surtout aussi fraîches, il lui faisait une faveur, dont il escomptait bien un retour. Le silence, somme toute relatif, avait repris son droit, il la fixait et semblait attendre autre chose. Comme rien ne venait, il changea d’approche, et lui narra les rumeurs qui courraient sur le quartier et l’insécurité y résidant, et à ses yeux, une aussi jeune demoiselle ne devrait donc pas rester seule, et qu’il était donc là pour s’occuper de sa sécurité. Elle bailla et s’étira. Les yeux de l’ork s’écarquillèrent et se délectèrent du spectacle. Il avança rapidement la main vers ce jeune corps plein de promesses, le sourire niais stimulé par l’envie. Elle avisa de tout ceci, haussa un sourcil dédaigneusement, et intercepta l’ork en le saisissant au poignet, une torsion de ce dernier le fit se plier en deux, et son menton fut cueilli par un genou lancé, mais sans véritable intention de faire vraiment mal .
Il partit à la renverse, sonné pour le coup, et légèrement blessé, mais gravement meurtri dans son amour propre. Elle avança tranquillement vers lui, lui caressa délicatement la joue, ce qui le fit frissonner, mais pas de la manière qu’il avait escompté bien plus tôt. Elle lui murmura à l’oreille, une simple phrase d’excuse faussement exagérée de « légitime défense ». Il opina de la tête, et bredouilla quelques mots pour signifier qu’il s’agissait d’un simple malentendu. Elle le fit se redresser en le tirant par l’oreille. Une fois debout, elle lui donna l’équivalent de 2 mois de loyer, qu’il empocha prestement, la salua poliment de la tête, et sortit de l’appart.
Elle claqua la porte, et se redirigea vers la pièce principale. Elle jeta son sac sur le sol, et se laissa tomber sur le canapé…
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MessageSujet: Re: Bienvenue à Seattle   Bienvenue à Seattle EmptyDim 17 Nov 2013 - 22:01

– 06h22 -Quelque part à Seattle –

Le monde n'était que violence.. Elle se laissa tomber sur le lit. Ces dernières heures, ces dernières journées, ces derniers mois même, n'avaient été que violence. Cela lui collait à la peau, comme son t-shirt anciennement blanc, désormais déchiré, sale et poisseux à cause de son sang. La violence était une seconde peau, une manière de vivre, un moyen de survivre. Les évènements venaient se heurter les uns aux autres, pour la percuter violemment par la suite. Les infos diffusaient sans cesse, l'explosion de l'hôpital, ici à Seattle, mais dans d'autres villes du monde.. L'éveil de ces individus se fit dans un brasier infernal et mortel... Libérés des expériences et autres sévices, ceux que les médias appelaient Technomanciens, révélèrent leur existence au monde par la violence. Le chaos engendré n'était que le prémisse d'évènements à venir. Elle a vécu et survécu à cette émergence. Elle se redressa d'un bond, passa dans la salle de bains, et après une rapide douche, elle s'affaira comme il se doit. L'adrénaline, voilà ce qu'il lui fallait. Elle ouvrit le canal de son comlink. Un sourire se dessina sur son visage, en temps et en heure le mail lui était parvenu. Elle mémorisa l'adresse, effaça le message et ferma son comlink. Elle ramassa son sac, sortit de la chambre d'hôtel direction les vieux docks. Rien de tel que les combats clandestins pour se faire du bien... Une fois rassasiée, elle pourrait se pencher sur les évènements à venir et à suivre.

_________________
Violence:
If it's not solving all your problems,
you simply aren't using enough of it
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