Récit n°17

Maître de jeu : Bernard

Date de jeu : samedi 17/10/15 et samedi 19/12/15

Nom de groupe : « Le Cercle d’Orichalque »

Joueurs présents :

-          Errennot (Dominique)

-          Raziel (Benoît)

-          Radamel (Matthieu)

-          Modrouail (Gaetan) < absent lors de la seconde partie de l’aventure >

-          Aelifigu (Christophe)

-          Anarion (Florent)

-          Luciole (Stephane) < absent lors de la première partie de l’aventure >

Points de Légende reçus : 1100  

PNJ notables :

-          Tulan : Jeune Elfe Chamane Compagnon, membre de la Rébellion.  

-          Wishten : Chancelier Nain du Roi.

-          Ajmar « l’Admirable » : Orc Haut Conseiller Royal des Affaires Magiques.   

-          Drumilica : Conseiller Royal considéré comme incompétent.

-          Isamderr : Obsidien Conseiller Royal concernant les Affaires relatives aux Horreurs. Dirigeant des « Porteurs de Lumière » et « Seigneur des Epées de Lumière ».

-          Kelassa : Conseillère du Roi et membre de la Maison Biryla’ah.

-          Tholom : Premier Conseiller du Roi.

-          Selenda : Naine membre du Conseil Royal.   

-          Drazon : Nain membre éminent de la Maison Elcomi.

-          Fisto : Nain (amputé d’un bras) résidant à Grand Foire. Ami d’enfance d’Anarion.

-          Pado Durvigius : Théran ventripotent, dirigeant de la Maison marchande éponyme.

            Le 25 Rua dans l’après-midi, un intendant du Seigneur Omasu nous stipule qu’une jeune Elfe Chaman du nom de « Tulan » souhaiterait nous observer (en sa qualité de Rebelle Compagnon) lorsque nous sommes présents au sein des murs de la forteresse [cf aide de jeu illustration]. Vous avez dit « rançon de la gloire » ?

Plus tard dans la journée, nous apprenons que les Dahnat (nom donné aux quartiers pauvres de la capitale) sont peu à peu désertés par les Orcs endémiques [cf aide de jeu texte].

Il est à noter que depuis notre retour, la jeune indigène Inaya demeure à nos côtés, sous le protectorat de Modrouail, qui apparaît comme étant le plus à même de lui permettre une adaptation en douceur au sein du « monde civilisé ».

            Le lendemain, nous sommes tirés de notre sommeil par les hurlements des aboyeurs publics. Ceux-ci, inlassablement, clament à qui veut l’entendre la mort du Roi Varulus, ainsi que l’allocution du Prince Neden, prévue le soir même dans l’enceinte de l’auditorium.

Rapidement, nous nous rendons auprès de notre mentor Obsidien et celui-ci me remet un précis concernant les « Maisons Marchandes Nobles de Throall » [cf aide de jeu texte], précieux document afin de cerner l’essentiel des factions influentes parmi la noblesse locale.  

Conformément à notre engagement auprès de « l’œil », nous nous rendons à l’auditorium, afin d’assister à la prise de parole de l’héritier au trône, qui promet d’être agitée et que nous nous devons d’observer avec minutie afin d’empêcher les tentatives attendues de révolte fomentées par les farouches opposants à la succession de Neden. Comme nous nous y attendions, une foule nombreuse se masse aux abords et dans l’amphithéâtre. Le flot continuel des citoyens est géré par de nombreux gardes royaux en faction. Peu à peu, membres éminents de la noblesse et résidents anonymes emplissent les travées de l’édifice, impatients d’entendre les paroles de celui qui est censé prendre place sur le trône de Throall. Chants et éloges dédiés au défunt souverain retentissent aux quatre coins du bâtiment de pierre.  

Sous nos yeux, débutent le balai des arrivées notables de l’assistance :

- C’est d’abord Wishten, le Chancelier Nain du Roi, qui prend place sur la scène faisant face à la foule.

- Il est suivi par un Orc très élégant, dont la ceinture d’apparat est agrémentée de grimoires miniatures. Le responsable du protocole royal annonce : Ajmar « l’Admirable », le Haut Conseiller des Affaires Magiques.    

- Le suivant est un certain « Drumilica », un Conseiller décrié car considéré comme ostensiblement incompétent.

- Apparaît ensuite : Isamderr, Dirigeant des « Porteurs de Lumière » et « Seigneur des Epées de Lumière ». Il est le Conseiller Royal concernant les Affaires relatives aux Horreurs. En tant qu’Obsidien, il est façonné dans un bloc de roche volcanique, d’où jaillissent tels deux geysers inquiétants, deux yeux semblables à deux lacs miniatures charriant de la lave en fusion. Titanesque, il culmine à plus de 4,80 m et son pas résonne tandis qu’il prend place à la droite du Prince, non loin de la Reine et du Trône Royal (inoccupé).

- Dans la foulée, est annoncée : Kelassa, Conseillère du Roi et membre de la Maison Biryla’ah.  

- C’est alors que la foule assiste à l’arrivée de Tholom, le Premier Conseiller du Roi, qui apparaît réellement très affecté par le décès de son souverain, abandonnant toute dignité en cette funeste occasion, fut-elle publique et officielle.

- Enfin, après l’introduction du Grand Archiviste Merrox, c’est le dernier membre du Conseil Royal qui est annoncé, en la personne d’une naine au physique ingrat répondant au nom de « Selenda » [cf aide de jeu illustration].  

Une fois l’ensemble de la délégation royale présentée et installée, Neden se lève, imposant le silence rien que par ce geste silencieux. S’installant au pupitre du Chancelier, il entame sa proclamation. Sans tarder, il confirme la mort (de causes magiques) de son père Varulus III et la suspicion pesant sur les Thérans. Cette annonce provoque instantanément une vague de murmures, puis d’injures et de colère (à l’adresse des envahisseurs) parmi l’assistance.

Wishten prend alors la parole et rappelle le protocole mortuaire, à savoir la durée du deuil royal de huit jours. Alors qu’il s’apprête à annoncer la date prévue pour le couronnement officiel de Neden, Selenda l’interrompt pour demander des éclaircissements au sujet des circonstances de l’assassinat du souverain. Elle questionne aussi le Chancelier quant à l’absence (inexplicable selon elle) du nom du Prince Neden sur la liste des suspects, faisant allusion aux sévices qu’il aurait lui-même subi de la part des Thérans par le passé et qui sont semblables à ceux qui ont eu raison de Varulus. Ayant été la victime de ces barbaries, il aurait pu, selon elle, tout-à-fait les reproduire (se rendant coupable de ces atrocités, mais aussi d’un parricide) et ainsi se dédouaner en jetant l’opprobre sur les Thérans.  

Suite à cette entorse au protocole, doublée d’un affront incroyable à la lignée régnante, un mouvement de foule naît parmi l’auditoire et ne tarde pas à dégénérer en bagarre générale parmi de foule de citadins rassemblés. Ce que nous craignions est en train de se réaliser et nous décidons de nous montrer particulièrement attentifs aux actions des contestataires reconnus comme ennemis de la famille royale. C’est ainsi que nous repérons un groupe de Nains sortir des arbalètes dont les carreaux sont pointés sur l’impétueuse Selenda. Malgré la cohue générale, nous parvenons à agir promptement et à mettre ce groupuscule anarchiste hors d’état de nuire. 

Pour ma part, usant de ma magie, j’écoute les discussions se déroulant au sein de la loge accueillant les alliés de Selenda. Ils affichent entre eux leur défiance à l’endroit de Neden et je comprends qu’ils évoquent la menace qui pèse sur eux, incarnée par ceux qu’ils nomment les « Fanatiques » (et qui viennent de tenter une action visant à éliminer leur chef de fil). 

L’allocution a tourné court et la calme a du mal à être rétabli par les autorités. Ce n’est que vers 23h que l’auditorium est vidé…

De retour chez Omasu, nous apprenons que quelqu’un souhaiterait nous entretenir le lendemain dans la Grande Bibliothèque. A n’en pas douter, Merrox sollicite notre concours…

            Le 27 Rua, nous répondons à l’invitation. Sur le chemin nous menant à notre lieu de rendez-vous, nous sommes témoins d’un virulent débat de rue opposant deux groupes distincts :

- Un Nain ne comprend par ni la réaction, ni l’attitude insultante de Selenda et milite donc pour son bannissement et sa destitution du Conseil Royal.

- L’autre, un archiviste de la bibliothèque, défend la thèse qui préconise que le Rituel d’éviscération subi par Neden aurait pu engendrer des conséquences psychologiques terribles et insoupçonnables sur son psychisme, comme le suggère Selenda.

Un peu plus tard, alors que nous nous rapprochons de la Grande Bibliothèque, nous tombons de manière imprévisible sur le cadavre d’un Orc. Il gît sur le dos et une gourde est à portée de sa main. Errennot et moi suspectons rapidement la présence d’un poison dans le récipient. Nous ne tardons pas à alerter un garde local en patrouille afin qu’il puisse constater le décès et enclencher le protocole en vigueur en pareil cas. Il nous apprend que la victime est une Adepte du nom de « Ela Pono », officiant en qualité d’apprentie au sein de la bibliothèque.

Une fois en présence de Merrox, il nous confie qu’il s’attendait à l’intervention publique de Selenda et de ses partisans lors de l’allocution d’investiture.

Bien entendu, nous lui apprenons aussi le décès de la jeune érudite Ela Pono, qui était, selon les dires de notre interlocuteur, sous la férule de Thom Edrell, un archiviste local. Ce dernier avait confié à Ela Pono une enquête au sujet de l’exile mystérieux de ses congénères.

C’est alors qu’un homme fait son entrée au sein du salon que nous occupons. Il est accompagné d’un garde et arbore les armoiries de la famille Elcomi. Introduit, l’homme tend à Merrox un parchemin retrouvé dans une poche secrète de la tunique de Ela Pono et traitant de la situation actuelle de son peuple [cf aide de jeu texte]. Ceci fait, le noble se tourne vers nous et nous annonce qu’un certain « Drazon », éminent membre de la Maison Elcomi souhaiterait nous entretenir dès que possible.

            Sans tarder nous nous rendons auprès du commanditaire de cette bien cavalière invitation. C’est au sein de l’impressionnante forteresse de sa maison que le Nain quadragénaire nous reçoit [cf aide de jeu illustration]. Après les présentations d’usage, « Drazon » nous confie avoir rencontré une famille d’exilés Thérans : la famille « Durvigius », propriétaire d’une société d’importation d’épices. Son représentant l’a interrogé quant à la sécurité des appartements du Roi et voulait même obtenir (moyennent finances) une audience avec le Roi Varulus III en personne. Etonné, voire vexé, par cette requête incongrue et déplacée, Drazon a mis un terme aux tractations commerciales avec la famille Durvigius et en a averti les services de renseignements de l'Oeil. Bien entendu, à présent que le roi est mort (massacré par les Thérans), cette discussion l’interpelle et lui est revenue en mémoire. Le Nain nous confie que le patriarche Durvigius se nomme « Pado » et que sa famille est installée à Grand Foire. Drazon nous encourage a enquêté sur cette piste et espère que nous parviendrons à démêler les nœuds de cette affaire. Il nous précise être complètement ignorant en matière de Magie, ce qui justifie qu’il n’ait pas effectué le rapprochement de prime abord.

Sur le chemin du retour, au sein des couloirs troglodytiques de la cité, alors que nous nous dirigeons en direction de la forteresse d’Omasu et que nous échangeons nos impressions (contrastées) quant à cette rencontre avec le représentant de la Maison Elcomi, une ombre accompagnée d’un Nain à l’œil et à l’oreille bandés me dit que « Zalas » l’envoie afin de nous livrer ce Nain. A ces mots, ce dernier ôte sa chemise et nous montre ses nombreuses blessures, avant de faire volte-face et de nous délivrer un message gravé dans la chair de son dos, scarifié de la marque tristement connus de « Ishamak ». En parallèle, le torturé nous livre un message oral funeste en provenance de l’Horreur : « A Jerris, tous ceux que vous aimez sont morts, ou ce sera bientôt le cas, dans les pires souffrances ». Notre interlocuteur sanguinolent et visiblement désespéré est une des nombreuses victimes d’Ishamak. Il nous déclare devoir nous attaquer (selon les vœux de l’Horreur) pour que sa famille soit épargnée…

A toutes jambes, Raziel et moi prenons la poudre d’escampette, fuyant à toutes jambes (et ailes) en direction de la demeure de mon Maître : Zalas… C’est chez ce dernier que nous nous retrouvons. Après lui avoir exposé la situation, le Maître Nécomant nous déclare son intention de demander à Omasu son aval afin de pouvoir entreprendre le long voyage à destination de Jerris et s’enquérir ainsi de la situation du marchand Rejgane, compte-tenu de la menace pressante incarnée par le sombre Ishamak.

Nous concernant, nous obtenons une audience avec le charismatique Obsidien, tandis qu’il s’entretient avec son congénère « Isamderr ». Nous lui exposons notre entretien avec Drazon et notre volonté d’étudier la piste sur laquelle il nous a orientés. Avant que nous ne prenions congé de notre hôte et supérieur, Isamderr nous interpelle et nous enjoint à lui confier en détail l’affaire concernant Ishamak. Nous nous exécutons car notre interlocuteur est considéré comme LA référence en matière de combat contre les Horreurs et son aide ne peut être qu’une aubaine. En retour, il nous stipule avoir consulté nos récits d’aventure et notamment celle nous ayant mené dans le Kaer Tardim. Isamderr souhaite mettre la main sur « la Couronne d’Os » (alias « l’Usurpatrice »), une très puissante Horreur unique. A ce qu’il nous confie, Ishamak est sous son joug et donc l’un de ses sbires, dont il a reçu de sombres pouvoirs, via un Pacte de Sang (qui aurait eu pour conséquence de créer sa répulsion vis-à-vis des activités artistiques). L’Osbidien volcanique nous encourage à poursuivre notre combat contre Ishamak et nous exhorte à embrasser le destin héroïque qui est le nôtre. Pour ma part, je lui témoigne de mon respect entier de ma dévotion à son endroit. S’il en éprouve le besoin, je suis totalement disposé à lui apporter mon concours dans sa lutte quotidienne contre les créatures qu’il combat sans relâche.

            Dans la foulée, nous nous mettons en route pour Grand Foire, alors que les tensions montent encore d’un cran entre les Maisons Nobles de la capitale. A l’évidence, la guerre civile couve sous la montagne…

Dès notre arrivée sur place, nous sommes abordés par un Nain (aux allures d’informateur urbain) auquel il manque un bras. Ami d’enfance d’Anarion (qui contre toute attente s’avère donc être un citadin originaire de ce village commercial, véritable antichambre de la capitale), il se présente comme s’appelant « Fisto ». Nous profitons de cette rencontre afin d’interroger ce dernier quant aux affaires qui nous amènent ici. En réponse à nos questions, l’infortuné nous explique qu’un groupe de criminels (qu’il présente comme « brutaux » et appelés « les Briseurs de Genoux ») œuvrait pour le compte de la Maison Durvigius avant de stopper mystérieusement leur collaboration. Intéressés par cette anecdote urbaine, nous demandons à Fisto de nous guider jusqu’au fief de ce groupuscule. Alors que je décide de rester en retrait (par mesure de précaution), le reste de mes compagnons se présente devant l’édifice et sont reçus par un homme de main qui accepte de les mener (désarmés) jusqu’à son chef. Celui-ci (un Humain) concède opérer un « protectorat lucratif » sur tous les marchands du coin. Néanmoins, sa bande a cessé son racket à l’endroit des Durvigius car ses membres « n’apprécient pas la Nécromancie ». L’interlocuteur de mes comparses déclare être disposé à livrer les informations que nous briguons (et qui nous permettrons de confondre la maison marchande), si nous acceptions en retour de détruire des documents compromettant faisant état de la taxe officieuse ponctionnée par « les Briseurs de Genoux ». Il nous indique donc l’existence d’un souterrain occupé par des Cadavéreux, au sein de l’entrepôt marchand des Dirvigius.

Pendant ce temps, me concernant, alors que je patiente devant la bâtisse, je constate qu’un groupe composé de quatre individus (deux Sylphelins et deux Humains) au teint olivâtre caractéristique des Thérans, se dirige en direction de l’antre des membres du crime organisé local. Alors qu’ils m’aperçoivent, ils font volte-face et regagnent la ruelle par laquelle ils sont arrivés.     

Rapidement, mes comparses refont leur apparition et nous échangeons nos informations. Après mon explication, Errennot en appelle à sa Magie afin de se métamorphoser en un gracieux volatile et s’élever de quelques mètres dans les airs. Ce stratagème lui permet de repérer les quatre Thérans et de constater leur tentative de nous tendre un guet-apens. Retournant l’effet de surprise, nous décidons de les débusquer. Le combat s’avère âpre mais nous en sortons finalement vainqueur, tuant nos quatre adversaires. Fouillant leurs dépouilles, nous mettons la main sur un message [cf aide de jeu texte] ordonnant au groupe de se débarrasser de nous. L’odeur de citron attirant notre sens olfactif, nous nous en remettons à l’ingéniosité de Luciole, qui identifie une méthode visant à cacher un message à l’aide de jus de citron, qui ne peut être révélé que s’il est exposé à la chaleur. Nous opérons de la sorte afin de révéler la signature du commanditaire : « Durvigius ».      

Fort de ces derniers événements, c’est d’un pas décidé (et confortés dans nos intuitions) que nous nous rendons sans tarder en direction de l’entrepôt de la famille marchande. Sur place, nous exigeons de rencontrer le responsable des locaux commerciaux (en pleine activité à cette heure). Malgré le refus du contremaître, Luciole met à jour le souterrain caché accueillant le ventripotent dirigeant Théran, accompagné de quelques sbires tentant d’incendier des documents compromettants. Devant la débâcle semblant se dessiner pour les marchands locaux, le second de la guilde nous propose de confesser les secrets de sa compagnie en échange de sa liberté. Nous acceptons le marché et il nous apprend alors que son maître : Pado Durvigius a dérobé un bien inestimable au Roi Varulus III. Profitant de son lien avec les Elémentaires, Errennot apprend qu’un objet en métal puissant (du point de vue de sa trame) a disparu d’ici depuis quelques jours. Dans la foulée, nous enjoignons le second à nous mener jusqu’à ce fameux objet précieux dérobé au souverain. Sous une latte amovible, il extrait un coffre (qui selon Raziel est lui-même un « objet de trame ») contant des documents et une fiole vide en métal, de couleur rouge et or. Me concernant, je consulte les écrits afin de constater qu’il s’agit de la description du fameux rituel magique du Nécromant Mordom.

C’est à ce moment que les troupes du Magistrat arrivent afin de mettre aux arrêts Pado Durvigius, son second à la langue bien pendue, mais aussi tous les employés de l’entrepôt commercial.     

           De retour à Throall, Neden lui-même nous reçoit afin que nous puissions lui livrer nos découvertes récentes, suite à notre enquête à Grand Foire. Il identifie la fiole de métal comme étant, en effet, un bien précieux ayant appartenu à son père, prouvant ainsi la trahison des Durvigius.

Ensuite, il nous invite à assister au procès de Pado Durvigius, à l’issu duquel, Neden exécute personnellement tous les coupables. Ceci fait, brisant le silence de cathédrale baignant le tribunal, sa détractrice Selenda (elle aussi membre de l’assistance) demande alors la permission de s’approcher et de prendre la parole. Avec l’aval du Roi, elle l’implore de lui pardonner ses actes de défiance à son encontre, jurant fidélité au trône (en son nom et celui de sa Maison). Neden accepte ce repentir de la vieille (et influente) Naine, tout en déclarant officiellement la guerre aux envahisseurs Thérans…