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 Rappel des faits

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3 participants
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Yoritomo Ujina

Yoritomo Ujina


Date d'inscription : 09/01/2009
Localisation : Sangokubune Mante

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MessageSujet: Rappel des faits   Rappel des faits EmptyMer 10 Sep 2014 - 10:12

Je vous poste ici le récit (lol dom) de vos aventures précédente. Il serait bien de le lire avant la game de samedi.

J'aimerais que les joueurs qu'ils l'ont lu me le disent a la suite de ce post. Merci.

Bien lire jusqu’à la fin pour être bien dans l'ambiance.

-------

A l’extérieur du repaire clos et montagnard des pirates T’Skrang, l’escouade naine (à l’exception de Baldor) nous quitte afin de retourner à Cramna avec le sentiment du devoir accompli et avec nos sincères (et presque chaleureux) remerciements. Nous concernant, nous tenons un conciliabule animé destiné à définir la suite à donner à nos pérégrinations. Devons-nous donner priorité à notre serment à l’égard de Mulfrone ou rapporter au plus vite nos découvertes quant au coffre à Merrox ?
Nos conjectures et désaccords se voient interrompus tout-à-coup, quand la roche de la paroi extérieure se déforme, créant un trou béant d’où émergent (magiquement) deux êtres : une femelle Elfe à la tenue chatoyante, ainsi que son cadet au regard fier et déployant un port davantage militaire. Cérémonieusement, la femme nous dit que le jeune Adepte à ses côtés doit nous accompagner avec l’accord d’Omasu. Elle poursuit sur un ton grave et monocorde : « La maladie frappe Throal et une partie de la réponse se trouve à Frenudy. » De manière somme toute assez originale (pour ne pas dire incongrue), elle conclut son propos en se présentant : « Mes Ti’ Peritaera Luéva », Chamane Elfe. Dans la foulée, elle installe rituellement des bâtonnets d’encens, décrivant un cercle parfait et nous convie à une méditation collective, à laquelle nous participons dans l’espoir que la sagesse nous inspire et que les forces alentours nous conseillent quant à nos dilemmes et tourments intérieurs actuels.  
Durant cette séance introspective, elle brise le silence en prononçant une phrase incompréhensible, à l’issue de laquelle nous sombrons tous dans l’inconscience… Cette citation énigmatique est la suivante : "Invae, Entités malveillantes, avant l'arrivé d'Entités moins puissantes nommées les Horreurs, Fuyez devant l'Elu..."

A notre réveil, nous échangeons nos impressions et constatons avoir tous effectués un rêve bien distinct de celui de nos comparses. Malgré le fait que leur signification profonde nous échappe, nous prenons l’initiative de nous conter nos aventures oniriques dans les moindres détails [cf aide de jeu]. En introduction de son propre songe, le jeune Elfe (qui selon les vœux de l’Obsidien Omasu devient en ce jour un membre à part entière de notre groupe) se présente : « Anarion ».
Toujours dépositaires de la dépouille de Mulfrone (chargée sur les larges et robustes épaules de notre compagnon Nain), nous entamons ensuite un long périple de sept jours, dans le sillage de Baldor qui est le plus à même de nous conduire à bon port. Notre voyage routinier est rythmé par les feux de camps, les restaurations, les tours de garde en binôme, l’entretien de notre matériel personnel, les « séances d’apprivoisement » de notre nouvel acolyte elfique, dont le sens de l’humour « pince sans rire » n’a d’égal que son goût immodéré pour les aventures trépidantes, fussent-elles (et de préférence) semées d’embuches et pour ma part, l’écriture quotidienne, au coin du feu (entretenu par les soins de notre chef de camp Luciole) de nos aventures.
Au fil des jours, nous croisons de temps à autres quelques petites communautés où vivent isolés : Humains, Nains ou T’Skrang…

Le 11 Veltom, nous atteignons enfin le village minier de « Néruma ». Après un rapide et succinct tour du périmètre, Luciole estime la population locale à environ 200 âmes. Nous demeurons à distance respectable tandis que nos deux discrets compagnons ailés s’envolent en éclaireurs.
A leur retour, ils nous gratifient d’un rapport édifiant car les 200 habitants supposés ne sont plus. En effet, un gigantesque charnier a remplacé les lieux d’ordinaire chargés des bruits habituels d’une communauté traditionnelle. A présent, dans un silence funèbre, les autochtones sont disséminés, leur corps entaillé, pourfendu, lacéré ; le tout par l’emploi de griffes acérées. Afin d’obtenir une explication plus poussée, nous décidons, armés de nos atouts martiaux mais surtout de prudence, d’investir les lieux, baignés de l’odeur rance de la mort, qu’un vent d’altitude ne manque pas de mener à nos orifices nasaux déjà forts incommodés. Nous observons plus minutieusement les corps et constatons que les plaies béantes portent les stigmates d’un virulent poison, qui selon moi produit un effet paralysant. Inspectant les membres des villageois, Errennot précise que peu se sont défendus face à leurs agresseurs. Luciole remarque quant à lui que les huit cadavres T’Skrang que l’on peut dénombrer ont été décapités et que tous les cœurs sans exception ont été extraits et emportés. En outre, je mets à jour la présence, à la base de chacun des crânes des victimes massacrées, d’un petit trou témoignant du fait qu’un fluide cérébral a été consciencieusement aspiré au moyen d’une aiguille ou d’un très fin ustensile de chimie. Enfin, Luciole ponctue nos investigations en nous révélant que le pourrissoir ne comprend ni enfant de moins de cinq ans, ni femme en âge d’enfanter. Sous une apparence d’un massacre chaotique, une exécution sanglante mais extrêmement méthodique a eu lieu entre ces murs…  
L’ensemble de ces déductions nous laissent à penser que les assaillants étaient des créatures de type insectoïde et que leur œuvre macabre était motivée par un objectif pouvant être en lien avec le métabolisme de leurs victimes.

C’est à ce moment que Luciole, toujours en alerte, perçoit l’arrivée (dont il nous fait part) d’une grande caravane constituée d’une diligence, encadrée par une quinzaine de chevaux montés par des cavaliers. Le convoi est devancé par une monture monstrueuse (semblable à celle qui était la bête de somme de feu-Stric’Tor) sur laquelle trône un Orc à la carrure colossale et au faciès peu engageant.
Une fois le convoi arrivé à notre hauteur, de la diligence s’extrait une Humaine quadragénaire et athlétique, à la chevelure rouge (dont le chignon est tenu par un stylet) et vêtue d’une armure dorée et finement ouvragée. Son visage dépeint son inquiétude et son doute mais inspire paradoxalement la confiance. Il s’agit de la Reine Faldiel, qui s’était manifestée dans le songe prémonitoire de Baldor. Errennot s’avance avec déférence et prend la parole afin d’expliquer que nous ne sommes en rien responsable de ce massacre. Nous lui livrons sans rien n’omettre, l’ensemble de nos conclusions afin d’assoir nos arguments et nous dédouaner. Luciole précise même être en mesure de suivre les traces laissées par les assaillants dans leur fuite et ainsi remonter leur piste, si sa majesté réclame vengeance… ou justice, c’est au choix.
La reine Faldiel invite alors un homme (encore assis dans la diligence) à venir la rejoindre. Il porte une robe typique des lanceurs de sorts et arbore de nombreux colifichets. Il se déplace à pas lents, rejoignant l’incarnation suzeraine, les mains dans le dos et le regard posé sur le sol. En parallèle, notre souveraine interlocutrice nous confie avoir été demandée sur place par le Nécromant local, un certain « Uranuz », afin qu’elle se déplace en personne, accompagnée de son plus puissant Elémentaliste car le forgeron local, un certain « Forgeflamme » insistait plus que de raison afin de rouvrir la mine fermée depuis plusieurs siècles. Faldiel a consenti à se déplacer car un Questeur de Thystonius l’a convaincu de le faire arguant du fait « qu’elle y découvrirait les auteurs du massacre, mais qui ne seraient pas les coupables les plus évidents ».
[Tiens donc, nous voilà donc replacés efficacement dans le contexte je crois ; le tout au cœur d’une prophétie qui complique encore nos déjà multiples affaires en cours, n’en déplaise à Luciole dont le sens des priorités penche ostensiblement vers la mise en lumière du mystère (et donc du contenu) de notre coffre…]
L’Orc bourreau, bourru et jusque là impassible, daigne enfin nous adresser la parole mais son ton est peu amical, pour ne pas dire menaçant. En effet, il nous enjoint fermement et prestement à accomplir les dires prophétiques du Questeur (visiblement détenteur de pouvoirs médiumniques) en nous rendant dans la mine voisine (et génératrice de tous les maux) afin d’y affronter les créatures responsables de ce massacre collectif.
A ce moment, je décide de procéder à une Vision Astrale sur nos protagonistes. Je localise une trame sur la Reine, son armure, une des armes pendant à sa ceinture, ainsi que sur son stylet (dont l’emploi est devenu ornemental). Concernant l’Orc, sa lourde hache recèle également une trame, mais lui en est étonnamment et inexplicablement dépourvu…
Afin de clarifier autant que faire se peut la situation, certains d’entre nous décident d’accompagner l’Elémentaliste silencieux dans la demeure du Nécromant ayant requis l’aide de la Reine. Là, gisent sur le sol, les corps d’un homme (Uranuz lui-même) et celui d’une créature insectoïde. Des notes posées sur une table stipulent que le forgeron a commis l’erreur de rouvrir la mine, faisant fi de toutes les règles ancestrales de prudence…        

Notre destination initiale étant Frenudy, la cité sur laquelle règne Faldiel, notre quête d’honneur à l’égard de Mulfrone nous intime de nous rendre dans la grotte inhospitalière d’où semblent provenir le minerai, mais aussi ceux que les actes inconsidérés du forgeron ont libérés de leur geôle, provoquant ainsi le glas de l’ensemble de la communauté….
Une fois sur place, nous ne pouvons que constater la réouverture effective du lieu d’extraction. Les parois à l’entrée sont décorées de runes naines et des cercles de magie irradiant des vagues astrales pulsent en direction d’une arche fixée au mur à l’aide de clous en orichalk, témoignage explicite des anciennes précautions sécuritaires placées par les ancêtres locaux. Le mur d’en face nous apparaît comme recélant une illusion masquant un accès. Nous empruntons ce passage camouflé avant d’entamer une errance dans des cavités dont les parois sont curieusement recouvertes d’une chitine repoussante. En toute connaissance de causes et pour le plus grand plaisir de l’intrépide Anarion, nous nous enfonçons droit en direction du danger séculaire, que dis-je, du Mal incarné, qui guette ces contrées et contre lequel tant d’efforts et d’ingéniosités ont été élaborés. Je suis extrait de mes pensées macabres et fatalistes, j’en conviens, par la voix nasillarde de Raziel qui nous mentionne la présence d’un très rustique, antique et abîmé élévateur, que jouxte un escalier tout aussi usé, s’enfonçant également dans les entrailles de la terre. Sur le pallier, au sol, gît une plaque poussiéreuse gravée d’un texte. [cf aide de jeu]
Délicatement, marche après marche et soucieux d’appliquer à la lettre les conseils avisés de Luciole, nous descendons l’escalier oxydé, dont la structure axiale menace à chaque instant de céder sous notre poids. En contrebas, le spectacle n’est pas plus rassurant : des cafards d’une longueur de 30 cm ont colonisé les parois chitineuses recouvertes de champignons d’où s’échappent par intermittence des nuages nauséabonds. Ces boyaux inquiétants et irréguliers nous mènent finalement à une immense cavité dont la titanesque porte se referme bruyamment face à nous… Collectivement, nous l’assaillons et parvenons, au prix d’un gros effort (et grâce à la force titanesque déployée par Modrouail) à en provoquer l’effondrement. La salle qui s’offre à notre vue est occupée par un prisme luminescent, ainsi que par des cocons d’où émergent (dans un bruit suintant qui nous glace le sang et annonciateur de bien mauvais augures) trois créatures mi-humaines, mi-insectes qui, glissant sur le sol, se dirigent vers nous… Rapidement, Raziel s’envole, tandis que nous déployons tout notre arsenal martial et magique, ce qui nous permet de terrasser plutôt aisément nos monstrueux assaillants.
Intrigués par ce lieu troglodytique peu conventionnel, nous nous mettons en action afin d’y déceler des informations capables d’éclairer nos lanternes. Anarion commence par éventrer un cocon, libérant l’enfant qui y gisait. Son corps recouvert de liquide amniotique s’affaisse sur le sol dans une crise aigue de spasmophilie. Les sept autres cocons accueillent également des jeunes enfants, subissant un processus de mutation. Notre attention est attirée par le pilier prismatique d’où émane une lueur bleuté. Je l’analyse astralement afin de constater sa nature magique. Il recèle une sorte de sève couleur azur et de très nombreux filaments s’en extraient afin de venir frapper les parois alentours.
Dans le même temps, l’enfant se calme et se manifeste. Nous l’interrogeons quant à cette étrange situation et nous constatons son amnésie : il ne se rappelle ni de son identité, ni de son passé. Il n’est en mesure que d’évoquer de colossales créatures insectoïdes qu’il appelle « Invae » (faisant ainsi échos aux étranges paroles prophétiques de la chamane Elfe ayant introduit le jeune Anarion dans notre cercle). Inexplicablement, le jeune captif (pourtant chétif) parvient à ouvrir la titanesque porte de la caverne. Alors que toute notre délégation (renforcée par la présence des huit enfants libérés de leur étrange geôle organique) s’apprête à franchir les huis, un Invae fait son apparition, se mouvant près du plafond de la cavité, avant de rebrousser chemin, très certainement désireux d’avertir ses congénères. Devant cette menace en devenir, nous décidons de quitter rapidement les lieux…

A l’extérieur, la Reine Faldiel, « le Bourreau » et l’Ensorceleur nous attendent et nous abreuvent alors de questions quant à notre exploration. Nous leur en contons les moindres détails et ils semblent prendre la mesure de nos révélations, trahissant leur connaissance des « Invae ». Je ne manque pas de leur faire part de ma colère quant à leur silence à ce sujet avant que nous entamions notre immersion fortement risquée, ceci n’étant assurément pas un gage de confiance… Ma tirade achevée, « le Bourreau » ordonne alors au mage (toujours anonyme pour nous) de réactiver sans plus tarder les défenses magiques, afin de sceller la grotte organique et yb piéger ses occupants chitineux. Ceci fait, l’intimidant guerrier Orc daigne nous apprendre que les Invae sont des Esprits. A sa connaissance, au sein de chaque « nid » recélant un prisme, résiderait un « Elu ». Ces « Elus » seraient ceux qui auraient chassés les Dragons de la région de Scytha.
C’est suite à ces révélations que la souveraine Faldiel déclare que l’heure du départ pour Frenudy est arrivée…

Nous entamons alors un voyage pressenti pour durer sept jours, au cours duquel une voix féminin me contacte télépathiquement. Elle me déclare que le Grand Archiviste Merrox me charge de profiter de mon séjour en Scytha afin de lui ramener trois recueils bien précis dont elle m’énumère les intitulés. Questionné, l’Ensorceleur me conseille de me rendre à la bibliothèque royale afin de me les procurer mais, le sourire aux lèvres, il me « souhaite bien du courage pour cela »… Perplexe quant à cet étrange avertissement, je m’atèle à rédiger les lignes que vous parcourez en ce moment même.
Les jours se succédant, le paysage évolue significativement. La montagne laisse place aux terres arables et cultivées. La plaine se trouve jalonnée de villages ou résident des communautés de paysans et d’artisans.  
Comme il fallait s’y attendre, deux des enfants ne survivent pas à leur étrange sort.  
A l’occasion de notre dernier jour de route, j’engage à nouveau la conversation avec l’Ensorceleur, l’interrogeant sur le caractère étrange du « Bourreau », sur lequel je n’ai identifié aucune trame. Il m’informe que l’Orc se nomme « Igosal, Poing d’Acier » et que sa spécificité karmique est un mystère pour tous. Longtemps, le mage a pensé qu’il pourrait s’agir d’un Questeur tant son attitude envers la reine est paternelle.

C’est le 18 Veltom de l’an 1509 que nous arrivons à destination. Nos yeux contemplent une cité fortifiée entourée de champs cultivés autour desquels patrouillent des sentinelles. Les remparts sous haut d’une dizaine de mètres et notre convoi prend la direction d’une lourde porte que nous franchissons, auréolés de la bannière royale. Nous traversons la ville, constituée en quartiers distincts (plus ou moins anciens), séparés par des espaces de verdures que sont : des champs, des prairies et même un petit bois. Nous gagnons le quartier noble (protégée par une seconde muraille, de bois et beaucoup moins haute) au centre duquel trône un splendide palais et où nous sommes accueillis par le « Conseiller Royal » : Trinali. Celui-ci nous salue de manière protocolaire mais témoigne un profond respect envers les deux Sylphelins de notre délégation. La Reine nous présente comme ses invités, enjoignant l’intendant des lieux à nous fournir les meilleures chambres et tout le confort possible. Enfin, avant que nous n’intégrions nos quartiers, elle propose un grand repas, le soir même, en notre honneur.

Après que chacun d’entre nous ait pu profiter des bains et d’un repas copieux, c’est vêtu de nos plus beaux atours que nous pouvons vaquer à nos occupations.
Pour ma part, accompagné d’Errennot et guidé par un serviteur, j’effectue le trajet me menant à la bibliothèque locale, munit d’une recommandation royale. Nous nous présentons au maître des lieux, le Bibliothécaire en chef « Rupsort ». Le sexagénaire, assis derrière un bureau de bois massif, parcourt un ouvrage au cœur d’un désordre sans nom. Les présentations faites et l’objet de notre venue exposé, nous nous mettons en quête des trois recueils convoités par Merrox. Dans ce capharnaüm (qui selon les dires de l’archiviste aux cheveux blancs sont le fait de mauvais esprits tourmenteurs et espiègles), les recherches s’avèrent délicates et harassantes, prenant des allures de fouilles archéologiques… Malgré le renfort de Luciole, pas moins de cinq longues heures sont nécessaires afin de mettre la main sur deux des trois écrits. Notre quête de l’ultime trésor littéraire est interrompu car un T’Skrang du nom de « Kouidi » a pris contact avec Raziel et souhaiterait nous voir avant le repas de ce soir. A regret, nous remettons à plus tard la suite de notre besogne, afin de répondre à la doléance de mon congénère.

A l’occasion des présentations mutuelles, notre interlocuteur se présente comme un riche marchand et reconnaît nos insignes de Bjados pour le compte de Rejgane. Rapidement, il souhaite nous demander un service en échange de nombreux cadeaux, parfaitement adaptés à nos aventures : une tente seconde, un allume-feu, une chaise volante (taille sylpheline), une bourse silencieuse, des outils en bois appelés « Bénédiction de Upandal » et une fiole contenant un liquide rouge dans lequel flotte un liserai doré (cette potion était celle qui était en ma possession lors de la vision prophétique vécue par Anarion, au cours de laquelle je me chargeais de la remettre à Garlen, la directrice de l’orphelinat).      
En échange, Kouidi nous demande de faire en sorte qu’il puisse manger à notre table ce soir car il souhaite visiblement « se refaire la cerise » comme l’on dit dans les milieux marchands… En effet, selon ses dires, une petite erreur à l’occasion d’une commande destinée à un client a fait de lui la risée de la noblesse locale.
Nous acceptons cet échange de bons procédés (et je m’empare d’ailleurs personnellement de la potion à la teinte écarlate) et je m’acquitte personnellement (auprès du chef de salle) de faire placer le marchand T’Skrang parmi nous pour le festin royal.

A l’heure dite, nous pénétrons dans la salle des festivités, magnifiquement apprêtée pour l’occasion, afin de rejoindre l’assemblée. A notre table, siègent : la Reine « Faldiel », le Conseiller Impérial « Trinali », le marchand « Kouidi », une noble quadragénaire du nom de « Dalane Bnut », un amical humain trentenaire du nom de « Panflak », le Nain débonnaire « Igul Kalut », un Elfe hautain et précieux du nom de « Reynir Thurdas » et un T’Skrang appelé « Zud Talaman-K’rud ».
Durant le repas, les cancans vont bon train, tandis que notre hôte souveraine ironise sur la place de Kouidi parmi nous. A l’évidence, le marchand n’est pas pris au sérieux par la noblesse et possède une réputation de pique-assiette opportuniste… Errennot profite de l’instant afin d’informer la Reine de la menace d’invasion thérane mais Faldiel ne souhaite s’engager dans ce combat car étant contre l’idée de devoir se délester d’une partie de ses hommes en les envoyant en Barsaive. Ses objectifs sont locaux, la régence de Scytha étant son seul et unique objectif…
Les festivités menées à leur terme, une soudaine fatigue nous gagne et nous décidons de rejoindre nos luxueux quartiers de résidence. Profitant des termes, je décide néanmoins de me prélasser quelques instants dans un bain tiède. Tombant de sommeil, je m’interroge tout de même quant à ce besoin de sommeil qui nous a tous rapidement frappé, avant de sombrer dans l’inconscience, alors que l’hypothèse de l’empoisonnement faisait son chemin dans mes troubles pensées.  
En pleine nuit, nous sommes chacun notre tour tirés précipitamment de notre sommeil par Trinali. Il nous apprend que Kouidi a été tué (lardé d’une lame tranchante) et qu’il a écrit, agonisant, avec son propre sang : « La troupe de Raziel m’a tué ». Le Conseiller Impérial nous dit être convaincu de notre innocence mais nous enjoint tout de même à quitter au plus vite les lieux, avant d’être mis aux fers, puis exécutés par le Bourreau…. Nous refusons catégoriquement cette option, préférant affronter une fronde éventuelle.
   
A suivre…..

                 
Extrait des « Chroniques Crépusculaires »,
par Radamel S’sobral « le Faiseur de Nœuds »

_________________
Rappel des faits 488749BannireUjina


Dernière édition par Narb le Sam 13 Sep 2014 - 13:58, édité 1 fois
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domlike
Secrétaire
domlike


Date d'inscription : 22/05/2007
Chronique d'Arhys : Al Borêt, Odys

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MessageSujet: Re: Rappel des faits   Rappel des faits EmptyVen 12 Sep 2014 - 11:30

Ouah !!! il est trop récit ton récit !!! Je kiff :p

Petit up pour ceux qui l'aurait raté ^^
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Cairne Bloodhoof

Cairne Bloodhoof


Date d'inscription : 06/06/2009
Localisation : Gonesse
Chronique d'Arhys : Pollyanna Hendarr

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MessageSujet: Re: Rappel des faits   Rappel des faits EmptySam 13 Sep 2014 - 11:46

WTF

Problème à l'hotizon
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MessageSujet: Re: Rappel des faits   Rappel des faits Empty

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Rappel des faits
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