Récit n°8

Récit d’aventure n°8



Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedi 26/10/13
Nom de groupe : -
Joueurs présents :
- Errennot (Dominique)
- Raziel (Benoît)
- Radamel (Matthieu)
- Luciole (Stéphane)
Points de Légende reçus : 550
PNJ notables :
- Lastock : Elfe Adepte Cercle 2, porteur d’un kriss magique destiné à combattre les T’Skrang K’Tenshin.
- Vaylaa : Sylphelin archer et tueur à gages.


RECIT DE L’AVENTURE

Alors que le temps semble s’être figé devant cet événement annonciateur de malheurs à venir, un elfe nous aborde. Il se présente comme s’appelant « Lastock », Adepte de Cercle 2. Après l’avoir dévisagé, je me concentre astralement sur sa personne et repère une trame sur l’un de ses objets, caché sous ses amples vêtements. Nous lui proposons de nous accompagner et nous dirigeons, toujours songeurs et stupéfaits, en direction du navire fluvial qui nous a mené ici, sur ordres de J’Role. C’est alors qu’un autre individu surgit. Il s’agit d’un Sylphelin balafré, coiffé en catogan et muni d’un arc et de flèches. Il nous apostrophe tout en se présentant : « Vaylaa ». Il confesse être un tueur à gages, employé par Ishamak dans le but de nous éliminer ; mais étant donné les funestes circonstances (annoncées par l’armada thérane nous surplombant), il préfère y renoncer afin d’entamer une collaboration. Désorientés par l’étrange mode opératoire de l’assassin repenti, nous lui rétorquons qu’Ishamak est une Horreur et qu’il ferait donc bien de reconsidérer son contrat et de revoir ses modalités quant à ses collaborations, fussent-elles professionnelles… L’idée semble faire son chemin dans la tête du voltigeur et c’est donc sans rancunes que nous l’acceptons à bord.

Ceci fait, nous remontons le fleuve Serpent. Après quelques heures de navigation, nous constatons que le convoi aérien théran bifurque en direction de la forêt. Nous concernant, le débit fluvial ne peut que nous conduire en direction de Throal. Selon les dires de notre cartographe Luciole, les édifices volants pourraient avoir mis le cap vers Syrtis…
Tout à coup, notre capitaine d’équipage est alerté par une scène sur une berge, aux abords du lit de la rivière. A l’affut, nous constatons qu’un quatuor composé de deux Elfes, d’un T’Skrang (que j’identifie comme étant originaire de K’Tenshin) et d’un Humain, viennent d’occire un binôme d’Orcs qu’ils délestent d’un parchemin. Désireux d’en apprendre plus sur ce règlement de compte, nous nous approchons à la hâte, tandis que le T’Skrang, très sûr de lui (et dont l’attitude nous fait dire qu’il doit s’agir du chef de ce groupe) nous somme de nous rendre sans résister. Devant notre refus catégorique, un combat âpre s’engage. Profitant de l’avantage numérique, nous remportons cet affrontement et récupérons le parchemin convoité par nos défunts adversaires. Il est intitulé « la Beauté du Feu de Mera-A-A-Arg ». [cf aide de jeu]
C’est alors que je remarque que Lastock arbore un kriss qui luit en ma présence (et que je pense être l’objet de trame détecté lors de notre rencontre). Interrogé par mes soins, il me confie l’avoir exhumé d’un Kaer. Un Quêteur de Lochost lui en a conté l’histoire et il est depuis lié à cette courte lame, spécialisée dans le combat contre mes congénères et censée lui servir contre « les Traîtres K’Tenshin ».

Après cet épisode, nous décidons collectivement de changer notre cap et de suivre le sillage du convoi aérien. Celui-ci fait halte au niveau du Pic d’Ayodhya. C’est alors que la citadelle (dont la base est pourvue d’un gigantesque orifice) descend (sous nos yeux médusés et nos corps impuissants) afin de s’emboiter parfaitement sur le mont sacré pour les peuples Obsidiens et T’Skrang. Nous sommes les témoins privilégiés du premier sacrilège théran à l’égard de nos civilisations… Dans la foulée, mes congénères et moi-même sommes assaillis par une douleur intérieure horrible et insoutenable, témoignant de l’agonie subie par des milliers d’âmes en souffrance. Usant de ma capacité de « Visions Astrale », je constate que le titanesque édifice de l’envahisseur sans vergogne procède à une extraction massive d’Air Elémentaire (sans doute pour régénérer sa machinerie sophistiquée).

Malgré la détresse et l’angoisse qui nous envahissent, le temps nous est compté. Nous décidons de partir le plus vite possible, en monture en direction de Throal, afin de prévenir les autorités les plus hautes de la catastrophe en marche, de témoigner de l’ignoble torture engendrée par l’ennemi dont nous avons été témoins. Là, il conviendra de décider des actions à mener. Galopant à perdre haleine, j’en fais le serment silencieux, je ne demeurerai pas passif face à cet outrage, un nouveau combat vient de naître sous mes yeux et dans ma chair reptilienne. Je m’y abandonnerai, corps et âme, s’il le faut…
C’est le 17ème jour du mois de Strassa que les sabots de nos montures, assoiffées et éreintées, foulent le sol rocheux de la capitale royale.

C'est volontaire de ne pas avoir parlé de l’aparté de Benoît ? Qui a racconter que parmis ces ogres, il y avait son oncle ? (celui qui a fuit)
Et aussi de ne pas avoir stipulé les présents de guerre de chaque crew ?