Salon Intergame 17

Souriant à l'adresse de l'Itako, puis tournant son regard vers le fonctionnaire de rubis:
"Cela aurait été un plaisir de vous accueillir parmis nous Hinatame-san ainsi que Toshiteru-san autour de ce delicieux saké Yasuki, mais ce n'est pas plus mal au fond, cela en fera davantage pour les autres"

La ponctualité n'est pas le fort de la jeune enquêtrice O-Zuke, elle arriva une fois de plus en retard  d'une 10ène de minutes. Sortant de la foule et se dirigeant vers le navire O-Zuke repris son souffle certainement dû à sa marche forcée. Une goutte de sueur perla de son front et ce nicha dans son décolleté ce qui ne passa pas aperçu par les personnes la regardant mais qui n'avait pas l'air de déranger O-Zuke. O-Zuke était habillé avec son kimono de qualité excellent montrant les courbes généreuses de celle-ci et de deux larges manches aux couleurs du clan du Dragon mais quelque chose a changé le môn du clan du Dragon n'était plus présent mais à la place le môn de la famille Yotsu ainsi que le môn de la famille Kitsuki. Dans son dos elle portait sa boite à rangement qu'elle ne quitte que très rarement, mais une fois de plus O-Zuke ne portait pas son Katana à la ceinture. Derrière suivant de très près le jeune Okuda marquer par le Mauvais Œil d'un œil droit violet. Ces deux la ne pouvait pas passer inaperçu.

D'un grand sourire regardant le l'homme sur le pont du navire.

Bonjour, je cherche le capitaine du kobune du Faucon des Mers.

C'est a grand peine que Soro se muait en palefrenier afin de mener l'impressionnant et racé pur-sang à l'arrière du kobune qui tanguait sous le poids du monstre équin. Invoquant les plus honnis des Yokai en guise de juron, l’affrètement de ce voyage prenait des allures folkloriques.  

Pendant ce temps, un vent de mélancolie imprégnait l'Itako Iuchi Hinatame, tournée vers l'horizon et semblant adopter une attitude quasi-spectrale, proche de l'étrange introspection dont faisait preuve le fauconnier de la Lignée Régnante: Toturi Toshiteru.  

A deux pas de là, c'était un tout autre spectacle qui se jouait. Il ne manquait plus que quelques dés afin que le trio n'entame une partie du célèbre jeu "Vents et Fortunes" autour d'une bouteille de saké (dont le goût était moins délicat que ne le laissait entendre la désignation prestigieuse du Capitaine rônin). 
Des liens de confiance et de camaraderie régissaient les rapports de ceux qui s'étaient déjà rejoints autour d'une oeuvre funeste, un soir d'été, dans un antre sacré du Shintao, voici 18 ans de cela, quelque part au nord des terres Phénix, sur la province Garanto...

Le cœur du navigateur s'arrêta de battre l'espace d'un instant alors qu'il contemplait la divine apparition fouler le bois de son rafiot. La bouche grande ouverte, les épaules basses, les cheveux au vent, Soro ne trouvait plus ses mots...

"YYY Yyoo Yotsuu O-OOO-Zuke-san.. sama. Quelle beaut... bonheur de vous contempl... convoyer sur mon noble vaisseau! Je suis Soro, Capitaine du Faucon des MERS! Pour vous servir! Je me ferai un devoir de vous faire passer un moment mémorable sur Umi Yakamo. Demandez, appelez, murmurez, souFFLEZ! Et je serai là dans la seconde. Je vous en prie noble dame, suivez-moi, je vous conduits à votre cabine... juste à côté de la mienne... Prudence est mère de sûreté... a dû dire Shinsei un beau jour...
N'ayez crainte ma chère, l’eta voyagera avec le bourrin sur le pont arrière. Il sera avec Chiko, tout ira bien et ils pourront joyeusement chasser la souris, pendant que nous... nous pourrons apprendre à nous connaître? J'ai tant à vous conter sur les flots infinis de l'océan... » 


En effet, comme à son habitude, Okuda ,le jeune eta à l’œil d'améthyste caché sous une mèche de cheveux gras, suivait les pas de sa pulpeuse et hypnotique maîtresse. La mine fermée et la démarche lascive, il se fit révérencieux à l'endroit de l'assemblée avant de faire profil bas et d'adopter une attitude de retrait, attendue chez les gens de sa condition. 

Ayant regardé l'entrée de la splendide O-zuke, n'ayant raté de surcroît aucuns détails de sa description, il se leva pour l'accueillir: "O-zuke-san je suis fort aise de vous retrouver ici quoique cette endroit est bien eloignés du du raffinement du lieu de notre dernière rencontre, à ce propos je n'imaginais pas à ce moment la que le mariage était si proche. Je tiens tout de même à vous féliciter" tout en s'inclinant.
Puis le capitaine ayant prit le relais Izanagi se rasseoit tout en s'adressant à Temudjin un ton en dessous: "Vous disiez Temudjin-san, à propos d'une lame me semble t-il ?"

Parlant audiblement uniquement pour les samuraïs réunis autour du tonneau de saké: "La nouvelle allégeance de notre amie Yotsu O-zuke est dû à son mariage avec l'héritier Yotsu Sumeï, elle adopte un nouveau nom mais n'abandonne probablement pas ses activités de yoriki. Mais l'information que vous portez à notre attention n'est certainement pas un détail... Tiens ! Il semble que O-zuke ne soit pas la seule à avoir changé de couleurs, encore un mariage heureux !
Puis à haute voix à l'intention de Akodo Satsume: "Bienvenue à bord Satsume-san, aprés avoir pris possession de vos appartements, j'espère que vous nous rejoindrez autour de ce saké Yasuki !"

L'Ambassadeur du clan du Lion Akodo Satsume avait fait son apparition alors que l'activité était à son comble et que la preuve d'un hiver chargé en événement se faisait au fil des discussions et des différentes arrivées. 

Quelques minutes plus tard, l'ensemble des passagers attendu avait rejoint le kobune du navigateur rônin, secondé par le frénétique Nezumi Chiko, aux pattes palmées et présentant un épais et doux pelage fauve.
Autour de vous, la foule ne désemplissait pas et l'activité frénétique de la zone portuaire était toujours aussi impressionnante (voire déstabilisante). 

Les ordres fusaient en tous sens entre les deux membres d'équipages alors que "le Faucon des Mers" larguaient les amarres, entamant une manœuvre (rassurante quant à la compétence de l'éloquent et singulier Capitaine Soro) visant à s'éloigner du port de commerce bondé du district Yatoshin. Sur le long quai de la rade, peu faisaient cas de ce départ au-delà des mers, affairés à leurs propres prérogatives aussi vitales qu'habituelles et routinières.

Un voyage long et très certainement mouvementé attendait le groupe habitué à se côtoyer depuis plusieurs années à présent, mais dont la promiscuité atteignait en ce jour son paroxysme. La discussion autour du baril de saké et la franche bonhomie de certains ne cachaient par la chape de plomb planant au-dessus des voiles du rafiot depuis qu'avait sonné l'heure de se retrouver à nouveau, pour certains (comme Yoritomo Ujina) 8 mois plus tard, pour d'autres (tels Iuchi Hinatame) 18 ans plus tard... Question d'approche et de métaphysique...

Au fil des minutes, le bruit de la foule se perdait dans le vent violent lardant le littoral, laissant place à la cacophonie présentée par les planeurs se croisant en tous sens et dardant leur regard de prédateurs sur les trop intrépides bancs de poissons en contrebas. 
Ne ménageant pas sa peine, Soro se démenait afin que toutes les opérations de navigation essentielles à votre lancement sur les vagues soient un succès annonciateur d'un voyage sans encombre.  
Le vent s'engouffrait bruyamment dans les voilures rapiécées alors que "le Faucon des Mers" fendait déjà les flots de la Baie du Soleil Couchant, offrant une vue d'ensemble sur le littoral urbain de la "Géante Tentaculaire" et sa forme bombée, éventrée par le fleuve vomissant ses eaux limpides depuis cette gorge entourée du témoignage de la colonisation des Hommes. Loin, au dernier plan, sous un ciel chargé et menaçant d'un orage à venir s'élevait fièrement la Demeure du Fils des Cieux....

L'expédition était lancée, à destination de l'Ile du Levant sur le bordure extérieure de l'Archipel du clan de la Mante...

Toujours concentrer sur sa méditation le duelliste de l'école Un Coup écouta le bushi-artiste puis n'ouvrit les yeux en sa direction que lorsqu'il entendit «Akodo Kenburo» et s'exprima à son tour.

«Il existe un temps pour tout, des étapes qui forgent notre existence. Aujourd'hui nous sommes des voyageurs qui avons dérivés , ce chercher soit même avant de prétendre trouver les autres est la plus sage des solutions. Il est préférable de produire un pas après l'autre plutôt que de ce précipiter vers une hypothétique solution ... Nous ne pouvons pas nous permettre de reproduire les mêmes erreur n'est ce pas ... ?
Vous êtes entoilée dans un enjeu qui vous dépasse Tatsukarô-san, il reste à savoir ce que vous déciderez, mais en premier lieu je suis certain que vous me détaillerez en détail l'origine de votre rencontre ...   »