O.R.C.S. - Le Forum
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Pensez à renouveler votre inscription (feuille d'inscription) ou inscrivez-vous en ligne (plus d'infos ici)
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 Récit n°20

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

Récit n°20 Empty
MessageSujet: Récit n°20   Récit n°20 EmptyLun 4 Juil 2016 - 17:25

Récit d’aventure n°20
 
LE SANG DE THYSTONIUS
 
Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 14/05/16
Nom de groupe : « Le Cercle d’Orichalque »
Joueurs présents :
-          Errennot (Dominique)
-          Aelfigu (Christophe)
-          Radamel (Matthieu)
-          Luciole (Stéphane)
-          Anarion (Florent)
Points de Légende reçus : 2080
PNJ notables :
-          Ladachelm : Diplomate et Espion Impérial Théran, ressuscité par Thystonius.
-          Raggok : Passion folle de la Corruption.  
 
 
RECIT DE L’AVENTURE
 
            Le 15 Gahmil, très tôt le matin, nous sommes informés par un intendant que le fidèle félin de Modrouail se trouve aux portes de la forteresse d’Omasu, seul et donc dépourvu de son maître. Sans tarder, intrigués, nous nous rendons sur place. Après s’être redressé, comme attendant notre venue, le tigre colossal nous fait face, et dans une sarabande expressive, il nous fait comprendre qu’il souhaiterait que nous le suivions. Nous nous lançons un regard entendu avant de consacrer quelques instants afin de nous équiper. Moins d’une heure plus tard, nous empruntons son sillage…
Après trois heures d’une marche soutenue (ayant quitté l’enceinte de la cité troglodytique), notre guide animal stoppe sa progression devant un bosquet. Là, notre surprise est grande lorsque nous constatons la présence de Ladachelm, le diplomate Théran qui fut tué par le Nain Drazen lors de sa tentative de pour-parler lors de la récente bataille. L’emploi d’une Vision Astrale me permet d’identifier la présence d’une trame magique autour de son bras gauche. Interrogé, notre interlocuteur nous confirme ne pas avoir survécu à son assassinat et sa chute sur le champ de bataille. C’est ce moment que choisi le tigre pour se métamorphoser en un puissant Orc, entièrement nu et arborant sur son épiderme, une cicatrice en forme de bannière à l’effigie de Thystonius. Celui-ci se présente comme étant « un Questeur particulier » et nous stipule que son maître Modrouail a été tué par « les Ecorcheurs » avant d’atteindre la cité marchande de Jerris.
Nos mystérieux interlocuteurs nous narrent alors des événements secrets s’étant déroulés durant la « Bataille du Champ de Prajjor ». En effet, lorsque les Orcs ont sonné la charge contre l’armée Thérane, Thystonius en personne s’est manifesté, massacrant des dizaines et des dizaines d’ennemis. Dans la mêlée, une flèche vint se ficher dans son cœur. De sa blessure, du sang s’échappa, recouvrant et abreuvant le corps sans vie de Ladachelm. C’est ce fluide sacré qui guérit et ressuscita le Théran. Suite à cet événement, le corps de la Passion de la Bravoure fut emmené dans la forêt jouxtant le champ de bataille. Lorsque le trait effilé perforant son poitrail fut extrait, une mare de sang se forma sur le sol de la grotte lui servant de refuge. Cette large tâche ne sécha pas…
Depuis, les Questeurs de Raggok (cette Passion folle incarnant le parangon de la Corruption) chercheraient à utiliser ce sang à l’occasion de rituels de magie sombre, dévolus à provoquer l’asservissement de Thystonius. La Passion s’est manifestée auprès de Ladachelm afin de lui stipuler qu’un tigre viendrait le chercher et qu’il le présenterait à « ceux qui devront essuyer le sang de leurs propres mains ».
 
Après ce long monologue, c’est empli de circonspection à l’écoute d’un tel récit, que nous décidons de retourner en ville afin de nous procurer des chevaux. En effet, un long voyage nous attend jusqu’au Champ de Prajjor…
Ceci fait, nous prenons ensuite la route en direction de l’ouest. Durant le trajet, volontiers loquace, Ladachelm nous expose en longueur ses convictions quant à la « supériorité de la civilisation Thérane ». A la manière d’un orateur chevronné, il nous explique ne pas avoir l’intention d’annexer ou détruire le royaume de Barsaive, mais il ne peut nous détailler les véritables intentions de son peuple, qu’il prétend pourtant « louables, parfaitement justifiées et motivées par le Bien ». Malgré nos questions et notre attitude peu convaincue, il « ne peut nous en dire davantage sans trahir les siens ». Un dialogue de sourds s’instaure car nous restons hermétiques aux justifications fantaisistes de l’étranger, qui ne sauraient faire sens aux oreilles d’autochtones invités à la servitude ou à la mort par une armée d’envahisseurs surarmés…
 
            Après quatre jours de voyage, le 19 Gahmil, nous approchons enfin de notre destination (à savoir le champ de bataille encore souillé du sang des braves) lorsqu’une patrouille constituée de cinq cavaliers Thérans nous rejoint. Ces derniers se montrent rapidement insultants à notre endroit et tendent même à se montrer belliqueux. Bien décidés à ne pas courber l’échine, nous ne sommes plus très loin d’en venir aux armes lorsque notre guide Ladachelm relève la manche de sa tunique, révélant ainsi le tatouage qui orne son bras gauche. Il stipule alors à ses compatriotes être garant de nous. La vue du symbole ornant l’épiderme provoque chez les soldats une déférence sans concession à l’endroit du diplomate. Les soldats s’écartent alors, nous autorisant (la mort dans l’âme) le passage. Interrogé par Anarion, Ladachelm nous explique que ce signe précise sa qualité d’Espion Impérial.
Débarrassés de notre comité d’accueil (dont l’odeur nauséabonde semble s’être infiltré dans le tissu de nos tuniques), nous poursuivons notre route, pénétrant sous la frondaison des arbres, jusqu’à faire face à une paroi rocheuse dépourvue de cavité. Après une étude minutieuse et une analyse magique, Luciole perce une tentative de magie illusoire, afin de localiser finalement l’accès caché à la grotte recherchée. C’est sur nos gardes (et suite à plusieurs incantations en prévision d’un potentiel affrontement) que nous empruntons ensuite en bon ordre, les couloirs sombres et minéraux. Après quelques minutes de progression, nous parvenons à une caverne, au centre de laquelle nous ne pouvons que remarquer la présence d’une flaque de sang luminescent, entourés de nombreux seaux de bois renversés. Non loin, se dresse un complexe alambic en activité. Nous tournant le dos, un homme (aux allures d’alchimiste) s’affaire dans ce laboratoire improvisé.  
Sans attendre, sabre au clair pour mes compagnons, logé dans les ténèbres pour ma part, nous lançons un assaut organisé et déterminé contre notre ennemi supposé. Au même moment, Aelfigu, Anarion et Luciole sont attaqués sur les flancs par un trio de serpents ailés d’environ 80 cm de long. L’homme, surpris mais alerté de notre présence, fait alors volte-face et présente le faciès inquiétant d’un Elfe scarifié. Malgré sa tentative d’engager la conversation, Anarion le coupe en deux (sans tergiversation aucune) et nous tuons également rapidement les reptiles volants, utilisant tout l’arsenal dont nous disposons.
C’est alors que derrière nous, un homme applaudit notre prestation, d’un claquement de mains transpirant l’ironie. Nous nous retournons pour découvrir la présence d’un être charismatique, au regard dément, dont le visage est inondé de sang et présentant des canines extrêmement prononcées. Exigeant avec insistance nos génuflexions, il se présente comme étant « Raggok » en personne… Il nous dit que Fredilius (désignant le cadavre de l’Elfe gisant à nos pieds) s’intéressait tout comme nous au sang de Thystonius. Puis, il nous propose un choix : soit nous partons d’ici sans le sang (et sans hostilité de sa part), soit il nous laisse prendre le fluide écarlate en sachant que cela engendrera pour chacun d’entre nous de subir la menace d’un ennemi qui n’aura de cesse de vouloir nous occire. En guise de réponse muette mais ne laissant planer aucun doute quant à nos intentions, Aelfigu, Errennot, Luciole et moi nous dirigeons vers la flaque, tandis que Anarion, de manière imprévisible et totalement aveuglé par son désir brûlant et irrépressible de combattre le Mal, se rue sur la Passion folle afin de la frapper rageusement de ses lames dansantes. Alors que les épées touchent le corps de Raggok, notre compagnon Elfe s’effondre lourdement sur le sol rocailleux de la cavité troglodytique, tel un pantin désarticulé. Peu à peu, une multitude de plaies et de lésions apparaissent sur son corps meurtri. Suite à nos tentatives acharnées destinées à soigner le Maître d’Armes (que ce soit magiquement, mais aussi en l’abreuvant du sang sacré de la Passion de la Bravoure), Anarion finit par revenir parmi les vivants, en provenance des Limbes du Royaume des Morts, le souffle court, le regard hagard et les larmes coulant sur son visage tourmenté.
 
Une fois ressortis de la grotte forestière, nous retrouvons Ladachelm à l’endroit où nous l’avions quitté, puis nous nous séparons cordialement (mais sans excès de sympathie), chacun ayant accompli son Destin et la volonté des Puissances. Dans une ultime tirade (aux allures de confidences, voire d’avertissement teinté de sincérité), le Théran prétend que les Dragons nous manipulent, qu’ils sont la cause de la menace des Horreurs et que ce sont eux que l’envahisseur souhaite détruire… pour nous libérer…
 
 
 
Extrait des « Chroniques d’Orichalque »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »

_________________
BayushiTieums"Puissiez Vous Vivre en des Temps Intéressants..."
Revenir en haut Aller en bas
Yoritomo Ujina

Yoritomo Ujina


Date d'inscription : 09/01/2009
Localisation : Sangokubune Mante

Récit n°20 Empty
MessageSujet: Re: Récit n°20   Récit n°20 EmptyMer 9 Aoû 2017 - 19:35

Up ^^

_________________
Récit n°20 488749BannireUjina
Revenir en haut Aller en bas
 
Récit n°20
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Récit n°9
» Récit n°23
» Récit n°10
» Récit n°11
» Récit n°12

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
O.R.C.S. - Le Forum :: Les Games ORCS :: Earthdawn :: Les Chroniques d'Orichalque-
Sauter vers: