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 Le Japon IRL

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Doji Maya

Doji Maya


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MessageSujet: Le Japon IRL   Le Japon IRL EmptyMar 20 Aoû 2013 - 14:36

Mythes et Légendes japonais

Le Tanuki
(parce qu'il le vaut bien^^)
Le tanuki est, dans la mythologie japonaise, l'un des yōkai (esprits) de la forêt, inspiré du chien viverrin, sous espèce de canidés ressemblant au raton laveur et également confondu avec le blaireau, auquel les japonais attribuent des pouvoirs magiques. Maître des déguisements, il est réputé pouvoir changer de forme à volonté. Les tanukis sont souvent représentés portant un chapeau de paille et une gourde de saké, avec un ventre rebondi qu'ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille, qui donnèrent naissance à des dessins et des légendes humoristiques.
Spoiler:
À l'origine, le kanji pour le mot tanuki, 狸 (kyujitai : 貍) était utilisé pour désigner des mammifères de taille moyenne.
Le tanuki est connu pour être un maître du déguisement capable de changer de forme à volonté (tout comme les renards). Dans certaines traditions, il leur est nécessaire de placer une feuille sur leur tête pour pouvoir se transformer.
Spoiler:
Spoiler:
Une des particularités du tanuki dans la mythologie japonaise, et ce, dès les premières représentations, est d'avoir des testicules imposants (les chiens viverrins ont un effet un scrotum fort développé dû à la forte compétition au sein des populations). Cela a inspiré de nombreuses représentations humoristiques. On y voit les tanukis avec leurs testicules par dessus l'épaule comme des baluchons de voyageurs, s'en servir comme parapluie, filet de pêche, pour se défendre voire comme tambours.
Spoiler:
Une autre caractéristique est leur ventre qu'ils peuvent gonfler à leur aise et s'en servir, la nuit, comme d'un tambour à la place de leurs testicules, principalement dans les versions les plus modernes. Le son produit par ce tambourinage se transcrit par l'onomatopée ponpoko.

Symbolique
Le tanuki est souvent considéré comme symbole de bonne fortune dans la tradition japonaise, tout comme le chat ou le renard. Son apparence rebondie et ses gros testicules sont des signes de prospérité et de réussite.
En métallurgie, la peau de tanuki était souvent utilisée pour étaler les feuilles d'or. Ceci eut pour conséquence d'associer les tanukis à ce métal précieux. De petite statues se trouvent souvent en décoration des façades comme symbole de chance. Ceci explique pourquoi on décrit les tanukis comme ayant des grandes kintama (金玉 lit. « balles en or », signifiant testicules, avis aux membres de la Gangue :p).

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MessageSujet: Re: Le Japon IRL   Le Japon IRL EmptySam 23 Nov 2013 - 23:38

Le Seppuku

Le seppuku (切腹, littéralement « coupure au ventre ») ou hara-kiri ou harakiri, (腹切り) est une forme rituelle de suicide masculin par éventration, apparue au Japon vers le XIIe siècle dans la classe des samouraïs, et officiellement interdite en 1868.

Traditionnellement, le seppuku était réalisé dans un temple en s'ouvrant l'abdomen à l'aide d'un wakizashi (sabre court) ou d'un poignard de type tantō, ce qui libère l'âme (voir l'article seika tanden). La forme traditionnelle consiste en une ouverture transversale (dans la largeur), sous le nombril. Le seppuku comporte une version encore plus douloureuse, le jumonji-giri, qui consiste à rajouter une coupe verticale (de haut en bas) à la coupe horizontale pour marquer sa volonté d'expiation. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un "ami" (kaishakunin) coupe la tête pour une mort instantanée.

Le seppuku était traditionnellement utilisé en dernier recours, lorsqu'un guerrier estimait un ordre de son maître immoral et refusait de l'exécuter. C'était aussi une façon de se repentir d'un péché impardonnable, commis volontairement ou par accident. Plus près de nous, le seppuku subsiste encore comme une manière exceptionnelle de racheter ses fautes, mais aussi pour se laver d'un échec personnel.

Le seppuku étant un rituel masculin, les femmes nobles et épouses de samouraïs pratiquaient le Jigai, une forme de suicide consistant à se trancher la gorge (carotide) avec un poignard.

Étymologie

Selon l'écrivain Christopher Ross, Seppuku s’écrit avec les deux mêmes kanji que ceux utilisés pour écrire hara-kiri, mais dans l’ordre inverse, et se prononce à la façon appelée on’yomi, historiquement issue du chinois du caractère : 切 (« couper ») qui est lu setsu, et de 腹 (« ventre ») qui est lu fuku. La lecture setsu + fuku donnant seppuku.
On fait souvent remarquer que le mot hara-kiri est un vulgarisme, mais il s’agit là d’une méprise. Hara-kiri est une lecture japonaise, ou kun’yomi, des caractères, et comme il l’habitude a été prise de préférer la lecture chinoise dans les documents officiels, seul le terme seppuku est utilisé par écrit. Ainsi, hara-kiri est le terme oral et seppuku le terme écrit désignant un seul et même acte.)腹 (« ventre ») lu hara, et 切 (« couper ») lu kiri.

En japonais, le terme 切腹 (seppuku) est plus formel, et typiquement utilisé dans les textes écrits et officiels. Il est formé d'après la lecture on héritée du chinois,

Généralités

Le ventre est le siège de la volonté, du courage et des émotions en Asie : Hara ookii, « vous avez un gros ventre », pourrait vexer en Occident, tandis qu'au Japon c'est un compliment qui veut dire « vous avez un grand cœur » ; à notre « parler à cœur ouvert » pour exprimer sa sincérité, correspond l'expression japonaise Hara no watte, « à ventre ouvert » ou plus exactement « en s'ouvrant le ventre »  ; Hara no misenaï, « ne montrent pas leur ventre », signifie « cacher sa pensée », l'inverse se disant Hara no yomeru (« lire dans son ventre ») et signifiant qu'on peut « lire dans ses pensées », donc qu'il est honnête dans ce qu'il dit.

Le seppuku ou « suicide par extraction des intestins » a longtemps permis aux nobles et aux samouraïs d'exprimer leurs dernières volontés. Tout comme, en Occident, les gentlemen « se brûlent la cervelle » c'est-à-dire se tirent une balle dans la tête, les Japonais s'immolent par l'abdomen, siège, pour eux, de la pensée et de la conscience de soi. C'est probablement la raison pour laquelle il existe une grande variété de mots pour désigner le suicide ("jisatsu", en japonais ce terme générique désigne toute forme d'auto-destruction) :

  - le inseki jisatsu : suicide pour éviter la honte ;
  - le gyokusaï : suicide d'honneur, largement pratiqué au cours de la seconde Guerre mondiale par les soldats japonais, pour éviter de se rendre ;
  - le seppuku avec sa sous-catégorie extrêmement douloureuse, le jumonji-giri abordé au début de cet article ;
  - le shinjū : double suicide avec ses variantes :
-- l'oyako shinjū : suicide des parents et du/des enfant(s) ;
-- le boshi shinjū : suicide de la mère et du/des enfant(s) ;
-- le fushi shinjū : suicide du père et du/des enfant(s) ;
-- le goï shinjū lorsque le/les enfant(s) sont volontaires au suicide familial ;
-- le muri shinjū dans le cas contraire ;
   - le kobara : suicide pour le bien des enfants ;
  - le robuka : suicide pour le bien de la famille ;
  - le funshi : suicide pour exprimer son indignation et sa révolte.

Pour être complet, il faut citer l'oibara, qui figure dans le manuel du parfait samouraï(le Hagakure). L'oibara est le suicide d'inféodation. Il se subdivise en maebara et sakibara selon que le samouraï précédait ou suivait son seigneur dans la mort.

Brève histoire du seppuku

Minamoto no Tametomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppuku honorable10, en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. Minamoto no Yorimasa est le premier du seppuku de qui on a une description détaillée : après sa défaite à la première bataille d'Uji en 1180, Yorimasa s'est retiré dans la salle du Phénix du temple du Byōdō-in, a écrit un poème au dos de son étendard, avant de prendre son poignard et de s'ouvrir l'abdomen. Cette façon de procéder a codifié le seppuku.

La pratique du seppuku est indissociable du Bushido, le code d'honneur du guerrier, qui insiste sur sa finalité propre : la mort. Celle-ci ne doit en aucun cas trahir les valeurs morales qui sont celles du samouraï ; aussi la pratique du seppuku est-elle codifiée très précisément. L'acte du suicide honorable ne s'effectuait grosso modo qu'à quatre occasions :

  - à l'issue d'une défaite au combat. Être fait prisonnier ne constituait pas tant un échec qu'un déshonneur, non seulement pour soi mais pour ses compagnons et son maître ; pour éviter de souiller le nom de ce dernier, un samouraï vaincu et sans possibilité d'échapper à l'ennemi, préférait se donner la mort. Ce type de seppuku est rapide et violent, généralement effectué avec un tantō (sabre le plus court) ou un wakisashi ;
- le pouvoir politique du shogun est marqué par les rivalités ; lorsqu'un vassal était amené à critiquer ouvertement le shogun, il pratiquait le seppuku, tout à la fois pour préserver son honneur, et pour attirer l'attention du dirigeant. Ces remontrances sont désignées par le terme de kanshi ; 
- à l'inverse, à partir du shogun Ieyasu Tokugawa, la procédure inverse fut créée, comme une sanction à l'infidélité des vassaux. Une fois encore, le seppuku était l'unique manière d'éviter le déshonneur du clan : il s'agissait donc d'une offre de pitié, le tsumebara ;
  - Au XVIIe siècle, le seppuku fut enfin l'occasion de suicides de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le seppuku est donc également le signe du dévouement, le junshi. Le gouvernement interdit ce type de suicide collectif en 1665

Hormis dans le cadre du champ de bataille, le seppuku accompagna le raffinement du bushidō et des classes dirigeantes en étoffant le rituel qui lui est encore associé. Le seppuku possède son propre code, qui doit être respecté scrupuleusement, tant par celui qui commet l'acte que par les personnes assistant à celui-ci. En effet, le seppuku n'est absolument pas une pratique solitaire, tout du moins dans le cadre du bushidō ; si le public est restreint et choisi, il est par contre nécessaire. Il a valeur de témoin et d'assistant de la mort du samouraï.

Rituel

Le samouraï, ayant revêtu un kimono blanc, très ajusté et serré par un obi afin que les viscères ne se répandent, s'agenouillait avec un petit tabouret sous les fesses face au public, sur un tatami. Il disposait d'un sabre court (wakizashi) ou d'un poignard (tantō), d'encre, d'un pinceau, de feuilles de papier de riz et d'une tasse de saké. Après avoir écrit et lu un waka, enveloppant le sabre court d'une des feuilles de papier de riz, il s'ouvrait l'abdomen sur sa gauche, kimono ouvert. Cette partie du ventre représente la conscience dans la tradition bouddhiste. Il remontait alors une première fois, en diagonale ; puis une seconde entaille venait couper la première. Ce Giri no jumonji, terriblement douloureux, était la plupart du temps interrompu par le kaishakunin, un ami du samouraï, qui le décapitait au katana en prenant soin de trancher d'un premier coup jusqu'à la trachée afin que la tête tombe sur le torse puis il coupait délicatement d'un mouvement de coupe pour que la tête ne roule trop loin du corps qui tombait alors en avant. Chaque shogun avait un kaishakunin officiel pour les tsumebara : c'était un honneur tout particulier pour un samouraï. Lorsque le kaishakunin était un ami proche, la décapitation était rapide et occasionnait moins de souffrances, sinon l'attente du supplicié pouvait être en rapport avec son "crime".

L'histoire militaire du Japon est marquée par de très nombreux seppuku ; mais dès lors que les bushi perdirent de leur influence, la pratique fut contrôlée (interdiction du junshi), puis interdite (par le gouvernement Tokugawa à la demande de Nobutsuna Matsudaira en 1663). Les cas épars de désobéissances furent accueillis comme des actes d'autant plus braves par la population japonaise.
Influence du suicide rituel sur la culture japonaise

Essentiellement pratiqué pendant la période Edo par les guerriers, puis par les militaires japonais jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le seppuku est plus rare et limité que son impact sur l'imaginaire collectif ou la culture japonaise.

À la suite de l'échec d'un coup d'État mené par sa milice privée, le Tatenokai, l'écrivain et dramaturge Yukio Mishima, dénonçant le déshonneur du Japon, passe à l'acte en pratiquant un seppuku par éventration (suivi d'une décapitation), dans la matinée du 25 novembre 1970. Son compagnon Masakatsu Morita s'éventre à sa suite. Yukio Mishima, devenu ultranationaliste en 1967, exaltait les valeurs traditionnelles du Japon et le défi du bunburyōdō, la « double voie » qui unifie Lettres et Arts martiaux, l'art et l'action, l'éthique et l'esthétique. Cet acte héroïco-tragique, minutieusement mis en scène, marqua profondément les esprits, stupéfiés : de par la notoriété de l'auteur, de par ses idées alors taboues mais aussi parce qu'aucun seppuku n'avait été pratiqué au Japon depuis l'immédiat après-guerre et que l'épisode fut retransmis à la télévision.

C'est le dernier cas célèbre de sepukku, mais il reste très particulier et se distingue par sa mise en scène et son caractère anachronique. Si la pratique du suicide rituel sous la forme du sepukku a quasiment disparu, il a profondément marqué la société japonaise contemporaine. Le taux de suicide au Japon se distingue par son ampleur : 32 000 suicides pour l'année 2009, taux annuel constant pour la décennie12, soit 26 suicides pour 100 000 habitants (en comparaison, 9 pour 100 000 au Royaume Uni13). Près d'un quart de ces suicides sont classés comme inseki-jisatsu, ou suicide visant à effacer une faute ou une responsabilité assumée. Ils concernent des directeurs d'entreprises, des hommes politiques soupçonnés de corruption ou visés par un scandale, mais aussi les chefs d'équipes dans une entreprise ou les chefs de famille.

Guillaume Carré, directeur du Centre de recherches Japon à l’EHESS, remarque que « traditionnellement, lorsqu’un échec est constaté, il est pleinement assumé, les Japonais cherchent rarement à fuir leurs responsabilités. » Même s'ils n'ont pas recours au suicide, les hommes politiques japonais tendent à démissionner lorsqu'ils doivent faire face à une faute, une accusation grave ou une menace de condamnation. Ils tendent également moins à faire appel que dans les pays occidentaux, où l'appel est souvent suspensif de la peine.




Source : Wikipedia

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MessageSujet: Re: Le Japon IRL   Le Japon IRL EmptySam 4 Jan 2014 - 18:27

Comment s'adresser à une personne

La dénomination d'une personne en japonais dépend de son rang et du rang de la personne souhaitant s'adresser à elle (uchi-soto). Dans la majorité des cas, une personne est appelée par son nom, auquel sera attaché un suffixe.
Pour une personne très proche, on pourra utiliser son prénom, avec ou sans suffixe.
Pour un membre de sa famille, sa position est généralement utilisée (frère, mère, etc.). L'appellation peut être différente suivant s'il s'agit de sa famille, de la famille de l'interlocuteur ou d'une famille tierce.
A Rokugan, s'adresser à quelqu'un en n'utilisant que son nom de famille alors qu'on connaît son identité est une insulte.

Suffixes
Les suffixes courants sont les suivants :

-sama (さま 様) Niveau de politesse utilisé quand on s'adresse à quelqu'un d'une classe sociale supérieure
-san (さん Niveau de politesse standard
-kun (くん 君 Très souvent pour les jeunes garçons ou les amis masculins
-chan (ちゃん Très souvent pour les bébés, enfants et personnes très proches (amis d'enfance, amants, petits amis), également pour les jeunes filles ou les amies. La variante たん tan peut être trouvée dans les animés et les mangas, qui est à l'origine la déformation de « chan », prononcé par de jeunes enfants. Y est associé de fait un aspect kawaii (« mignon »), d'où son utilisation pour les personnages mignons.
-dono (どの 殿 Aujourd’hui, il est utilisé dans certaines notices officielles. Il était utilisé pour les nobles et les samouraïs.

D'autres suffixes plus spécialisés, caractérisent une personne par sa profession :
-sensei (せんせい 先生) Professeur, médecin, artiste, maître
-senpai (せんぱい 先輩) Pour les personnes qui ont une supériorité vis-à-vis du locuteur. La notion de -senpai et kōhai se trouve souvent à l'école (les élèves ou les employés d'années inférieures/supérieures), dans une entreprise traditionnelle (quelqu'un arrivé après/avant vous).
-buchō (ぶちょう 部長) Chef de département d'une entreprise
-kachō (かちょう 課長) Chef de section
-kaichō (かいちょう 会長) P.D.G.
-shachō (しゃちょう 社長) Président d'une entreprise

Enfin, certaines appellations ont des suffixes spécifiques. Par exemple, onī-san (grand frère, forme respectueuse) peut également se trouver sous la forme anii-ue (兄上?) dans les histoires historiques et également ani-ki (兄貴?) chez les « voyous ».

Préfixes
Deux préfixes sont utilisables pour nommer des personnes : « o » et « go » (御?). Ce sont deux préfixes honorifiques (donc généralement utilisé pour parler des autres).
Exemples : watashi no ani : mon grand frère, anata no onii-san : votre grand-frère ; watashi no shujin : mon mari, anata no goshujin : votre mari.

Famille
Les termes sans déférence sont utilisés pour sa propre famille ou dans le style littéraire :
-Sobo (そぼ 祖母) Mamie
-Sofu (そふ 祖父) Papy
-Oba (おば 伯母/叔母) Tata
-Oji (おじ 伯父/叔父) Tonton
-Haha (はは 母) Maman
-Chichi (ちち 父) Papa
-Imōto (いもうと 妹) Petite sœur
-Otōto (おとうと 弟) Petit frère
-Ane (あね 姉) Grande sœur
-Ani (あに 兄) Grand frère

Les termes avec déférence utilisés pour parler de la famille de quelqu’un d’autre :
-Obāsan (おばあさん お祖母さん) Grand-mère
-Ojīsan (おじいさん お祖父さん) Grand-père
-Obasan (おばさん 伯母さん/叔母さん) Tante
-Ojisan (おじさん 伯父さん/叔父さん) Oncle
-Okāsan (おかあさん お母さん) Mère
-Otōsan (おとうさん   お父さん) Père
-Imōtosan (いもうとさん 妹さん) Petite sœur
-Otōtosan (おとうとさん 弟さん) Petit frère
-Onēsan (おねえさん お姉さん) Grande sœur
-Onīsan (おにいさん お兄さん) Grand frère
Pour parler avec quelqu’un de sa propre famille, les termes avec déférence sont utilisés si le référent est plus âgé que soi. お母さん (okāsan) signifie donc Maman, ainsi que la mère de quelqu’un d’autre. Dans la liste ci-dessus, ni 妹さん (imōtosan) ni 弟さん (otōtosan) ne sont utilisés pour désigner son petit frère ou sa petite sœur avec eux-mêmes ou avec sa propre famille, leurs prénoms sont utilisés.

Sexe du locuteur en japonais parlé
Le japonais a ceci de particulier par rapport aux autres langues qu'il distingue hautement le langage parlé des hommes et des femmes. Ces différences sont visibles chez les enfants dès le plus jeune âge.
En japonais, la façon de parler qui est spécifique aux femmes est parfois appelée onna kotoba (女言葉) ou joseigo (女性語). Les différences d'utilisation du langage reflètent les normes sociales et les attentes des hommes et des femmes. Selon Edward Sapir par exemple, "l'une des fonctions essentielles du langage est de constamment déclarer à la société... la place tenue par chacun de ses membres".
En japonais, le sexe du locuteur joue un rôle important dans le choix des mots et des structures de phrase. Des mots différents sont utilisés par les hommes et les femmes selon leur statut, leur âge et d'autres facteurs. Il existe un système complexe de politesse pour tous les locuteurs mais les femmes utilisent généralement des formes plus polies que les hommes. Par exemple, certaines femmes peuvent utiliser la forme honorifique des noms pour montrer leur culture ou leur féminité.
Les différences de langage entre les hommes et les femmes sont une partie importante, bien connue et particulièrement étudiée de la langue japonaise. Elles sont à vrai dire si importantes qu'on les enseigne aux étudiants en japonais. Selon le magazine Mangajin "cela sonne particulièrement non naturel et même ridicule pour un homme d'adopter la façon de parler des femmes". De plus, une femme ne peut pas paraître "totalement naturelle" si elle évite les formes spécifiques aux femmes.

Caractéristiques du langage féminin
Le mot onnarashii (女らしい), qui peut se traduire par "à la manière des femmes" se réfère au comportement attendu d'une femme dans la société japonaise. En plus de se comporter d'une certaine façon, être onnarashii signifie se conformer à un style de langage particulier. Cela comprend parler à un registre de langue élevé, utiliser des formes polies plus souvent et adopter un vocabulaire intrinsèquement féminin.
Le langage féminin inclut l'utilisation de pronoms spécifiques (voir ci-dessous), l'omission de la copule da, l'utilisation de la particule no pour les affirmations et les questions, l'utilisation du préfixe de politesse o ou go, etc.

Caractéristiques du langage masculin
De la même façon qu'il y a des façons de parler typiquement féminines, il y a aussi un langage considéré comme intrinsèquement masculin. Concrètement, être otokorashii (男らしい, "à la manière d'un homme") signifie parler à un niveau de langue plus bas, utiliser moins de formes polies et utiliser un vocabulaire intrinsèquement masculin.
En particulier, les hommes utilisent des pronoms personnels spécifiques, utilisent la copule da, utilisent des particules finales telles que zo, etc.

Impact sur la société moderne
Selon Katsue Akiba Reynolds, le langage féminin est utilisé pour cantonner les femmes à des rôles traditionnels et reflète la différence entre les hommes et les femmes dans la société japonaise. Par exemple, le langage féminin peut être source de problème pour les femmes au travail car cela leur confère un air soumis alors que pour diriger une équipe en tant que supérieur, elles auraient besoin d'être affirmatives, sûres d'elles-mêmes et directes, y compris avec des subordonnés de sexe masculin.
La position des femmes évoluant dans la société japonaise, les notions de onnarashisa et otokorashisa, c'est-à-dire le fait d'être lié à sa condition d'homme ou de femme, a évolué au fil du temps. Bien qu'il existe des mouvements radicaux appelant à l'élimination complète des différences de langage liées au sexe, la convergence des deux langages a peu de chance d'apparaître et ne serait peut-être même pas souhaitable. Au contraire, les tendances indiquent que les femmes se sentent plus à l'aise avec l'utilisation du langage féminin, tout en maintenant une attitude affirmative envers les hommes. En d'autres termes, il existe un découplage entre les formes du langage et les attentes culturelles.

Problèmes rencontrés par les étudiants en japonais
Peut-être parce que la majorité des enseignants de japonais est constituée de femmes ou de par leur relation avec des femmes, il arrive souvent que les étrangers de sexe masculin utilisent par erreur le langage féminin japonais, ce qui semblera bizarre à l'oreille d'un Japonais. La situation inverse peut bien sûr également avoir lieu. Par ailleurs, l'utilisation des pronoms et des suffixes de noms tels que-san, -chan, et -kun variant selon le sexe, elle est particulièrement source d'erreur pour les élèves.
Cette situation est rendue encore plus compliquée par le fait que l'utilisation des pronoms peut varier d'une région à une autre. Par exemple, dans certaines régions, il est fréquent que les vieux hommes parlent d'eux-mêmes en utilisant boku ou que les vieilles femmes utilisent ore, termes généralement utilisés par les garçons ou les jeunes hommes.

Principales différences dans l'utilisation du japonais
Femmes
Utilisent des formes polies plus souvent
Utilisent plus de noms interrogatifs
Évitent de ne pas utiliser les titres honorifiques
Utilisent des mots intrinsèquement féminins
Utilisent des formes pour adoucir ce qui est dit
Hommes
Utilisent des formes polies moins souvent
Utilisent moins de noms interrogatifs
N'utilisent pas les titres honorifiques plus rapidement
Utilisent des mots intrinsèquement masculins
Utilisent des formes directes plus souvent

Par ailleurs, le choix des pronoms personnels en japonais varie selon l'âge, le sexe et le contexte.
Pronoms féminins et masculins

Source : Wikipedia

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MessageSujet: Re: Le Japon IRL   Le Japon IRL EmptySam 18 Jan 2014 - 23:15

Dictionnaires de Japonais
Je ne peux que vous conseiller, lorsque vous cherchez à traduire en/du japonais, d'utiliser plusieurs traducteurs pour comparer les synonymes et autres sens multiples
Voici les traducteurs que j'utilise

http://translate.google.fr/
http://www.dictionnaire-japonais.com/index.php
http://dico.fj.free.fr/traduction/index.php

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MessageSujet: Re: Le Japon IRL   Le Japon IRL EmptyJeu 4 Déc 2014 - 22:53


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MessageSujet: Re: Le Japon IRL   Le Japon IRL EmptyMar 20 Oct 2015 - 15:10

Pour le gempukku de Chihori, je crois que j'ai trouvé ce que je vais jouer au shakuhachi :p


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