O.R.C.S. - Le Forum
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Pensez à renouveler votre inscription (feuille d'inscription) ou inscrivez-vous en ligne (plus d'infos ici)
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Récit n°15

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

Récit n°15 Empty
MessageSujet: Récit n°15   Récit n°15 EmptyLun 27 Avr 2015 - 18:57

Récit d’aventure n°15
 
UNE PARTIE DE PECHE
 
Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 18/04/15
Nom de groupe : « Le Cercle d’Orichalque »
Joueurs présents :
-          Errennot (Dominique)
-          Raziel (Benoît)
-          Radamel (Matthieu)
-          Luciole (Stéphane)
-          Modrouail (Gaëtan)
-          Anarion (Florent)
Points de Légende reçus : 650
PNJ notables :
-          T’Shystalan : Emissaire T’Skrang V’Strimon, originaire de la Cité Flottante.
-          Aysousoul : Pêcheur T’Skrang, Capitaine du « Filet de Roseau ».
-          S’Arhaan : T’Skrang, Second de la Shivalahala V’Strimon.
-          Magar Libreuk : Adepte Humain, récemment enrôlé au sein de l’armée d’Omasu.
 
 
RECIT DE L’AVENTURE
 
            Le 5 Rua, Merrox nous fait savoir qu’il a récupéré le fameux recueil que nous briguions au sujet de notre longue étude du « Coffre d’Anesidora ». En effet, Sarr et Zalas ont menés à bien leur mission de récupération. Néanmoins, après une première étude, le Grand Archiviste a eu la stupéfaction de constater que l’ouvrage ne contenait nulle mention du coffre. Selon lui, il s’agit d’un leurre car son contenu réel semble protégé par un puissant sortilège Théran qui doit être percé afin d’y avoir accès.
 
            Le surlendemain, c’est Omasu qui nous fait mander dans sa citadelle. Là, il nous confie qu’il a été convié personnellement par le Roi pour une audience au sein du palais. Dans le même temps, le Maître Marchand Obsidien est censé recevoir un émissaire T’Skrang de la Shivalahala V’Strimon. Ne pouvant assurer son rôle d’hôte auprès de l’ambassadeur du fait de sa convocation, il nous demande de nous en acquitter et de recevoir son invité avec les honneurs qui lui sont dus. Il nous précise que « la Maison des Roseaux » avait au préalable été sollicitée par ses soins afin de jauger ses intentions et connaître sa position quant à la situation diplomatique actuelle. Cet émissaire est censé apporté enfin la réponse au nom des siens.
Plus tard dans l’après-midi, l’ambassadeur T’Skrang fait son apparition au sein de la forteresse d’Omasu et nous nous chargeons comme convenu de son accueil. Ses écailles ont une teinte verte pâle et il porte une robe de qualité luxueuse bleue et verte (estampillée d’ailleurs de la griffe du célèbre maître tisserand Nain Charboyya). Pour seul artifice, son poignet arbore un bracelet de roseau vert de facture parfaitement anodine. Notre interlocuteur se présente : « T’Shystalan, Emissaire de la Cité Flottante ». En préambule, d’une voix usée par les ans, il nous explique que leur cité aquatique n’a pas été menacée et que la taxe fluviale K’Tenshin n’a pas été appliquée à leurs embarcations. Il pense aussi que la puissance de leur Aropagoi dissuade une hypothétique attaque thérane à leur encontre, en tout cas pour le moment. Néanmoins, le porte-parole V’Strimon nous fait comprendre qu’il n’est pas insensible au sort des autres habitants de Barsaive. Par conséquent, la Shivalahala est pour l’heure concentrée sur la réalisation d’un grand rituel magique, secondée dans sa tâche par l’ensemble de ses plus compétents Elémentalistes, sur les rives du lac Ban (au cœur duquel se dresse la Cité Flottante). Cette explication faite, T’Shystalan nous précise qu’un pêcheur T’Skrang œuvrant sur le lac Ban a aperçu une vedette thérane venir draguer le fond du lac, lors de plusieurs nuits successives. Cet événement intrigue et inquiète ses congénères et il souhaiterait solliciter « le Cercle d’Orichalque » pour en apprendre davantage. Pour cela, il nous propose l’aide de ce fameux pêcheur T’Skrang, un certain « Aysousoul », le Capitaine du « Filet de Roseau ». Celui-ci nous attend à l’embarcadère du « Calme Vert » sur le lac Ban afin de nous en apprendre davantage quant à ses observations nocturnes.
 
Bien entendu, nous acceptons d’apporter notre assistance au peuple T’Skrang et sans tarder, nous voilà en route, à destination du point d’eau le plus près, où un navire nous attend afin de nous acheminer jusqu’au « Calme Vert ». A notre arrivée, le capitaine du dit rafiot s’acquitte de régler la taxe fluviale « conventionnelle » auprès d’une unité mobile thérane.
Le 11 Rua en fin d’après-midi, nous arrivons à destination et un vaisseau bien plus imposant est amarré au « Calme Vert ». Son équipage est composé d’une trentaine d’hommes et nous repérons la capitaine, occupé à déguster du poisson. Alors que nous nous présentons à lui, il cesse son repas et s’engagent les présentations d’usage. Rapidement, nous évoquons la venue de la vedette thérane qui se renouvelle à chaque coucher du soleil. D’ailleurs, à l’occasion de leurs deux dernières visites, celle-ci est restée au même endroit. Ses occupants n’ont pas plongé mais ils effectuent de longues fouilles à l’aide de grands filets. Le véhicule nous est décrit par Aysousoul comme volant à trois ou quatre mètres au-dessus des flots, il est muni de quatre canons menaçants, orientés vers la surface et pourrait accueillir selon lui une centaine d’hommes. Ces précisions effectuées, il remet à chacun de mes comparses un galet d’algues agglutinées qui leur permettra de nager et de respirer sous l’eau. Il confie à chacun d’entre nous un octaèdre taillé dans le quartz (mesurant une dizaine de centimètres), capable de produire de la lumière. Me concernant, il me fait cadeau d’un bracelet vert de roseau tressé, censé me porter chance si je le jette dans les eaux du lac « au bon moment ».  
 
Aysousoul nous propose ensuite de nous convoyer sur place avant la tombée de la nuit (et donc l’arrivée quotidienne des mystérieux visiteurs). Là, nous nous mettons à l’eau avant d’entamer une descente d’environ vingt mètres. A la lueur du quartz, nous découvrons deux cadavres de Nains. Un examen des corps par Raziel nous permet d’en déduire qu’il s’agit d’esclaves (compte tenu des stigmates de flagellation qu’arbore leur dos). Malgré les halots lumineux que nous produisons, nous sommes rapidement totalement désorientés, perdant toute notion d’espace et de temps. Nous entamons finalement une seconde phase de descente (sur environ vingt mètres à nouveau). Nos Visions Astrales respectives nous permettent de localiser plusieurs Elémentaires d’Eau. Errennot décide d’ailleurs d’entrer en communication avec l’un d’eux qui concède avoir repéré l’étrange manège de la navette thérane. Rassuré par nos intentions et visiblement enclin à nous assister, l’Esprit nous emmène dans son sillage et nous guide sur le site où git par le fond une vedette thérane dont la proue est enfoncée dans la vase amoncelée dans les profondeurs. A notre plus grand étonnement, nous remarquons qu’à quelques décamètres, une forteresse engloutie se dresse dans les tréfonds abyssaux du lac. L’examen de la vedette nous laisse penser qu’elle a sombré depuis un certain temps déjà. Plusieurs cadavres thérans en décomposition y végètent, tandis que dans la cale, nous repérons la présence d’un Objet de Trame, ressemblant à un gigantesque fer à cheval, constitué de glace, haut de cinquante centimètres et long d’environ quatre mètres. Luciole, l’œil acéré repère des écritures en langage sylphelin sur la tranche du mystérieux objet, mais il ne parvient pas à les déchiffrer.
Nous décidons ensuite de tenter l’exploration de l’édifice immergé dont l’architecture nous apparaît comme pour le moins exotique et dont la pierre des parois extérieures est gravée de symboles inconnus. L’intérieur est entièrement vide, à l’exception d’une dizaine de nasses en roseau (détentrices d’une Trame) contenant des poissons magnifiques aux couleurs changeantes, mais qui nous sont également totalement étrangers. Néanmoins, ils me rappellent une légende du peuple T’Skrang qui conte l’histoire de mystérieux poissons enfermés par mes congénères afin de débarrasser les eaux d’une population menaçante. L’histoire précise qu’il est formellement interdit de les libérer sous peine d’engendrer le retour préjudiciable de cette mystérieuse race. Pensant que les poissons pourraient bien être le sésame brigué par les explorateurs thérans, nous décidons de hisser une première nasse à la surface. De retour à l’air libre, nous constatons la présence de la navette ennemie, stationnant non loin et projetant des faisceaux lumineux qui émettent un signal sonore lorsqu’ils nous éclairent. Nous voilà faits comme des rats. Mes compagnons n’ont d’autre choix que de se rendre, invités à monter à bord de l’embarcation par un dénommé « Drake », visiblement à la tête du petit contingent désireux de faire parler ses prisonniers. Me concernant, étant parfaitement amphibie, je décide de replonger dans les profondeurs, constatant avec étonnement que la vedette thérane échouée était en train de s’extraire de sa prison végétale. Dans le même temps, un fracas vient à mes oreilles lorsque le vaisseau d’Aysousoul éperonne violemment le véhicule théran lévitant à la surface. Jaugeant la situation, je décide de prendre le sillage de la vedette remontant à la surface du lac. Ceci fait, j’aperçois le Capitaine Aysousoul sauter avec habileté et célérité sur l’embarcation surgissant des flots et incitant mes compagnons à l’imiter. Intriguée par la situation, j’utilise ma Visions Astrale et constate que des Elémentaires d’Eau poussent la vedette tandis que d’autres se dressent en barrage face à nos poursuivants. Une poursuite débute et l’aide (aussi précieuse qu’inattendue) des Elémentaires nous permet de semer nos ennemis, puis d’accoster le long d’une berge du lac qui est en fait un quai de l’îlot de surface de la Cité Flottante. Dès que nous posons pied à terre, un T’Skrang apparaît et s’avance vers nous. Il se présente comme étant « S’Arhaan », le Second de la Shivalahala V’Strimon. Il nous invite à le suivre et à lui conter notre exploration sous-marine, ce dont nous nous acquittons rapidement. C’est alors que le Capitaine Aysousoul nous rejoint à la hâte en s’excusant de ne pas avoir pu intervenir à temps pour nous venir en aide. Devant notre étonnement, S’Arhaan nous explique que nous avons été secourus par « le Vieil Homme au Filet » (sous l’aspect d’Aysousoul), l’Esprit fondateur de la « Maison des Roseaux ». A présent au calme, je présente la légende traitant des poissons emprisonnés et notre hôte nous conte en retour l’histoire détaillée du « Parlement des Sirènes ».  
 
Alors que nous commençons à appréhender davantage les tenants et aboutissants de cette affaire aux implications anciennes et mystiques, S’Arhann nous précise que nos dires vont être rapportés à la Shivalahala et que les Sorciers locaux vont s’acquitter d’expertiser la vedette thérane avec laquelle nous avons fui la menace ennemie afin de voir si elle peut être utilisée. Luciole fait part à notre interlocuteur de son intérêt pour les étranges symboles sylphelin gravés sur l’Objet de Trame constitué de glace gisant dans la cale de l’embarcation (et qui selon nous serait en fait une arche posé à plat). Celui-ci nous rétorque que la Shivalahala (détentrice de l’immense savoir de chacun de ses prédécesseurs) connaît tous les langages connus et qu’elle saura donc assurément nous éclairer. Sachant cela, nous sollicitons alors son aide quant au décryptage des glyphes occultes scellant le Coffre d’Anesidora. Mon charismatique congénère nous assure que les réponses à toutes ces interrogations nous seront fournies en temps voulus…        
 
En qualité d’invités, nous recevons l’insigne honneur d’être accueillis deux jours (les 12 et 13 Rua) au sein de la Cité Flottante. Nous en profitons pour plonger et visiter l’îlot immergé de la capitale, mais aussi afin de conduire les T’Skrang V’Strimon sur le lieu de la forteresse engloutie dans l’objectif préventif de récupérer les nasses contenant les fameux poissons multicolores et antiques.        
Pendant ce temps, Aysousoul effectue un aller-retour au « Calme Vert » et en revient avec un prisonnier. Le Capitaine nous explique qu’à l’occasion de son arrivée sur place, son équipage a connu une vive altercation avec une unité thérane, composée de soldats exclusivement typés « Barsaiviens ». Durant l’affrontement, l’un d’eux s’est retourné contre ses compagnons afin d’embrasser la cause des T’Skrang et permettre ainsi la victoire de l’équipage du « Filet de Roseau » contre ses assaillants. A l’issue du combat, Aysousoul a emprisonné le félon à la cause thérane afin de nous le livrer et que nous décidions de son sort après avoir pris connaissance de ses agissements. Une discussion s’instaure et celui-ci se présente : « Magar Libreuk ». Loquace, il nous explique que leur commanditaire les a enrôlés aux alentours de Throall afin de nous retrouver et nous faire prisonnier. Il leur avait suggéré de se grimer en thérans afin de brouiller les pistes et de profiter d’un effet de surprise. A notre demande, il nous décrit cet individu et peu à peu, c’est le portrait de « Ishamak » qu’il nous dessine… Raziel et moi échangeons un regard entendu : les Horreurs ont la dent dure… De l’eau est apporté à notre moulin lorsque Magar nous conte avoir remarqué que ses comparses avaient été subjugués (voire complètement hypnotisés) par le magnétisme (surnaturel) de leur employeur, mais que contrairement à eux, lui était parvenu à résister à cette manœuvre de manipulation mentale à caractère magique. Du fait de sa bravoure, de sa sincérité et de sa condition d’Adepte, nous proposons à Magar d’intégrer l’armée d’Omasu afin de combattre contre l’envahisseur, mais aussi car il aura très certainement l’occasion de se venger d’Ishamak…         
 
            Le 17 Rua, après un nouveau trajet fluvial, nous rejoignons Throall et plus précisément la forteresse d’Omasu. Il nous apprend que la Shivalahala a mené à bien son puissant rituel, procédant à une transmutation de l’Air en Terre aux abords de la flotte thérane, détruisant pas moins de onze vaisseaux ennemis. Dans le même temps, les T’Skrang de la « Maison Syrtis » ont annoncé leur alliance avec les V’Strimon.
Sans attendre, un Ambassadeur officiel Théran s’est téléporté directement dans le palais, invectivant le Roi Varulus et lui demandant : si l’attaque des T’Skrang devait être considéré comme un acte de guerre à leur encontre ? Si les Thérans devaient donc se résoudre à raser la cité de Throall ? Si le Roi allait enfin se décider à gérer ses terres comme le régent suzerain qu’il est censé incarner ? A toutes ces questions le Souverain a répondu avec la plus grande des faiblesses en décrétant le don du « Pic de Vie » aux Thérans, provoquant la colère du prince Neden…     
        
 
Extrait des « Chroniques d’Orichalque »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »

_________________
BayushiTieums"Puissiez Vous Vivre en des Temps Intéressants..."
Revenir en haut Aller en bas
Yoritomo Ujina

Yoritomo Ujina


Date d'inscription : 09/01/2009
Localisation : Sangokubune Mante

Récit n°15 Empty
MessageSujet: Re: Récit n°15   Récit n°15 EmptyLun 7 Sep 2015 - 20:35

Ajouté

_________________
Récit n°15 488749BannireUjina
Revenir en haut Aller en bas
 
Récit n°15
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Récit n°9
» Récit n°23
» Récit n°10
» Récit n°11
» Récit n°12

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
O.R.C.S. - Le Forum :: Les Games ORCS :: Earthdawn :: Les Chroniques d'Orichalque-
Sauter vers: