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 Récit n°6

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5 participants
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Récit n°6   Récit n°6 EmptyMar 15 Avr 2014 - 15:20

Récit d’aventure n°6


CORROMPUE !

Maître de jeu : Bernard
Date de jeu : samedis 09/02/13 et 02/03/13
Nom de groupe : -
Joueurs présents :
- Errennot (Dominique) [absent partie 2]
- Raziel (Benoît)
- Aelfigu (Christophe)
- Radamel (Matthieu)
- Modrouail (Gaëtan) [absent partie 2]
- Luciole (Stéphane) [absent partie 2]
Points de Légende reçus : 550
PNJ notables :
- Charboyya : dirigeant Nain de la guilde de la « Soie Flamboyante », résidant à « Grand Foire ».
- Merrox : Grand Bibliothécaire Nain de la « bibliothèque Barsaivienne », que l’on dit proche du Roi.
- Moltaa : Obsidienne Nécromancienne de la « Légion du Crépuscule ».
- Kwamm : Orc guerrier, lieutenant de Moltaa au sein de la « Légion du Crépuscule ».
- Aardelea : jeune fille porteuse d’une trame mystique la destinant à devenir « Gardienne de la Connaissance »
- Omasu : Obsidien marchand très influent et richissime qui fut également un grand troubadour.


RECIT DE L’AVENTURE

Le 10 Doddul 1508 en fin de matinée, notre employeur et maître marchand Rejgane nous convoque afin de nous mandater non loin de Throall (et plus précisément dans la cité de « Grand Foire »), depuis Jerris. Nous seront convoyés en drakkar volant (pour mon plus grand déplaisir) et serons rémunérés à hauteur de 400 PA par Cercle. Notre ordre de mission est libellé de la sorte :
- Nous devrons livrer de la soie pour la guilde de « la Soie Flamboyante » (dirigée par un Nain du nom de « Charboyya »).  
- Il nous faut amener un recueil à « Merrox », le Grand Bibliothécaire de la bibliothèque Barsaivienne. En échange, nous lui demanderons de traduire les runes mystérieuses et complexes recouvrant le Coffre d’Anesidora. Ce livre est un cadeau de Rejgane traitant de Jerris et ses environs.
- Nous nous acquitterons de rendre un service à Charboyya (en notre nom propre et non en qualité de Bjados de Rejgane).

Le jour même, dans l’après-midi, nous embarquons pour un voyage qui devrait durer cinq longues (voire interminables) journées. Afin de ne pas compter les secondes et ne pas me complaire dans la torture aérienne que je dois subir, je décide de m’isoler afin de consulter le recueil devant être offert à Merrox…
Quelques heures après notre départ, nous survolons la jungle de Liaj, quand l’ambiance plutôt calme se transforme rapidement en agitation frénétique et bruyante parmi l’équipage Troll de notre navire volant. Intrigués (mais prudents), nous nous rapprochons du bastingage afin de constater, stupéfaits, qu’au loin, un Dragon sillonne les airs  en crachant des flammes dévastatrices sur des navires aériens portant pavillon théran. Sans tarder, les officiers navigateurs de notre embarcation ordonnent de manœuvrer afin de détourner sur le champ notre itinéraire et de contourner la jungle. Selon l’avis de tous, la majestueuse et terrifiante créature ne peut être qu’Ursun, « le Maître de Liaj » !
Cet événement tout autant imprévisible que spectaculaire nous fait perdre un jour (et allonge mon calvaire d’autant).

C’est dans la journée du 16 Doddul que nous gagnons enfin les quais aériens de « Grand Foire ». Vue du ciel, cette cité ressemble à un amoncellement de bâtisses, de tentes et d’étalages marchands aux teintes bigarrés. En somme, il s’agit d’un gigantesque marché traversé par une artère pavée longiligne.
Après avoir posés pied à terre, nous constatons que l’endroit est noir de monde et nous ne tardons pas à en connaître la raison : le Roi Varulus III et son fils Neden sont attendus sous peu afin d’emprunter la voie royale.
Quelques minutes s’écoulent avant que le carrosse du souverain n’approche, sous les acclamations de la foule en liesse. Les deux occupants apparaissent alors à nos yeux et nous ne pouvons qu’admettre unanimement que le Roi Nain et son successeur dégagent un important charisme ainsi qu’une aura palpable de bienveillance à l’égard de leurs sujets. Sur leur passage, ces derniers jettent des poignées de pièces à destination du peuple jalonnant leur parcours de bout en bout, acclamant leurs bienfaiteurs.  

Après avoir assistés à ce spectacle visiblement ancré dans le folklore local, nous nous mettons en route à destination des huis ouverts de l’office marchand de la guilde de la « Soie Flamboyante ». A l’intérieur, sont étalés un nombre incalculable de rouleaux d’étoffes aux coloris criards. Nul besoin d’avoir été formé aux mœurs des tisserands afin de certifier que la soie est de grande qualité et les prix affichés sont à la mesure de cette préciosité.
Ces constatations faites, nous sommes rapidement mis en présence du maître des lieux : Charboyya. Le Nain très loquace nous convie à un entretien privé, tandis que ses employés s’attèlent à installer les rouleaux de soie très récemment livrés par nos soins. Nous le suivons en échangeant des regards lourds de sens ; en effet, nous avons tous perçus que son sourire de façade cache un important tracas, accompagné d’une profonde tristesse. Nous imaginons d’ici la teneur de la discussion à venir… Notre hôte nous reçoit dans un bureau très simple, contrastant avec le luxe ostentatoire de la boutique attenante. Il s’assoit face à son bureau jonché de livres de comptes et en préambule, nous propose de déguster quelques noisettes. Charboyya entame son monologue par un semblant de biographie au cours duquel il nous déclare être originaire d’un village appelé « Hanto », situé au sud du Lac Vors. Les nécessités commerciales l’ont poussé à venir s’installer à « Grand Foire » mais il y a encore famille et amis. Ainsi, il entretient une riche relation épistolaire avec ses proches qui résident toujours là-bas. Pour livrer son courrier, il a pour habitude de louer les services de coursiers-mercenaires. Il s’avère que les derniers qu’il a chargé de cette besogne somme toute assez commune, ne sont pas revenus de leur voyage et notre interlocuteur craint qu’il ne soit survenu un événement fâcheux sur place et désire nous envoyer là-bas pour en avoir le cœur net et réglé le problème le cas échéant… Le groupe chargé de convoyer le courrier était mené par une Trollesse du nom de « Abakule », elle-même secondée par une Sylpheline archère, ainsi que par un Orc. Nous accédons à sa demande tandis que Charboyya croit bon de nous stipuler de demeure sur nos gades car l’endroit est sauvage et peu accueillant… Afin de clore cette entrevue, ce dernier nous fournit une carte d’itinéraire à destination de « Hanto », ainsi qu’un collier décoré du symbole arboré habituellement par les messagers à son service. Enfin, notre commanditaire nous fait savoir qu’en gage de remerciement, ses meilleurs tisserands se chargeront, en notre absence, de nous tailler un vêtement luxueux sur mesure au sein de ses très réputés ateliers.    

Le lendemain, 17 Doddul, c’est après une nuit passée dans une auberge, que nous partons pour notre périple à destination du village « Hanto ». Trois jours d’une marche monotone se succèdent, quand, le 20 Doddul, nous décidons d’emprunter une route annexe menant à un village dans lequel nous espérons pouvoir nous ravitailler. Après quelques hectomètres de progression, un individu armé posté sur le chemin se dresse face à nous et nous en interdit l’accès sous le prétexte que nous sommes étrangers à la communauté locale. Nous rebroussons donc chemin, conscients d’être en territoire hostile…
Dans la nuit du 22 au 23 Doddul, nous sommes attaqués par un trio d’assaillants avec lequel nous finissons par établir un contact « pacifique ». Ils portent les stigmates et les affres d’un affrontement remontant à plusieurs jours et déclarent être les survivants du précédent groupe de messagers mandaté à « Hanto » par Charboyya. Selon leurs dires, la Trollesse « Abakule » et la Sylpheline sont morts au village, sous les coups de la « Légion du Crépuscule », qui en a pris le contrôle car une jeune fille y résidant disposerait de pouvoirs inconnus et qui est donc suspectée d’être sous le contrôle d’une Horreur. Les trois détrousseurs improvisés prétendent nous avoir attaqués, nous prenant pour des membres de la « Légion du Crépuscule ». L’humaine semblant avoir pris la tête des survivants nous conseille de nous méfier de « Moltaa », la dirigeante de cette troupe inquisitoriale (composée de quinze membres) qu’elle présente comme étant une « Obsidienne Nécromancienne vieille et démente ». Son bras armé est un Orc beaucoup plus jeune du nom de « Kwamm » qui « a une lueur avide de pouvoir dans les yeux et serait un excellent combattant ». C’est sur ces recommandations et ces précieuses informations que nos chemins se séparent…

Le 26 Doddul, nous arrivons en vue du village « Hanto ». Les lieux sont entourés d’une clôture témoignant de l’état de quarantaine sous lequel les habitants ont été placés.
Nous décidons d’envoyer Luciole en éclaireur à l’intérieur afin d’y glaner les premières constatations. Notre espion franc-tireur ne tarde pas à revenir, bredouille, nous déclarant ne pas être parvenu à passer outre la clôture car il a été repéré (semble-t-il magiquement) par deux gardes en faction (une Trollesse et un Orc) qui lui ont conseillé de partir car « nul ne pénètre sans l’autorisation de Kwamm ».

Après une nuit de repos et de réflexion, nous décidons, à l’aube, de nous présenter auprès du dénommé Kwamm. Nous lui expliquons le but de notre visite et nous propose de prendre notre message écrit et de le donner à son destinataire. En effet, il refuse catégoriquement que nous séjournions ici car « la menace d’une Horreur plane ». Alors qu’Errennot parlemente avec le guerrier Orc, mon regard est attiré par les deux sentinelles ayant repérées Luciole la veille et je constate qu’il s’agit de deux « cadavéreux », à savoir deux cadavres réanimés magiquement à l’aide de la Nécromancie. J’identifie au cou de la Trollesse, le symbole caractéristique des messagers de Charboyya ; le doute n’est plus permis, suite à son décès, « Abakule » a été employée à d’autres fins…
Pendant ce temps, Kwamm propose sur un ton impérieux que nous revenions ici-même le lendemain matin afin qu’il nous fournisse les messages de réponses des proches de Charboyya. Nous acceptons le marché et rebroussons chemin afin de nous installer dans la plaine à quelques encablures… Conformément à cet accord, le 28 Doddul au matin, la même assemblée se retrouve à la lisière du village mais notre interlocuteur (dont l’esprit de contrariété semble être l’un des traits principaux de sa personnalité peu engageante) nous déclare avoir changé d’avis car selon lui, « les messages pourraient être porteurs de la corruption des lieux ». La contrariété et l’impatience gagnent l’ensemble des membres de notre groupe… Malgré tout, nous nous éloignons afin de nous concerter…
C’est alors que nous croisons (se dirigeant vers le village) un groupe composé de quatre villageois, encadré par deux membres de la « Légion du Crépuscule ». Ce binôme très contrasté est constitué d’une elfe à la beauté éclatante et d’un petit Orc très laid (dont les yeux louches, dont le visage pourrait s’apparenter à celui d’une fouine et dont les membres inférieurs sont excessivement arqués). Nous engageons la conversation et faisons les présentations. L’Elfe fort charmante se nomme « Maloniel » tandis que son acolyte disgracieux se présente comme étant « Gzoog, Brise-Chaîne ». Maloniel nous explique que les quatre villageois sont autorisés, sous surveillance, à œuvrer dans les champs et à s’occuper du bétail, par mesure de survie pour les habitants. Les plus naturellement qui soit, elle nous confirme la mise en place de la mesure préventive de quarantaine du fait de la présence d’une petite fille corrompue et que leur seul objectif est « la destruction des Horreurs ». Elle nous précise également que leur dirigeante se charge actuellement de faire avouer la petite fille suspectée. Nos rapports étant cordiaux, je tente de la convaincre que nous pourrions apporter notre concours, étant donné que les choses semblent trainer à l’intérieur. A cela, elle me répond que seule leur chef « Moltaa » est en mesure de prendre pareille décision. Le groupe reprend alors sa marche en direction du village.

Le soir même, nous revenons près du village afin de discuter avec « Abakule ». Celle-ci considère Moltaa comme folle et nous confie que Gzoog est sous la surveillance de Maloniel car l’Orc est perçu comme peu fiable et un déserteur en puissance car il est suspecté de n’appartenir à la Légion que par appât du gain (et non par idéologie).  
Dans la foulée, nous sommes rejoints par la jolie Elfe qui accepte de nous laisser entrer après nous avoir délestés de nos armes. Elle nous mène en direction d’une hutte pour y passer la nuit.      

Le lendemain matin (29 Doddul), nous décidons de mener notre enquête en nous mêlant à la population, entièrement réunie autour du « puits à feu ». Après plusieurs discussions (dans une atmosphère de suspicions et de méfiance) avec les notables du village, nous sommes mis en présence de la mère de la jeune fille suspectée d’être habitée par le Mal. Celle-ci accepte de nous mener auprès de sa progéniture : « Aardelea », âgée de huit ans. Une fois entre les murs de sa masure, la femme nous confie avoir perdu toute confiance car le bouche à oreille a engendré la venue de la Légion et tout les désastres qui en ont découlés. Après que nous ayons déployé des trésors de diplomatie, elle nous concède que sa fille dispose d’étranges pouvoirs. En effet, elle dispose de capacités lui permettant de déplacer des objets par la pensée et de soigner des gens magiquement. Un jour, l’utilisation de ses pouvoirs lui ont permis de sauver son cousin d’une chute fatale dans le puits. Cet exploit fut conté et raconté encore et encore et c’est cela qui engendra la venue funeste de « Moltaa » et ses suivants…  
C’est à ce moment que le dénommé Lo-Arr Brand interrompt notre discussion afin de conduire notre interlocutrice (emplie de tristesse et de désespoir) sur la place du village afin qu’elle puisse assister à l’interrogatoire quotidien et public d’Aardelea. Nous nous y rendons également et c’est alors que la jeune fille aux yeux bleus foncés, arborant une chevelure noire, apparaît sous bonne garde. Son regard, bien que rougi par les larmes, inspire colère et rébellion. Dans la foulée, des pas très lourds faisant trembler le sol annoncent l’arrivée d’une forme titanesque et charismatique : une Obsidienne constituée d’une roche bleue foncée et culminant à environ 2,70m. Ses yeux entièrement blancs renforcent davantage encore son aspect inquiétant, tandis que son colossal et angulaire crâne minéral est recouvert d’un heaume fait à partir d’une tête d’animal reptilien percée de sept orbites. La mystique, impénétrable et très crainte « Moltaa » nous fait enfin l’honneur de sa présence… Impassible, s’immobilisant, elle nous dévisage de longues secondes avant de se tourner vers la jeune accusée et de lui signifier à nouveau de confesser sa véritable nature. Malgré le magnétisme dégagé par le titan de pierre, Aardelea dément à nouveau, suite à quoi Kwamm défouraille sa lame forgée dans l’argent (que j’identifie comme étant porteuse d’une trame), faisant peser une menace supplémentaire sur la tête de la fillette terrorisée. Moltaa entame alors une transe au cours de laquelle elle multiplie les incantations, ciblant son cobaye sans défense (alors nimbée d’une lueur blanche qui engendre chez elle terreur et souffrance). C’est alors que j’identifie un tissage référent à une incantation (que m’a enseigné Zalas) et qui selon moi serait destinée à briser les os et donc à engendrer la mort de la jeune fille. Je décide donc d’intervenir verbalement à l’adresse de la nécromancienne qui cesse alors son funeste sortilège mais entame à mon égard un âpre discours condamnant mon impétuosité et mon ignorance. Elle conclut en me conseillant d’observer la trame de la petite fille. Je m’exécute et ne peut que constater de manière irréfutable la présence autour d’elle d’une aura légèrement bleutée (pouvant être celle d’un adepte mais pourtant liée à aucune discipline), suite à quoi nous convenons du caractère étrange et exceptionnel de la jeune captive ; mais… est-elle pour autant une Horreur ? Mon argumentaire dans cette voie semble porter puisque l’Obsidienne (malgré la véhémence de son lieutenant armé « Kwamm ») nous convie en fin d’après-midi pour un entretien à huis clos.
Avant cela, durant cet intermède, Aardelea demande à s’entretenir avec nous. Elle nous confie alors entendre une voix dans sa tête. Celle-ci provient d’une grotte dans laquelle repose un livre recélant tous les apprentissages que la « voix » lui enseigne. Cet être mystérieux lui a déclaré avoir peur de ne pas disposer du temps suffisant pour tout lui divulguer. Ce refuge rocheux est situé à quelques kilomètres au nord-ouest du village. Après une courte entrevue avec Moltaa, cette dernière nous autorise à nous y rendre afin de percer ce mystère, pour le moment inextricable.  

Après une randonnée pédestre silencieuse, nous localisons notre destination et nous glissons dans le boyau minéral avant d’y découvrir une cavité gorgée d’objets et de mobiliers anciens, voire pourrissants. C’est alors que nous aussi pouvons entendre cette voix résonner dans notre esprit. Celle-ci nous invite à nous saisir d’un recueil situé non loin. Sa couverture de cuir est recouverte de runes elfiques en orichalk et nous détectons qu’il recèle une énorme trame qui semble nous contempler, via une forme magique prenant la forme d’une lueur bleutée à l’aspect d’un Dragon mesurant environ 2m de haut. Repéré, celui-ci s’assoit et tout disparaît autour de nous… La voix se fait alors à nouveau entendre et nous déclare avoir été enseignée par plusieurs « Donneurs de Noms » qui lui ont confié ce rôle de « Gardien de la Connaissance ». Il poursuit par cette parole prophétique : « Aardelea doit plonger dans un profond sommeil afin d’apprendre cette connaissance. Quand elle saura, elle dormira ».  
En parallèle, Raziel détecte la trame d’un coffre qui tombe en poussière une fois saisi et révélant alors son contenu : une statuette d’obsidienne pesant environ 10 kg (et haute de 23 cm) représentant un Dragon. Analysée, nous décelons en elle une trame de nom. Le Sylphelin décide de conserver l’objet en sa possession afin d’en percer les mystères.            

A notre retour au village Hanto, notre exposé convainc Moltaa que la petite fille n’est pas une Horreur et elle décide avec sagesse de quitter les lieux avec sa troupe.
Dans la foulée, Aaredelea sombre dans l’inconscience et disparaît, littéralement absorbée par le sol.
Le chef du village, Chereca nous remercie beaucoup pour notre intervention, déclarant (au nom de la communauté) que nous serons toujours les bienvenus ici. Il nous remet aussi une missive destinée à Charboyya.

Pendant notre voyage retour (plutôt calme) à destination de « Grand Foire », nous rejoignons un gigantesque convoi composé d’une trentaine de caravanes, dont une est une geôle mobile dans laquelle sont emprisonnés dix Thérans (placés sous la garde d’une cinquantaine d’adeptes). Le convoi est mené par un Obsidien dont la roche est verte-bleutée, mesurant environ 2,70 m et dépositaire d’un charisme extraordinaire. Il se présente comme étant « Omasu » et précise qu’il fut un troubadour (ayant atteint le Cercle 13) avant de devenir un marchand très prospère et reconnu. Il nous propose de nous joindre à eux et nous en profitons pour lui conter nos aventures… Durant le voyage, notre nouvel allié nous confie détester les Thérans et s’avère connaître Rejgane (qu’il considère comme un marchand ayant une notoriété naissante, ce qui en dit long sur sa propre influence commerciale).
Durant le trajet, le 5 Strassa, je constate que le livre (que nous avions extrait de la grotte et que j’avais conservé) est tombé en poussière et ses restes ne sont plus porteurs d’aucune trame.  

Le 7 Strassa 1510, nous voilà arrivés à destination. Rapidement, nous apprenons que les huis de Throall sont clos  car un vol important y a été commis. Omasu nous propose de prendre une nuit de repos en sa compagnie dans une auberge.
Le lendemain, la rumeur faisant état du fait que le voleur a été mis aux arrêts, arrive à nos oreilles. Le contrevenant serait un T’Skrang…
Nous nous rendons sans perdre plus de temps auprès de notre commanditaire Charboyya, dans sa luxueuse échoppe de soieries. Nous lui remettons les missives en provenance du village Hanto, tandis que celui-ci nous remercie et nous félicite pour notre œuvre en son nom. En gage de sa gratitude, il nous remet une lettre de recommandation nous permettant de rencontrer Merrox… La confection de nos tenues est également en cours.


Extrait des « Chroniques Crépusculaires »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »
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domlike
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domlike


Date d'inscription : 22/05/2007
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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyVen 18 Avr 2014 - 19:34

1510 ??? J'ai un prob avec les dates, je crois.

Sinon, y'a un petit "nous seront" qui traîne vers le début Very Happy
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Tieums




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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyVen 18 Avr 2014 - 19:48

C'était 1508, mais je crois que c'est devenu 1510 (ou l'inverse), je laisse le MJ apportes des modifs car je ne sais pas dans quel sens s'est fait le changement.

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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyVen 18 Avr 2014 - 19:52

Dans ton One Note, "Errennot" n'a qu'un "N", ce qui pour ton anagramme pose un petit soucis^^.

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domlike
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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyVen 18 Avr 2014 - 20:05

Merci, mon anacyclique est sauvée grâce à toi :p
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Jacques Capelovici

Jacques Capelovici


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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptySam 19 Avr 2014 - 16:07

Permettez moi de vous corriger, mon bon ami.
Un anacyclique est un mot ou phrase que l’on peut lire à l’envers ou à l’endroit. Le palindrome est un cas particulier d’anacyclique où la signification est la même selon le sens de lecture.
"Errennot" est donc une simple anagramme de One Note.
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Adhin le pâle




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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptySam 19 Avr 2014 - 17:31

C'est une révélation qui claque comme un coup de "tonnerre ".
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domlike
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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptySam 19 Avr 2014 - 18:09

Errennot ne nie rien en tonnerre !
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Jacques Capelovici

Jacques Capelovici


Date d'inscription : 19/04/2014

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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptySam 19 Avr 2014 - 19:01

"Au temps pour moi !" comme dirait le tambour.
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Yoritomo Ujina

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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyMar 6 Mai 2014 - 10:52

C'est bien en 1508. Nous avions fait les modifications.
Qui voudras le format papier pour les récits ? Que je fasse le bon nombre d'impression. Je sais que Tieums les veux mais qui d'autres ?

_________________
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Tieums




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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyMar 6 Mai 2014 - 13:02

Dans ce cas, il faudrait changer les 1510 (voire 1509) en 1508 avant impression stp.
Oui, need une version stp.

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Yoritomo Ujina

Yoritomo Ujina


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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyMar 6 Mai 2014 - 13:06

oui je change cela ^^

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Yoritomo Ujina

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MessageSujet: Re: Récit n°6   Récit n°6 EmptyMar 6 Mai 2014 - 14:24

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Récit n°6 Ed7j][/url]

Récit n°6 458f

Récit n°6 6xs3

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