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 Lexique Social et Militaire Rokugani

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3 participants
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Toturi Toshiteru

Toturi Toshiteru


Date d'inscription : 22/03/2005
Localisation : Otosan-Uchi
Loisirs : Iaijutsu

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MessageSujet: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptyVen 20 Avr 2012 - 22:57

LEXIQUE SOCIAL ET MILITAIRE
ROKUGANI

akindo : marchands et trafiquants, les membre les plus bas de la caste heimin.

ashigaru : soldats d’infanterie. Les plus valeureux et les membres les plus hauts de la caste
heimin.

biwa : luth à quatre cordes.

bonge : roturier (classe sociale regroupant les heimin et hinin).

bukado : membre des classes inférieures qui suit la voie du bushido. Généralement, les
bukado sont des adeptes du kaze-do paysan.

buke : tout membre de la classe militaire noble, du simple fantassin au plus illustre général
gouverneur.

chikai : ordre de yojimbo d’élite de la famille Shiba, chargés de protéger les Maîtres des
Éléments.

chui : équivalent de lieutenant. Il dirige un kaisha.

daibutai : escadron. Il est formé de sept kaisha, dont un de réserve, nommé yobihei kaisha. Le
taisa qui la dirige doit gérer plus de mille hommes.

doshin : suppléants des yoriki, issus de la paysannerie. Ils sont nés paysans mais sont censés
obéir au bushido et ont pour devoir de protéger l’Empire.

fukiniki : Grande banderole cylindrique renforcée par des tiges ou du papier mâché et concue
pour être fixée à une selle ou sur les murs d’un château. Étendard réservé aux familles les plus
riches.

gihei : baguette ou long bâton de cérémonie décoré de soie et de papier mâché et béni par les
esprits pour porter chance. Seuls les shugenja et les moines peuvent le porter ; il remplit les
même fonction que les étendards ou les bannières.

gishi hoi : ingénieurs de siège. Les unités de siège comptent des béliers, des échelles, des
murs mobiles de protection et des bouches à feu. Lorsqu’une bataille ne nécéssite pas
l’utilisation d’engins de siège les ingénieurs sont équipés et utilisés comme réservistes.

go-hatamoto : armée, composée généralement de quarante-huit daibutai.

gokenin : régisseurs des terres. Il s’agit généralement d’un samurai âgé. En général les sensei
sont des gokenin, et le titre est accompagné d’une parcelle de terre. Ils sont administrateurs de
petites provinces ou de grands domaines.

gunso : premier grade de commandement. Équivalent de sergent, il sont responsable des
performances de leurs hommes au combat. Un gunso dirige un guntai.

guntai : escouade. La plus petite unité, constituée de vingt hommes.

hata : bannière verticale de trois ken-an de long (deux mètres soixante-dix), d’un ken-an de
large (quatre-vingt dix centimètres), perchée au sommet d’une hampe de cinq ken-an (quatre mètres cinquante).

hatamo : suivant honoré. Il s’agit d’un samurai choisi par le daimyo d’une noble famille dans
le but de représenter officiellement celle-ci. Cela signifie qu’un hatamo peut parler au nom de son seigneur en l’absence de celui-ci et même conclure des accords mineurs au nom de safamille.
Souvent ce titre envié est accompagné de terres sur lesquelles le hatamo est censé
vivre en attendant de servir son daimyo. Chaque hatamo sert le daimyo dans la compétence
qui lui sied le mieux. Il existe des hatamo militaires, diplomatiques, artistiques, etc.

henshin : changement, progrès ou renaissance. C’est le nom de l’académie de bibliothécaires
Asako.

hirajiro : avant-poste.

hoheitai : infanterie.

horo : symbole des sisha, cette large cape en osier protège contre les flêches. Le port du horo
est interdit à quiconque n’est pas sisha.

hyakusho : membres de la castes des heimin les plus haut placés après les combattants, car ils
nourrissent les samurai. Ce sont les fermiers, les chasseurs et les pêcheurs.

ikebana : art de la composition florale.

inro : petite boîte à tiroirs attachée à la ceinture, dans laquelle on range ses biens.
ishiken : tensai spécialisé dans l’élément du Vide.

ite : archer

j’uma jirushi : grand étendard. Le j’uma jirushi est un énorme hata, orné de dessins
complexes et fabriqué avec les meilleurs matériaux. Seuls les plus puissant daimyo peuvent
s’offrir un tel luxe.

Jigoku : royaume des morts.

ji-samurai : ou demi-samurai, guerriers des familles vassales qui ne sont pas encore
considérés complètement comme des samurai, mais n’ont pas plus le statut des hinin.
Socialement, ils sont à peine mieux considérés que les ronin. Il sont souvent utilisés comme
yoriki chargés des besognes les moins intéressantes (comme vérifier les laisser-passer à
l’entrée des villes, former les doshin, etc).

kaisha : compagnie. L’unité de manoeuvre de base. C’est la plus petite unité qui utilise des
hata pour guider ses mouvements et fournir un point de ralliement et de regroupement. Le
kaisha est composé généralement de sept guntai (cinq de fantassins et deux d’archers).

karo : conseiller et intendant d’un daimyo. C’est lui qui gère les affaires courantes dont le
daimyo n’a pas le temps de s’occuper, mais il est généralement plus occupé encore que son
maître. Le karo est souvent l’homme qui donne des ordres aux samurai. Il a pour fonction en
outre de superviser les magistrats et de préserver la sécurité des secrets de la famille ou du
clan.

ken-an : unité de mesure correspondant à quatre-vingt-dix centimètres.

kimabusha : cavalerie.

ko uma jirushi : petit étendard d’excellente qualité, qui n’est cependant petit qu’en
comparaison avec le j’uma jirushi.

koto : harpe à treize cordes.

kuge : noblesse de sang attachée aux puissantes positions du gouvernement. Les kuge
comprennent les familles Hantei, Otomo et Seppun, les daimyos des clans majeurs et les
membres directs de leur famille. On considère que la famille Kitsune, en raison de son
attachement à l’Empereur en fait, elle aussi, partie.

kyoku : violon à trois cordes.

miharu : gardes d’élite de la famille Seppun. Il n’en existe que quelques centaines. Ils
possèdent leur propre école, mais suivent en plus généralement une formation supplémentaire
dans les écoles Akodo ou Kakita.

nemuranai : objets magiques.

nobori : type d’étendard simple qui peut être tenu d’une main ou fixé à une selle. Il n’est pas
spécialement grand ni décoratif, mais porte le mon du clan, du rang et de l’unité du samurai.

okasan : directrice d’une maison de geisha.
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Toturi Toshiteru

Toturi Toshiteru


Date d'inscription : 22/03/2005
Localisation : Otosan-Uchi
Loisirs : Iaijutsu

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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptyVen 20 Avr 2012 - 23:15

okiya : maison des apprenties geisha.

omoidasu : barde.

rikugunshokan : général. Le plus haut niveau de la hiérarchie. Le rikugunshokan dirige un
go-hatamoto.

sashimono : bannière dont on accroche la hampe au dos de l’armure du bushi. Découpé en
trois parties, le sashimono porte en haut le mon du clan, celui de la famille au milieu et en bas
la couleur de l’unité.

seiyaku : membres de la famille Otomo qui vouent leur existence à assurer la prééminence du
pouvoir de l’Empereur.

sensei : maître enseignant.

shamisen : genre de guitare.

shikken : émissaires de la paix, diplomates chargés de mission par l’Empereur lui-même.

shinpu : moine à la tête d’un monastère.

shiotome : vierges de bataille de la famille Otaku.

sisha : hérauts de la famille Miya.

shoko kanbu : officier d’état-major.

shokunin : les porteurs et artisans de la caste heimin. Ils fabriquent des objets utiles,
contrairement aux artisans de la caste des samurai qui ne fabriquent que des objets pour le
plaisir.

shugodaimyo : champion de clan.

sodan-senzo : magie des ancêtres utilisée par la famille Kitsu.

sohei : moines combattants d’Osano-Wo.

taisa : capitaine. Un taisa dirige un daibutai.

tejina : illusionistes de la famille Shiba.

tensai : shugenja de la famille Isawa spécialisé dans l’étude d’un élément particulier.

tsangusuri : petits objets fétiches de la famille Asahina dont le pouvoir s’épuise à la première
utilisation.

yobihei kaisha : compagnie de réserve constituée de six guntai : deux de shugenja, deux de
gishi hoi et deux de kimabusha. Tant qu’on n’en a pas besoin, ce kaisha reste près du quartier
général du taisa.

yojimbo : garde du corps.

YORIKI : SAMURAI CHARGÉ D’ASSURER L’ORDRE AU NIVEAU LOCAL. ILS
DÉPENDENT GÉNÉRALEMENT D’UN MAGISTRAT MAIS PEUVENT AUSSI DÉPENDRE
DU KARO D’UN DAIMYO.

archer : ite.

avant-poste : hirajiro.

bannière : 1. lorsque la hampe fait plus de quatre mètres : hata ; spécialement, grande
bannière : j’uma jirushi ; petite bannière : ko uma jirushi ; 2. grande banderole cylindrique
réservé aux familles les plus riches et concue pour être fixée à une selle ou sur les murs d’un
château : fukiniki ; 3. type d’étendard simple qui peut être tenu d’une main ou fixé à une
selle : nobori ; 4. bannière dont on accroche la hampe au dos de l’armure du bushi :
sashimono 5. baguette ou long bâton de cérémonie utilisé par les shugenja et les moines et
décoré de soie et de papier mâché : gihei. 6. cape, symbole des sisha : horo

barde : omoidasu.

bibliothécaire : (s’il fait partie de la famille Asako) henshin.

capitaine : taisa. Un taisa dirige un daibutai.

cavalerie : kimabusha.

champion : (de Clan) shugodaimyo .

conseiller : 1. intendant d’un daimyo : karo ; 2. représentant officiel d’une famille dans un
domaine de compétence particulier : hatamo. (cf. régisseur) 3. membres de la famille Otomo
qui vouent leur existence à assurer la prééminence du pouvoir de l’Empereur : seiyaku.

directrice d’une maison de geisha : okasan.

écritoire : sumi-e

émissaire de la paix : shikken.

Enfers : Jigoku

étendard :
(cf. bannière)

fantassin : ashigaru

garde du corps : yojimbo ; spécialement : 1. garde d’élite de la famille Shiba : chikai. 2.

gardes d’élite de la famille Seppun : miharu.

général : rikugunshokan.

héraut : (de la famille Miya) shisha.

infanterie : hoheitai.

ingénieurs de siège : gishi hoi.

instruments de musique : 1. guitare : shamisen 2. luth : biwa 3. harpe : koto ; 4. violon :
kyoku.

lieutenant : chui

magicien : shugenja ; spécialement : 1. shugenja de la famille Isawa spécialisé dans l’étude
d’un élément particulier : tensai ; 2. tensai spécialisé dans l’élément du Vide : ishiken ; 3.

illusionistes de la famille Shiba : tejina

magie des ancêtres : (utilisée par la famille Kitsu) sodan-senzo.

maison des apprenties geisha : okiya.

maître : sensei.

moine : 1. dirigeant un monastère : shinpu. 2. moines combattants d’Osano-Wo : sohei.

noble : 1. membre de la caste militaire : buke 2. noblesse de sang attachée aux puissante
positions du gouvernement : kuge.

objets magiques : 1. nemuranai ; 2. objets fétiches de la famille Asahina : tsangusuri.
officier d’état-major : shoko kanbu.

police : 1. samurai chargé du maintien de l’ordre : yoriki ; 2. suppléants des yoriki issus de la
paysannerie : doshin.

régisseur : gokenin (cf. conseiller).

5
roturier : (classe sociale regroupant les heimin et hinin) : bonge ; spécialement : 1. classe
des fermiers, chasseurs et pêcheurs : hyakusho ; 2. classe des porteurs et artisans : shokunin ;
3. classe des marchands : akindo ; 4. Spécialement, membre des classes inférieures qui suit la
voie du bushido : bukado.

sergent : gunso.

unités de combat : 1. escouade, vingt hommes : guntai ; 2. compagnie composée
généralement de sept guntai – cinq de fantassins et deux d’archers : kaisha ; 3. escadron,
composé de sept kaisha : daibutai ; 4. armée, composée généralement de quarante-huit
dabutai : go-hatamoto ; 5. compagnie de réserve constituée de six guntai – deux de shugenja,
deux de gishi hoi et deux de kimabusha : yobihei kaisha.

vierge de bataille : (de la famille Otaku) shiotome.
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptyMer 30 Oct 2013 - 22:10

LA VOIE DES MAGISTRATS

S'il existe une charge qui témoigne, de la fidèle façon qui soit, de la difficulté de l'exercice des politiques sociales de Rokugan, c'est bien celle de magistrat. Il existe en fait deux catégories distinctes de magistrats: les magistrat impériaux et les magistrat de clan. Chacun répond de ses actes devant sa propre hiérarchie (qui sont presque toujours les mêmes) dans le délicat exercice qu'est celui du maintient de l'ordre et du respect des volontés de son seigneur. Les magistrat de clan sont nommés par le daimyo d'une famille ou par le daimyo du clan en personne. Les magistrat impériaux sont nommé par l'empereur lui-même. Il arrive parfois qu'un individu soit ainsi choisi par le champion d'Emeraude au nom de l'Empereur.

Magistrat de clan
Les rôles que doivent remplir un magistrat de clan ne répondent à aucune règle universelle et varient d'un clan à l'autre. Ainsi, les magistrats de rang supérieur (par naissance ou par expérience) sont amenés à remplir les fonctions de juges, que ce soit sur un territoire défini, sur une cité en particulier, ou même sur l'ensemble des terres d'un seigneur. Ils rédigent des rapports aux karo du daimyo et répondent de leur actes devant ces karo et le daimyo en personne. Les magistrat de rang inférieur sont appelés yoriki (substituts) et sont au service d'un magistrat de rang supérieur. Les yoriki sont nommés par le magistrat lui-même et, au terme d'une période de probation, peuvent être amenés à lui prêter serment. Si les magistrat de clan sont presque toujours issus du même clan que celui de leur daimyo, les yoriki peuvent, eux, venir d'horizons différents, en fonction de leurs compétences et des goûts propres du magistrat. Il n'est en effet pas rare de voir un magistrat du clan du Crabe s'adjoindre les services d'un yoriki du clan du Scorpion afin que ce dernier mette au jour les activité du marché noir au sein de sa cité, de même qu'on ne sera pas surpris de voir un magistrat du clan du Lion s'attacher les services d'un yoriki du clan du Phénix afin que celui-ci repère les pratiques maho des paysans qu'il est censé protéger.

Magistrat impérial
Les magistrats impériaux sont les gardiens de la loi impérial. Placés sous l'autorité directe du champion d'Emeraude (magistrat en chef), ils constituent une trame compliquée mêlant faveurs politiques et familiales. A l'instar de magistrat de clans, ils sont nommés. La tradition veut cependant qu'ils ne soient issus que des familles des sept clans majeurs. L'histoire compte cependant quelques ronin aux états de service exemplaires, mais ils portent le plus souvent un message intrinsèque à leur statut: que l'Empereur envoie dans votre famille de clan un ronin pour porter sa parole signifie que vous n'êtes plus digne d'avoir affaire aux familles des clans majeures elles-mêmes. C'est rarement un bon signe. Une fois que le champion d'Emeraude se sera entouré de ses représentant, il confiera à chacun d'eux une mission précise. Rares sont les magistrats impériaux auquels on transmet une affaire en l'espèce et qui auront à prononcer une sentence. Il va sans dire que ceux qui jouissent de cette autorité sont incroyablement puissants et qu'ils se comptent sur les doigts de la main. Les magistrats impériaux se voient confier la responsabilité de toutes les terres d'un clan, d'une famille, d'une province impériale ou d'une cité pour énumérer que les exemples les plus courants. Si leurs fonctions recoupent ici celles des juges et des magistrat d'un daimyo, les magistrats impériaux sont compétents pour les affaires impliquant deux clans ou pour des crimes commis sur les territoires de plusieurs clans. D'autre sont assignés aux services de personnes bénéficiant des faveur de l'empereur en tant que substituts ou gardes du corps. Les magistrat impériaux ont également la charge de protéger les routes impériales et les voyageur qui y circulent. Cette dernière tâche requiert bien évidemment de nombreux et loyaux serviteurs.

En cela qu'ils sont nommés par l'empereur en personnes et qu'ils relèvent de son autorité directe, les magistrats impériaux sont, à n'en pas douter, l'outil le plus puissant dont dispose ce dernier pour contrôler les clans. De sa seule volonté, l'Empereur peut anéantir une menace ou déstabiliser son meneur en nommant un samurai à son service (refuser est impensable), lequel sera envoyé en poste dans une terre où son autorité et son pouvoir s'effondrent, où il n'a plus d'amis, et où il ne peut que nuire à d'autre adversaire. Les postes géographiques auxquels sont nommés les magistrats peuvent être attribués publiquement ou secrètement, afin de surveiller les fauteurs de troubles. La nomination au poste de magistrat est un honneur, un prestige que l'Empereur accorde à ceux de ces samurai qui ont brillamment attiré son attention. Les clans proposent un très grand nombre des leurs à ces postes et espèrent remporter le plus grand nombre de postes et ce en raison des avantages qu'un clan peut espérer tirer du prestige de ses samurai et de la position que suppose celle de rendre la justice.

Magistrat itinérant
Les magistrats impériaux les plus jeunes et les plus actifs parcourent l'empire et rendent la justice là où elle fait défaut. Il est possible de les rencontrer lors des célébrations et des festivals, ils arbitrent des duels et sont chargés de protéger les routes impériales. Ils partagent directement leurs pouvoirs avec les juges magistrats. A l'instar des juges, les magistrats impériaux itinérants doivent faire montre du plus cordial respect envers le daimyo des terres qu'ils traversent, mais ne rendent compte qu'au magistrat de rang supérieur et, en dernier recours, à l'Empereur lui-même. Les magistrats impériaux s'adjoignent les services de yoriki, bien que plus rarement et en moins grand nombre que leur homologue de clan. Ceci s'explique par le fait qu'un magistrat peut avoir changé de poste tous les ans, voire plusieurs fois par an.

Yoriki
Les yoriki sont des employés au service personnel d'un magistrat et remplissent les fonctions d'enquêteurs et de chef de la police au nom de leur seigneur. Ils convoquent les témoins, rassemblent et enregistrent les témoignages et constituent le dossier afin que celui-ci puisse être rapidement et clairement consulté par leur maître. Ils se voient également confier la responsabilité des prisonniers et de leurs interrogatoires, ce qui couvre un éventail de moyens allant de la question polie et courtoise à la torture en bonne et du forme. Les yoriki ne bénéficient pas des faveurs et des largesses accordées aux magistrats par les daimyo, et mieux vaut pour eux de ne pas s'écarter du chemin. Cela risquerait de ne pas plaire au daimyo que de voir son nom souillé par les actes d'un sous-fifre. Ils jouissent néanmoins d'une autonomie considérable et sont bien plus nombreux que les magistrats eux-mêmes. Les yoriki dirigent et donnent des ordres à leur doshin.

Doshin
Les doshin constituent la plus basse classe de samurai dans la hiérarchie des magistrats. C'est par leurs vêtements que ce reconnaissent les doshin, dont la fonction est de maintenir l'ordre en patrouillant dans les rues et sur les routes. Ils sont au service direct de leur yoriki et en constituent ses troupes. Leurs prérogatives s'étendent à l'arrestation, la détention et à la poursuite de l'interrogatoire de quiconque est suspecté d'avoir commis un crime. En pratique, un personnage ayant un rang de Gloire supérieur sera approché très cordialement par le doshin, lequel pourra au besoin se contenter de faire par de ses éléments à son supérieur, afin d'éviter un esclandre public. Nommés par le yoriki et responsable devant lui, les doshin seront bien venus de ne pas le mettre dans une situation délicate vis-à-vis de son magistrat.

Auxiliaire
Au plus bas de l'échelle, on trouve les auxiliaires. Issus des castes inférieures, ils sont choisis par les doshin dans leur lutte pour la prévention du crime et remplissent les fonctions de suppléants et d'informateurs. La plupart de ces auxiliaires sont issus de la famille du chef de village. Dans certaines villes, cette charge d'auxiliaire est même devenus héréditaire. Ils peuvent intervenir pour mettre fin ou empêcher une querelle, mais ne jouissent d'aucune prérogative légale.

Les symboles de la loi
Les magistrats impériaux arborent un orbe de jade, symbole de leur fonction, sur lequel sont souvent gravé leur propre mon ainsi que les armoiries impériales. Cet orbe symbolise l'autorité, la pureté de la loi impériale et sert également de marteau de la loi dont le son reconnaissable entre mille lorsqu'il est frappé sur une table, signifie que la justice a été rendue. Les magistrat de clan portent souvent le mon de leur clan sculpté dans de la jade. Les officiers de rangs inférieur portent le jitte comme symbole de leur autorité et comme arme.

Tribunal d'un magistrat
Un juge magistrat siège et rende la justice dans son bureau. Un préau ouvert au milieu d'une cour abrite généralement le tribunal d'un magistrat. Un dais, situé sur un des côtés, constitue un endroit confortable sous lequel il peut s'asseoir. Un scribe ainsi qu'un yojimbo comptent parmi ses employés. L'autre extrémité du préau est occupé par "le sable pur du jugement" Il s'agit en fait d'un espace plat et immaculé, entièrement recouvert d'un fin sable blanc. L'accusé est amené devant le magistrat et s'agenouille devant ce dernier dans le bac de sable. Les prisonniers récalcitrants peuvent, si besoin est, être battus jusqu'à ce qu'ils finissent par s'agenouiller ou perdre conscience. Le scribe énonce alors les chefs d'accusation qui sont opposés au justiciable, suivi de sa confession. Le magistrat peut, s'il le désire, interroger le prisonnier, et ce afin de lever les doutes qui pourraient encore se poser. A ce moment précis, la sentence est prononcée et exécutée sur-le-champ. Si le magistrat n'a pas cru bon d'interroger l'accusé, celui-ci n'aura pas eu la possibilité de s'exprimer.
Les personnages de rangs inférieur à celui du magistrat peuvent rapidement découvrir que leur audience peut les amener sur le sable blanc; une position bien inconfortable s'il en est!

Présents et revenus
Les serviteurs de l'Empereur reçoivent un salaire en fonction de leur statuts. Les assistants dont voudra s'entourer le magistrats seront payés par lui, sur ses gages, lesquels devront payer les assistants des assistants, et ainsi de suite. Les magistrats, ainsi que leurs officiers peuvent également s'attendre à recevoir des présents de la part des daimyo régnant sur les terres qu'ils protègent. Ces présents ne sont pas considéré comme des pots-de-vin mais comme la récompense de service méritoire. Rien ne saurait détourner un magistrat de la charge dont il a la responsabilité au nom de son daimyo ou de l'Empereur.

Torture
La confession constitue l'étape préalable et obligatoire au procès. Dans l'hypothèse où le criminel supposé refuserait de signer des aveux complets, ce dernier doit s'attendre à être tourmenté. La torture est le recours légale et légitime dont dispose les yoriki pour obtenir ces aveux. En cela qu'elle a recours au sang et à la chair, la pratique de la torture est particulièrement déshonorante et répugnante aux yeux des samurai. C'est la raison pour laquelle les juges magistrats ont recours aux compétences de serviteurs de la classe des eta pour accomplir ce méprisable office. Chaque fois qu'un yoriki souhaite torturer un accusé, il doit introduire une demande officielle préalable auprès de son maître. Ceci suppose de la part du yoriki de soumettre auprès de ce dernier une demande claire et justifiée afin d'éviter qu'il ne soit atteint par la "pollution spirituelle" ou qu'il ne soit déshonoré par cet acte. Et bien que la torture soit une compétence dévalorissante et répugnante de notre société, elle trouve toute sa justification et sa légitimité sitôt qu'elle est prononcée par le seigneur du personnage et ce, en toute connaissance de cause. Comme vous l'aurez compris, il est des situations dans Rokugan où il vaut mieux être bavard.

Preuve
La première, et seule qui soit reconnu par tous les tribunaux, est le témoignage. Plus la personne aura un rangs important, plus son témoignage aura de poids. Même si une personne ment, il est nécessaire d'avoir une autre preuve pour invalider son témoignage. Donc de fait, l'unique témoin d'un meurtre accompli par une personne de rang inférieur dit la vérité, puisse qu'on ne peut la contredire.
Depuis environ 200 ans, la famille Kitsuki, du clan du Dragon, a formé une école de magistrat qui recherche et privilégie les preuves matérielles aux témoignages, qui, selon eux, sont entièrement subjectifs. Ces pratiques sont désapprouvées par de nombreux clans, dont celui du Scorpion et celui de la Grue, mais elles ont fait leurs preuves sur de nombreuses affaires. La législation actuelle veut qu'une preuve matériel n'est recevable que selon l'appréciation du juge magistrat.

Groupes spéciaux
Pour toutes les questions concernant la magie et l'utilisation de maho, les inquisiteurs du clan du Phénix ont tout pouvoir. Ils ne répondent de leurs actes que devant le conseil de cinq, le champion de Jade (fonction inoccupé depuis 400 ans) et l'empereur.
Pour toues les questions concernant l'outremonde et leurs conséquences sur l'Empire, les chasseurs de sorcière de la famille Kuni, du clan du Crabe, ont tout pouvoir. Ils ne répondent de leurs actes que devant le daimyo de la famille Kuni, le Champion du clan du Crabe et l'Empereur.
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptySam 1 Fév 2014 - 14:35

La justice impériale

Tout état doit posséder un système judiciaire afin de pouvoir rester cohérent, l’Empire d’Emeraude ne faisant pas exception. Le système judiciaire de l’Empire est basé sur la volonté de l’Empereur, garant de la justice divine suprême. Il a tout pouvoir de décision, et peut donc rédiger, changer ou juger comme il veut les lois et les accusés.

La justice impériale :

La justice de Rokugan est assez simple, une série de catégories assez large (voir ci-dessous) ont été édictés par les Empereurs et ses conseillers, et sont toute punies. La justice dans l’Empire d’Emeraude est très strict et expéditive, et les circonstances atténuantes sont inconnues. Les châtiments infligés pour les crimes sont fonction du choix du magistrat chargés de l’enquête, mais ils doivent se rappeler qu’ils représentent la justice de l’Empereur lorsqu’ils rendent leur jugement.

La justice rokuganni est basée sur l’apparence. Un criminel ne peut-être poursuivi que s’il confesse son crime ou si une personne de plus haut rang témoigne contre lui. Plus l’accusateur est de haut rang et plus les poursuites judiciaires se feront rapidement.
Néanmoins, la règle de l’apparence fait que les membres du même clan que l’accusé ont une valeur moindre que ceux d’un autre clan car ils auront tendance à témoigner en faveur des leurs. Les magistrats impériaux et les légionnaires font office d’exception car ils sont censés servir l’Empereur avant leur propre clan.
Les criminels accusés doivent être reconnus coupable par un magistrat qui s’appuiera sur des faits connus. Cette règle n’est pas toujours facile à respecter et permet à des coupables d’échapper à la justice. Si un magistrat n’a pas été témoin du crime ou s’il ne peut rapporter le témoignage d’un noble, l’accusé est déclaré innocent et relâché. Le système Rokuganni sur les témoignages oculaires directs, empêche l’admission des preuves trouvées après le crime ; c’est pourquoi si peu de magistrats rouvrent des affaires déjà classées. Les affaires doivent être traitées pour la plupart très rapidement car la nécessité d’obtenir des témoignages oculaires fait que le temps nuit à l’efficacité.

La justice impériale ne reconnaît pas l’appel, un criminel condamné, injustement ou non, n’à aucune chance de connaître le pardon. Seul l’Empereur et le Champion d’Emeraude peuvent accorde rune grâce, mais ils le font rarement car cela jette le discrédit sur le magistrat ayant effectué l’enquête et sur le système en entier.

Les lois impériales :

L’Empereur à le droit d’édicter autant de lois qu’il le veut, et de les interpréter, modifier, ratifier ou rayer comme il l’entend. Cela causait des problèmes durant les premiers temps de l’Empire car la situation était assez précaire. Aujourd’hui, après le travail de Soshi Saibankan, le système judiciaire actuel fut mis en place. Durant le mois du Dragon, peu après le retour de l’Empereur de la cour d’hiver, se réunissent les Hashira Horistu (les piliers de la loi), un groupe de magistrats, de courtisans et de nobles de haut rang dirigés par le Champion d’Emeraude s’entretiennent à Kyuden Otomo avec l’Empereur afin de clarifier certaines lois, d’exposer les problèmes des magistrats sur le terrain et de promulguer de nouvelles lois. L’Empereur à les décision finale sur tous les sujets, mais est habituellement d’accord avec les magistrats. En cas d’absence de l’Empereur, c’est le Champion d’Emeraude qui dirige la réunion, s’il est lui-même absent, c’est la personne de plus haut rang.
Une seule fois un problème a survenu : Otomo Daikenin, un régent impérial, voulu profiter de l’absence de l’Empereur et du Champion pour promulguer une loi en faveur des Yasuki. Il fut découvert et exécuté pour son acte.
La réunion dure habituellement trois jours, voir plus. La cour aime s’amuser des débats souvent futiles autour des lois qui seront promulguées.
Certains cas sont un peu spéciaux. La justice privée, en particulier la vengeance, est un acte plutôt noble, signe de sa dévotion envers la victime du crime. Malheureusement un tel acte ne peut être que condamné par la justice Impériale car elle va à l’encontre du système. Les actes de justice privée sont donc condamnés (catégorie Violence ou Tromperie, selon le choix du magistrat) et ceux qui les pratiquent doivent s’attendre à des châtiments importants, mais leur kharma n’en sera pas affecté, contrairement à la plupart des crimes. Les familles de ceux qui ont accompli une justice privée honore souvent ceux-ci après leur seppuku.
Un mouvement dérangeant pour la justice est celui des Toshiyori-koe (les voies anciennes) de la famille Kitsu, soutenu par de nombreux moines et shugenjas. Leur revendication est que les ancêtres et les fantômes peuvent exprimer leurs voies lors d’un procès au même titre que tout samourai, et que les Sodan-senzo Kitsu sont leurs voix mortelles. Le problème est que seuls les Sodan-senzo peuvent témoigner de la véracité des témoignages qu’ils font eux-mêmes, et donc que cela peut donner naissance à des faux témoignages. Actuellement, les ancêtres ont le droit à la parole lors des procès, mais leurs témoignages n’est pas directement recevable, ils ne servent qu’à confirmer les témoignages et les déductions des vivants.

Crimes et châtiments :

- crimes violents :
Cette catégorie regroupe les infractions comme le brigandage, la destruction de biens matériels, les incendies volontaires, les meurtres, les vols et les viols.
Les châtiments habituellement donnés sont : duel, écartèlement, exécution, exécution de la famille, exécution du seigneur et seppuku.

Cette catégorie regroupe de très nombreuses infractions, et les actes contre l’Empereur rentre aussi souvent dans cette catégorie, dont les châtiments sont souvent les plus sévères. Il exister aussi souvent des punitions en fonction de l’endroit où le crime à été commis : dans le district Karada de la cité impériale on jette les voleurs dans la fissure nommée l’Oni Warai (Le sourire de l’Oni), dans les districts Hito et Kanji on jette les incendiaires attachés aux restes de ce qu’ils ont brûlés dans la rivière du soleil, le vol est souvent considéré comme moins important que le brigandage car il est assimilé à une insulte.
Les meurtres donnent souvent lieux à une volonté de justice privée, et donc la famille de la victime à le droit de demander à ce que le châtiment soit appliqué à toute la famille du criminel.
Les magistrats peuvent aussi juger des duels au premier sang où le vainqueur n’est pas clairement défini. Mais ces cas sont rares et ils doivent être deux pour de telles procédures.

- crimes de l’esprit :
Crimes : pratique de la maho, souillure de l’Outremonde, vol sur des morts.
Châtiments : bannissement, mort, mort de la famille, mort du seigneur, mutilation et seppuku.

Ces crimes dépendaient à l’origine du Champion de Jade, mais la fonction étant inoccupée actuellement, le Champion d’Emeraude est chargé d’assumer que la justice soit appliquée pour ces crimes qui vont à l’encontre de l’esprit éternel de chacun. Il s’en remets pour cela aux inquisiteurs Asako et aux Tsukai-sagasu Kuni. Ceux qui choisissent volontairement la voie de la corruption doivent s’attendre à des châtiments exemplaires.
Parfois les criminels sont involontairement impliqués dans certaines affaires (infection involontaire par la souillure) relevant de cette catégorie. Traditionnellement, les magistrats ont un certain remords pour ces victimes et donc les châtiments sont assez légers. On propose à de telles personnes d’être surveillés par des Tsukai-sagasu à condition qu’ils consomment du thé aux pétales de jade ou à se faire seppuku honorablement.

- crimes de trahison :
Crimes : désobéissance à un magistrat impérial, émeute, sédition, trahison et usurpation de l’identité d’un samourai.
Châtiments : bannissement, duel, flagellation publique, mort, seppuku et travaux forcés.

Ces crimes sont sévèrement châtiés et les punitions ont pour but de rappeler à la personne en question sa vraie place dans la société, et donc les titres et noms des criminels leurs sont donc retirés. La plupart des châtiments se font en public afin que tout le monde sache ce qu’ils ont fait. Usurper l’identité d’une personne de basse extraction (hinin et heimin) n’est pas un crime.

- crimes de tromperie :
Crimes : contrefaçon, corruption, escroquerie et extorsion.
Châtiments : assignation à résidence, bannissement, flagellation publique, pilori, mort, seppuku.

On peut mentir pour préserver sa réputation, mais pas pour acquérir des services et des biens. Lors de tels affaires, la plupart des accusés se défendent eux-mêmes, ainsi que les victimes, car ils doivent préserver leur réputation. Mais de tels crimes sont très durs à prouver, et seuls des magistrats spécialisés dans ce genre d’affaires s’impliquent véritablement dans de tels affaires (c’est le cas des magistrats Shinjos et des enquêteurs Kitsuki) car prouver l’infraction est difficile : il faut obtenir une confession plus ou moins directe. La plupart des infractions de cette catégorie sont de toutes façons punies légèrement (sauf dans les cas extrêment graves).

- infractions à l’ordre public social (ou infractions vénielles) :
Infractions : agression, désobéissance civile, violation d’un serment, vagabondage et voie de fait.
Châtiments : amende, assignation à résidence, bannissement, duel, flagellation publique, entraves, travaux d’intérêts généraux, travaux forcés.

Les manquements qui dépendent de cette catégorie sont rarement vraiment punis, un avertissement étant souvent donnés, et les jugements habituellement donnés en privé car ils sont de peu d’importance. Les magistrats de haut rang ne sont pas considérés par de tels problèmes.

Les cours de justice :

Les juges sont le plus souvent des magistrats de haut rang qui tiennent audience dans des endroits publiques ou dans des bosquets ombragés, qui sont habituellement connus de tous. Le public est peu intéressé par les procès et ce sont souvent des endroits très calmes. Toutes ont comme point commun un siège élevé pour que le magistrat qui préside puisse s’installer et un endroit où l’accusé doit s’agenouiller pendant qu’on lui lit les accusations. On utilise habituellement du sable blanc, que l’on fait parfois chauffer au soleil durant des heures pour brûler les genoux de l’accusé à travers son kimono.
Les juges doivent déterminer la culpabilité de l’accusé et le châtiment approprié à son crime (s’il y a lieu) lorsque les magistrats enquêtant n’ont pas réussi – ou n’ont pas été autorisés – à rendre un verdict. Leurs sentences sont définitives et immédiates. L’accusé n’aura le droit de s’exprimer que si la magistrat lui adresse la parole, sinon il ne pourra pas se défendre.
Les bâtiments des cours de justice, qui ne sont parfois que des maisons aménagées, possèdent des bureaux avec des scribes enregistrant toutes les décisions et affaires avant de les ranger.

La hiérarchie des magistrats d’Emeraude :

Les magistrats d’Emeraude sont hiérarchisés en fonction de leur gloire. C’est un grand honneur d’être nommé à un tel poste, et tout samourai accepterait volontiers. Les magistrat d’Emeraude sont habituellement membres d’un des sept clans majeurs (même ils doivent servir l’Empereur avant leur clan), mais parfois quelques membres des clans mineurs, voir des ronins méritant ont obtenus ce poste. Mais le statut de ces derniers est explicite : un clan qui reçoit la visite d’un magistrat ronin porteur de la parole de Hantei, c’est que ce dernier ne l’estime plus digne de remplir ses fonctions de clan majeur.
La nomination au poste de magistrat d’Emeraude est un honneur, mais parfois l’Empereur s’en sert pour éloigné et exilé discrètement un fauteur de trouble. Qui refuserait l’honneur d’un tel poste, même si c’est pour finir à la frontière de la forêt Shinomen dans les terres du clan mineur du Faucon ?
Le chef suprême de l’Ordre d’Emeraude au nom de l’Empereur est le champion d’Emeraude. Ce dernier gagne sa place lors d’un prestigieux tournoi organisé à la mort ou à la retraite de son prédécesseur en présence de l’Empereur. Il s’agit d’une série d’épreuves oratoires et écrites ayant pour but d’écarter de la compétition tous ceux dont les connaissances en matière criminelle sont insuffisantes pour prétendre à un tel poste. Les candidats restants après les épreuves préliminaires se battent ensuite dans une série de duels iaijutsu. Ce mode de fonctionnement est très favorable au clan de la Grue, et seuls trois Champions d’Emeraude ne furent pas issus de leur clan durant les 1000 ans de paix. Les membres de la famille Doji profitèrent beaucoup de cette position et des avantages qui étaient liés (les riches plaines du Champion d’Emeraude et la grande influence de la cour du Palais du Champion d’Emeraude sur l’Empereur, la cour et les légions d’Emeraude).

Les magistrats d’Emeraude se reconnaissent à deux choses : une écharpe verte émeraude bordée d’or et un orbe (mon en relief) vert avec les lauriers impériaux, qui sert de sceau. Nombre d’entre eux portent aussi un jitte en tant que symbole et d’arme non mortelle. Les plus jeunes d’entre eux parcourent l’Empire sans cesse pour aider les clans et leur collègue à faire régner la justice, puis sont ensuite affecter à une zone géographique précise. Avec le temps et l’expérience, s’ils restent dans la magistrature ils pourront devenir juge et obtenir des postes de plus grande importance, voir d’apprendre les techniques de l’école de magistrat d’Emeraude, tenues secrètes par les senseis du Palais du Champion d’Emeraude.

Hiérarchie de la magistrature :

- Champion d’Emeraude : 9,0 en gloire.
- Champion de Jade (inoccupé) : 9,0
- Hashira Horistu (les piliers de la loi) : 6,5 à 8,0 pour ceux de famille impériale.
- Chefs de l’inquisition de jade (inoccupé) : 6,0
- Magistrat d’Emeraude : 4,5
- Magistrat de Jade (inoccupé) : 4,5
- Inquisiteur Asako : 4,0 +
- Yoriki : 2+
- Doshin : 1
- Chasseurs de sorciers : 0,5 +
- Chasseurs de primes : 0,1 +

Les yorikis sont les assistants nobles des magistrats, des employés au service personnel d’un magistrat remplissant les fonctions d’enquêteurs pour leur supérieur. Ils sont rémunérés sont leur propre salaire de leur employeur et ils ne bénéficient pas de la protection de l’orbe d’Emeraude pour leurs actes.
Les doshins sont les assistants non nobles des magistrats, des heimins remplissant des fonctions est de maintenir l’ordre en patrouillant dans les rues et en servant de

Les Mondai-ketsu :

Quand des magistrats sont confrontés à des problèmes qu’ils ne peuvent résoudre et qu’il n’y à pas d’autres alternatives, ils peuvent faire appel au Mondai-ketsu. Il s’agit d’une unité de soldats, de magistrats, de courtisans, de marchands et de diplomates menés par Kitsune Sojin (la Fureur de Hantei) issus des clans majeurs et mineurs.
Les Mondai-kestu ne répondent de leurs actes que devant l’Empereur lui-même, et sont connus pour opter pour la solution de facilité. Ils jugent sommairement et appliquent des sanctions sévères, leur parole étant force de loi tant que le Champion d’Emeraude ou un daimyo de clan ne les contredit pas.
Crée il y à une quarantaine d’années leur histoire est remplie de nombreux massacres qui renforcent leur réputation d’efficacité faite de violence, et les magistrats se servent de leur nom pour effrayer leurs témoins. Les représentants des basses classes qui ont entendus parler des Mondai-ketus disent que ce sont des démons de ayant pris forme humaine pour faire payer leurs crimes aux ennemis de l’Empereur.
Ils frappent avec rapidité et précision, annihilant la réputation et la vie des alliés des criminels, et n’accordant pratiquement jamais une mort honorable à leurs adversaires. Ils aiment que les criminels entendent parler des exemples qu’ils ont fait, afin qu’ils les craignent. Ils guettent actuellement un soulèvement à réprimer à Otosan Uchi, au grand dam des diplomates des clans pacifistes de la Grue et du Phénix qui ont émis des doutes sur l’utilité de cette unité. Néanmoins l’Empereur recourt à eux de moins en moins, mais ils restent toujours près à intervenir …

Salaires des magistrats :
Gloire : 8 Hashira Horistu de la famille impériale 5000 koku de revenu annuel
Gloire : 7 Hashira Horistu, magistrats en chef d’un clan 1000 koku de revenu/ an.
Gloire : 6 Magistrat en chef de famille. 400 koku/an.
Gloire : 5 Magistrat en chef d’une province 120 koku/an
Gloire : 4 Magistrat itinérant, magistrat de clan mineur 40 koku/an
Gloire : 3 et 2 Yoriki De 15 à 40 koku/an.
Gloire : 1 et 0 Doshin 7 koku/an.

L’émolument des suivants et employés du magistrat se font sur les revenus de celui-ci, auquel certaines compensions de daimyo peuvent être rajoutés.

Les magistrats de l’ordre de Jade :

L’ordre continue d’exister officiellement, mais plus personne n’en est membre depuis de nombreuses années. Le conseil des 5 du clan du Phénix s’étant assuré que le poste devienne inutile au cours des siècles, allant jusqu’à faire hanter les appartements du champion de Jade. La fonction originelle du Champion de Jade, dont le symbole est une flamme dorée sur un orbe vert, était de gérer les affaires de magie dans l’Empire d’Emeraude, en particulier la maho. Mais le conseil élémentaire prit peur que quelqu’un puisse un jour disposer du pouvoir de juger ses actes et réduisit le poste à une coquille vide.
Actuellement, ce sont les inquisiteurs Asako (symbole de l’œil ouvert) et les tuskai-sagasu Kuni (symbole des pinces croisées) qui se chargent des affaires de souillure de l’Outremonde au titre de magistrat d’Emeraude spécialisés.
Le championnat de jade est une épreuve similaire à celle du Championnat d’Emeraude, comprenant des épreuves de connaissances légales, d’art de la magie et finissant sur une série de duel de shugenjas ( des Taryu-jai).

Charte des magistrats d’Emeraude :

Ce document définit les fonctions, limites, capacités et prérogatives des magistrats d’Emeraude.

1e partie : compétences judiciaires :
Définit les crimes qui relèvent de la compétence exclusive des magistrats d’Emeraude.

Section 1 : crimes contre l’Empereur.
Toute tentative et fait de blesser, insulter, mettre en danger ou tout acte visant à nuire au Fils du Ciel, à un membre de la famille Impériale ou un serviteur direct de ceux-ci dépendent de la juridiction des magistrats d’Emeraude.

Section 2 : crimes à l’échelle du pays.
Tout crime, notamment le vol, le meurtre, la trahison, le cambriolage, la contrefaçon, l’insurrection armée, la fraude au paiement des taxes et tout autre violation des lois régionales qui dans leur préparation ou son exécution a des répercussions dans tout Rokugan relève de la compétence des magistrats d’Emeraude.

Section 3 : incursions à partir de l’Outremonde.
Toute incursion de créatures de l’Outremonde, de porteur de la souillure et l’alliance avec elles est interdite par la loi. De telles crimes dépendent de la compétence du magistrat d’Emeraude, en l’absence de magistrats de Jade. Toute suspicion de souillure sans témoignage dépend des compétences des Inquisiteurs Asako et des chasseurs de sorciers Kuni.

Section 4 : fugitifs.
Relève de la compétence du magistrat la capture de tout criminel qui aura quitté les limites d’une ville ou des terres d’un clan sans considération de l’envergure du crime ou de l’endroit où il a été commis. Le recours à des chasseurs de primes du clan de la Guêpe est possible.

Section 5 : manifestations organisés d’hérésie.
Toute réunion de plus de 2 personnes visant expressément à participer à des rituels hérétiques ou obscènes est interdite et relève de la compétence du magistrat d’Emeraude. Les rites et techniques gaijins rentrent dans cette catégorie.

Section 6 : troubles à l’ordre public.
Toute action provoquant un trouble à l’ordre public ou la désobéissance à la loi ou à ceux qui la représentent rentre dans les compétences des magistrats d’Emeraude.

2e partie : autres missions :
Définition des autres missions d’un magistrat d’Emeraude autre que faire respecter et appliquer les lois.

Section 1 : collecte des taxes et des impôts.
L’une des missions des magistrats d’Emeraude est la supervision de la collecte annuelle de la taxe impériale et l’application des tarifs fixés aux biens qui transitent des terres d’un clan à celles d’un autre. Des préposés nommés par le Champion d’Emeraude peuvent remplir cette fonction dans les grandes villes. Les magistrats doivent vérifier les montants et protéger les personnes et les sommes.

Section 2 : délivrance de sauf-conduits.
Un jour par semaine doit être consacré par le magistrat pour signer des sauf-conduits impériaux. Ces documents servent pour les voyageurs voulant traverser les frontières d’au moins deux clans, pour ceux voulant se mouvoir dans tout l’Empire. Les sauf-conduits sont valables un an en moyenne, mais pas plus de 5 ans.

Section 3 : protection des personnalités de passage.
Les personnalités traversant les limites d’un clan peuvent demander la protection impériale. Le champion d’Emeraude doit fournir une protection appropriée à la menace envisagée et au statut de la personnalité.

Section 4 : rapport au champion d’Emeraude.
Un magistrat doit rendre compte au champion une fois par mois de ses activités et de ses enquêtes actuelles et à venir. Il doit également l’informer de toute fait pouvant avoir des conséquences pour tout l’Empire.

Section 5 : dénonciation des crimes ne relevant pas de sa compétence.
Les magistrats doivent rapporter à l’autorité compétente les crimes ne relevant pas de leurs compétences.

Section 6 : rapport au gouverneur.
Le gouverneur de la ville ou de la région dans laquelle officie le magistrat peut demander à ce dernier de l’informer de l’état de ses enquêtes en crois et à venir. Le magistrat devra remettre un rapport détaillé dans les trois jours. Le gouverneur ne peut effectuer cette demande plus d’une fois par mois.

Section 7 : notification des actes d’accusation.
Lors d’accusation de personnes de la caste des samourais, vivantes ou mortes, le magistrat doit informer la famille ou le daimyo du clan de la personne concernée des charges qui pèsent contre elle.

3e partie : matières ne relevant pas de sa compétence.
Tâches, enquêtes et missions ne rentrant pas dans les fonctions d’un magistrat d’Emeraude.

Section 1 : mission judiciaire annexe.
Les patrouilles et les rondes ne sont pas du ressort des magistrats.

Section 2 : infractions de portée locale.
Les crimes de portée locale relève de l’autorité des magistrats de clan.

Section 3 : autorisation des vengeances légitimes.
Les vengeances légitimes relèvent des cours de justice et de l’autorité des daimyos. Les magistrats ne peuvent les autoriser ou les invalider.

Section 4 : mobilisation des troupes.
La mobilisation des troupes ne dépend des magistrats d’Emeraude que lors des cas 5 et 6 de la 4e partie.

Section 5 : présents.
Aucun magistrat d’Emeraude ne doit accepter de présent, faveur, émolument ou autre avantage d’aucune sorte en échange de services relevant de ses missions.

4e partie : prérogatives.
Privilèges, prérogatives et droits des magistrats d’Emeraude pour s’acquitter de ses missions.

Section 1 : interroger.
Tout magistrat d’Emeraude peut arrêter, incarcérer et interroger à propos de tout crime les personnes des castes inférieures. Ce pouvoir s’applique pour les personnes des castes supérieures lorsqu’ils sont interpellés en flagrant délit par un magistrat. Les personnes des castes les plus hautes doivent faire l’objet d’un mandat d’amener en bonne et due forme d’une cour de justice ou du Champion d’Emeraude. Le mode d’interrogatoire est laissé au choix du magistrat, mais la torture sur d’importantes personnalités sans raison est assez mal vu (une demande doit être faite auprès du seigneur de la personne interrogée ainsi qu’une à l’autorité dont dépend le magistrat afin de montrer qu’il n’est pas atteint de pollution spirituelle par un tel acte).

Section 2 : rendre la justice.
Tout magistrat d’Emeraude peut décider de la condamnation du criminel dont il a contresigné les aveux écrits, ou la déléguer à un autre magistrat. Un magistrat ne peut rédiger les aveux d’un criminel que si celui-ci ne sait ni lire ni écrire. La sentence doit être proportionné aux crimes et aux circonstances : pour les criminels des basses castes c’est la mort par pendaison, pour les autres voir les châtiments cités plus haut.

Section 3 : mandat d’amener.
Un tel document est nécessaire pour accuser les criminels des plus hautes castes, et doit décrire précisément le crime dont est accusé le samourai. Il ne doit pas être plus vieux d’un mois, et être contresigné par le gouverneur de la ville ou de la province, ou par le champion d’Emeraude ou la cour de justice de la province.

Section 4 : primauté de l’information.
Les gouverneurs et les daimyos locaux sont tenus d’informer les magistrats d’Emeraude de toute opération militaire ou de police de grande envergure dans leur juridiction au moins un jour à l’avance.

Section 5 : commander des troupes.
Les magistrats d’Emeraude ont le droit de rassembler des troupes si nécessaire, à condition d’informer le daimyo ou le gouverneur de leur juridiction de leurs intentions. Ils peuvent commander des troupes des commandants locaux s’ils peuvent démontrer le besoin qu’ils en ont et pourvu qu’ils les dédommagent financièrement pour ce service.

Section 6 : réquisition impériale.
Les magistrats d’Emeraude peuvent demander au champion d’Emeraude à prendre le commandement des Légions d’Emeraude en cas de nécessité.

Section 7 : enquêter.
S’il s’élève un conflit de compétence entre un magistrat d’Emeraude et un magistrat local, c’est le magistrat d’Emeraude qui à la prééminence. Si le magistrat d’Emeraude présente à ce magistrat local un mandat d’investigation daté et signé, ce dernier doit cesser sur le champ ses investigations concernant l’objet du conflit de compétence. Un mandat d’investigation n’est valide que s’il remplit les conditions suivantes : porter la date du jour où il a été rempli ; être signé par le magistrat d’Emeraude ; contenir une description détaillée du crime qu’il vise ; et expliquer, raisonnablement et exhaustivement, pourquoi les deux enquêtes ne peuvent être menées en parallèle sur les mêmes faits.

Section 8 : droit à autoriser les voyages.
En plus de leur pouvoir de signer les sauf-conduits impériaux, les magistrats d’Emeraude peuvent également signer des saufs conduits de portée plus réduite. Ces documents ne peuvent être confisqués ou contestés par les magistrats locaux pendant plus de deux jours.

Les différentes visions des clans sur la justice :

- Le clan du Dragon :
La famille Kitsuki en premier, le clan du Dragon aime la vérité avant l’apparence dans sa justice. Ses goûts pour l’observation et la contemplation font que les tribunaux du Dragon essayent de faire comprendre leur erreur aux accusés, ou s’ils ne comprennent pas, les bannissent.

- Le clan de la Grue :
Clan politique avant tout, le clan de la Grue préfère l’apparence. Il aime les décisions prises rapidement, sur les faits et les témoignages visibles. Les courtisans de la Grue ne sont pas intéressés par les procès, et plus l’accusé aura été châtié sévèrement, et mieux c’est.

- Le clan du Crabe :
Le clan du Crabe aime la vérité, mais il est très expéditif. Ses décisions sont parfois impétueuses, et les punitions très sévères. Cela implique de nombreux travaux forcés pour le clan, car il n’aime pas que l’on perde de la force vive.

- Le clan de la Licorne :
Les traditions du clan de la Licorne font qu’ils préfèrent comme le Dragon la vérité, mais il sait assurer les apparences. Ces tribunaux sont les plus équitables de tous, sachant pesé la part de tradition de la justice impériale avec les critères de vérité de leurs origines gaijins.

- Le clan du Phénix :
Le Phénix aime l’apparence comme la Grue, mais ses tribunaux sont souvent plus cléments, appliquant des peines plus légères et essayant de trouver des circonstances atténuantes, sauf dans les affaires de Maho où les inquisiteurs Asako sont directs et expéditifs.

- Le clan du Scorpion :
Le Scorpion est le seul clan à aimer les tribunaux car il aime à y envoyer ses ennemis. Ils sont les maîtres de la manipulation et de l’apparence, et savent éviter de s’y retrouver. Leurs peines sont exemplaires et ils possèdent toujours les témoignages qu’ils faut.

- Les clans mineurs :
Dans leur ensemble, ils partagent la vision du Crabe et savent qu’ils sont désavantagés lorsqu’ils se trouvent sur le banc des accusés d’un tribunal d’un autre clan.

Les magistrats en terme technique :

Les écoles les plus adaptés pour les magistrats d’Emeraude sont celles de Magistrat Shinjo, de Magistrat Doji, de Magistrat Impérial et d’Enquêteur Kitsuki. Pour les magistrats de Jade, ce sont les écoles de Tsukai-sagasu Kuni et d’Inquisiteur Asako, même si de nombreux Tensai du Feu rejoignent l’ordre de l’Inquisition.
Leurs compétences privilégiées sont : enquête, sincérité, étiquette, ichi miru (Kitsuki), Nazodo (clan du Dragon), diplomatie et droit. Ajouter art de la magie et connaissance : Maho pour les magistrats de Jade.
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Tieums




Date d'inscription : 26/04/2009

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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptySam 1 Fév 2014 - 14:37

Les légions Impériales

Les Légions Impériales furent créées par Doji Hatsuo, le Champion d'Emeraude d'Hantei Genji. Ce dernier, fils de Hantei 1er n'étant pas un Kami comme son père, il avait besoin d'une protection. Ainsi furent créées les légions impériales, afin d'assurer sa protection. Officiellement tous les samurai et ashigaru de Rokugan font partie des légions impériales, mais seulement 10% des forces armées de chaque clan sont habituellement mobilisées pour former les légions impériales. Usuellement, une légion est composée de 5 000 guerriers qui portent un matricule de 1 à 400. Elles sont dirigées par l'Empereur, mais aussi souvent par son représentant le Champion d'Emeraude et par le Champion du clan du Lion. Ce dernier peut diriger les forces des légions en tant que général et bras droit de l'Empereur. Les fonctions des légions impériales sont d'accomplir les volontés de l'Empereur autant que d'en assurer la garde. Leurs missions peuvent
être, plus spécifiquement, de protéger des individus importants (Isawa Kaede par exemple), des lieux importants (la Cité Interdite, des Mines de Jade,…), de faire appliquer le Loi Martiale (Décret « Diplomatie Impériale » sur les anciennes Provinces Scorpion) ou apporter aide et ressources à des régions de Rokugan dans le besoin.


Rejoindre les Légions Impériales :

Les samurai de tous les clans et même (exceptionnellement) quelques rônin méritants font partis des légions, l'entrée dans les légions n'est jamais laissée au hasard. Pour entrer dans les légions, il faut disposer d'une
invitation en bonne et due forme provenant soit des familles impériales soit d'un légionnaire impérial ayant au moins le rang de Taisa. De plus, les Daimyo de famille et de clan peuvent proposer des individus aux chefs des légions en tant que futur légionnaire. Habituellement, de telles propositions sont acceptées en échange de faveurs si l'individu n'est pas en mauvaise grâce à Otosan Uchi. Une fois l'invitation reçue, il est impossible de la refuser. La refuser
reviendrai a refuser un ordre direct de l'Empereur. Il est normalement impossible d'acheter sa place dans les légions.
Le fait que rejoindre les légions impériales soit un acte très glorieux (jusqu’à +2 Rangs de Gloire) n'a rien a voir avec le fait que nombres de faveurs et de cadeaux sont échangés entre les grandes familles de l'Empire et les diplomates impériaux chargés du recrutement. Ceci crée des légions à double vitesse, des soldats méritants nommés au fur et à mesure des opérations, et des arrivistes qui ont obtenus leur poste grâce aux faveurs de leur famille. Pour limiter cette dichotomie, des officiers de recrutement inspecte les différents dojos de l'Empire pour recruter des fines lames capables de compenser les erreurs de leurs officiers arrivistes.


La vie dans les Légions :

Un légionnaire rejoint les légions pour 6 ans, et peut demander le renouvellement de son engagement s'il n'est pas un ashigaru. Les ashigaru membres des légions reçoivent une compensation financière, ainsi que leur clan. Leur service peut être renouvelé par leur officier si celui-ci les estime dignes. Les légions sont dirigés par des Shireikan (commandant), qui gèrent chacun 5 des légions. Chacune des légions est dirigée par un Taisa (capitaine), qui dispose ensuite de Chui (lieutenant), Gunso (sergent) et Nikutai (caporal) pour relayer ses ordres aux Hohei (soldats). Les ashigaru peuvent devenir Nikutai, mais ils commanderont toujours seulement des ashigaru et devront obéir aux samurai (même Hohei).

La vie d'un légionnaire comprend 10 mois dans leurs baraquements et 2 mois de permission. Etant donné que ce sont des militaires leurs journées sont assez simples : lever à 6h du matin, bain, pratique des kata de leur école, 12h repas, puis entraînement en groupe jusqu'au repas du soir. Le fait que les membres des légions proviennent de très nombreux horizons différents provoque d'inévitables tensions entre les membres, mais les officiers ont pour ordre de punir très durement tous les bagarreurs. Les punitions comprennent des corvées, puis l'interdiction de permission jusqu'au renvoi de la légion. Le renvoi d'une légion est un grand acte de déshonneur (jusqu’à - 3 Rangs de Gloire).

Un autre des grands problèmes de légions est les différences entre les méthodes d'entraînement et de pratique des combats des différents clans. Ce n'est pas les 1% de shugenja des légions qui posent problèmes, car ils sont très individualistes dans leurs entraînements et méditations, et n'ont pas besoin de formation supplémentaire pour pratiquer des rituels en groupe. Mais les entraînements et philosophies de combat des bushi sont très différentes d'un clan à
l'autre, voir d'une école à l'autre. C'est pour ça que les bushi sont autorisés à pratiquer les kata de leur école durant la matinée, car lors des entraînements de groupe de l'après-midi ils doivent oublier leurs spécificités pour apprendre a s'entraîner ensemble. Des groupes dans les légions sont ainsi effectués.

Les nouveaux arrivants sont assignés à des groupes portant un petit netsuke en ébène (qu'il est de tradition de porter à la ceinture). Les groupes d'ébène s'entraînent et vivent ensemble sous les ordres de Gunso spécialisés dans la formation des nouveaux arrivants (instructeurs). Ce sont des entraînements très difficiles, destinés à apprendre aux groupes de
nouveaux arrivants comment fonctionner en équipe malgré les différences d'entraînements et de philosophies de combat.
Au bout d'un à deux ans, les groupes d'ébène sont dissolus afin que chacun des membres rejoigne ou forme un groupe d'Ivoire, du nom de la matière dont est fait leur nouveau netsuke. Les groupes d'ivoire apprennent a pratiquer les kata et formations d'entraînement qu'ils ont appris lorsqu'ils portaient l'ébène avec de tous nouveaux compagnons. Cette formation vise a leur enseigner à être capable de faire confiance à n'importe quel légionnaire, même si on ne le connaît pas vraiment. C'est pour ça que les groupes d'ivoire s'entraînent souvent ensemble, alternant des paires d'entraînement
régulièrement. Le dernier stade de la formation de légionnaire est habituellement atteint au bout de 2 à 4 ans après l'entrée dans la légion. Le netsuke devient de couleur pourpre (la matière importe peu). Ce sont les vétérans, capable de se battre aux côtés de n'importe quel légionnaire comme s'il s'agissait d'un compagnon d'armes avec lequel il se serait entraîné durant des années.


Les Légions Spécifiques :

- Les Légions d'Emeraude : ce sont les 10 premières légions impériales, celles qui sont directement affectées à la protection de l'Empereur avec les Gardes Miharu Seppun. Il s'agit d'une position encore plus glorieuse que les classiques légions impériales. Le problème de la dichotomie des légions classiques est encore plus marquée chez la plupart de ces légions.

- La Première Légion : surnommée la légion du soleil, c'est la plus importante et la plus puissante des légions. Elle est désignée pour garder le Palais Impérial. Composée à 85 % de bushi des familles Akodo et Doji, elle est la plus honorable des légions. Son chef est toujours l'un des meilleurs commandants de la famille Seppun.

- La Garde Impériale : bien que ne faisant techniquement pas partie des légions impériales, leur fonction de protection de l'Empereur les rapproche de la fonction des légions impériales. Elle est divisée en trois groupes : la Garde Impériale ; la Garde du Palais Impérial (composée de l'élite des Miharu Seppun) ; et la Garde de l’Impératrice (section particulière des Légions d’Emeraude).


Les Personnalités des Légions :

- Ikoma Soko (Taisa de la 2ème Légion) est une grande guerrière, très droite et déterminée ; formée par Akodo Kage-sensei. Froide et discrète, elle est souvent assignée à la protection de courtisans impériaux d'importance.

- Seppun Kohuri (ancien Taisa de la 8ème Légion) était un homme dévoué à la protection de l'Empereur. Droit et extrêmement discret, on ne le voyait pratiquement jamais. Il a décidé de suivre Toturi dans sa disgrâce suite au Coup d’Etat et devint donc le rônin Kohuri.

- Seppun Ishikawa (Taisa de la Garde Impériale) est un homme dévoué, efficace et compétent, remarqué par
Doji Satsume et ayant servi aux cotés d'officiers célèbres comme Shiba Katsuda et Akodo Kage.

- Seppun Nakao (Taisa de la 19ème Légion) était chargé de garder le Col de
Beiden lors de la dernière année du règne de Hantei 38 (qui marqua la naissance du conflit Grue – Lion). A présent, la 19ème Légion est affecté plus au sud, dans la Province de Ryoko Owari. Doji Reju est un des Gunso de Nakao.

- Seppun Ogami (chef des gardes de Kyuden Seppun, la deuxième demeure de l'Empereur) est un homme droit, très attaché à sa fonction de protecteur de Kyuden Seppun.

- Shiba Katsuda (Shireikan des Légions Impériales, formé par l’Académie Militaire Akodo) est considéré comme impulsif et serai un très bon ami de Isawa Tadaka.

- Seppun Kogoshi et Seppun Masamitsu (deux sensei responsables de l'Ecole Miharu Seppun et de la « Maison d'Invités de la famille Seppun », un bâtiment qui se trouve juste entre Kyuden Seppun et le Palais Impérial, à Otosan Uchi) sont les maîtres d’un dojo dont on dit qu’il serait infusé avec la pureté de Tengoku elle-même, puisque même le plus impétueux
des combattants devient en sortant d'ici le plus concentré des combattants. Ce sont tous deux de vieux samurai qui dont les noms resteront dans la Légende Rokugani.

- Egumi (jeune Hohei prometteur de la 9ème Légion) est le premier membre du clan de la Mante à atteindre une telle notoriété au sein des Légions. On le dit est fier et beaucoup plus honorable que nombre de ses frères de clans mercenaires.

- Ikoma Hasaku (Chui de Ikoma Soko) est complètement dévoué à l'Empereur et à jurer solennellement de le protéger et de le servir.

- Hida Tonoji (Taisa de la 4ème Légion) est borgne, féroce et bruyant.

- Isawa Tomioko (Taisa de la 5ème Légion) est une très puissante shugenja de l'Eau qui impressionne les gens, autant pour sa beauté, sa douceur que par ses impressionnants talents de stratège et en matière de logistique militaire.

- Iuchi Nobane (Taisa de la 8e légion) aurait cherché à racheter la honte qui pesait sur lui depuis qu’il avait été déclaré incapable de communier avec les Kami, en devenant un maître du bushido et en servant au sein des Légions Impériales.

- Kakita Totani (Taisa de la 3ème Légion) est un duelliste de talent qui est réputé pour son hostilité envers les membres des Clans Mineurs et en particulier les « pirates » du clan de la Mante.

- Togashi Suguara (Taisa de la 10ème Légion) est un Ise-zumi arborant un splendide tatouage de chauve-souris qui maintient une grande discipline parmi ses soldats et leur inspire un profond respect, notamment en montrant l’exemple d’un excellent légionnaire. On murmure qu’il serait originaire de la famille Akodo.


Les Magistrats Impériaux :

Les Magistrats Impériaux peuvent demander l'aide des Légions Impériales, puisqu'ils font partie de la même hiérarchie. Ils sont habituellement considérés comme des Chui lorsqu’ils y sont intégrés, mais ils doivent faire attention à leur prérogatives, car l'abus d'utilisation des Légions Impériales est très mal vu. Les Magistrats issus des Familles Impériales peuvent bénéficier également de cette aide en effectuant une requête envers le Champion d’Emeraude ou les Shireikan mpériaux.


Les Lieux d'Entraînement des Légions :

- Les Plaines de Kachi Obi : cette petite forteresse au nord du Palais du Champion d'Emeraude sert de point d'entraînement pour les légions en mouvement. C'est ici que les manoeuvres militaires sont enseignées
aux « étudiants d'ivoire ». Ce sont de petites plaines avec des collines offrant un certain nombres d'environnements différents pour les manoeuvres effectuées par escouade.

- Le Palais du Champion d'Emeraude : là-bas quelques légions, souvent les Légions entre 10 et 20, s'entraînent sous les
ordres des officiers du Palais d'Emeraude, quelquefois même sous la direction de Doji Chuto, Shireikan en chef des Légions Impériales. C'est ici que se tient aussi l'entraînement des Magistrats Impériaux.

- Les Baraquements de la Baie du Soleil Couchant : ces derniers se trouvent a l'Est d'Otosan Uchi et bordent la mer. Ce sont d'immenses champs d'entraînement destinés à entraîner les « légionnaires d'ébène » et à stationner les vétérans des Légions d'Emeraude en repos. L'entraînement ici y est certes très difficiles, mais certaines recrues semblent y recevoir la faveur des Gunso et Sensei Impériaux.



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Doji Maya

Doji Maya


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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptyJeu 23 Oct 2014 - 15:56

Appellations, Désignations, Termes Honorifiques et autres...

En japonais, il existe de nombreuses subtilités permettant d'exprimer son attachement ou sa position sociale par rapport à celle de son interlocuteur. J'ai tenté de synthétiser tout ce que j'ai pu trouver et de mettre tout cela en forme pour vous donner un ordre d'idée qui puisse être utilisé à L5R.
Les mots précédé de -, sont des suffixes à placer à la suite du nom. Parfois ces suffixes peuvent être utilisés seuls, dans ce cas je les note sans tiret et avec majuscule. Les suffixes utilisés en nom sont très souvent associés à d'autres suffixes respectueux (ex: "Hime-sama")

Hiérarchie Sociale
-heika / Heika : Titre exclusivement réservé à l'Empereur, équivalent de "Sa Majesté", utilisé en suffixe ou seul ("Votre Majesté"). Le titre complet de l'Empereur est "Tenno Heika", littéralement "Sa Majesté l'Empereur Céleste".
-denka / Denka : "Votre Altesse", utilisé pour les fils de l'Empereur.
-hidenka / Hidenka : "Votre Altesse", utilisé pour les filles de l'Empereur.
-kakka / Kakka : "Votre Excellence", utilisé pour les ambassadeurs et représentants de figures importantes.
-no-kimi ou -kimi : Suffixe réservé aux membres de la Cour. Utilisé par dérision pour désigner quelqu'un qui se comporte comme tel sans en être.
-hime / Hime : "Princesse". Utilisé pour les femmes de l'aristocratie.
- gozen / Gozen : "Dame" utilisé pour les femmes de samurai ou les samurai-ko
-ue / Ue : "au-dessus". Témoigne un très grand respect, souvent employé pour s'adresser à ses parents de manière très respectueuse. Des écrits sans destinataire spécifique peuvent employer l'expression "Ue-sama" pour s'adresser au lecteur.
O- ou Go- : "Grand", préfixe honorifique qui peut être placé avant un titre pour distinguer une personne par rapport aux autres porteurs de ce titre ou simplement devant un nom pour témoigner son respect.

-sama : Niveau de politesse utilisé quand on s'adresse à quelqu'un d'un statut social strictement supérieur. A noter que lorsque l'on s'adresse directement à un kami on doit dire "Kami-sama".
-dono ou -tono : "Seigneur". Niveau de politesse entre le -san et le -sama, très formel. Il s'utilise couramment pour s'adresser aux membres des familles impériales.
-shi / Shi : Employé pour désigné une personne respectable qu'on ne connait pas personnellement, utilisé surtout dans les écrits formels (courriers, journaux, administration, etc)
-san : Niveau de politesse standard. Omettre de l'utiliser en public est une marque d'irrespect. En privé, des amis s'en passent généralement.

-kun : Utilisé uniquement pour désigner un mâle, généralement jeune. Les hommes matures l'utilisent pour s'adresser aux hommes adolescents. Les jeunes hommes l'emploient pour s'adresser à un ami proche ou à un camarade de classe (s'ils sont amis d'enfance, des hommes mûrs peuvent continuer de l'utiliser). Les professeurs peuvent employer -kun pour leurs élèves, garçons ou filles. Une femme qui utilise -kun en parlant d'un homme affiche son affection (et en fonction du contexte, ses sentiments) envers lui.
-chan : Très affectueux, c'est un suffixe qui ajoute un côté kawai ("mignon"). Utilisé pour les bébés, les enfants, les personnes très proches (parents, amis d'enfance, amants, petits amis), les jeunes filles ou les amies. L'utiliser en s'adressant à un homme équivaut à le traiter comme un enfant ou à le féminiser.
-bo : équivalent de -chan mais uniquement pour les garçons.
-tan : déformation de -chan, argot enfantin.


Famille
Lorsque l'on s'adresse à un membre plus âgé de sa propre famille ou à un membre d'une autre famille, les formes honorifiques O- et -san sont utilisés conjointement. Les suffixes -chan et -sama peuvent également remplacer -san pour exprimer respectivement un plus grand degré de proximité/d'affection ou un plus grand respect.
Dans une même famille, les plus âgés s'adressent généralement aux plus jeunes en employant leur prénom seul (sans -san).

Obaasan : grand-mère
Ojiisan : grand-père
Obasan : tante
Ojisan : oncle
Okaasan : mère

  • Okaasama, Otaasama, Otatasama : Mère. Utilisé par des enfants de nobles pour parler de leur mère. Langage honorifique ou respectueux.
  • Haha : Maman

Otoosan : père

  • Otoosama, Omoosama : Père. Utilisé par des enfants de nobles pour parler de leur mère. Langage honorifique ou respectueux.
  • Chichi, Chichiue : Papa

Imooto : petite sœur
Otooto : petit frère
O-Nee-san : grande sœur
O-Nii-san : grand frère
O-ku-san : épouse
Go-shujin-sama: époux

Certains ont une deuxième utilisation : Il n'est pas rare d'entendre des enfants appeler par ses termes des personnes ne faisant pas partie de leur famille. Les enfants/ado peuvent se servir de Oneesan ("grande soeur") et Oniisan ("grand-frère") pour s'adresser à une jeune femme ou un jeune homme. Pour s'adresser à un adulte ils utiliseront Obasan ("tante") et Ojisan ("oncle"). Et enfin, pour s'adresser à des personnes âgées ils utiliseront Obaasan et Ojiisan qui signifient respectivement grand-mère et grand-père.
Dès les 25~30 ans passés, voire avant, ils utilisent le terme grand-père/grand-mère (pour les enfants, tous les adultes passé un certain âge sont des vieux, ce qui peut froisser la susceptibilité de certaines femmes, surtout si elles n'ont pas encore 30 ans et sont appelés Obaasan^^).
Obaasan et Ojiisan peuvent également être employés de manière familière mais respectueuse pour s'adresser aux doyens d'un lieu.


Enseignement
Uchi Deshi : ( "deshi": disciple, « maison » (uchi)disciple vivant à temps complet chez son maître, ou . Ce terme est opposé au terme de Soto deshi qui désigne un disciple « externe ».
Jikideshi : "élève proche", élève particulier1, bien souvent déjà lui-même professeur, a qui le maître propose un enseignement plus approfondi.
-iemoto / Iemoto : "Fondation familiale". Terme très respectueux employé pour désigner un Sensei fondateur d'un style, d'une école...
-sensei / Sensei : "Personne née avant". Employé pour désigner un enseignant, un professeur ou toute personne ayant atteint un niveau de maîtrise reconnu dans un domaine particulier (arts martiaux, arts, etc)
-senpai ou -sempai / Senpai : "Senior". Désigne un membre de son groupe (école, travail, etc) ayant plus d'expérience ou étant plus âgé que soi. Dans une classe, un Senpai aura souvent la charge d'assister le Sensei en supervisant un ou plusieurs Kohai.
-kohai / Kohai : "Cadet ou Junior". S'emploie pour désigner quelqu'un ayant moins d'expérience que soi dans un domaine.
Shihan : Maître Professeur
Soke : Dirigeant d’une académie martiale

Renshi : 4e ou 5e Rang dans une compétence
Kyoshi : 6e ou 7e Rang dans une compétence
Hanshi : 8e ou 9e Rang dans une compétence
Meijin : Titre exceptionnel, aboutissement de toute une existence dédiée et sacrifiée à son art, associant parfois la notion d'être divin, image symbolique pour mieux faire comprendre la valeur et la richesse de celui qui détient ce titre honorable. Le terme de Meijin signifie "Grand Maître", "grand homme accompli", "être d'exception".


Fonctions, Métiers et Grades
Les métiers, fonctions officielles, grades militaires et activtés sportives reconnues peuvent être utilisés en suffixe pour montrer son respect. Ainsi un judoka reconnu pour son expertise verra son nom suivi de -judoka, tandis qu'un commandant verra son nom suivi de -shireikan.
Par exemple, si Ayameko s'adresse à Seppun Nakao, elle pourra l'appeler Taisa Seppun Nakao-san ou Seppun Nakao-taisa.
Même les criminels ont droit à leurs suffixes :
-yogisha : désigne un suspect
-hikoku : désigne un criminel reconnu
-jukeisha : s'applique à un condamné subissant sa peine.


Et autres
Quelques insultes utilisables en suffixe ou pas... Inutile de dire que des combinaisons avec des suffixes très respectueux sont particulièrement ironiques (Par exemple: Yaro-sama).
-baka / Baka : Idiot
-bakayarô / Bakayarô: Connard
-teme ou -kisama / Teme ou Kisama : enfoiré
-yarô ou -konoyarô / Yaro ou Konoyaro : vaurien, connard
-onore / Onore : enculé  
-kusotare / Kusotare : tête de merde
-busu / Busu : thon, "laideronne"

_________________
DojiMaya"L'Excellence du Devoir Accompli"


Dernière édition par Doji Maya le Lun 18 Avr 2016 - 17:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptyMar 1 Mar 2016 - 15:21

BUREAUCRATIE IMPERIALE
 
 
La Bureaucratie Impériale de Rokugan est une organisation pleine de contrastes. D'un aspect simple dans son organisation, elle est immensément complexe dans le détail. Aussi rigide que l'acier le plus dur, elle change néanmoins constamment, s'adaptant aux vœux de ses maîtres comme le sable dans le delta d'une rivière. Le commun la craint, le samouraï la maudit et même le puissant la trouve troublante. Sans elle pourtant, Rokugan cesserait de fonctionner en tant qu'état organisé.
Dans son essence, la Bureaucratie Impériale est un catalyseur, créant peu de valeur en elle-même mais rendant néanmoins possible l'existence de l'Empire civilisé. Elle ne délivre pas d'édits, ni ne collecte de taxe, ni ne déploie de troupes, ni n'assure la justice dans l'Empire, mais elle rend toutes ces choses possibles. En effet, c'est une immense machinerie, consommant de l'énergie et des ressources pour fournir de l'énergie et de l'organisation pour tous les autres aspects de la gouvernance impériale et son administration.
 
Lorsque Rokugan était jeune, la Bureaucratie était à peine une allusion à ce qu'elle allait devenir. Ses fonctions étaient extrêmement basiques : maintenir les communications à travers l'Empire naissant, enregistrer les activités et proclamations pour s'assurer qu'elles étaient communément archivées et comprises, et surveiller les nouvelles terres Impériales. Sous le règne d'Hantei Premier, il n'y avait pas plus d'une douzaine de conseillers et subordonnés qui assumaient toutes ces fonctions. Avec la fondation de la Capitale Impériale, Otosan Uchi, et la création de structures permanentes et de systèmes de gouvernement, la Bureaucratie commença lentement à grandir. La structure lâche devint incroyablement organisée et rigide, tandis que les conseillers devenaient du personnel permanent qui requérait à son tour plus de personnel pour l'assister. D'une certaine manière cette croissance était poussée par des motivations très humaines : le besoin d'ordre, de règles et de systèmes, et l'ambition personnelle pour ceux qui cherchaient des positions de pouvoir. Plus contraignants encore étaient les besoins de l'Empire. Il y avait de plus en plus de terres colonisées, plus de gens qui y vivaient, plus de lois à établir, plus de taxes à collecter, plus d'infrastructures à bâtir. A la fin du long règne du Prince Étincelant (Hantei II Genji), la Bureaucratie était devenue une institution bien établie. Au fils des siècles, la Bureaucratie Impériale s'est vue principalement dominée par les Familles Impériales, particulièrement les Otomo. Dans les siècles qui suivirent, elle changea certains détails, abandonnant certaines fonctions et en adoptant d'autres, mais elle continua de s'étendre, devenant plus puissante et influente. 
A l'époque contemporaine, elle est organisée en une série de Ministères, chacun conçu autour d'une fonction particulière de la gouvernance. Alors qu'elle est très politique par nature, la Bureaucratie Impériale n'est généralement pas composée de politiciens. Les véritables politiciens de Rokugan sont les Kuge : L'Empereur, ses Élus, les Champions des Joyaux, les Daimyo des Familles Impériales, les Champions des Clans Majeurs (ainsi que le Champion des Clans Mineurs). Ceux qui participent aux différentes cours de Rokugan représentent les Kuge et leurs intérêts. Les bureaucrates proviennent des mêmes rangs, mais sont généralement de simples fonctionnaires chargés des tâches administratives. Certains hauts bureaucrates sont amenés à voyager et à opérer dans la sphère politique mais c'est une exception plus qu'une règle. La plupart des bureaucrates ne mettront jamais un pied dans une Cour Impériale ou de Clan, excepté pour délivrer un message ou retrouver des documents. Bien sûr cela ne les empêche pas d'être terriblement influents, et les Otomo en particulier ont fait un art d'utiliser la Bureaucratie dans leur propre intérêt.
Les Ministères composants la Bureaucratie Impériale ont changé et évolué mais les descriptions suivantes décrivent les plus pérennes à travers le temps.
 
Les membres de la Bureaucratie Impériale peuvent être qualifiés de bien des manières (en fonction de leur Ministère d'appartenance): « Fonctionnaires », « Hauts Fonctionnaires », « Curateurs », « Magistrats », « Yoriki » [cf Statuts Sociaux].
 
 
Le Ministère des Echanges
- En accord avec leur vision du commerce en tant qu'activité grossière que les samouraïs honorables doivent éviter, les Rokugani ont appliqué de nombreux noms différents à ce ministère à travers l'histoire. Responsable de l'organisation de la collecte des taxes et de leur déboursement ultérieur pour des utilisations mandatées, ce ministère a été connu en tant que Ministère des Récépissés, Ministère de la Loyauté Due, et Ministère de la Balance. Euphémismes mis à part, le Ministère enregistre les taxes Impériales annuelles, les recettes (dont la collecte a toujours été une fonction des Magistrats d’Émeraude) et leurs redistributions ultérieures. Les bureaucrates ministériels reçoivent et pointent les taxes, veillent à leur comptabilité et s'assurent que les montants corrects sont distribués aux clans et au reste du gouvernement impérial en accord avec les Édits Impériaux. A l'origine, les taxes consistaient en biens et en nourriture, principalement du riz, permettant une forme d'égalisation pour compenser les maigres récoltes de certaines régions avec celles de régions plus généreuses. La pièce de Koku, et plus généralement le concept de monnaie, fut développé pour rationaliser le processus. Après une paire de siècles, l'économie de l'Empire fonctionnait principalement sur la monnaie plutôt sur l'échange direct de biens, et le Ministère plaça plus d'emphase sur la frappe et la gestion de la monnaie elle-même.
- Ce Ministère est placé sous la responsabilité du Champion d’Emeraude (via l’office de ses Magistrats Impériaux) et du Conseiller Economique Impérial
 
 
Le Ministère des Services
- Ce Ministère est petit en accord avec sa fonction concentrée sur les ressources humaines de l'Empire. Le Ministère des Services dirige les recensements impériaux périodiques et maintient les archives collectées. Occasionnellement, après une guerre, une famine, une épidémie ou autre catastrophe responsable du dépeuplement d'une partie de l'Empire, le Ministère a supervisé la relocalisation de fermiers, travailleurs et artisans.
Ce Ministère a également d'autres responsabilités mineures, tel que maintenir l'archivage des mariages et autres échanges humains entre les clans, ou travailler avec les historiens Ikoma et Otomo ainsi qu'avec les Archives Impériales pour maintenir une image cohérente des lignages familiaux et claniques parmi les familles majeures de samouraïs.
Le service bureaucratique de l’Etat-Civil Miya dépend de ce Ministère.  et l’administration cadastrale dépendent de ce Ministère.
- Traditionnellement, le Chancelier Impérial est la tête politique de ce Ministère.
 
 
Le Ministère des Territoires
- Ce vaste Ministère est responsable de la supervision des terres et possessions de l'Empire, conduisant et maintenant les travaux de surveillance et de cartographie, comptabilisant les biens fonciers et gérant la conception, le développement et la maintenance des infrastructures telles que les routes et les ponts. Tous les Ministères coopèrent étroitement avec leurs équivalents claniques, mais le Ministère des Territoires est particulièrement impliqué dans les affaires des clans grâce notamment à ses complexes responsabilités et juridictions toujours changeantes et aux fréquents ajustements des frontières résultant de conflits ou d'accords politiques.
L’administration cadastrale dépendent de ce Ministère.
- Ce Ministère, ainsi que le Ministère de la Justice, tombe sous la coupe politique du Champion d'Emeraude.
 
 
Le Ministère de la Justice
- Ce Ministère est un outil procurant un support administratif et bureaucratique aux Magistrats Impériaux et de Clan qui maintiennent la loi et la justice dans l'Empire. Les Bureaucrates Impériaux maintiennent les archives légales, agissent en tant que fonctionnaires de cour et supervisent les détails des punissions tels que les amendes (qui sont immédiatement transférées au Ministère des Échanges, bien que parfois elles soient renvoyées au Ministère de la Justice pour les compensations envers les victimes), les durées d'incarcération et autres pénalités qui ne requièrent pas l'implication directe des Magistrats.
- L'entraînement réel des Magistrats Impériaux n'est pas réalisé par ce Ministère mais sont de la responsabilité du Champion de Rubis.
 
 
Le Ministère des Prélèvements Martiaux
- A l'image du Ministère de la Justice et des Magistrats, ce Ministère sert principalement de soutien administratif aux Légions Impériales (et plus indirectement aux clans). Les registres des levées de troupes et d'armement sont établis et alimentés par ce Ministère qui gère également les rassemblements et les dissolutions des levées, le maintien des provisions, ainsi que le mouvement et l'hébergement des troupes à travers l'Empire.
- Durant la plus grande partie de l'histoire, ce Ministère a été supervisé par le Champion d'Emeraude.
 
 
Les Archives Impériales
- Alors que les bibliothécaires Ikoma, Otomo et Shosuro se préoccupent de conserver les événements historiques de l'Empire, les Archives Impériales ont une tâche bien plus prosaïque. Dit simplement, cette institution est le dépositaire de l'infinie multitude des documents légaux, proclamations, édits, missives et registres produits par l'intégralité de la Bureaucratie Impériale. Si les bibliothèques des Clans Majeurs sont des lacs d'informations, alors les Archives Impériales sont un véritable océan, englobant de nombreux lieux à travers l'Empire et remplies jusqu'aux chevrons de documents précautionneusement entreposés, dont la plupart n'ont que peu d'intérêt, si ce n'est pour leurs auteurs morts depuis longtemps.
- Les Archives sont sous la juridiction du Chancelier Impérial, bien qu'en pratique elles soient souvent ignorées par tous à part les clercs qui l'entretiennent.
 
 
Le Ministère des Proclamations et du Protocole
- Pas tout à fait un Ministère comme les autres, il s'agit plus d'un petit cadre de Hauts Fonctionnaires responsable de la supervision de l'intégralité de la Bureaucratie Impériale. Il possède également ses propres sous-organisations telles que le Département de l'Héraldique (responsable de l'autorisation et du maintien de tous les symboles héraldiques de l'Empire) et le Département des Edits (qui garantit la promulgation effective des décrets impériaux à travers Rokugan). Il existe également un Département de la Supervision dont les pouvoirs semblables à ceux des Magistrats sont utilisés pour surveiller le reste de la Bureaucratie Impériale. L'existence de ce dernier département est un aveu que même les bureaucrates peuvent abuser de leur position, que ce soit individuellement ou en tant que membre d'une plus grande conspiration telle que le Gozoku. De manière peu surprenante il est complètement dominé par la famille Otomo.
- Ce Ministère est sous la juridiction officielle du Chancelier Impérial, mais le Champion d’Émeraude peut également avoir une influence considérable sur ses politiques et opérations.

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MessageSujet: Re: Lexique Social et Militaire Rokugani   Lexique Social et Militaire Rokugani EmptyDim 26 Fév 2017 - 16:50

LES STATUTS SOCIAUX
 
 
Rangs de Statut des Samurai
 
10 : Empereur
9.9 : Impératrice
9.5 : Voix de l’Empereur
9.4 : Enfants de l’Empereur
9.3 : Daimyo des Familles Impériales
9.1 : Champion d’Emeraude, Champion de Jade, Champion de Rubis
9 : Chancelier Impérial, Conseiller Impérial
: Champion de Clan Majeur
7.5 : Champion de Clan Mineur
7.1 : Héraut Impérial, Conseiller Economique Impérial, Conseiller Spirituel Impérial, Conseiller Militaire Impérial
7 : Daimyo de Famille des Clans Majeurs, Rikugunshokan
: Hatamoto, Haut Fonctionnaire Impérial, Gouverneur de Province, Daimyo de Famille des Clans Mineurs, Daisojo, Shireikan
5.5 : Taisa
5 : Gouverneur de Cité, Chui, Daimyo d’une Famille Vassale, Shinpu, Sojo, Responsable d’Institution
4.7 : Karo, Curateur Impérial
4.5 : Magistrat d’Emeraude, Magistrat de Jade
4 : Magistrat de Clan, Fonctionnaire Impérial, Inquisiteur
: Samurai standard des Familles Impériales, Gunso, Sozu, Shoko Kanbu, Bureaucrate, Membre influent d’une Confrérie ou d’une Institution reconnues
2 : Gokenin, Yoriki Impérial, Diplomate, Shisha, Membre d’une Confrérie ou d’une Institution reconnues
1.5 : Nikutai, Yoriki
1 : Samurai standard, Moine standard, Hohei
0.5 : Ji-samurai
0 : Rônin
 
 
Détails et précisions concernant certaines Fonctions 
- Haut Fonctionnaire Impérial : Responsable de Ministères tel que Haut Archiviste Impérial, Shikken, Responsable de la Bénédiction de l’Empereur, Responsable du Protocole Impérial, Pilier de la Loi Suprême
- Responsable d’Institution : titulaire du grade de Maître dans son institution. Exemples : Maitre Sensei (au sein d’une académie ou d’un dojo), Maître Marchand (ou de guilde), Maître Inquisiteur,…
- Curateur Impérial : Fonctionnaire majeur tel que Arbitre Impérial, Chroniqueur Impérial, Intendant Impérial, Entremetteuse Impériale, Pilier de la Loi, Membre du Conseil du Sentaku, Sensei Impérial, Membre de la Cour Impériale, Instructeur Rouge (sensei du Ministère de la Justice)
- Membre influent d’une Confrérie ou d’une Institution reconnues : Négociant au sein d’une guilde marchande
- Bureaucrate : toutes fonctions d’assistance à un seigneur telles que Ministre de Cérémonies, Intendant, Ambassadeur
- Membre d’une Confrérie ou d’une Institution reconnues : appartenance à une institution de l’Empire telle qu’une guilde de commerce, une confrérie mystique, un organe officiel, un contingent militaire spécifique…
- Diplomate : émissaire responsable de délégation ou représentant de faction
 
 
Prérequis des Statuts Sociaux
- Gokenin : Etiquette 1 / Droit 1
- Yoriki Impérial : Etiquette 1 / Droit 1
- Diplomate : Courtisan 1 / Etiquette 1
- Shisha : Courtisan 1 / Etiquette 1
- Membre d’une Confrérie ou d’une Institution reconnue : doit cumuler au moins deux Rangs dans la (ou les) Compétences en lien avec les activités de son appartenance
- Gunso : Art de la Guerre 2 / Héraldique 1
- Sozu : Théologie 2 / Tâches Monastiques 1
- Shoko Kanbu : Art de la Guerre 1 / Héraldique 1 / Guerre 1
- Bureaucrate : Etiquette 2 / Courtisan 1
- Membre influent d’une Confrérie ou d’une Institution reconnue : doit cumuler au moins quatre Rangs dans la (ou les) Compétences en lien avec les activités de son appartenance
- Magistrat de Clan : Droit 2 / Enquête 1 / Etiquette 1
- Fonctionnaire Impérial : Etiquette 2 / Droit 1 / une Compétence au Rang 2 dans la Compétence en lien direct avec les activités de son Ministère d’appartenance
- Inquisiteur : Droit 2 / Maho 2
- Magistrat d’Emeraude : Droit 3 / Enquête 2 / Etiquette 1
- Karo : Droit 2 / Enquête 2 / Etiquette 1 / Courtisan 1
- Curateur Impérial : Etiquette 2 / Droit 1 / une Compétence au Rang 4 dans la Compétence en lien direct avec les activités de son Ministère d’appartenance
- Gouverneur de Cité : Droit 3 / Etiquette 2 / Courtisan 2 / Héraldique 1
- Daimyo d’une Famille vassale : Droit 2 / Etiquette 2 / Courtisan 1 / Héraldique 1
- Chui : Art de la Guerre 3 / Héraldique 2
- Shinpu : Théologie 3 / Tâches Monastiques 2
- Sojo : Théologie 3 / Tâches Monastiques 2
- Responsable d’Institution : doit cumuler au moins six Rangs dans la (ou les) Compétences en lien avec les activités de son appartenance
- Taisa : Art de la Guerre 4 / Héraldique 2
- Shireikan : Art de la Guerre 4 / Héraldique 3
- Hatamoto : Droit 1 / Etiquette 1 / doit cumuler au moins sept Rangs dans des Connaissances en lien avec son domaine de spécialité
- Haut Fonctionnaire Impérial : Etiquette 2 / Courtisan 2 / Droit 1 / une Compétence au Rang 5 dans la Compétence en lien direct avec les activités de son Ministère d’appartenance
- Daisojo : Théologie 4 / Tâches Monastiques 2
- Gouverneur de Province : Droit 4 / Etiquette 3 / Courtisan 3 / Héraldique 1

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