Salon Intergame 18

Les retrouvailles étaient teintées de corporatismes, chaleureuses, voire fraternelles entre les deux navigateurs-négociants. 
Chiko aussi semblait content de retrouver le bushi du clan de la Mante et s'exécuta. Glissement le long d'une corde, il descendit avec célérité jusqu'au pont afin de s'acquitter de la livraison des affaires personnels de Yoritomo Ujina dans sa cabine. 

Pendant ce temps, Soro répondit à son homologue: "C'est donc toi qui est derrière le projet de pêcherie sur le Village des Calamars?! Excellente nouvelle mon ami, mais je ne saurais que trop te conseiller de te méfier du gros! Ca, il ne va pas du tout apprécier! Nous concernant, c'est une vieille histoire, une mésentente, une appréciation différente de la réalité... Mais sache que je suis impatient de faire affaire avec toi! Je ne connais pas Yoritomo Kijiko, mais par contre, je connais les talents de cuisinier de Subotai! Merci pour les calamars, mon ami! Toujours choyer son convoyeur! Un samurai du clan de la Mante ne peut que connaître et honorer ce proverbe!"

Succédant après une dizaine de minutes le marchand du clan de la Mante, le jeune Toshiteru avait retrouvé sa vitalité , ne souffrant plus des maux inexplicable dont il fut la cible durant le mois du Cheval. En revanche l'adepte du Iaijutsu avait préservé sa peau clair de la présence de Yakamo qui gratifiait les habitants de l'île de la soie et plus généralement du clan Majeur maritime d'un teint bien plus halée que les autres Rokugani. Muni de son gant de cuir ou siège le compagnon ailé du jeune duelliste qui prend grand mal à supporté la chaleur et cela malgré l'ombrelle qui le prémuni des dards du soleil, le bushi fiché des môn impériaux salua les deux navigateurs ravis de se retrouver. Après cela il gratifia d'un signe de tête Chiko avant de retrouver ses quartiers et d'offrir un coin d'ombre mérité à sa buse avant de rejoindre les marins .

«Samurai-san, le marchand Jubei semble vous vouer une inimitié sans borne et qui as été ravivé avec la disparition de sa pupille, la geisha Sakura. Gageons que celui-ci sache faire preuve de mesure avant d'attenter quoi que ce soit à l'endroit de mes compagnons, voir de moi-même si la folle envie lui venait. Quoi qu'il en soit, avez vous vue le chat que vous aviez embarqué à notre dernier passage sortir ou revenir de votre navire ? »

Soro, s’esclaffant bruyamment : "La geisha Sakura a disparu? Ce tas de graisse de Jubei a dû la confondre avec l'une de ses gourmandises favorites et l'a englouti t'un trait! Il ne faut jurer de rien avec lui, vous savez, il serait prêt à vendre sa propre mère ou à en faire un Faucon de Nuit, pour quelques bu de plus!"
"Non Fonctionnaire Impérial! Aucune trace du passager clandestin! Installez-vous donc dans la même cabine que lors de votre précédent voyage, votre éminence."

Regarde Toshiteru lors de son arrivé et l'aura salué respectueusement avant de lui répondre

Effectivement, Yoritomo Aramasou sama m'a fait ce grand honneur de m'offrir ce ara. Quel bel animal n'est ce pas ?
Je serais curieux de savoir combien de samurai marins du clan de la Mante vous avez vue auparavant avec un tel oiseau ? Car moi qui est grandi ici, je vous assure n'en avoir quasiment jamais vue.
Donc nous ne somme pas sur mon navire, et le ara n'est pas un animal connu pour être avec les marins. Ujina se regarde de haut en bas Non vraiment, je ne vois pas de quel attirail marins parlez vous, le tissu dans les cheveux peut etre ? Question de praticité, je peux avoir besoin de mes deux mains à chaque instant sourit
Sinon pour être un peu plus sérieux, effectivement je prend la charge d'un commerce, sur l'île du Levant, n'en déplaise à Yasuki Jubei san. Cela aura pris du temps à cause d'un contre temps d'une année, mais effectivement, les affaires peuvent commencer.
Faut miser sur la sécurité et toujours rester vigilant dans ce domaine. Entre le Kolat, les Wako et les concurrents peu scrupuleux, c'est tout un art de rester la tête hors de l'eau et sur les épaules. Heureusement que l'empire protège les serviteurs d'Ebisu et que les protecteurs des lois veillerons à ce que tout ce passe bien. Les taxes sont bien utiles.
Lorsque nous observons les débuts du Calamar Argenté, là nous pouvons parler sans nous tromper de "l'attirail" d'un samurai marchand du clan de la Mante

Regarde Soro
Je ne t'ai pas dit mon ami, mais je suis La Frappe de la Mante maintenant, malheurs aux gredins qui penseront que je ne suis qu'un simple marchand du clan de la Mante. Si tu as du saké pour aller avec les Calamars, c'est moi qui régale.

Les plus fins observateurs auront pu voir qu'Ujina est un peu moins habille que d'habitude dans ces déplacements. Il semblerait qu'il ai une gène à la jambe gauche.

Soro: "Le Capitaine Soro a toujours ce qu'il faut pour permettre à ses passagers de passer un bon moment sur son vaisseau! Chiko! Le saké et le meilleur!" 


Quelques minutes plus tard, le Nezumi Chiko, second du Capitaine (et unique membre d'équipage) réapparaît porteur d'un lourd tonneau de saké (estampillé "Yasuki" et produit par la guilde de "la Compagnie Marchande du Nénuphar Rouge") qu'il propose à l'assemblée.

[Ce service festif coûte la modique somme de 4 koku à l'esthète du clan de la Mante.]

« C'est effectivement un bel oiseau que j'ai eu l'honneur d'observer lors de ma visite des volières de votre Shugodaimyo ... Bien que ce ne soit pas un prédateur, il doit être plaisant d'en avoir un à ses côtés. Quant à l'exotisme vous savez, il suffit de porter des kama pour être un parfait étranger pour un Rokugani de tradition » dit le jeune bushi toujours fiché de son sourire avant de reprendre plus sérieusement au mot Kolat.

« Gageons que vous soyez suffisamment prudent Ujina-san pour ne pas vous retrouver empêtré dans la toile des Législateurs car la puissance ne sert à rien face aux conspirateurs. Ainsi si vous avez le moindre doute, vous aurez toujours la possibilité de vous voir offrir assistance par vos ami(e)s et vos alliés. Mais pour le moment fêtez dignement votre nouveau poste,  je prierai par ailleur la fortune Ebisu pour qu'il vous guides dans votre nouvelle charge.»

Ujina opine du chef aux propos du fonctionnaire de rubis
Encore faut il pouvoir mettre un nom sur leur visage. Assurément, je les traquerais, seul l'affaire est impossible, mais je sais que je ne suis pas seul. Quand nous mettrons la main sur les rats qui se cache à Otosan Uchi, ils verront que nous ne dormons pas et restons vigilants.
Vous m'aviez avertis, que les conspirateurs se méle au commerce et que c'est un domaine propice pour eux afin de s'infiltrer. Je le crois aussi, c'est peut être encore un peu moins une zone à risque que la cour, mais le danger est bien la.

Ujina reprend un visage un peu moins sévère que lorsqu'il parle du kolat et ajoute

Je vous remercie de votre bienveillance et votre intention de prier la Fortune Ebisu pour mon entreprise. Si vous pouvez caresser le ventre de Daikoku au passage, ce serait encore mieux Léger sourire

Izanagi arborait l'assurance d'un samouraï dorénavant expérimenté, en effet il était loin le temps ou il avait reçu son daisho ancestral de la main de son senseï lors de son Gempukku. Son expérience transparaissait dans son attitude et son port altier caractéristique des samuraïs courtisans mais son corps svelte trahissait tout de même ses aptitudes martiales. D'un pas assuré il embarqua sur le navire de Soro en saluant celui-ci d'un signe de tête respectueux. Il eu un regard en direction du Nezumi sans pour autant s'attarder sur la créature. A la vue de ses compagnons de fortune il eu un large sourire. Appremment il était tout de même heureux de quitté cette chaleur accablante.

"Samuraïs-san heureux de vous revoir, même si l'archipel du clan de la Mante est un endroit paradisiaque je suis tout de même ravi de la quitter, satisfait du devoir accompli.
Ujina-san, je manque de délicatesse, j'espère que ce court séjour sur vos îles natales on suffit à vous rasséréner. Pour ma part c'est toujours un immense plaisir de revenir sur les terres de mon clan alors je peux imaginer votre déchirement à les quitter, veuillez excuser mon manque de tact."

Il écouta alors les échanges entre le Fonctionnaire impérial et les deux navigateurs,
Il intervint alors que Ujina terminait de parler:
"Si je peux me permettre, il semblerait qu'avant de vouloir démanteler une organisation aussi solidement implanter que le Kolat vous devriez vous concentrer sur une cible moins influente Ujina-san. Il semblerait que vous ayez déja commencer à saper les activités de Jubei sur un plan légal mais il a des activités plus sulfureuses sur lesquelles vous ne pouvez vous aligner, à savoir le trafic d'opium en provenance d'un cartel de Ryoko Owari. Sur ce plan là vous devriez vous appuyer sur les autorités du clan de la mante car il me semble que vous ayez toute l'attention de votre Daimyo."

Ujina sourit aux propos d'Izanagi
Je suis d'accord avec vous Izanagi san, je ne pourrais pas démantelé une telle organisation. Je m'attele à m'occuper du petit groupe que je soupçonne à Otosan Uchi en espérant enfin pouvoir les faire chuter.
Je vous remercie de l'information sur Jubei san et son présumé trafic d'opium, Toturi Toshiteru étant maintenant informé de cela, je suis rassuré de savoir que la justice pourra mettre un terme à cela.

L'heure d'après lors du départ, Ujina remarque les 5 douaniers qui arrive en trompe, il va pour avertir Soro, lorsqu'il aperçoit que celui-ci les as remarqué mais continue sa route. Du coup Ujina ne dit rien.

A plusieurs reprise pendant le trajet, Ujina sort torse nu et juste en fundoshi,  vert, son corps n'est plus celui de l’adolescent que vous avez connu il y a quelques années. Bien équilibré du haut de ces 1 M 78, il est très  athlétique.
Mais votre attention est surtout porté sur sa jambe gauche, qui est déformée, extrêmement gonflé, jaune foncé à certains endroit, noir et violet à d'autre. Sur la partie la plus gonflée, il y a un bandage, qu'Ujina retire à plusieurs reprise, laissant apparaître deux trous suintant. A chaque fois, Ujina trempe le bandage dans l'eau de mer et l'applique sur sa jambe. Avant de remettre un bandage sec. L'expérience semble douloureuse mais Ujina ne se plaint pas, et sert juste la mâchoire.

Toshiteru souris à la réponse du bushi du clan de la mante puis repris ensuite.

« Ujina-san, il faut bien plus que quelques mots concernant un possible trafic pour saisir la justice dans une affaire impliquant un bienfaiteur commercial. En premier lieu il faut un samurai jouissant d'un statut supérieur à l'accusé qui ai des informations précises à partager et dans une étude plus atypique mais a l'efficacité et à la méthodologie reconnue tel que les enquêtes Kitsuki pourraient être un complément aux accusations si elles sont acceptés. Ce qui reste assez rare encore surtout si Jubei est un élément précieux de sa famille , l'affaire risque d'être longue. Si vous disposez à l'avenir de preuve ou d'un autorité supérieur capable d'accuser Yasuki Jubei-shi , remettez les aux autorités les plus proches ou aux Kitsuki. J'ai cru comprendre que les enquêteurs privés Kitsuki étaient de plus en plus sollicité pour ce genre d'affaire qui ont le statut pour être accrédité par le ministère de la Justice. »

La jeune Licorne arriva à l'heure, son approche remarquable au tintement de son kongo-zue accompagnant une marche lente, comme insouciante du temps et de la foule.  Elle s'arrêta à quelques pas du bord du quai, fit une rapide prière avant de jeter une poignée de riz à la mer.
Ses cheveux de feu étaient balayés par les vents marins, elle portait son kimono de voyage, et toutes ses affaires lors de sa venue sur l'Archipel Mante, cependant il était notable que son daisho avait quitté son obi. Son katana et wakizashi étaient liés par une bande de tissu, et ainsi maintenu son daisho était attaché dans son dos, à l'une des cordes de son mystérieux coffre [cf descrip salon intergame 17]
Elle monta à bord, saluant le capitaine, premier à l'accueillir puis ses compagnons,  d'un signe de tête plus ou moins prononcé selon l'interlocuteur, sans dire un mot.
Toujours sans un mot, elle se rendit à sa cabine pour y déposer ses effets personnels.
Elle rejoignit ses compagnons, les écoutant, en silence, tout en portant son regard au loin vers la mer.

Plus tard, alors que tout allait bien jusque là, lorsque le navire quitta la douce houle du littoral pour gagner la haute mer, et ses vagues traitresses, impulsant des mouvements qui semblaient chaotiques au kobune, Hinatame se leva précipitamment et regagna prestement  sa cabine. Le teint pâle et les mâches serrées.

 

A la demande de Yoritomo Ujina, Soro apporte des précisions quant aux élixirs dont il dispose:
- "Santé" x 8 [effet : soigne des blessures]
- "Coeur du Lion" x 3 [effet : bonus unique à un Jet de Toucher ou Dégâts] 
- "Frère du Feu" x 5 [effet : immunise aux Sorts de Feu]
- "Frère de la Terre" x 3 [effet : immunise aux Sorts de Terre]
- "Frère de l'Eau" x 2 [effet : immunise aux Sorts d'Eau]
- "Frère de l'Air" x 2 [effet : immunise aux Sorts d'Air]
- "Enclume de la Terre" x 4 [effet : annule les malus occasionnés par les blessures]
- "Marteau de la Terre" x 2 [effet : augmente le Rang de Force d'un Rang]

Le Capitaine est toujours disposé à faire affaire, sachant pouvoir compter sur son second Chiko afin de mener la barque!

Toshiteru est étonné que les Mizugusuri du clan du phénix soient disponible de la sorte et accessible et demande alors à Saro d'un air interrogateur ou celui-ci à t'il pu les trouver étant donné qu'il est resté prêt des terres Mantes

Avant de s'isoler avec le bushi du clan de la Mante, le navigateur-marchand répond de la sorte au Fonctionnaire de Rubis : 
"Je ne sais pas qui a mis ces précieux élixirs sur le marché et si cela est amené à se renouveler, mais on parler d'un alchimiste Agasha qui a injecté une importante cargaison de Mizugusuri sur les réseaux commerciaux de l'archipel cet été". 

C'est l'air contrarié que Toshiteru repris ensuite en observant la cargaison.


«Agasha Mizugaki-san à passé un long moment à Umikoku et je suppose qu'étant donné ses ordres de mission qu'il reçus de son père afin de garantir l'achat de métaux pour sa forge, l'échange des Mizugusuri fut tout choisi ... Je n'approuve pas ce genre de méthode et je comprend pourquoi l'on désigne les bienfaiteurs commerciaux pour travailler dans de tel condition. L'or écoule nos valeurs comme des marchandises aux plus offrants.»


Après ces mots le jeune bushi pris un instant pour contempler la mer, laissant les marchands à leurs transactions