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 Culture Rokugani

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Tieums




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MessageSujet: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyDim 9 Juin 2013 - 15:54

Exemples de Prières

Prière du matin à l'attention des ancêtres
"Vénérables ancêtres, vous qui veillez sur vos enfants jour et nuit, soyez honorés et acceptez ce gage de gratitude."

Prière quotidienne de purification
"Tout le mauvais karma né de mes peurs, de mes désirs et de mes regrets, né de mon corps et de mes pensées, je le confesse ouvertement et sans rien cacher."

Prière avant les repas
"La bouillie de riz est utile à cinq litres pour le voyageur qui emprunte la Voie. Il n'y a pas de limite à ses bienfaits, et elle offre la paix éternelle."

Prières utilisés pour bénir des personnes et des lieux
- "Quels que soient les esprits réunis ici, qu'ils appartiennent à la terre ou vivent dans l'air, que tous soient heureux et écoutent attentivement ce qui est dit."
- "Ainsi, ô esprits, faites preuve de bonté à l'égard de l'espèce humaine qui vous fait ses offrandes jour et nuit ; ainsi, protégez-la de toutes vos forces."
- "Quelles que soient les richesses d'ici ou de l'au-delà, quel que soit le joyau brillant dans les cieux, rien de tout ceci ne vaut certainement la Voie. Le plus grand trésor se trouve dans le Tao de Shinsei, car la vérité renferme la sagesse."
- "L'annihilation de la peur, le détachement des passions, la disparition des regrets ; cette paix magnifique que Shinsei a atteinte, rien ne vaut la Voie. Le plus grand trésor se trouve dans le Tao de Shinsei, car la vérité renferme la sagesse."
- "La pureté que les meilleurs des professeurs ont louée, la méditation qu'ils prétendent ininterrompue. Le plus grand trésor se trouve dans le Tao de Shinsei, car la vérité renferme la sagesse."


Dernière édition par Tieums le Mer 21 Aoû 2013 - 18:03, édité 1 fois
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Tieums




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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyDim 16 Juin 2013 - 20:55

LE CULTE DES FORTUNES
 
Les Sept Fortunes existaient avant l’avènement de l’Empire d’Emeraude, et elles étaient vénérées par les tribus éparpillées de jadis, qui les vénéraient et les craignaient. Par conséquent, le culte officiel que leur voue le peuple rokugani est tout à fait approprié. Les Sept Fortunes ont des serviteurs (ou vassaux) qui sont appelés Mikokami (Fortunes Mineures). Ceux-ci sont plus susceptibles que leurs maîtres de se rendre dans le Royaume des Mortels ou de distribuer malédictions ou bénédictions à ceux qui attirent leur attention. Une poignée de Mikokami existaient avant l’humanité, au même titre que les Sept Fortunes, et s’avèrent pas conséquent plus mystérieuses et puissantes : on les désigne communément sous le nom de « fortunes originelles ». Toutefois, la plupart sont d’anciens mortels élevés au statut de divinité par décret impérial ou intervention divine. Chaque Fortune (ou presque) peut apparaître aux yeux des mortels sous deux aspects différents (une forme bénéfique et une forme maléfique). Chaque village dispose au moins d’un autel dédié aux Sept Fortunes, tandis que toutes les villes comptent un temple leur étant consacré. En outre, chacune d’elles s’est vue dédier un temple suprême (Seido) situé quelque part dans l’Empire. Sous les Fortunes (Mineures et Majeures), on trouve les Kami Elémentaires qui font partie de tout l’environnement des mortels (chaque pierre, objet, plante, ruisseau,…).
 
                Les Sept Fortunes
Benten : Fortune de l’Amour Romantique
Bishamon : Fortune de la Force
Daikoku : Fortune de la Richesse
Ebisu : Fortune du Travail Honnête
Fukurokujin : Fortune de la Sagesse
Hotei : Fortune de la Satisfaction
Jurojin : Fortune de la Longévité
 
                Les Fortunes Mineures
Agashiko : Simplicité et Réflexion
Binbogami : Pauvreté
Daikaihime : Printemps et Abondance Printanière
Ekibyogami : Epidémies et Pestilence
Emma-O : Mort et Juge du Monde Souterrain
Hachiman : Batailles
Hamanri : Stabilité, Régence et Gouvernement
Hamanari : Poissons et Repas Généreux
Haruhiko : Pêcheurs
Hiderigami : Sécheresse
Hikora : Chêne
Hotogitsu : Chance
Hujokuko : Fertilité et Naissance
Inari : Riz
Isora : Rivages et Bord de Mer
Jikoju : Vent de l’Est
Jizo : Compassion et Miséricorde
Jotei : Rosée Matinale
Kamashi-okara : Peine, Chagrin, Tristesse
Kanaya-no- shin : Métal
Kaze-no-kami : Vent
Kenro-ji-jin : Terre
Kisada : Persévérance
Kitakaze : Savoirs Occultes et Connaissances Cachées
Kobiru-tadashiko : Compréhension
Koji : Cuisine
Komoku : Vent de l’Ouest
Ko-no-hama : Fleurs
Koshin : Routes
Kuroshin : Agriculture
Kyufoki : Tremblements de Terre
Megumi : Courage et Conduite Héroïque
Musubu-no-kami : Mariage
Muzaka : Enigmes
Naruda : Chasse
Natsu-Togumara : Voyage et Expérience
Nagiroko-to : Pardon
Ochiyo : Sculpture
Okoto : Esprits Animaux
Okuninushi : Médecine
Osano-Wo : Feu et Tonnerre
Ozaki-Iname : Forge
Sadahako : Geisha et Artistes
Saibankan : Magistrats et Juges
Sengen : Mont Sengen
Sudaro : Persistance
Suitengu : Mer et Océan
Takarabune : Bonheur  
Tamon : Vent du Nord
Tenjin : Ecriture et Littérature
Toyoyuke-omikama : Grain
U-shi : Pluie
Uzume : Danse
Xian : Dévotion
Yamaka : Volcans
Yozo (ou Hofukushu) : Vengeance
Zocho : Vent du Sud




Dernière édition par Tieums le Dim 5 Juin 2016 - 1:01, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMar 18 Juin 2013 - 17:22

Noms Courants   Noms Religieux Noms Gaijin
Lapin/LièvreSoleilAvril
DragonLuneMai
SerpentHanteiJuin
ChevalAkodoJuillet
Chèvre/MoutonDojiAoût
SingeShibaSeptembre
CoqBayushiOctobre
ChienShinjoNovembre
Sanglier/CochonHidaDécembre
RatTogashiJanvier
BœufFu LengFévrier
TigreRyoshunMars

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMer 19 Juin 2013 - 18:30

ORGANISATION MILITAIRE


Si la structure des unités rokugani a évolué depuis sa première incarnation, le système de rangs militaires établi par Akodo demeure largement employé dans tout l’Empire. Il est en fait assez rare de trouver une structure militaire qui ne respecte pas ces rangs.
- Hohei (Soldat) : il s’agit du grade le plus bas. Il est attribué aux soldats de la troupe qui servent au sein des armées, des garnisons et des patrouilles.
- Nikutai (Caporal) : il n’y a guère de différence entre ce grade et celui de Hohei, à cette différence que les Nikutai ont l’honneur d’assister leur Gunso dans l’exécution de ses tâches. L’autre distinction est que le Nikutai prendra le commandement si jamais le Gunso est mort ou neutralisé jusqu’à ce qu’un remplaçant permanent puisse être trouvé.
- Gunso (Sergent) : le rang de Gunso est conféré aux soldats qui ont montré leur lucidité et leurs aptitudes de commandants. Les Gunso sont généralement choisis parmi les Nikutai, mais ce n’est pas toujours le cas. Un Gunso commande un Escadron, la plus petite subdivision d’une armée.
- Chui (Lieutenant) le Chui a pour responsabilités de superviser un certain nombre d’escadrons (dont le nombre varie en fonction du Clan et des circonstances). Le groupe que commande le Chui s’appelle généralement une Compagnie, et c’est typiquement la plus petite force qui soit déployée dans n’importe quelle situation militaire.
- Taisa (Capitaine) : un Taisa reçoit typiquement le commandement d’une Légion. Bien que les compagnies soient parfois déployées de manière autonome, elles demeurent toujours regroupées par légions, ne serait-ce que du point de vue administratif, et l’on déploie parfois une Légion afin de se confronter aux menaces les plus sérieuses. Les légions sont généralement stationnées à un lieu fixe pendant une durée déterminée et quelques mois ou même de quelques années.
- Shireikan (Commandant) : le grade se Shireikan est le moins défini de tous les grades militaires traditionnels. Les forces armées de tous les Clans les incorporent d’une façon ou d’une autre, mais leur rôle varie toujours. Dans presque tous les cas, le Shireikan supervise un certain nombre de légions dont les Taisa lui obéissent directement. Le nombre de légions que supervise un Shireikan varie et peut aller de 4 à 12. Les Shireikan répondent directement à leurs officiers supérieurs, les Rikugunshokan.
- Rikugunshokan (Général) : le grade de Rikugunshokan correspond au rang le plus élevé que puisse inclure une armée ; son détenteur commande un Go-Hatamoto (une armée). Assez souvent, le daimyo d’une famille ou le Champion du Clan fait office de Rikugunshokan. Les Daimyo et les Champions qui ne sont pas portés sur les affaires militaires délèguent cependant parfois leur autorité à un Rikugunshokan désigné par leurs soins qui leur obéit directement. Les Clans incluent généralement un à trois samurai de ce rang à tout moment.

La configuration militaire traditionnelle d’Akodo inclut les unités et structures suivantes :
- Guntai (l’Escadron) : l’escadron est la plus petite unité militaire. Traditionnellement, un escadron se compose de 20 hommes menés par un Gunso.
- Kaisha (la Compagnie) : bien que l’escadron confère une certaine mesure de flexibilité tactique, la compagnie est le composant véritablement essentiel des armées. Une compagnie est composée de 7 escadrons menés par un Chui et son personnel de soutien, qui inclut généralement 5 officiers supplémentaires. Ceci amène le nombre total d’hommes d’une compagnie typique à 153 soldats et officiers. Il s’agit généralement d’infanterie (hoheitai) ou d’archers (ite).
- Yobihei Kaisha (la Compagnie de Réserve) : une compagnie de réserve est une compagnie de plus petite taille composée de troupes extrêmement spécialisées. Elles sont typiquement déployées aux côtés de plusieurs autres compagnies régulières, généralement au sein d’une légion. Une compagnie de réserve est composée de 6 escadrons de divers types, comme des shugenja formés aux applications militaires, des ingénieurs (gishi hoi) pourvus d’armes de siège, des éclaireurs ou des cavaliers (kimabusha). A sa tête se trouve un Chui et son groupe de commandement.
- Daibutai (la Légion) : la légion est la plus grande unité autonome d’une armée. Elle inclut 6 compagnies et 1 compagnie de réserve pour un total d’environ 750 hommes, commandés par un Taisa. Le Taisa et sa légion sont subordonnés au Shireikan qui commande leur partie d’armée.
- Go-Hatamoto (l’Armée) : l’armée est la plus grande organisation militaire dont disposent les Clans Majeurs. Traditionnellement, chacun d’eux dispose d’au moins une armée régulière, mais les Clans les plus grands et martiaux peuvent employer jusqu’à 3 ou 4 armées simultanément. Un Go-Hatamoto typique inclut 48 légions qui sont divisées en sections ou ailes placées sous le commandement du Shireikan. Un Go-Hatamoto est commandé par un Rikugunshokan, conseillé par son Shoko-Kanbu (état-major).


Dernière édition par Tieums le Mer 10 Juil 2013 - 17:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptySam 20 Juil 2013 - 15:53

Addenda Culturels

Religion
- Chōzuya (手水舎) : bassin où les fidèles peuvent se laver les mains et se rincer la bouche à l'aide d'une sorte de louche (柄杓, hishaku), afin de se présenter devant le kami exempts de toute souillure (o-harai).
- Ema (絵馬) : plaquettes votives en bois. Les fidèles inscrivent leurs vœux ou leur prière sur l'ema, puis l'accrochent à un portique près du temple pour qu'il soit lu par les kami.
- Gohei (御幣) : bandes de papier pliées (pouvant également être en métal) en zigzag, qui symbolisent la présence de la divinité. Accrochées au bâton des moines ou shugenja elles leur donne leur nom.
- Guji (宮司) : prêtre supérieur d’un sanctuaire
- Haiden (拝殿) : bâtiment où prient les fidèles
- Hatsumōde (初詣) : première prière de l'année au Nouvel An qui s'accompagne de tout un rituel : la première purification, la première prière, on boit le premier verre de saké (toso) et enfin on tire le sort.
- Hokora (祠) : petit sanctuaire aménagé dans un paysage en l’honneur d’un kami
- Honden (本殿, ou shinden) : bâtiment principal qui contient le shintai (ou go-shintai "corps sacré du kami", objet vénéré pouvant servir de réceptacle à un kami)
- Inori (祈り) : prière rituelle
- Jinja (神社) : sanctuaire
- Kagura (神楽) : danse théâtrale
- Kamidana : littéralement "étagère à kami". Autel familial dédié aux Kami posé ou accroché au mur dans les maisons rokugani. Le kamidana contient divers objets liés aux cérémonies. L'adoration devant le kamidana consiste à dire des prières, faire des offrandes de nourriture (par exemple de riz, d'eau...) et de fleurs. Avant cela, il est rituellement important de se purifier en se lavant les mains
- Kannushi (神主) ou shinshoku (神職) : prêtre
- Koma-inu (狛犬, « chien de Koguryŏ ») : deux chiens d'apparence léonine dont l'un a la gueule ouverte et l'autre fermée. Ils sont les gardiens du temple.
- Matsuri (祭り) : fête annuelle ou bisannuelle du sanctuaire
- Miko (巫女) : « jeune vierge du sanctuaire » Elles sont vêtues d'une jupe rouge recouverte d'une tunique blanche. Aux temps anciens, les miko étaient des shamans (itako).
- Mikoshi (神輿) : châsse portable contenant le shintai que les fidèles transportent dans les rues d’un quartier au cours d’une procession, généralement lors d'un matsuri.
- O-harai (お祓い) : purification rituelle au chōzuya avant d'adorer le kami
- O-mikuji (お神籤) : bandes de papier prédisant la destinée. Si la prédiction est bonne, l'omikuji devient un talisman à conserver. Si elle est mauvaise, la bandelette doit être fixée sur un arbre du sanctuaire afin que les kamis conjurent la prédiction.
- O-mamori (お守り) : amulettes porte-bonheur vendues dans les sanctuaires. Elles sont souvent contenues dans un sachet de tissu mais peuvent aussi se présenter sous la forme de pierres gravées.
- Sakaki (榊) : branche d’un pin sacré avec laquelle un prêtre procède aux rites de purification
- Shimenawa (注連縄) : corde en paille de riz utilisée pour marquer la présence d'un kami
- Sodai (総代) : membre laïc d’un comité supervisant le sanctuaire shinto d’un quartier
- Taisai (大祭) : grande fête d’un sanctuaire shinto, au cours de laquelle une statue du kami est placée dans le mikoshi ; elle a lieu en général tous les deux ou trois ans
- Torii (鳥居) : portail sacré ayant la forme d'un grand portique. Peint en rouge, il servait à l'origine de perchoir au coq du village qui par son chant appelait Amaterasu. Il marque l’entrée dans un sanctuaire : domaine d’un kami et la frontière entre le pur et l’impur.
- Toso (屠蘇) : premier saké de l'année, au Nouvel An

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptySam 20 Juil 2013 - 18:02

Le saviez-vous ?
Le Bombyx Mori est le papillon dont le ver produit la soie. Il n'existe pas à l'état sauvage car il est le fruit de la sélection par croisements des sériciculteurs. Il a un cycle de vie moyen de 83 jours qui dépend essentiellement de la température et de l'hygrométrie.
Il passe l'hiver sous sa forme d'oeuf durant lequel il stoppe sa croissance jusqu'à ce que la température remonte.
Les adultes ne volent pas et le mâle est le seul à se déplacer pour rejoindre sa femelle.
Malgré un appétit vorace durant leur développement, les adultes ne possèdent pas de bouche car il ne se nourrissent plus une fois leur dernier stade atteint et ce jusqu'à leur mort (14 jours après la ponte).
Seuls les mûriers blancs, les mûriers noirs et les troènes peuvent servir à nourrir les chenilles mais le mûrier blanc est utilisé en majorité.
Les glandes et conduits séricigènes (productrices de soie) peuvent être extraites des vers prêts à faire leur cocon et déployés en un long fil de près de 40cm de long utilisé pour tisser du fil de pêche ou du fil de suture.

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMar 23 Juil 2013 - 15:52

Proverbes et Citations rokugani
Koan Ise Zumi et Aphorismes Shinseistes
- Le courant rapide n'a pas emporté la lune.
- L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme.
- L'homme regarde la fleur, la fleur sourit.
- Lorsqu'il n'y a plus rien à faire, que faites-vous ?
- Une illusion peut-elle exister ?
- J'éteins la lumière, où va-t-elle ?  
- Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ?
- La voie est sous vos pieds.
- Le bambou existe au-dessus et en dessous de son nœud.
- Qui excelle au tir ne touche pas le centre de la cible.
- Une journée, une vie.
- Les mains vides, je tiens une bêche.
- Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté.
- Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.
- La lumière existe dans l'obscurité ; ne voyez pas avec une vision obscure.
- La haine seule fait des choix.
- Si vous arrivez au sommet d'une montagne que vous gravissez, continuez votre ascension.
- Le vent calmé, les fleurs tombent encore.
- La clarté de la lune dépend de l'ombre des pins.
- Un de gagné, un de perdu.
- Les vivants sont dans le corbillard, les morts suivent le cortège.
- Avant qu'une personne n'étudie le Tao, les montagnes sont les montagnes, les eaux sont les eaux. Après un premier aperçu de la vérité du Tao, les montagnes ne sont plus les montagnes, les eaux ne sont plus les eaux. Après l'éveil, les montagnes sont de nouveau des montagnes, les eaux de nouveau des eaux. Au-delà, cela n'a plus d'importance.
- Si tu croises Shinsei au détour d'un chemin, donne lui 10 coups de bâton !
- "Cette pastèque est pour celui qui viendra la chercher sans jambe.
   - Portes la moi sans main !"
- L’illumination vraie ne brille pas.
- Jamais la forêt ne se perd
- Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.  
- Le plus grand arbre est né d'une graine menue.
- "Maître, qu'adviendra t-il de moi après ma mort ?
    - C'est comme si tu me demandais ce qu'il advient de mon poing lorsque j'ai la main ouverte."

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMar 30 Juil 2013 - 16:34

Addenda Culturels

- Gofu : Talisman porte-bonheur (O-mamori) rectangulaire en papier ou en bois à porter sur soi ou à suspendre à l'entrée d'une maison portant le kanji d'un kami
- Ihai : Un ihai est une tablette funéraire créée pour un individu décédé et placé dans le caveau familial. Il ressemble à un petit obélisque fait de bois de quelques centimètres de haut et porte le nom du disparu. Certains sont plus élaborés et peuvent inclure le môn personnel ou le môn de famille, celui de sa position sociale (pour les Magistrats d'Emeraude ou les membres de Légions Impériales par exemple). Les familles anciennes et prestigieuses ont un grand nombre de ihai dans leurs caveaux. Il sert à l'esprit du défunt à entendre les prières de ses descendants et sert de lien entre l'esprit et son passé.
- Inuhariko : Charme portant la figure d'un chien destiné à protéger les enfants.
- Itako : femme sage servant d’interprète au tirage du Kawaru.
- Kami no Michi : "la voie de dieux" nom donné à la vénération des Fortunes.
- Kawaru : méthode de divination utilisant de petites pierres, des bâtonnets ou des pièces. Bien qu'elle soit souvent appelée "magie paysanne", certaines familles, tels les Soshi, l'estime digne d'intérêt. Ce système fut élaboré au 3e siècle par Isawa Teruyo et décrit en détail dans son ouvrage Kawaru. Basé sur un système de figures à 6 lignes (hexagrammes), la divination commence par un rituel de purification. Cela fait, l'Itako lance ses pièces, bâtonnets ou pierres au hasard. Les figures formées sont retranscrites en hexagrammes dont chacun donne une façon d'agir, un symbole ou une vertu. En interprétant correctement le résultat le lanceur peut avoir un aperçu de l'avenir ainsi qu'un éclairage sur sa propre personnalité.
- Ofuda : Charme (O-mamori) à suspendre à l'intérieur d'une maison pour sa protection.

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyLun 21 Oct 2013 - 20:57

LE CULTE DU SEIGNEUR LUNE

Contrairement à la plupart des rokugani, les suivants de Seigneur Lune ne craignent pas de sortir la nuit, à l'exception des nuits de nouvelle lune lorsque leur maître est totalement absent du ciel. Même quand les nuages cachent la lune, la plupart ont tendance à considérer que les autres Fortunes jalousent leur maître et cela ne fait que renforcer leur fierté de parcourir la nuit alors que le reste du
monde demeure claquemuré près d'une lanterne. C'est donc durant la nuit que les adeptes de la Lune se livrent à diverses déprédations et actes qui visent à satisfaire leur seigneur : ils obéissent à ses caprices et répandent le chaos ce qui ne fait que réjouir davantage Seigneur Lune (quand il veut bien se donner la peine de s'en rendre compte). Il est rare que les actes des suivants soient anodins dans le sens ou leur maître est quelqu'un de peu recommandable à la base. Leurs opérations nocturnes ne relèvent pas du domaine des blagues d'adolescents mais bel et bien d'actes religieux chargés de signification et avec lesquels on ne plaisante pas. Même lorsqu'ils se contentent d'attraper un passant pour le terroriser avant de le laisser repartir, le pauvre homme ne s'en sortira pas indemne et peut très bien perdre un ou deux
membres à cette occasion. Les adorateurs de la Lune ne sont pas, mais alors pas du tout, des plaisantins. A l'inverse, seuls certains groupes se livrent à des sacrifices sanglants, qu'ils soient animaux ou humains. Incendies d'entrepôts, sabotage, agressions avec blessures, meurtres de représentants des autorités, cérémonies ou orgies en plein air, vols et autres activités criminelles sont bien plus dans les habitudes des suivants de Seigneur Lune. D'ailleurs, s'ils n'insistaient pas aussi souvent pour "signer" leur actes, un certain nombre de leurs opérations passeraient sans difficulté pour celles d'organisations criminelles locales. Les accrochages nocturnes entre adeptes d'Onnotangu, criminels
"conventionnels" et agents d'autres groupes plus ou moins ésotériques ne sont en fait pas si exceptionnels que cela. La quasi-totalité des groupes d'adeptes s'habillent de blanc durant leurs coups de main nocturnes. Outre que le blanc soit une couleur proche de celle de leur seigneur (et meilleur marché que le tissu teint d'argent), le fait qu'il ne soit porté normalement que par les eta et qu'il soit chargé de très fortes connotations négatives sur le plan social ne fait que renforcer l'image que les membres du culte veulent se renvoyer à eux-mêmes. De leur point de vue, la couleur blanche est d'ailleurs tout aussi impure que pour les autre rokugani à l'exception des vêtements cérémoniels dûment consacrés qu'ils conservent précieusement au secret en attendant la tombée de la nuit. Par piété, les adeptes ont tendance à agir au moment ou la Lune est la plus visible dans le ciel durant les cycles lunaires. Les périodes de pleine lune sont donc dans certains endroits de l'Empire particulièrement animées. De même, tous les groupes d'adeptes sans exception considèrent le Festival du Courroux de la Lune au début de l'hiver comme la période la plus sacrée de l'année rokugani. En simplifiant à l'extrême, les autorités locales et impériales considèrent les adeptes de la Lune comme une nuisance mineure mais à prendre cependant au sérieux. Ils sont perçus comme de dangereux anarchistes à moitié cinglés et imprévisibles. Evidemment, on pourrait (et on a souvent d'ailleurs) tirer partie du fait qu'il est aisé de déterminer les moments ou ils risquent d'être les plus actifs et cela a contribué en effet à contrecarrer les activités de certains groupes d'adorateurs, parfois de manière permanente. Certains groupes d'adorateurs se sont avérés très vindicatifs à cet égard : s'ils voient les autorités s'activer et perdent plusieurs membres, ils entament parfois de véritables campagnes visant à éliminer tout ce qui porte un katana sur plusieurs kilomètres à la ronde. Bien qu'elles soient assez rares, ces opérations d'assassinats collectifs menées sur des
semaines ou des mois par simple désir de vengeance rendent le culte beaucoup plus dangereux et effrayant pour certains magistrats
locaux que d'autres organisations plus importantes mais plus discrètes. C'est le fait même que les adeptes n'aient aucun plan d'ensemble ni aucune véritable hiérarchie au- delà de l'échelon local qui les rend particulièrement dangereux : certains feront assaut de subtilité et de
discrétion tandis que d'autres seront ouvertement hostiles, voire suicidaires dans leur désir d'humilier les autorités.
Enfin, certains adeptes proposent parfois leurs services à des heimin aisés pour régler certaines affaires de manière sanglante. Le "client" a
l'assurance que les autorités auront ainsi des coupables tous trouvés qui quant à eux n'attendent justement que cela…

Les Suivants d'Onnotangu et la Souillure
Si certaines cérémonies en l'hommage d'Onnotangu font appel au sang, les liens que l'on pourrait leur accorder au regard de la Corruption et de la magie noire sont bien plus ambigus qu'un premier aperçu pourrait le suggérer. Parce que fondamentalement, la maho n'est pas "la
magie qui implique que l'on verse le sang" mais bel et bien "la magie qui se nourrit du sang versé sans lequel elle ne peut agir". Les sorts de combat versent le sang et tuent des êtres vivants, ils ne relèvent pas pour autant de la maho. La Maho, et la Souillure, ne sont à considérer que lorsque le sang est le carburant du rituel ou du sort. Le sang et éventuellement l'âme de la victime si nécessaire.
Il existe au moins un rituel cérémoniel (donc religieux, donc "magique") qui implique le sang dans l'Empire d'Emeraude. Un rituel officiellement autorisé par le Fils du Ciel lui-même. C'est le rituel qui permit au Clan de la Licorne d'adopter les tribus gaijin comme les Moto en son sein durant sa longue errance. Et quoi que puissent en dire certains penseurs à propos du karma des Moto par la suite, il
apparaît indéniable que la Souillure, la marque de la Corruption, n'apparaît pas lors de telles cérémonies. Dans un autre domaine, moins connu, le sang du kami Togashi est utilisé pour convertir de simples mortels en Ise Zumi et cela ne se traduit pas non plus par la Souillure… Comme on l'a vu, il existe peu de rituels et pratiques religieuses homogènes au sein des adeptes de Seigneur Lune. La plupart de ses suivants ne s'ouvrent pas les veines pour lancer des sorts ni ne sacrifient des êtres vivants dans cette perspective. Il est par contre indéniable que pour rendre hommage à Onnotangu, nombre de ses adorateurs tuent des animaux et même parfois des êtres humains.
Mais Onnotangu lui-même n'accorde aucune faveur particulière à ces mortels plus qu'aux autres. Il ne leur transmet aucun pouvoir, aucune magie, à travers le sang qu'ils versent. Bien sûr, cela ne veut pas dire que les adorateurs de la Lune ne comptent aucun maho-tsukai dans leurs rangs. Il y a bel et bien des gens qui convoitent certaines formes de pouvoir et si l'on peut trouver des pratiquants secrets de la magie noire jusqu'au coeur des temples ou des écoles les plus respectables, alors que dire des individus qui se livrent à des pratiques comme celles du culte de Seigneur Lune. Les shugenja qui vénèrent Onnotangu sont tout aussi susceptibles que les autres de se tourner vers la maho, et même davantage vu que verser le sang leur pose beaucoup moins de problème. Il y a donc bel et bien des groupes d'adeptes menés par des maho-tsukai mais ça n'est pas la règle et comme chaque groupe se méfie des autres autant que du reste de l'Empire,
rares sont les séides de Fu Leng qui parviennent à avoir un réel impact sur plus de quelques adorateurs. Paradoxalement, les Adeptes du Sang (par exemple) ont bien plus de succès lorsqu'ils tentent d'infiltrer certains temples et écoles des prestigieuses maisons impériales que lorsqu'ils tentent de noyauter les rangs des suivants d'Onnotangu alors que certaines pratiques magiques pourraient laisser penser le
contraire. Du point de vue des autorités et plus largement de la population, ce genre de détails n'est guère visible. Les adeptes de la Lune sont des fous homicides, donc ils pratiquent la maho. Le fait que certains se livrent effectivement à la magie du sang n'est qu'une preuve de plus et par conséquent, on traite tous les suivants d'Onnotangu comme on traite les maho-tsukai.
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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMer 30 Oct 2013 - 21:33

LES DIX COMMANDEMENTS D’AKODO
1. Emportez toujours un texte avec vous. Quand vous n’avez rien d’autre à faire, lisez. L’esprit doit être aussi affûté que le corps.
2. Quand votre seigneur vous appelle, courez vers lui, jetez-vous à ses pieds et prononcez son nom avec puissance et fierté. Proclamez votre loyauté à son égard en criant à vous irriter la gorge. Soyez convaincu de votre loyauté, car si vous ne l’êtes pas, votre seigneur n’en sera pas convaincu.
3. Ayez toujours votre sabre à proximité, propre, prêt à servir. Manquer de respect à votre sabre revient à manquer de respect à votre seigneur.
4. Ayez des serviteurs si vous en avez besoin, mais uniquement dans ce cas. Si des réparations doivent être effectuées dans votre maison, faites-les vous-même. Si des pièces doivent être nettoyées, nettoyez-les. La paresse est un véritable ennemi, et il est toujours préférable pour un samurai de comprendre quelque chose avant de demander à quelqu’un d’autre de l’accomplir à sa place.
5. Dame Soleil et Seigneur Lune nous ont créés avec une main gauche et une main droite. La main gauche tient la plume et la main droite tient le sabre. Souvenez-vous en.
6. Quand vous approchez un haut gradé, laissez vos bras pendre le long de votre corps et inclinez-vous le plus bas possible. Laisser ses mains loin de son sabre est une preuve de confiance. Baisser la tête l’est aussi. Par ces deux actions, vous lui faites comprendre : “ Vous pouvez prendre ma vie si vous le désirez. ”
7. Levez-vous le matin avant vos serviteurs, et effectuez la moitié de leurs tâches avant même qu’ils n’aient eu le temps de se laver. Les hommes suivent l’exemple de ceux qu’ils admirent.
8. Les assassins rôdent aux heures tardives, alors couchez-vous tôt. Puis, lorsqu’ils roderont aux environs de minuit, vous serez frais reposé et prêt à les recevoir.
9. Lavez-vous. Un homme sale éprouve des démangeaisons et il doit se gratter. Un homme qui se gratte est lent.
10. Soyez prêts à mourir.
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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptySam 1 Fév 2014 - 14:47

LA VOIE DE L’ILLUMINATION

Lorsque je demandai à Togashi Mitsu quel était le chemin de l’illumination il me répondit :
« Ce chemin peut être parcouru en trois pas. Le premier tue tes parents. Le second me tue. Le troisième te tuera. Es-tu prêt à suivre ce chemin ? »

Le premier pas :
« Tu n’oublies jamais de respirer car respirer est inscrit au plus profond de ton esprit, au delà de ce que ta pensée peut atteindre. Si tu parviens à agir à partir de cette zone spirituelle, même pour accomplir les tâches les plus simples, tu découvriras que les secrets de l’univers ne sont pas si hermétiques qu’ils pourraient le paraître. »
L’élève doit abandonner toutes ses certitudes acquises durant sa vie de famille. Quand il atteint le sommet de la montagne, il laisse son nom derrière lui. Quand il a renoncé à son héritage familial, l’élève peut se soumettre à l’enseignement de l’école Togashi. Il lit et médite sur le Tao de Shinsei, étudie les Fortunes et s’astreint à un entraînement physique extrêmement rigoureux.

Abandonner ses certitudes nécessite d’équilibrer les forces qui sont en nous, car si une partie de nous-même est plus forte que l’autre nous sommes en danger comme le montre cette histoire qu’aimait raconter Maître Taisen :

Il était une fois un oiseau à deux têtes dont la tête de droite était si gourmande et habile que la tête de gauche, aussi gourmande mais malhabile, restait toujours affamée tandis que la tête de droite se nourrissait à satiété.
Aussi, un jour, la tête gauche dit à la tête droite :
« Je connais tout près une herbe délicieuse dont tu te régaleras ; viens, je vais te conduire à cet endroit. »
Petite tête gauche savait qu’il s’agissait en fait de poison, mais désirait faire périr de la sorte tête droite pour pouvoir manger à son gré ensuite. Ce qu’il advint, en réalité, c’est que d’abord le corps fut intoxiqué, puis les deux têtes moururent.

Voici une autre histoire qu’aimait raconter Maître Taisen :
Il était un brave homme et son fils, un peu simples. Ce fils était très honnête et très dévoué. Alors que tous les deux dormaient sur l’herbe de la forêt, un moustique vint se poser sur la tête du père. Le fils se réveilla. Il était très gentil pour son père. Aussi, il prit un bâton et frappa le moustique. Le moustique s’envola mais le père était mort.

Aller vers la sagesse signifie abandonner tout désir de puissance :
Un daimyo demanda un jour à Mitsu :
« Vous êtes un très grand homme, et je désire vous remettre la transmission de mon fief, l’acceptez-vous ? »
Mitsu dit simplement :
« Ces paroles ont souillé mes oreilles. » Et il partit se laver les oreilles dans la rivière la plus proche.
Un moine, qui conduisait une vache, arriva au bord de l’eau.
« Pourquoi te laves-tu les oreilles ? lui demanda-t-il.
– Aujourd’hui, je suis très mécontent, le daimyo a voulu faire de moi son successeur ; il m’a proposé son fief, et mes oreilles sont souillées par ces paroles, aussi dois-je les laver. »
Le moine dit alors :
« Je voulais faire boire ma vache dans cette eau claire, et la voilà sale !… »

Shinsei dit à l’Empereur :
« Qui te lie ?
– Personne, je suis l’Empereur.
– Il y a là une contraction dans les termes, » dit le sage avec un sourire.

Le koan (ou « assertion publique ») est une méthode d’enseignement très populaire au sein de la confrérie de Shinsei (particulièrement chez les Questionneurs de la secte Shintao qui basent tout leur enseignement sur les koan). Elle consiste en de courtes déclarations qui semblent avoir peu, ou pas de sens, et est destinée à illustrer la vérité de la réalité. Ces assertions apparemment simples ont des sens bien plus profonds que l’on ne peut découvrir que par la méditation et la réflexion. Un koan n’a souvent d’autre but que de démontrer l’inutilité des mots, une réalité que beaucoup de nouveaux venus étudiant le Tao trouvent frustrante.

Le tao qui peut être défini
N’est pas le Tao lui-même
La vérité qui peut être nommée
N’est pas la Vérité

Shinsei et un disciple se promenaient sur un pont
Shinsei dit :
« Voyez comme les vairons se promènent tout à leur aise ! C’est là la joie des poissons.
– Vous n’êtes pas un poisson, dit le disciple. Comment savez-vous ce qui est la joie des poissons ?
– Vous n’êtes pas moi, répartit Shinsei. Comment savez-vous que je ne sais pas ce qui est la joie des poissons. »

« Bien que trente rayons convergent au moyeu, c’est le vide médian qui fait marcher le char.
L’argile est employée à façonner des vases mais c’est du vide interne que dépend leur usage.
Il n’est de chambre où ne soient percées portes et fenêtres. C’est donc le vide encore qui permet l’habitat. L’être a des aptitudes que le non-être emploie. »
Le Tao de Shinsei

« Qu’est-ce au juste que le Tao, demandai-je au début de mon enseignement, n’est-il exprimable que par des silences et des énigmes ? »
Mitsu répondit :
« Le Tao est comme un homme qui, s’accrochant désespérément à un arbre par les dents au-dessus d’un précipice, ses mains ne s’agrippant plus à rien, ses pieds ne reposant plus sur rien, entendrait quelqu’un lui demander : « Eh, l’ami ! Pourquoi Shinsei est-il venu à Rokugan ? » S’il ne répond pas, il échoue à sa mission, et s’il répond, il tombe et se tue. Alors, que faire ? »

Où chercher le Tao, qui se dérobe aux regards de celui-là même qui en a fait son but.
Dans les hautes montagnes ? Dans les provinces lointaines ?
Yama sano Kaminari n’est qu’une montagne.
Le lac des pétales de cerisiers n’est que de l’eau

Les lieux célèbres sont comme les autres… et le Tao est l’état normal de l’homme. Un Moine des Quatre Temples, maître Taisen a défini le Tao avec un koan d’une grande simplicité :

Faire le thé et partir.

Agir sans but, sans en espérer de rétribution… Est-ce bien ce qu’il voulait dire par là ?
Togashi Taisen, un sensei légendaire des Ise zumi, fondait son enseignement sur l’étude de la nature et de l’ordre universel dont il exprimait ainsi l’omniprésence :

Le courant rapide n’a pas emporté la lune.

Mitsu-sensei, quant à lui, aimait raconter cette histoire :

Quatre moines ayant fait vœu de silence étaient en méditation à la lumière d’une chandelle. Soudain, un coup de vent éteignit la chandelle.
« La flamme s’éteint ! » s’exclama le plus jeune.
Le suivant s’écria alors : « Vous ne devez pas parler ! »
Le moine en chef dit alors : « Vous n’êtes guère raisonnables. Il n’y a que moi qui n’ait pas parlé ! »

Un matin, durant mon apprentissage, je vis deux novices absorbés par la contemplation d’un drapeau de Kyuden Togashi.
L’un disait : « C’est le drapeau qui bouge ! »
L’autre rétorquait : « C’est le vent qui bouge ! »
Maître Mitsu coupa court à leur conversation :
« Ce n’est ni le drapeau ni le vent… C’est votre esprit qui bouge ! »

Sur un thème similaire, Maître Taisen avait un koan édifiant :

Le vent calmé, les fleurs tombent encore.

Il indiquait par là que les phénomènes, les illusions sont inclus dans le calme. Je méditai longtemps sur ce koan pour me pénétrer de son sens profond, et de la beauté de l’image qu’il suscitait. Certains des sensei de Kyuden Togashi utilisaient de courts poèmes semblables aux haiku pour faire passer l’énigme du Tao. L’un d’entre eux, Sendoshi, décrivait ainsi la méditation :

Mon visage
Dans l’eau du torrent
Le voilà, celui qui voyage.

Le reflet, l’esprit vagabonde, mais la méditation est une forme de discipline qui ancre le méditant dans l’instant, ici et maintenant.
Lors de la méditation quotidienne, un des Ise zumi passe dans les rangs avec un kyôsaku, qui est un « bâton d’encouragement », une petite baguette utilisée pour sortir les pratiquants de leur somnolence ou calmer une trop intense concentration. Le coup est bref et sec, et peut être volontairement demandé par le pratiquant à la méditation en joignant les mains. Il ne s’agit pas d’une punition mais d’un stimulus permettant de conserver une conscience juste lors de la méditation. Un jour, avant la méditation, maître Shuzan exposa un koan d’une grande justesse :

Il montra son kyôsaku aux novices et dit :
« Si vous appelez cela un petit bâton, vous n’exprimez pas la réalité. Si vous ne l’appelez pas un petit bâton vous niez sa nature. Alors… comment appelez-vous ceci ? »

Le vrai Tao n’est peut-être pas accessible aux sens, comme le suggère ce poème de Rezan, le poète ronin, intitulé : Visite à un ami.

Au sommet de la montagne, une chaumière ;
Je frappe à la porte, personne pour ouvrir.
Je regarde à l’intérieur, rien qu’une table.
Tu as dû sortir dans ta charrette en branches,
Ou bien partir pêcher dans l’eau d’automne.
Nous nous sommes croisés sans nous voir.

Je contemple alentour la couleur de l’herbe,
J’entends le bruit des pins sous la douce pluie,
Ce soir, à ces merveilles je m’accorde,
Ma joie épuisée, je redescends la montagne,
Pourquoi t‘attendre ?

À force de méditation, j’en vins à appréhender un peu mieux la nature du Tao. J’étudiais donc sans relâche, lisant et relisant les ouvrages des plus grands maîtres. J’obtins même une certaine réputation parmi les Ise zumi, en tant qu’érudit sinon en tant que maître.
Je m’intéressai en particulier à la nature profonde du Tao, et je commençai à élucider certains mystères, à comprendre certains double sens.
« Il émousse tout tranchant (toute domination, toute hiérarchie)
Il dénoue tout écheveau (tous les problèmes, les conflits)
Il allie toutes les lumières (toutes les qualités)
Il unifie toutes les poussières (tous les défauts) »

Je remarquai aussi en étudiant une version du Tao qu’en juxtaposant les premiers et derniers idéogrammes du texte, on obtenait : « La Voie : Œuvrer sans batailler. »

Cependant, un jour que Mitsu m’avait convié à une cérémonie du thé et que je lui parlais de mes découvertes du Tao, il commença à remplir ma tasse, mais quand elle fut pleine à ras bord, il continua de verser. Étonné, je regardai le thé déborder, jusqu’à ce qu’excédé, je m’écrie :
« Plus une goutte, la tasse est pleine !
– Tout comme cette tasse, tu es rempli de tes propres opinions. Comment pourrais-je te montrer ce qu’est le Tao ? »

Taisen lui-même disait :
Tao et thé, même saveur.

L’étude du Tao n’est rien sans la méditation et le but de la méditation est d’atteindre l’état du vide :
Un jour que Taisen était en méditation dans le dojo, son maître, Sekito lui demanda :
« Que fais-tu en méditation ?
– Je ne fais rien, pas même la méditation.
– Que penses-tu maintenant ?
– Je pense du tréfond du Vide.
– Comment pense-t-on du tréfond du Vide?
– Je comprend le Vide sans pouvoir l’exprimer… Comme une étincelle éclairant brusquement mon esprit. »

Togashi Kaze rendit visite un jour à quatre grands maîtres de kyudo qui vivaient ensemble à Kyuden Akodo.
Il parla ainsi :
« Vous êtes quatre, que chacun de vous marche dans l’une des quatre directions, puis, se retournant vers moi, décroche sa flèche. Je les arrêterai toutes quatre avant qu’elles m’atteignent.
– Nous ne pouvons te croire ! répliquèrent-ils.
– Comme il doit être rapide ! reprirent les élèves. Il est déjà difficile d’arrêter ne serait-ce qu’une flèche tirée par un maître, mais quatre à la fois ! Cela relève du pouvoir magique. »
Alors Kaze répliqua :
« Il y a encore plus rapide que moi : la course du Soleil et de la Lune et celle de l’éclair. Et il y a encore plus rapide que le Soleil et la Lune et l’éclair…
– Qu’est-ce ? »


Le deuxième pas

« Il te sera impossible de « suivre » le non-chemin car tu iras, au mieux, là où personne n’est jamais allé. Si tu te contente de suivre les traces d’un autre, tu es sur la mauvaise route. Ce n’est qu’en suivant ta propre voie, en foulant des territoires inexplorés, que l’on atteint l’illumination. »

Le second pas qui mène à l’illumination se produit au moment du gempukku. L’Ise zumi obtient ses premiers tatouages et doit ensuite tracer sa propre route, transformant les leçons du professeur en expériences personnelles.

Le sûtra du Lotus relate cette histoire qui fut à la base du sûtra du Diamant et du premier schisme de la Confrérie de Shinsei, mais qui peut être appliquée à la relation entre un sensei et son apprenti :

Deux amis se retrouvèrent après une longue absence. L’un était riche, l’autre, mendiant. Ensemble, ils burent le saké des retrouvailles. Le mendiant, un peu saoul, s’endormit dans la pièce, et l’ami, plein de compassion, avant de partir, lui glissa dans la poche un très gros diamant.
Mais en se réveillant, le mendiant ne pensa pas à fouiller ses poches.
Un an après, les circonstances firent que les deux amis se rencontrèrent à nouveau et l’homme riche vit aux vêtements de l’autre que son ami était toujours mendiant.
« Comment donc ? Pourquoi es-tu toujours aussi pauvre ?
– Ce n’est pas en mendiant qu’un homme peut devenir riche.
– Imbécile, n’as-tu pas trouvé le trésor que j’avais déposé dans ta poche ? »

Certains Ise zumi choisissent alors de parcourir les routes de Rokugan. Cependant, ils ne se font pas connaître en tant qu’Ise zumi, car leur valeur n’est alors pas suffisante pour soutenir leur réputation.
Encore une fois, ce pas s’intègre dans la philosophie du « non-chemin », ainsi que l’explique cette histoire :

Deux hommes marchaient dans la nuit sur un chemin qui traversait la forêt Shinomen. L’un des deux était aveugle et son compagnon le guidait. Soudain, surgissant des fourrés sombres, un oni se dressa sur le chemin. L’aveugle n’éprouva pas la moindre crainte, alors que son compagnon était terrorisé ! Ce fut alors l’aveugle qui conduisit son ami.

Celui qui recherche l’illumination ne peut se contenter de suivre la voie de son professeur, ou alors il serait semblable à l’ami de Senrin :

Il y a longtemps, un Shugenja du nom de Agasha Senrin qui vivait en ermite reçut un vieil ami. Senrin, tout heureux de l’accueillir, lui offrit un dîner et un abri pour la nuit. Le lendemain matin, avant le départ de son ami, il voulut lui offrir un cadeau. Il prit une pierre et, avec son doigt en fit un bloc d’or pur. Son ami ne fut pas satisfait : Senrin pointa alors son doigt sur un énorme roc qui lui aussi devint de l’or. L’ami ne sourit toujours pas.
« Que veux-tu donc ? » demanda Senrin.
L’ami lui répondit :
« Coupe ce doigt, je le veux. »

Il faut donc suivre ses propres aspirations, en se fiant à son cœur et à ses sens. Le sensei ne peut remplacer la connaissance de soi ainsi qu’il est dit dans le Tao :

L’Empereur demanda à Shinsei :
« Comment puis-je parvenir à l’illumination ?
– Je ne sais pas, répondit Shinsei.
– Mais pourtant, tu l’as atteinte !
– Cela ne veut pas dire que je sais comment vous pouvez l’atteindre. »

Mitsu expliquait ainsi :
« Je ne peux te dire où s’achève la route vers l’illumination, mais je peux te dire où elle commence. »

Le troisième pas
Le dernier pas consiste à se tuer soi-même et à atteindre le satori (l’illumination).

On dit que le satori arrive en général de façon soudaine.
Ainsi le moine Tôzan se rendit chez maître Unmon. Unmon lui demanda :
« D’où viens-tu ?
– Je viens du Village de la rivière endormie.
– Et dans quel temple étais-tu cet été ?
– Daikoku à Ryoko Owari…
– Ah bon… Et quand es-tu reparti ? continua Unmon.
– À la fin de l’été…
– Tête vide ! Tu mériterais soixante coups de bâton, mais je risquerais de le salir. »
Le lendemain Tôzan revint voir Unmon et s’inclina avec respect devant lui. Il s’enquit :
« Hier, tu m’as fait grace de soixante coups de bâton… je n’ai pas fermé l’œil de la nuit : pourquoi les mériterais-je ?
– Imbécile ! Pourquoi vas-tu ainsi de chemin en chemin ! »
À ces derniers mots, Tôzan fut illuminé.

Un élève de Taisen n’était pas sûr d’avoir obtenu le satori malgré sa grande sagesse. Il gardait un doute et n’était pas satisfait. Taisen, lui disait :
« Tu es intelligent mais tu as trop lu les sûtras. Ton intelligence du Tao provient de la mémoire des sûtras. Tu dois tout oublier. »
Aussitôt, l’élève brûla ses exemplaires du Tao et des Sûtra de Shinsei. Il quitta Kyuden Togashi et vécut en solitaire dans les montagnes. Il médita pendant deux ans. Un jour, il entendit le son d’un bambou frappé par une pierre qui roulait sur le flanc de la montagne. Il s’éveilla alors totalement et ses doutes prirent fin.
Il revint au château et raconta ce qui s’était passé à son maître qui répondit :
« Ainsi, tu crois avoir obtenu soudainement le satori par le choc du bambou et de la pierre ?
– Non, répondit l’élève, ce ne fut pas soudain. »
Taisen s’inclina :
« Je vois qu’à présent tu as compris, » dit-il.

Se tuer soi-même, c’est devenir le Vide :
Taisen disait :
« Imaginez une barque. Qu’une autre barque vide à la dérive vienne la heurter, les mariniers, fussent-ils d’esprit mesquin, ne se fâcheront pas. Mais s’il y a un homme dans la barque, ils crieront pour qu’il la gare. S’il ne les entend pas , ils crieront de nouveau, et finalement, le poursuivront d’injures. La barque n’excite pas la colère si elle est vide. Ainsi, qui pourra faire du mal à celui qui aura su se vider de son moi ? »

La route qui mène à l’illumination est sans fin.

Maître Taisen était mourant. Un disciple s’approcha et lui demanda quel était son testament. Taisen répondit qu’il n’en avait pas ; mais le disciple insista : « Vous n’avez rien… Rien à dire ?
– La vie n’est qu’un rêve. » Et il expira.

« Ce n’est que dans la tombe que vous n’aurez plus rien à apprendre. »
Le Tao de Shinsei
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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptySam 6 Sep 2014 - 15:16

LES FAMILLES VASSALES DES CLANS


Rokugan compte un nombre important de familles vassales. Davantage encore ont vu le jour, prospéré, périclité puis disparu depuis l’aube de l’Empire. Il serait impossible d’en dresser une liste complète, et beaucoup sont d’ailleurs tombées dans l’oubli au fil des ans. Certains familles vassales, en revanche, ont réussi à se perpétuer sur le long terme, apportant une contribution modeste mais précieuse à leur clan.


Familles Vassales Anciennes

Clan du Crabe
- Fundai (Kaiu) : dévolue à la construction navale. Dans les ports et chantiers navals du clan du Crabe, la plupart des artisans appartiennent à cette famille.
- Kakeguchi (Hida) : compte les plus fidèles soutiens et les vassaux les plus dévoués des Hida. Ils fournissent maints Officiers, Gardes-frontières et Magistrats.
- Kano (Yasuki) : famille d’artisans paisibles produisant de superbes œuvres d’art et s’entraînant parfois auprès des Kaiu.
- Maisuna (Kaiu) : dévolue exclusivement à l’entretien de la Grande Muraille Kaiu.
- Meishozo (Kuni) : perpétue les techniques de maquillage Kuni.
- Moshibaru (Hida) : accueille les rônin qui sont admis au sein du clan du Crabe à l’occasion de la tradition de « l’Hiver des Vingt Gobelins ».
- Raikuto (Hiruma, puis Yasuki) : spécialisée dans la diplomatie. Ses membres servent souvent à la cour aux côtés des Yasuki.
- Ugawari (Kuni) : forme les assistants des Kuni concernant leurs recherches liées à l’Outremonde.

Clan du Dragon
- Kouken (Mirumoto) : ordre monastique inféodé à la famille Mirumoto. Ils sillonnent l’Empire pour répondre aux besoins des plus humbles tout en récoltant des informations et des rumeurs pouvant intéresser les samurai sédentaires Mirumoto.
- Zurui (Mirumoto) : famille de yojimbo par excellence, dont les membres sont destinés à la défense exclusive des shugenja du clan.

Clan de la Grue
- Ashidaka (Kakita) : famille descendant des premiers samurai forgerons à avoir créé les sabres parfaits que l’on nomme aujourd’hui les « Lames Kakita » (qui sont parmi les biens les plus précieux du clan de la Grue).
- Hiramichi et Hiramori (Daidoji) : les Hiramori (« Hira des Bois ») et Hiramoshi (« Hira des Sentiers ») se chargent de tâches subalternes pour le compte de la famille Daidoji.
- Iwasaki (Kakita) : poursuit l’idéal de perfection artistique des Kakita, en dirigeant une poignée de maisons de geisha de grand luxe dans une bourgade, au sud de l’Académie des Artisans de la famille Kakita.
- Katogama (Doji) : fait office de police interne au sein du clan. Elle est vouée à surveiller minutieusement les signes d’apparition et de trahison possible. Les Magistrats sont fréquemment issus de leurs rangs.

Clan de la Licorne
- Marta (Shinjo) : ses membres sont les Bardes et Historiens du clan, dont ils préservent la mémoire, non pas à l’aide d’écrits, mais par le truchement d’une tradition orale qui se transmet de génération en génération.
- Hyuga (Otaku) : ses membres servent la famille Otaku en qualité de maîtres d’écurie et dompteurs de destriers.
- Naoko (Otaku) : famille gardienne des traditions gaijin de la famille Otaku.
- Battue (Iuchi) : famille chargée de protéger les Iuchi contre tout incident lié à la corruption. Les Battue mènent une existence semi-nomade, sillonnant les terres du clan de la Licorne en quête de Souillure.
- Suio (Ide) : famille dont les membres sont très doués pour l’apprentissage des langues étrangères et pratiquant une science du décryptage des idiomes et des coutumes gaijin. Ils sont également experts concernant les subtilités de la culture et des traditions de l’Empire.
- Onshigawa (Moto) : ses membres sont spécialisés dans le métier d’éclaireur et de franc-tireur. Leurs meilleurs éléments servent souvent sous les ordres des généraux du clan.

Clan du Lion
- Katai (Akodo) : famille régnant sur un domaine proche de la forêt Kokoro Nezuban Mori, dont les membres ont pour mission de gérer cette ressource en bois de coupe.
- Hosokawa (Ikoma) : famille dont la mission consiste à compiler et à homogénéiser les écrits de tous les Historiens et Scribes Ikoma.
- Ise (Kitsu) : ses membres sont chargés de protéger les terres du clan contre toute incursion en provenance des Royaumes Spirituels.
- Ikeda (Matsu) : regroupe les meilleurs cavaliers du clan du Lion, dont la maîtrise tactique de la guerre de mouvement n’est surpassée que par le clan de la Licorne.
- Koritome (Matsu) : dans tout Rokugan, rares sont ceux qui manient mieux l’arc. Même les Tsuruchi affirment que le père de leur fondateur, membre du clan du Lion, était un samurai Koritome.

Clan du Phénix
- Atsumaru (Agasha) : dans leur nouveau foyer comme dans l’ancien, ses membres s’occupent des terres boisées où ils collectent les ingrédients rares pour les expériences des Agasha.
- Nani (Asako) : constitue une sorte d’assistanat dévolu à la famille Asako.
- Chukan (Asako) : ces archivistes veillent inlassablement à la bonne tenue des connaissances accumulées dans les bibliothèques Asako.
- Nasu (Shiba) : forme les bureaucrates en chef du clan du Phénix.
- Sodona (Shiba) : fournit des yojimbo aux nobles et dignitaires Shiba de haut rang.

Clan du Scorpion
- Kochako (Shosuro) : famille très secrète que l’on dit dévolu à la traque des traitres au clan et à l’Empire.
- Tokagure (Shosuro) : famille gardienne des jardins de Shiro no Shosuro.
- Nanbu (Soshi) : fournit des soldats et des yojimbo à la famille Soshi.
- Tansaku (Yogo) : ordre mystérieux que l’on dit dévolu à des recherches destinées à lever la tristement célèbre « Malédiction de Yogo ».

Clan du Renard
- Byako (Kitsune) : Ses membres sont ceux qui ont préservé le lien le plus étroit avec le Royaume de Chikushudo. Ils sont réputés pour être de puissants shugenja.


Familles Vassales Modernes

- Chiyu (clan du Dragon, Tamori) : famille descendant d’un groupe de rônin shugenja conduit par un dénommé Chiyu. Dans le chaos de la Guerre des Clans, ils s’installèrent dans un village à l’abandon près des montagnes du clan du Dragon, où ils étudièrent les vertus médicinales des plantes. Ils découvrirent à cette époque nombre de baumes et remèdes inconnus des Clans Majeurs. Quelques temps plus tard, la famille Tamori, nouvellement fondée peinait à accroitre ses effectifs suite à la défection des Agasha, et proposa donc d’accueillir Chiyu et ses disciples.
- Goraiku (clan de la Mante, Moshi) : famille vouée à la défense de la vallée Moshi.
- Hiasobi (clan du Dragon, Tamori) : ses membres sont des maîtres du kagaku (l’art qui consiste à créer des objets alchimiques).
- Hogosha (clan de la Mante, Yoritomo) : petite famille de courtisans et de diplomates fondée en l’honneur du célèbre et très compétent Courtisan Impérial Yoritomo Hogosha.
- Izaku (clan du Phénix/clan du Dragon, Agasha/Tamori) : famille secrète (qui se consacre à la collecte et à la préservation du savoir magique) dont la titanesque bibliothèque est dévolue à être la plus impressionnante réserve d’œuvres d’art et de savoir des shugenja de tout l’Empire.
- Kagehisa (clan de la Mante, Tsuruchi) : ancien otokodate de « la Lame de la Guêpe » dévolu à la protection de Kyuden Ashinagabachi. Les Kagehisa (qui étudient la voie du sabre plutôt que celle de l’arc) continuent à faire leur devoir en veillant sur le siège du pouvoir des Tsuruchi.
- Naganori (clan du Scorpion, Yogo) : famille fondée à l’issue de la Guerre des Clans et destinée à servir les Kuroiban dans leur lutte contre les créatures de l’Outremonde infiltrées dans l’Empire.
- Shingon (clan du Phénix, Isawa) : ses membres se consacrent à l’éveil élémentaire de Nemuranai.
- Shudo (clan du Renard, Kitsune) : petite lignée protégeant les KItsune en fournissant gardes et yojimbo.
- Tsume (clan de la Grue, Doji) : ses membres, excellents au maniement de l’arme d’hast (et que l’on décrit comme agressifs et ambitieux), constituent une légion connue sous le nom de « Piquiers Tsume ».
- Watanabe (clan de la Mante, Yoritomo) : fournit d’excellents ouvriers aux chantiers navals de l’archipel Mante.


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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMar 28 Oct 2014 - 14:13

Une autre version de l'armure lourde :

http://l5rart.tumblr.com/image/101157164433

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyJeu 3 Sep 2015 - 22:24

LE MARIAGE
« Un naufrage rend un homme pauvre pour un an ; un mauvais mariage le rend pauvre pour la vie. » Proverbe du clan de la Mante
Les mariages à Rokugan sont généralement arrangés et l’amour n’y a que peu de place. Les fiançailles sont des contrats négociés entre deux familles, les intéressés n’ayant pas vraiment leur mot à dire. La plupart des familles qui peuvent se le permettre engagent une nakado (entremetteuse) professionnelle pour trouver un bon conjoint à leur enfant et mener les négociations avec l’autre famille. La marieuse tiendra compte d’un certain nombre de paramètres, mais les sentiments que peuvent éprouver l’un pour l’autre les deux intéressés n’entrent pas en ligne de compte.
Les Rokugani ne se moquent pas de l’amour et n’en négligent pas le pouvoir. Après tout, Benten, la Fortune de l’Amour Romantique, est l’une des Sept Grandes Fortunes. Ils estiment simplement que cela ne contribue pas à faire un bon mariage. Il n’est pas impossible d’épouser quelqu’un que l’on aime, mais il faut alors une bonne dose de chance et beaucoup de travail pour convaincre les deux familles que l’union sera favorable. D’ailleurs, des amants malins convaincront d’abord l’entremetteuse, puis la laisseront gérer les familles. En tout cas, les marieurs efficaces tentent de faire en sorte que les futurs époux soient compatibles, car les scènes de ménages publiques entre mari et femme sont non seulement honteuses, mais peuvent remettre en question leurs facultés de jugement.
Une entremetteuse organisera des rencontres entre les parents des futurs époux (qui ne seront pas forcément invités et qui, s’ils sont là, n’auront pas le droit de se parler). C’est le début de la phase des négociations et chaque famille peut y mettre un terme sans perdre la face. Il leur suffit de s’adresser à l’entremetteuse, qui le fait alors savoir à l’autre famille. Mais une fois le contrat de mariage rédigé et signé par toutes les parties, l’union est officielle, et il serait embarrassant pour les deux familles et l’entremetteuse de revenir dessus.
La section la plus importante du contrat précise si l’épouse rejoint la famille du mari, ou inversement. En règle générale, celui qui a le rang social (c’est à-dire de Statut) le plus bas rejoint la famille de l’autre. C’est pour cette raison que de nombreuses familles cherchent des femmes d’un rang légèrement inférieur au leur pour marier leurs fils. Mais cette règle n’est pas systématique. La famille Utaku interdit catégoriquement à ses filles d’épouser des hommes d’un rang supérieur au leur. Quant aux familles Matsu et Soshi, elles le découragent fortement. Au sein du clan de la Grue, un homme qui épouse une Doji rejoindra parfois sa famille par respect pour le fondateur du clan (il en va de même pour la famille Shinjo du clan de la Licorne). En dehors des traditions familiales et claniques, il peut être simplement avantageux d’entretenir un lien avec une famille riche et puissante, ce genre de préoccupation l’emportant souvent sur la tradition.
La famille qui s’agrandit paye traditionnellement une dot à celle qui perd un membre. Là encore, c’est à l’entremetteuse d’en régler les détails. Entre les familles riches et puissantes, ces simples négociations peuvent prendre une tournure très complexe.
La cérémonie en elle-même est assez simple. Elle se déroule généralement dans un oratoire, qu’il s’agisse de celui d’une des deux familles ou dans un temple proche. Seules les familles concernées sont invitées. Un shugenja purifie et bénit le couple, après quoi tous deux lisent leurs vœux et boivent trois gorgées de sake, dans trois bols différents. L’épouse est d’abord parée d’une tenue blanche (couleur du deuil et symbole de la mort de son état de jeune femme célibataire, mais témoignage aussi de son départ de sa famille de naissance). On offre de l’encens et des prières aux Fortunes et aux Ancêtres. La cérémonie est alors terminée et l’épouse revêt une tenue pourpre (symbole de renaissance, dans son nouveau rôle d’épouse, mais aussi en tant que membre de sa nouvelle famille d’adoption). Dans certains cas, à la fin de la cérémonie, on lie les mains des époux par un fil rouge, qui symbolise le nouveau lien les unissant.
La réception qui suit est plus ostentatoire. Selon la richesse des familles, on peut y trouver jusqu’à plusieurs centaines de personnes. Si les mariés sont membres de la caste des samurai, un représentant de leur seigneur sera certainement présent. Si leur statut le justifie, le seigneur en personne fera une apparition. Il est de bon goût d’offrir au couple un cadeau. Dans la haute société, il se veut purement symbolique, et exprime le souhait d’une vie longue accompagnée de nombreux enfants. Parmi les castes inférieures, un don en argent permet de participer aux frais du mariage et convient parfaitement.     

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMer 24 Aoû 2016 - 18:17

Les Fiançailles
- A Rokugan, les fiançailles constituent un acte à la fois légal et symbolique. Il s’agit d’une promesse de mariage qui peut donner lieu à un versement de « dommages et intérêts » au profit de la partie lésée en cas de rupture.
Les fiançailles se déroulent une fois le consentement des familles acquis. La cérémonie officielle (Nosai no Gi) a lieu un jour considéré comme privilégié par le Calendrier Isawa et s’effectue en présence d’un officiant (shugenja ou moine), afin de bénir l’union. Pour l’occasion, un dîner formel regroupe les deux familles concernées. C’est officiellement la première fois où ces dernières se rencontrent.
- Un temps particulier est consacré à l’échange des cadeaux. Ce moment porte le nom de « Yuinô ». L’ensemble de ces cadeaux offerts symbolise le bonheur, la prospérité et la longévité.
   La femme reçoit un obi (ceinture de kimono), qui représente les vertus féminines.
   L’homme reçoit un hakama (sorte de pantalon), qui symbolise la fidélité.
En plus de ces deux présents, neuf objets emballés sont échangés dans du papier de riz richement décoré (et emballés selon l’art traditionnel et complexe de l’origata) :
   Ormeau (« Naga Noshi ») : ce coquillage symbolise la sincérité du donneur. Il est très prisé pour sa nacre (utilisée pour confectionner des bijoux, des boutons et orner des instruments de musique).
   Argent (« Kinpo Zutsumi ») : une somme est échangée. Celle-ci n’est pas importante en soit. Ce qui est fondamental c’est qu’elle corresponde à un nombre impair. Les nombres pairs sont à proscrire car on peut les diviser. La somme est glissée dans une enveloppe richement décorée de fils d’or et d’argent (noués ensemble de façon à ce qu’on ne puisse les dénouer).   
   Bonite déshydratée (« Katsuo-bushi ») : cet aliment de base au sein de la société peut être conservé très longtemps. Il représente donc le vœu des familles concernant la longévité du mariage.
   Seiche déshydratée (« Surume ») : cet aliment est donné pour les mêmes raisons que le précédent et symbolise une volonté de durabilité du couple.
   Algue « Konbu » : symbole de fertilité destiné à ce que le couple ait de nombreux enfants en bonne santé.
   Chanvre « Shiraga » : les fils de chanvres sont solides et leur couleur blanche représente des cheveux blancs. Il symbolise donc la solidité des liens nouvellement tissés entre les futurs mariés et le souhait qu’ils vivent longtemps ensemble.
   Eventail « Suehiro » : cet éventail doit pouvoir s’ouvrir. Il symbolise alors un futur qui ne pourra être que plus prospère et ira toujours en s’améliorant.
   Argent pour le sake (« Yanagi-daru ») : somme d’argent devant servir à sa procurer du sake.
   Tonneau de sake : les tonneaux de sake sont habituellement fabriqués en bois de cryptomère (« Sugi »). Les bois utilisés pour les tonneaux échangés lors des fiançailles est différent. Les tonneaux sont fabriqués en saule pleureur (« Yui-no »). Ce tonneau symbolise l’obéissance et la gentillesse dans le mariage.
L’ensemble des cadeaux reçus lors de la cérémonie des fiançailles est listé sur une feuille particulière appelée « Mokuroku ».
  

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyMar 20 Déc 2016 - 17:43

FESTIVITES ET EVENEMENTS NOTABLES
 
 
Les Mois rokugani
- Printemps : Lapin, Dragon, Serpent
- Eté : Cheval, Mouton, Singe
- Automne : Coq, Chien, Cochon
- Hiver : Rat, Bœuf, Tigre
 
Les Heures rokugani 
5h – 7h : Lièvre
7h – 9h : Dragon
9h – 11h : Serpent
11h – 13h : Cheval
13h – 15h : Chèvre
15h – 17h : Singe
17h – 19h : Coq
19h-21h : Chien
21h – 23h: Sanglier
23h 1h : Rat
1h – 3h : Boeuf
3h - 5h : Tigre
 
 
Les Festivités Religieuses Traditionnelles
 
Jour de l’an (Oshogatsu), 1er jour du Lapin
Considérée comme la plus complexe et importante fête Rokugani, cette célébration concerne tous les habitants de l’Empire sans exception et c’est à cette occasion que chacun fête son anniversaire, quelle que soit sa date de naissance.
 
Festival des 7-5-3, 13ème jour du Dragon  
Cette fête met à l’honneur les enfants de l’Empire car elle est organisée pour déjouer le mauvais sort qui pourrait les frapper.
 
Festival des Fleurs de Cerisier, 23ème jour du Dragon
Il s’agit ce jour de contempler la beauté printanière incarnée par l’arbre le plus prisé à Rokugan : le cerisier. Sous ses branches, il est de coutume de manger, de pratiquer la musique et de réciter des poèmes.
 
Festival des Iris (ou Fête des poupées, ou Fête des cerfs-volants), 25ème jour du Serpent
Cette fête est consacrée aux qualités positives des enfants et à tout ce qu’ils représentent : pureté, potentiel et espoir pour l’avenir.
 
Festival des Chrysanthèmes (Choyo no Sekku), 6ème jour du Cheval  
Cette date est censée être celle marquant la chute des Kami sur Rokugan. Cette fête célèbre donc à la fois la Lignée de l’Empereur et les fondateurs des Sept Clans originels.
 
Fête du Kanto, 2ème jour du Mouton
Au plus fort de l’été, on s’active afin d’empêcher la somnolence et encourager le labeur et la productivité.
 
Fête du Riz, 3ème jour du Mouton
Les villageois célèbrent les semailles du riz par des grandes processions, louant et remerciant les Fortunes.
 
Fête de l’Union du Berger Céleste et de la Tisserande, 7ème jour du Mouton
Cette fête célèbre l’union du Berger Céleste et de la Tisserande, deux étoiles qui ne se croisent que cette nuit-là. A cette occasion, les maisons sont décorés de poèmes les mieux calligraphiés possibles. Les artistes ont pour habitude de veiller tout la nuit afin de contempler les deux astres.
 
Fête de Setsuban, 8ème jour du Singe
Ces célébrations visant à célébrer le retour de l’automne et à laisser la guerre de côté afin d’honorer le retour de la paix. A cette date, la famille Isawa organise chaque année son plus grand tournoi de shugenja.  
 
Festival de l’Eloge de la Sagesse et du Savoir, 20ème jour du mois du Coq
C’est durant cette journée, que, traditionnellement, les pères racontent à leurs enfants les mythes fondateurs de la création de Rokugan. Des représentations du « Petit Maître » Shinsei sont affichés dans tous les lieux de culte. A cette occasion, il est de coutume que maîtres et serviteurs s’échangent des présents. 
 
Festival Bon (ou Fête des Ancêtres ou Fête des lanternes en papier), 28ème jour du Chien
Ces festivités célèbrent les morts, apaisent les âmes des ancêtres et donne aux vivants l’occasion de se souvenir, de parler à leurs amis et parents disparus afin d’appréhender l’énigme de la mortalité.
 
Fête de la Rivière d’Etoiles, 9ème jour du Cochon
Cette fête est dédiée aux amoureux, et on la considère comme le jour le plus romantique de l’année.
 
Fête du Courroux de la Lune, 7ème jour du Rat
Ce festival a autant pour but d’apaiser (et de détourner sa colère) que d’honorer Seigneur Lune.
 
Veille du Nouvel An (Toshi no Ichi), 28ème jour du Tigre
Cette fête est censée préparer l’Empire à la nouvelle année. Il convient pour chacun de se purifier et de se préparer en vue d’Oshogatsu. 
 
Festivals des Kami
Dispersés sur toute l’année, les sept Festivals des Kami sont rarement reconnus en dehors de leur clan.
Dragon (Togashi) le 17ème jour du Lapin ; Licorne (Shinjo) le 20ème du Cheval ; Scorpion (Bayushi) le 28ème jour du Mouton ; Phénix (Shiba) le 1er jour du Singe ; Grue (Doji) le 1er jour du Coq ; Crabe (Hida) le 3ème jour du Cochon ; Lion (Akodo) le 15ème jour du Tigre. 
 
  
La Fête des Ancêtres
La Fête des Ancêtres se déroule le dernier jour du mois du Chien. Les Rokugani rendent hommage à leurs ancêtres et tentent d’apaiser l’âme des morts. C’est également une nuit consacrée au souvenir, durant laquelle les vivants communiquent avec les âmes de parents décédés et tentent de saisir le mystère de la mort. Mais c’est aussi une fête honorable pendant laquelle les morts écoutent les supplications de leurs descendants et tentent de les aider à traverser les années à venir.
Des représentations des neuf grands Kami, des Dragons mythiques, des esprits du passé et des « fantômes » au visage maquillé de blanc envahissent les rues d’Otosan Uchi et d’autres lieux importants de l’Empire comme la capitale du clan du Scorpion : Ryoko Owari Toshi. C’est lors de la fête des ancêtres que les âmes des trépassés sont les plus proches de leurs descendants. Les ancêtres jugent chacune des actions de l’année écoulée et demandent à leurs descendants  de racheter leurs fautes. En guise de récompense, les ancêtres sont censés livrer la sagesse dont on aura besoin dans les temps à venir et considérer d’un bon œil les descendants qui leur rendent hommage comme il convient.
Feux d’artifice, défilés, concerts, spectacles de danse et immenses dragons de papier s’enchaînent lors de ces festivités. On fait des gâteaux de riz blanchi recouverts de sucre brun pour rappeler à chacun que la mort (symbolisée par le blanc), où qu’elle se cache, fait partie intégrante de la vie. Le festival célèbre la vie comme la mort : les gens rendent grâce pour l’existence qu’ils mènent et profitent du grand défilé qui serpent dans les rues de la ville.
Habituellement, le festival s’achève lorsque l’on allume de petites lanternes colorées de papier sur lesquelles on inscrit les noms des esprits de tous ceux qui sont morts dans l’année. Les esprits incapables de traverser le Pont des Etoiles pour se rendre au Yomi suivent alors les lampions et trouvent le chemin vers la paix. Ces lanternes ouvrent également la voie du retour vers le pays des morts pour les esprits ancestraux qui sont venus au festival.
Hormis quelques occasions spéciales, comme l’hommage à la lignée impériale ou aux fondateurs des Clans Majeurs, la vénération des ancêtres est pour l’essentiel une affaire domestique. A une exception près, mais elle est de taille : le Festival Bon. Organisé le vingt-huitième jour du mois du Chien, il honore les défunts de l’année écoulée, et se déroule de façon homogène dans tous les clans sauf dans certains lieux précis (comme la ville de Ryoko Owari). A l’occasion du festival, les familles étendues se retrouvent au domaine principal, où l’on a érigé un autel spécial doté d’une tablette symbolisant les ancêtres de toute la famille. A la nuit tombée, la procession familiale, munie de lampions colorés, se rend jusqu’au site d’inhumation des cendres des défunts. Des lampions similaires sont placés à l’extérieur de la maison et dans toute la ville pour guider les fidèles. Un repas de cérémonie est présenté aux ancêtres devant leur sépulture, puis shugenja et moines locaux accomplissent une danse rituelle sur un rythme lent devant chaque maison familiale. En fin de soirée, des lampions supplémentaires sont placés sur de petites embarcations, sur le plan ou cours d’eau le plus proche : un par membre de la famille décédé au cours de l’année écoulée. Cette coutume est censée guider les esprits vers l’au-delà, afin de s’assurer qu’ils ne se transforment pas en spectres courroucés.
 
Le Festival du Courroux de la Lune
Rokugan célèbre les festivals hivernaux, comme le festival du courroux de la Lune, lors de la période consacrée à la cour d’hiver. La neige (setsu) est, bien sûr, un symbole de l’hiver, un revêtement blanc qui recouvre tout ce qui est visible pendant les autres saisons. Néanmoins, dans le même temps, un paysage de neige, bien qu’en apparence vide de quoi que ce soit, offre un soupçon de vie nouvelle, qu’il s’agisse d’une fleur de prunier bourgeonnant ou d’un minuscule brin d’herbe (signes avant-coureurs d’une scène sur le point de se dérouler). Ainsi, la neige est-elle le symbole de la cour d’hiver, époque durant laquelle les familles de l’Empire se réunissent en paix pour parler de l’année passée et entamer la nouvelle. On y dresse des plans, on y signe des traités et on y plante de nouveaux espoirs de paix (un bourgeon de vie nouvelle dans un monde hivernal). La neige est un des arrière-plans préférés des drames rokugani pour cette raison précise, tout particulièrement dans les représentations de kabuki. Les paysages enneigés montrent le contraste entre une couverture entièrement blanche qui enterre toute vie et le bourgeon d’espoir face à la mort. Tandis que fleurs et frondaisons d’automne laissent voir la force vitale de la nature, la neige fait office de symbole du monde de l’hiver, de l’obscurité, de la mort mais aussi de la vie qui se profile au loin.
Se sentant en sécurité autour de leurs amis et familles, les courtisans cessent néanmoins toute palabre entre le crépuscule du septième jour et l’aube du neuvième jour du mois du Rat (premier mois de l’hiver), afin que la terre se fasse silencieuse en hommage à la Lune. Rokugan célèbre le festival du courroux de la Lune dans le plus grand silence, nul ne prononçant le moindre mot pendant deux jours. On dit que quiconque brise ce silence s’attire le courroux de Seigneur Lune.
La Lune, toujours présente dans le ciel nocturne, veille d’un œil jaloux sur l’Empire d’Emeraude. Les Rokugani pensent que la Lune est la demeure de Onnotangu, père des Kami et époux de Amaterasu Omikami, la Mère Soleil. En elle réside toute la haine que Père Lune répand sur le peuple situé en-dessous de lui, le mépris et la colère qu’il voue aux enfants qu’il tenta de tuer et l’amertume de s’être fait dupé par son épouse, il y a tant d’années de cela. La Lune reste toujours dans le ciel, quelle que soit la distance que l’on franchit d’une ville à une autre ou même dans tout le monde. Le Père observe, toujours prêt à détruire ce qu’il pense avoir perdu par la plus grande des perfidies.
Alors pourquoi un festival pour célébrer la Lune ? En partie pour écarter sa colère et passer une autre année en sécurité sous son œil endormi. Bien que la lune ne soit une seule et unique entité, elle se révèle partout encore et encore, sous une forme parfaite. Comme tout reflet, elle apparaît dans une simple goutte d’eau sur la paume de la main ou dans une gouttelette de rosée sur un brin d’herbe. Cependant, malgré son apparent pouvoir de division et de multiplication, la Lune elle-même reste constante, unité qui jamais ne se défait.
 
Oshogatsu
Comme le veut la tradition pour les jours de fête, il convient d'offrir des cartes de vœux (Nengajo) en main propre à ses proches bien sûr mais aussi à toutes ses relations, privées comme professionnelles (famille, amis, enseignants, camarades, commerçants et toutes les personnes que l'on fréquente régulièrement). Ainsi le choix, l'achat et la réalisation de ces cartes peuvent facilement devenir un véritable casse-tête puisqu'il faut évidemment respecter scrupuleusement les codes de l'étiquette et de la bienséance.
Durant les fêtes d'Oshogatsu, il est de tradition d'offrir aux gens qui nous entourent durant l'année des cartes de vœux (appelées Nengajo, comportant sur le recto une illustration et les voeux calligraphiés et au verso l'adresse et qualités du destinataire) afin de les remercier et leur souhaiter le meilleur pour l'année à venir. Ainsi, quelques semaines avant la nouvelle année, les magasins rokugani s'emplissent de cartes "standards" aux thèmes traditionnels (mythologie, nature, astrologie, saisons, etc), enfants et adultes vont acheter ces cartes et de quoi en faire d'autres plus personnalisées. Il convient d'offrir ses vœux à tous ceux que l'on côtoie dans l'année, même occasionnellement, ce qui peut donner lieu à de véritables dilemmes de convenance et à des courses effrénées mais néanmoins comique de dernière minute. Quelques jours avant la Nouvelle Année, les Nengajo sont envoyés par messagers pour les destinataires les plus lointains.
Le jour d'Oshogatsu, il convient ainsi de se rendre dans les différents temples et d'assister aux Odori, mais pas sans avoir pris soin d'inclure dans sa promenade les demeures à visiter et d'avoir avec soi ses cartes de vœux pour les porter en personne dans les demeures ou pour les rencontres impromptues.
 
 
Festivals Locaux et Secondaires
 
Le Festival des Oiseaux de Paradis
Il existe dans la forêt de Shiro Sano Kakita (dans la province de Takuetsu sur les terres du clan de la Grue), un petit autel de pierre dédié aux oiseaux de la forêt. Aux oiseaux, mais pas tous : seulement aux « Oiseaux de Paradis ». Il y en a à cet endroit une quantité faramineuse et totalement inhabituelle. De là à dire que l’endroit est favorisé par les Fortunes, il n’y a qu’un pas. On entend très souvent le chant des oiseaux et les plumes multicolores habillent le ciel d’éclats très agréables. Pendant les périodes de reproduction, il est très intéressant de se promener dans la forêt afin d’y voir les différentes parades nuptiales mises en place par les mâles. Beaucoup d’ornithologues passent sur ce site privilégié et beaucoup se recueillent auprès du petit autel, difficilement trouvable, au cœur de la forêt. Les couples également adorent s’y balader et déposer quelques offrandes sur l’autel des oiseaux qui symbolise l’amour. Il est d’ailleurs curieux qu’avec autant de visiteurs les oiseaux ne changent pas d’habitat. C’est un bon endroit pour des rencontres discrètes,  pour espionner les couples ou réellement pratiquer l’ornithologie.
Le moment le plus intéressant de l’année de ce site se trouve être « la Course de Printemps » (appelée aussi « le Festival des Oiseaux de Paradis »). En effet, à la mi-Serpent, les jeunes gens des alentours se réunissent et une « course au trésor » est organisée dans la forêt. Samurai et heimin peuvent y participer. Le but est de ramener le plus de plumes d’oiseaux de paradis possibles. Bien évidemment, il existe des règles et des arbitres : on ne peut tuer les oiseaux, on ne peut que ramasser les plumes tombées au sol et il est interdit de dérober les plumes d’autres participants. A l’issue de la matinée, un décompte des plumes est effectué et le vainqueur (ayant collecté le plus de plumes) est alors désigné. S’il s’agit d’un jeune samurai, il reçoit l’honneur de partager un dîner avec le Daimyo de la famille Kakita. En cas de victoire d’un heimin, il se voit remettre le somme colossale de 10 koku.    
 
Célébration de la vie de Doji Barahime
Le 28 Cochon, le quartier du « Havre d’intelligence » du district Chisei à Otosan Uchi rend un hommage appuyé à la critique d’art (ayant vécu au Xème siècle) Doji Barahime. En effet, cette date est traditionnellement l’occasion de célébrer et commémorer la vie et l’œuvre de celle que l’on considère comme l’une des courtisanes (et oratrice) les plus célèbres du clan de la Grue.
 
Namahage
Il s’agit du nom d’une célèbre cérémonie d’origine incertaine qui se déroule chaque année sur l’Archipel du clan de la Mante. Pour les habitants de cette région, il s’agit d’un rite très sérieux. Le 15 Lapin, les hommes jeunes et braves des villages insulaires se mettent un masque horrible sur le visage et visitent chaque maison en braillant. Ils sont vêtus d’une pèlerine de paille appelée « kerami » et arrivant, un outil tranchant en bois à la main en secouant une petite boîte qui contient un petit couteau. L’objectif est de faire peur aux visiteurs afin d’exhorter la population à reprendre le travail après avoir passé l’hiver à se prélasser au coin du feu. Le nom de « Namahage » vient du nom que l’on donne à l’Esprit que représente le masque arboré. Celui-ci menace les habitants des maisonnées de les manger avec de la sauce au soja rouge.
 
Le Lotus d’Argent
Ce tournoi de duelliste se tient tous les cinq ans (dans le courant de l’été) dans la province de Kosaten, sur les terres du clan de la Grue. Le vainqueur conserve durant cette durée le katana symbolique de l’événement. Il s’agit d’une Lame Kakita appelée « Gloire Eclatante », forgée par la célèbre lignée de forgerons : Kakita Kosui.
Le tenant du titre (ayant remporté l’édition 1132) se trouve être Doji Furuku (Bushi Kakita / 3), le bras droit, yojimbo et champion de Doji Nakura, le Daimyo de la cité de Osa Kone (province Kosaten) et de son fils Doji Teru.  
 
L’Appel de la Foudre
C’est chaque année durant le mois du Mouton ou du Singe (au plus chaud de l’été et en fonction des conjonctures astrales), que la communauté de moines Sohei de Shinden Osano-Wo célèbre la Fortune du Feu et du Tonnerre. Ce festival est appelé « l’Appel de la Foudre » et le titanesque monastère située dans la Plaine du Tonnerre accueille alors une gigantesque procession (effectuée au rythme des tambours taiko). Cet évènement est également l’occasion de rendre hommage au Mikokami Osano-Wo lors d’épreuves traditionnelles telles qu’un très relevé tournoi de lutte (Sumai). 
 
Le Festival du Rokkaku
Au printemps, dans le courant du mois du Serpent, se déroulent aux quatre coins de l’Empire, le Festival du Rokkaku. A cette occasion, des célébrations traditionnelles festives et très appréciées se déroulent au-dessus des étendues d’eau. En effet, deux équipes s’affrontent avec leurs rokkaku, se tenant sur chacune des deux berges du cours d’eau (ou du lac) concerné. Il s’agit de faire évoluer les cerfs-volants (dont la ligne est préalablement enduite de poudre de verre) en les emmêlant subtilement les uns aux autres afin de les faire « s’affronter ». L’équipe vainqueur de la joute est désignée lorsqu’elle est la dernière à disposer d’un ou plusieurs rokkaku planant encore dans les airs, c’est-à-dire n’ayant pas chutés dans l’eau (après avoir vu leur ligne être effritée au point de rompre).   
 
La Fête des Calamars
Ce festival se déroule sur l’Ile du Levant (située à l’extrême est de l’Archipel Mante), au début de l’été, au cours du mois du Cheval. A cette époque, on peut y remarquer un étrange phénomène naturel : durant une quinzaine de jours, de petits calamars argentés viennent par centaines de milliers dans la baie du Village des Calamars, où ils sont source de festins et de réjouissances.
 
La Richesse Partagée
Le 15ème jour du mois du Mouton, les Clans de la Grue, du Scorpion et du Lion commémorent à cette occasion tous leurs accords commerciaux concluent l’année écoulée. A cette occasion, les festivaliers ont coutume de profiter de balades en radeaux.
 
Le Respect Mutuel
Cette fête se déroule le 28 Rat et est organisée conjointement par les familles Hida et Daidoji. Il s’agit d’honorer la mémoire du Shiryo Daidoji Masashigi (la Première Grue de Fer), qui n’hésita pas à traverser le Pont des Marées afin de défendre la péninsule (avec une poignée de samurai), contre les Hordes de l’Outremonde.
Ce festival met à l’honneur la résilience à travers une course traversant la Pont des Marées.
 
Saijitsen no Kakita
« Tandis que Rokugan dans son ensemble honore avec grâce et dignité l’excellence de Dame Doji (la fondatrice du clan de la Grue), à Otosan Uchi, au sein du district Chisei des Ekohikei, le 1er Coq (premier jour de l’automne) de chaque année, marque aussi le début d’un immense festival en l’honneur du héros du clan de la Grue : Kakita (époux de Dame Doji et premier Champion d’Emeraude). Il s’agit de « Saijitsen no Kakita » (le Festival de Kakita). L’événement dure un mois et pendant ce temps, l’activité du district est pratiquement suspendue. »
[Extrait des Notes de Chevet de Miya Odonaru, Arbitre Impérial, automne 1118 C.I.]
Outre les cérémonies, processions…, des duels (rarement mortels) ont fréquemment lieu pendant les festivités. Les Maîtres du Sabre se tiennent debout ou assis sur des plates-formes surélevées, d’où n’importe qui peut les défier. Les autres, parcourent la foule, cherchant des adversaires parmi les passants. Selon les rumeurs (et les craintes de certains Magistrats d’Emeraude), une organisation criminelle dirigée par des oyabun (seigneurs du crime) connue sous le nom de « Kenra Kurab » organiserait des duels clandestins à mort (dans des lieux secrets ou dans les sous-sols de la cité et auxquels prendraient part : heimin, rônin et même « samurai » de clan de peu de vertus).
L’étiquette veut que les duellistes qui se rendent « disponibles » durant « Saijitsen no Kakita » portent une pièce de soie bleue sur laquelle est brodée le môn personnel de Kakita. Cette période dédiée à l’art sacré du duel se déroule durant tout le mois du Coq et chaque lieu peut servir de cadre à un tel affrontement.
Bien entendu, les combattants sont soumis aux règles les plus strictes de l’étiquette et du bushido. Tous les duels qui ont lieu à cette occasion doivent être placés sous la responsabilité d’un bushi de rang supérieur à celui des deux combattants, et on ne peut utiliser que des armes d’entraînement (non mortelles) lors des oppositions. Il s’agit d’honorer l’art du duel et non de pratiquer des affrontements motivés par la vengeance (n’ayant aucunement leur place pendant ce festival). Tout contrevenant à ces règles se voit immédiatement déféré devant les Tribunaux Impériaux.
En parallèle des affrontements au sabre, il n’est pas rare que des artisans rendent hommage aux arts et à l’artisanat de la famille Kakita (dont c’est également l’apanage) en confrontant leurs productions et créations. L'expansion culturelle et artistique du district Chisei tend à encourager le développement de cette tradition considérée comme annexe jusqu'à ces dernières années. 
 
Le Championnat de Topaze
Tous les ans durant le mois du Dragon, se tient, au sein de l’Académie Iaijutsu des prestigieux dojos de Tsuma, le « Championnat de Topaze », le plus célèbre des tournois de gempukku de l’Empire.
A la veille du tournoi, et pendant toute la nuit, Tsuma célèbre l’événement. Des lanternes de papier sont accrochées aux maisons, aux arbres et aux torii. Des iris sont jetés sur le fleuve. Des badauds observent des shugenja costumés qui rejouent les grands épisodes de l’histoire de Rokugan : la bataille de Hantei contre Seigneur Lune et les enseignements de Shinsei notamment. Un défilé de costumes de dragon parcourt les rues, accompagné de jongleurs, de danseurs et de nombreuses explosions de pétards. La fête se poursuit jusqu’au petit matin.
Le tournoi se déroule en cinq tours répartis sur trois jours. Ils opposent chaque fois les compétences et le savoir de deux concurrents. Le vainqueur de chaque épreuve gagne un point. Il faut en totaliser cinq sur l’ensemble des épreuves pour accéder à l’âge adulte, et seul le vainqueur de chaque binôme obtient le droit de participer aux duels iaijutsu éliminatoires et aux cérémonies de prestation de serment du troisième jour.
A l’issue de la « Cérémonie des Serments », le vainqueur reçoit la somme de 4 koku, un katana de Qualité Luxueuse (fiché d’une topaze à l’extrémité de la tsuka et forgé par le Maître Forgeron de la lignée Kakita « Kosui »), mais aussi un poste au sein de la Bureaucratie Impériale. En outre, durant un an (entre deux éditions), il se voit accordé l’honneur de porter le puissant Nemuranai appelé « l’Armure du Champion de Topaze ». Le dauphin reçoit lui une solde de 2 koku et un katana de Qualité Supérieure.
 
 
Dates Notables du Calendrier Annuel
- L’ordre législatif supérieur des « Piliers de la Loi » se réunit annuellement lors du mois du Dragon.
- Le 28 Serpent marque la fin de la collecte des impôts.
- Le 14 Coq marque le début de la collecte des impôts.
- Traditionnellement, les nominations officielles effectuées par l’Empereur à l’occasion du Palais d’Hiver, se déroulent le 28 Rat.
- Le 10 Lapin, on effectue la première cueillette des plants de thé. On laisse ensuite les feuilles sécher au soleil.  
- Le 14 Lapin, les rizières sont labourées.
- A partir du 1er Dragon, le riz est semé.
- A partir du 5 Dragon les œufs de vers à soie sont récoltés. On les nourrit ensuite de feuilles de mûriers.
- A partir du 20 Dragon s’effectue la seconde cueillette des plants de thé. On laisse ensuite les feuilles sécher au soleil. 
- A partir du 5 Cheval, les champs principaux sont labourés. On refait les terrasses et les digues, puis on les inonde grâce aux canaux d’irrigation.
- Le 6 Cheval, les dettes doivent être remboursées.
- Le 15 Cheval, on déroule les cocons de soie.
- Le 7 Coq, on commence à sécher les rizières.
- A partir du 14 Coq, le riz est battu, tandis que l’orge, le millet et le froment sont plantés.
- Le 15 Coq a lieu la lune d’automne. Traditionnellement considérée comme la plus belle de l’année, les artistes veillent souvent cette nuit-là pour contempler l’astre lunaire.
- Le 6 Rat, on rentre les récoltes d’hiver.
 




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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyJeu 16 Fév 2017 - 19:19

ADDENDA CULTURELS
 
 
Glossaire annexe (à celui du supplément « l’Empire d’Emeraude »)
- Akindo : nom donnée à la caste des marchands hinin.
- Amanite : champignon toxique et hallucinogène (rouge à poids blancs) se développant au contact des cèdres (avec lesquels ils vivent en symbiose).
- Ashigarugashira : chef d’unité parmi les sections d’ashigaru.
- Awabi : escargot de mer prisé pour son goût unique.
- Bajutsu : équitation militaire.
- Bakuyaku : « explosif ». La poudre à canon (« poivre gaijin ») est constituée de charbon, de souffre, et de salpêtre (nom gaijin : polvora).
- Biwa : luth à quatre cordes.
- Budoka : milicien heimin
- Byobu : paravent articulé constitué de plusieurs pans, bien souvent peint ou calligraphié.
- Chawan : bol à thé
- Chikai : ordre de yojimbo d’élite de la famille Shiba, chargé de protéger le Conseil des Maîtres Elémentaires.
- Congrégation : union de shugenja rônin.
- Crabe-araignée : le plus grand arthropode. 3,50m d’envergure pour 20 kg, pouvant vivre jusqu’à 100 ans. 
- Effet de Halo : dans le monde des enchères, phénomène décrivant la hausse du prix d’un objet ou d’une œuvre du fait de son ancien propriétaire.
- Eventails : il existe deux types d’éventails : « uchiwa » (éventail plat, toujours déplié), « sensu » (éventail qui se replie).
- Flûte : il existe deux types de flûtes traditionnelles : « shinobue » (flûte traversière) et « shakuhachi » (flûte droite). 
- Fuguruma : sorte de carriole qui sert à déplacer des livres précieux.
- Fukiniki : grande banderole cylindrique renforcée par des tiges ou du papier mâché et béni par les Esprits pour porter chance. Cet étendard est réservé aux familles les plus riches.
- Futtachi : nom donné aux oiseaux lorsqu’ils développent une force extraordinaire.
- Ger : tente traditionnelle Licorne. Spacieuse, avec une toile de feutre tendue sur une armature de bois de forme arrondie. La version monumentale (apanage des nobles et des dirigeants) est appelée « Chomchog ».
- Gohei : bâton bénit porté par les moines et les shugenja.
- Gokenin : administrateur de terres (petite province ou grand domaine).
- Gunbei-uchiwa : éventail utilisé comme dispositif de signal.
- Hanashi niwa : jardin-histoire.
- Haragei : concentration mentale et émotionnelle pour focaliser l’énergie personnelle (le ki).
- Hata : bannière verticale perchée sur une grande hampe.
- Hata bugyo : commissionnaire du drapeau. Samurai de grade supérieur ayant la responsabilité de s’assurer que tous els drapeaux et els étendards soient montrés selon un plan de bataille convenu.
- Hirajiro : avant-poste.
- Hojojutsu : art martial traditionnel qui consiste à ligoter une personne.
- Honjo : quartier général du château.
- Horimono : gravure
- Horo : large cape en osier destinée à protéger contre les flèches. Son port est interdit à quiconque n’est pas membre de l’ordre des Shisha (émissaires) de la famille Miya.
- Hyakusho : nom donnée à la caste heimin la plus haute placée. Il s’agit des fermiers, chasseurs et pêcheurs.
- Ichi Miru : « premier regard ».  Nom donné à l’art de l’observation et d’analyse du comportement pratiqué par les enquêteurs Kitsuki.
- Ikebana : art de la composition florale.
- Inro : petite boîte à tiroirs attachée à la ceinture, dans laquelle on range ses biens.
- Irori : âtre central d’une pièce de vie. 
- Ishiken : nom donné aux Maîtres du Vide.
- Itako : désignation des devineresses pratiquantes du Kawaru
- Jingasa : couvre-chef en fer arboré par de nombreux moines.
- Joruri : théâtre de marionnettes
- J’uma jirushi : grand étendard orné de dessins complexes et fabriqué avec les meilleurs matériaux. Seuls les plus puissants Daimyo et officiers supérieurs peuvent s’offrir un tel luxe.
- Juzimai : association de bandits rônin.
- Kabuki Banzuke : succession de peintures contant une histoire muette.
- Kabukimono : variante de juzimai pratiquant « la tranchée à la croisée des chemins ». Cette pratique consiste à utiliser l’art de l’offense afin de provoquer un duel à mort dans l’espoir de dépouiller les victimes de leurs biens.
- Kabunakama : guilde de marchands
- Kaga Yuzen : technique traditionnelle de teinture des tissus de soie destinés aux kimonos.
- Kakemono : peinture ou calligraphie sur soie ou sur papier, encadrée et destinée à être accrochée au mur.
- Kamishibai : « théâtre d’images » ou « théâtre de papier ». Genre narratif rokugani. Sorte de théâtre ambulant où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs. Les chats donnent l’impression de savoir des choses ignorées des humains. Cela explique leur présence dans de nombreux récits d’épouvante. Dans le Kamishibai, les chats (souvent qualifiés de « félins monstrueux ») constituent même un genre à part.
- Kanshi : seppuku effectué en protestation contre un ordre injuste de son suzerain.
- Kata : série répétitive de mouvements destinée à contrôler son énergie. Elle est tout d’abord effectuée lentement pour perfectionner sa technique, puis en augmentant la rapidité pour intensifier leur pouvoir mortel.
- Kate-bukuro : sac de provisions
- Kawaru : utilisation de petites pierres, de bâtons, de pièces de monnaie, à des fins divinatoires.
- Ken-an : unité de mesure. 1 ken-an correspond à 90 cm.
- Kenshinzen : Maître Sabreurs de l’Ecole Bushi Kakita.
- Ki : énergie vitale intrinsèque invisible, présente à l’intérieur du corps de toute chose vivante.
- Kijo : ogresse
- Kimichi : jour anniversaire de la mort d’un ancêtre.
- kioku (« mémoire ») : fait référence à tout ce qui concerne les livres ou les archives.
- Ko uma jirushi : petit étendard (version plus petite du J’uma jirushi) d’excellente qualité.
- Komodaru : tonneau de bois utilisé pour la conservation du saké.  
- Komuso : « prêtres du néant ». Joueurs itinérants de flûte shakuhachi.
- Kongozue : bâton de marche communément utilisé par les yamabushi.
- Koto : harpe verticale à treize cordes au vibrato très sec.
- Kubikiri : type de tanto destiné à couper les têtes.
- Kumis : boisson Licorne alcoolisée à base de lait de jument fermenté.
- Kyoku : violon à trois cordes.
- Miniature : image peinte illustrant un manuscrit.
- Mitami-shiro : nom donné à la tablette aux esprits accompagnant les autels religieux dédiés aux ancêtres, parfois agrémenté d’une statuette ou d’une peinture. Elle mesure 30 cm de long pour 10 ou 12 de large. Elle est généralement en bois laqué de noir, avec un lotus sacré stylisé et les noms des défunts. Elle est considérée comme la représentation physique de l’âme des ancêtres et sert de véhicule aux prières qui leurs sont adressées.
- Mizugusuri : élixir concocté par les alchimistes Agasha.
- Nakado : entremetteuse professionnelle.
- Nazodo : nom donné à l’art de résoudre des casse-tête, énigmes et autres puzzles (voire les augures et présages naturels).
- Ninjo : nom donné aux pratiques excessives et déviantes (violentes, sexuelles,…), le plus souvent contenues en qualité de désirs refoulés. 
- Nobori : petit étendard simple pouvant être tenu d’une main ou fixé à une selle. Il porte le môn du clan ainsi que le grade et l’unité d’appartenance du samurai. 
- Okasan : dirigeante d’une maison de geisha.
- Okiya : école de formation pour geisha.
- Oratoire : petit édifice religieux ou monument qui appelle à la prière, destiné à invoquer la protection divine.
- Oshakusan : élève geisha.
- Oyabun : seigneur du crime.
- Pièce de qualité : appellation donnée à la pièce commune de la maison des chefs de village, destinée à accueillir les conseils de la communauté ou encore les samurai de passage.
- Poterne : petite porte destinée à sortir rapidement et discrètement à travers des fortifications.
- Rakkan : lieu, date, nom et sceau de l’artiste, figurant sur son œuvre.
- Rakugo : forme de spectacle littéraire sous la forme d’une histoire avec une chute humoristique.
- Ranshin : troubles mentaux engendrés par les traumatismes de la Souillure de l’Outremonde.
- Reibai : médium, voyant. Titre rare uniquement réservé à des femmes. Reibashi correspond au titre de Maître Médium. Reibaijutsu signifie l’état de médiumnité 
- Rokkaku : cerf-volant traditionnel constitué d’une armature de bambou et dont le voilage est la plupart du temps constitué de papier (washi) coloré et décoré. Bien souvent, les dessins et symboles les ornant font référence à la fertilité et à la longévité, afin d’honorer l’enfance et la jeunesse.
- Ryokan : Caravansérail. Sorte de relais qui accueille les marchands, les pèlerins, les voyageurs,… Il est fortifié, constitué d’enclos pour les bêtes, d’écuries, de magasins de ravitaillements, de chambres d’hôtes. Il a aussi pour vocation d’être un lieu d’échanges commerciaux (nom gaijin : funduq).
- Samisen : sorte de guitare rokugani.
- Sakura : fleur de cerisier
- Sashimono : bannière dont on accroche la hampe au dos de l’armure du bushi. Découpé en trois parties, il porte en haut le môn du clan, celui de la famille au milieu et en bas la couleur de l’unité.
- Seiyaku : diplomate de la famille Otomo vouant son existence à assurer la prééminence du pouvoir de l’Empereur.
- Sengokobune : regroupe l’ensemble de tous les navires de haute mer, généralement utilisés pour la guerre.
- Sériciculture : culture de vers à soie (qui est lui-même la chenille d’un papillon, le bombyx mori). Elle consiste en l’ensemble des opérations de culture du mûrier, d’élevage du vers à soie pour l’obtention du cocon, de dévidage du cocon et de filature de la soie. L’élevage s’effectue à partir des œufs du papillon appelés selon l’usage « graines ».
- Shiitake : champignon comestible parfumé disposant de propriétés nutritives et gustatives remarquables.
- Shikken : « émissaires de la paix ». Diplomates chargés de missions par l’Empereur lui-même.
- Shinai : bâton de bambou léger.
- Shiotome : Vierge de Bataille de la famille Otaku.
- Shokunin : nom donné à la caste des artisans heimin (fabriquant des choses utiles).
- Sho-tsuki : nom donné à la cérémonie annuelle d’anniversaire du décès d’un ancêtre (rassemblant famille et amis) dont les rites sont généralement accomplis par un shugenja. A cette occasion, les offrandes sont constituées de soie, saké, festins et danses, en l’honneur du défunt.  
- Shugodaimyo : Champion de Clan.
- Soba : nouilles chaudes traditionnelles
- Sodan-Senzo : shugenja des ancêtres du clan du Lion.
- Suburi : méthode d’entraînement à l’épée consistant à frapper un adversaire imaginaire à maintes reprises.
- Sumi-e : écritoire.
- Suzuri : pierre à encre utilisée en calligraphie ou en peinture. Elle fait partie des « quatre trésors du lettré » avec les pinceaux, l’encre et le papier.
- Takagiri : art de la fauconnerie
- Taiko : titre donné au premier conseiller de l’Empereur.
- Tamashii : nom donné aux très rares mortels Ise Zumi capables d’abriter en eux l’âme d’un autre.
- Tameshi giri : tests de coupe destinés à prouver la valeur d’une lame.
- Tangyu : nom donné aux pérégrinations menées par les moines matérialistes à l’extérieur de leurs retraites.
- Taryu-jiai : nom donné à l’art du duel traditionnel des shugenja.
- Tejina : « illusion ». Nom de l’école de shugenja des illusionnistes de la famille Shiba et de celle de « la Magie des Ombres » de la famille Soshi.
- Tensai : « élémentaliste ». Shugenja de la famille Isawa spécialisé dans l’étude d’un élément en particulier.
- Tokonoma : niche ou alcôve ornementales servant de vitrine.
- Tour aux engins : dans une forteresse, tour destinée à accueillir les machines de guerres.
- Tsangusuri : « fétiche magique ». Nemuranai à usage unique créé par les Fétichistes Asahina.
- Tsukunogami : Esprit qui habite certains objets anciens quand ils atteignent leur centième anniversaire.
- Tsumeru : technique consistant à arrêter une attaque au sabre à quelques millimètres de la cible.
- Uchi-bukuro : porte-monnaie.
- Wabukan : « la voie de la paix ». Nom donné à la philosophie décrivant les idéaux et méthodes diplomatiques fondés par Ide et devenue le fondement de l’Ecole des Emissaires Ide.
- Yabusame : tir à l’arc monté.
- Yakuzaishi : apothicaire.
- Yo-bukuro : petit poche pour conserver des objets.
 
 
Folklore et Traditions 
- Le papier (washi) est confectionné à partir d’écorces de mûriers, dont les feuilles servent à nourrir les vers à soie. L’écorce est bouillie et décollé des branches puis les couches inférieures de fibres blanches et molles sont chauffées dans une solution alcaline avant d’être rincées à l’eau froide. Une fois nettoyées de leurs impuretés, les fibres sont écrasées en pulpe que l’on mêle à de l’eau et à une colle végétale. Le matériau obtenu est étendu sur un écran de bambou et agité pour le débarrasser de l’excédent d’eau. Une fois séché, on obtient une feuille de washi.
- Selon la tradition des rites funéraires, la crémation a lieu quatre jours après la mort.
- L’utilisation caractéristique des essences de bois est la suivante : le chêne est utilisé pour confectionner des outils et des armes ; le tek pour la construction navale ; le balsa pour les radeaux et les jouets ; l’ébène pour l’art de la décoration ; l’acajou pour le mobilier ; le bambou pour la construction, l’art et l’artisanat ; l’osier et le saule pour tresser des chapeaux, des paniers et des chaises.
- A Rokugan, la plante la plus prisée est l’orchidée. De ce fait, un grand respect est voué à ceux qui savant les entretenir, les développer et créer de nouvelles variétés.
- Les pommes de genévriers (conifères) sont des baies noires ou bleu foncé utilisées pour aromatiser les alcools et pour leurs propriétés médicinales.  
- Les mangroves de l’Archipel Mante et des côtes méridionales du clan de la Grue sont constituées d’arbres appelés palétuviers.
- Afin de confectionner les tuiles traditionnelles, on utilise de l’argile. La plus pure est blanche et se situe en profondeur.
- Le sel représente l’eau dans sa forme la plus pure, c’est pourquoi il est utilisé en tant que substance purificatrice des lieux.
- Dans les monastères, les reliques et objets célèbres sont conservés dans un reliquaire ou exposées près de l’autel principal dédié à la puissance révérée dans le sanctuaire.
- L’élevage de poissons tropicaux est un passe-temps de nombreux nobles opulents de l’Empire.
- La tradition veut que les plus beaux jeux de go disposent d’un plateau (goban) constitué d’une épaisse planche de bois de kaya, de pierres blanches taillées dans des coquilles de palourdes et de pierres noires taillées quant à elles dans l’ardoise. Les joueurs de go sont souvent classés en fonction de leurs victoires et de leurs défaites. Les joueurs les plus faibles débutant au 1er dan. Le classement va jusqu’au 10ème dan, qui correspond au rang de « Grand Maître » (en terme de jeu, le Rang dans la Compétence « Go » désigne le dan du pratiquant).
- Les champignonnières sont situées dans des carrières en souterrain car les champignons doivent être cultivés à température ambiante. Les champignons sont plantés dans des sacs de fumier afin de s’y développer.
- L’art de la lutte traditionnelle est appelé le sumai. Les combattants sont classés en quatre catégories selon leur talent et leur réputation : mae-gashira, komusubi, sekiware, yokozuna.
- Dans la hiérarchie monastique, le Shinpu (abbé) est le responsable d’un temple. Le Daisojo est le chef d’une obédience monastique (exemple : Daisojo d’Osano-wo, d’Amaterasu,…) et se trouve bien souvent au sein du sanctuaire principal (Seido) dédié à la puissance concernée. Le Sojo est le dirigeant d’un monastère et est assisté par des Sozu (souvent en charge de l’un des aspects de la vie communautaire des moines).
- Il existe deux styles majeurs de mode de vie pour les moines : les moines ascètes (vivent reclus, dans des monastères, à l’écart de la civilisation et se consacrant à des considérations uniquement spirituelles) et les moines temporels (n’hésitant pas à se mêler à la population et à se soucier des considérations davantage matérielles et mortelles).
- Les principales sectes religieuses sont les suivantes : le Temple des Sept Tonnerres (ascète, Tao) ; le Temple des Mille Fortunes (ascète, Fortunes) ; le Temple de Kaimestu-uo (ascète/temporel ; Tao) ; les Quatre Temples (temporel, Tao). Il existe une multitude d’ordres monastiques locaux ou moins développés. Parmi eux, citons l’ordre Shinmaki basé sur un texte obscur appelé « le Sutra du Diamant » et rédigé par un moine du nom de Basso.
- Titres accordés à des moines particulièrement accomplis (notamment parmi les moines Yamabushi) : « Maître des Nuages » (Feu et Eau 5) ; Maître de la Montagne Céleste (Terre et Feu 5) ; Maître de la Montagne Cachée (Terre et Eau 5) ; Maître du Creuset Intérieur (Terre, Feu et Eau 5) ; Maître de la Tempête Menaçante (Air, Feu et Eau 5).
- Indépendamment des sectes d’appartenance, les moines disposent d’une « discipline » qui conditionne leur mode de vie monastique. Les voici : « les adeptes du Lotus » (dont l’objectif est de purger leurs pensées et leurs émotions inappropriées en récitant inlassablement un sutra appelé « les Huit Pétales de Lotus ») ; « les Sceptiques » (dont la doctrine est de pousser à l’extrême le détachement vis-à-vis du monde physique et des besoins du corps) ; « les moines Shintao » (dont les enseignements visent à renoncer à toute notion de soi en ne se consacrant qu’à la méditation) ; « les Sohei » (qui sont des moines guerriers qui se concentrent sur leur corps et l’étude des techniques de combat) ; « les Yamabushi » (tutélaires d’une tradition martiale mais délaissant les temples ordinaires pour une vie isolée et contemplative dans la nature : montagne, forêt, colline,…).  
- Dans la nomenclature des édifices religieux, les temples sont de tailles modestes (mais bien plus grand tout de même que les oratoires, chapelles, autels,…) car il y a peu de résidents fixes. Les monastères (bien souvent à l’extérieur des villes) sont plus imposants car accueillent une communauté bien plus importante. Enfin, seuls les plus grands et fréquentés bénéficient du titre de « Shinden ». Le temple principal dédié à l’une des Sept Fortunes est désigné sous le terme de « Seido ».
- La cour des Champions de Clan est dirigée par le Champion du Clan en question et constituée de ses plus proches collaborateurs : Daimyo de Familles, Karo, Hatamoto, Conseillers,… On y trouve aussi des officiers militaires supérieurs (Shireikan, Rikugunshokan), des représentants des principaux Temples et Forteresses, des sensei incarnant les principales écoles du clan, des membres importants de certaines des unités d’élite locales, des émissaires des autres clans majeurs ainsi qu’un ou deux agents impériaux. En l’absence du Champion du Clan, la cour est confiée (en fonction des clans) à un Hatamoto, un Karo, un officier militaire supérieur, un puissant shugenja, voire à des courtisans expérimentés.
-De manière générale, la Cour Impériale est composée principalement de membres de la famille Otomo (entre une et deux douzaines de représentants, dont le Daimyo bien souvent). Environ cinquante gardes Miharu Seppun sont présents en permanence (en plus de quelques courtisans Seppun). La famille Miya compte en général une demi-douzaine de hérauts. L’Empereur et sa cour personnelle sont fréquemment présents (Champion d’Emeraude, Héraut Impérial, Conseiller Impérial, Champion de Jade, Chancelier Impérial, Shugenja Impérial. Chaque clan envoie en moyenne une douzaine de représentants (pour un minimum de 6 et un maximum de 20). Seuls les clans du Renard (pour des raisons historiques), le clan du Singe (en tant que vassaux favoris de Toturi) et le clan de la Tortue (grâce à une alliance fructueuse entre clans mineurs) possèdent une place permanente à la cour. En l’absence de l’Empereur, la responsabilité de la cour est confiée au Chancelier Impérial.
- La loi impériale et la nomenclature relative à la Magistrature d’Emeraude sont le résultat de la collaboration entre Doji Hatsuo (Daimyo du clan de la Grue et Champion d’Emeraude) et Soshi Saibankan (juge très célèbre et respecté de Ryoko Owari Toshi).]
- Dans le système judiciaire rokugani, les autorités locales officient au sein de la Cour de Justice, où l’on trouve les bureaux du Magistrat, les tribunaux, les services administratifs,… Plusieurs postes de Yoriki sont dispersés sur le territoire urbain (et comprennent notamment de petites geôles). Enfin, on trouve des « koban » (cabane de bois ou de bambou faisant office de poste de Yoriki miniatures où l’on trouve deux ou trois doshin).
- Il existe trois plantes à Rokugan qui bravent les rigueurs de l’hiver tandis que les autres fanent et meurent. Ce sont le prunier, le pin et le bambou. Le prunier est tout particulièrement sacré pour le clan Dragon car, selon la légende, le premier aliment de Togashi après son jeûne de dix jours fut une prune.
- Quelques formules courantes : Arigato gozaimasu (merci beaucoup) ; Do itashimashite (vous êtes le bienvenu) ; Sumimasen (excusez-moi) ; Gomen nasai (je suis vraiment désolé).
- Hormis le fait d’accueillir la cour impériale elle-même, le plus grand honneur qu’un clan puisse recevoir pendant les mois d’hiver est d’être nommé Kanrinin (Gardien) de la Cité Interdite pendant que l’Empereur et sa cour ne sont pas là. Jusqu’au printemps, le Kanrinin dirige les serviteurs des familles impériales, entretient les propriétés du premier des districts et résout les affaires soumises au trône au mieux de ses capacités. Il y a un Kanrinin différent chaque hiver et, depuis la première cour d’hiver, la coutume veut que ce soit la famille Miya qui le choisisse (la famille Otomo veillant à la sécurité de l’Empereur, tandis que la famille Seppun est prise par les préparatifs et l’organisation de la vie hivernale). La famille Miya a toujours eu grand soin de laisser la capitale impériale entre de bonnes mains pendant que les familles impériales, y compris elle, sont parties.
- L’élevage de scorpions s’effectue dans des serres à une température de 30 degrés, où ils se reproduisent. Ils vivent dans des empilements de pierres et de terre où ils se nourrissent de vers et où ils sont régulièrement humidifiés avec de l’eau. Les scorpions sont utilisés pour recueillir leur venin transparent (un venin neurotoxique qui a pour effet de paralyser le système respiratoire) ; concocter de l’alcool fort (de couleur jaune et distillé à base de riz, d’extraits de scorpions et de plantes médicinales) ; effectuer des dégustations de scorpions vivants (arrosés et désinfectés avec de l’alcool) ou séchés ou frits ; soigner (il est consommé en infusion après avoir été réduit en poudre et sert en qualité d’antidouleur et pour résorber la fièvre et les hématomes).
- Il existe dix Royaumes Spirituels différents : Chikushudo (le Royaume des Animaux), Gaki-do (le Royaume des Morts Affamés), Jigoku (le Royaume du Mal), Meido (le Royaume de l’Attente), Ningen-do (le Royaume des Mortels), Sakkaku (le Royaume de la Malice), Tengoku (le Royaume Céleste), Toshigoku (le Royaume du Massacre), Yomi (le Royaume des Ancêtres Bénis), Yume-do (le Royaume des Rêves).
- Le sumai est l’art de la lutte traditionnel rokugani. Les lutteurs se livrent à de nombreux rituels de purification et méditent beaucoup avant de s’affronter. Les combattants sont classés en quatre catégories, selon leur talent et leur réputation : mae-gashira, komusubi, sekiware, yokozuna.
- Le bois de pêcher est considéré comme le matériau le mieux adapté pour fabriquer les talismans, fétiches et Nemuranai.
- A Rokugan, la taille des manches de kimono de femmes indique la situation matrimoniale de celle qui l’arbore. Des manches amples témoignent du célibat, tandis que des manches plus courtes signifient que la jeune femme est disponible au mariage (voire même qu’elle est déjà mariée). Les codes sociaux référant aux kimono (port, ceinture, couleur, matière, motifs,…) ne sont pas liés aux goûts de son porteur mais bien destinés à ses interlocuteurs potentiels. 
- Akodo (en qualité de rédacteur du Code du Bushido), avec Dame Doji, puis plus tard, le deuxième Empereur Hantei Genji, appartient au cercle très fermé des fondateurs de la société rokugani.
- Dans la tradition des « Quêteurs de Mort » du clan du Lion, il est d’usage que leurs membres arborent des cordons blancs sacrés à la ceinture et autour du front. Ils peuvent être vus comme un signe de honte, mais ce sont aussi des symboles religieux qui marquent leur attachement spirituel à la mort. 
- Prières et offrandes aux autels familiaux forment l’ossature de la vénération aux ancêtres. La plupart des samurai sacrifient quotidiennement à ces rituels, et la vie des plus dévots a pour pivot central le souvenir de la famille et de la lignée. Des offrandes symboliques sont placées chaque matin devant l’autel, ce qui constitue souvent le premier geste de la journée. Il s’agit le plus souvent de menues portions de riz et de poisson, d’une tasse de saké ;  puis on allume un bâton d’encens, on frappe dans ses mains et l’on dit une courte prière de remerciement aux ancêtres pour leurs conseils et leur présence. Chaque soir, les offrandes sont retirées et l’autel nettoyé avec soin pour s’assurer que les ancêtres ne s’offusquent pas d’une quelconque négligence.
Les ancêtres, l’arbre généalogique et le lignage sont les bases de l’honneur d’un samurai et jouent un rôle crucial dans la ritualisation du combat. Les premières chroniques de guerre introduisent un combat entre deux samurai par leurs récits respectifs, énumérant la liste de leurs ancêtres et de leurs exploits. Les ascendances s’allongeant toujours davantage, celles-ci sont dorénavant écrites sur les étendards de guerre (sashimono) et portées sur le champ de bataille. L’ascendance est un cadeau précieux que le samurai doit préserver à travers ses actions honorables et courageuses lors de la bataille. Une copie complète de l’arbre généalogique (bien de grande valeur) est conservée en sécurité chez soi. A travers cette vénération ancestrale, les guerriers morts continuent à vivre de manière symbolique à travers les actions des guerriers vivants qui utilisent leur conduite comme un point de référence pour leurs propres exploits.
- Le raffinage d’opium s’effectue en trempant le pavot dans l’eau pendant 24h, avant qu’il ne soit bouilli, puis brassé. Ensuite vient la phase de séparation en enlevant les impuretés à l’aide de tamis de coton de soie à mailles fines. La matière filtrée est de couleur brune et  on lui ajoute de la chaux vive. L’opium brut est ensuite mis sous la forme de blocs (de couleur brune) en « pavés » pesant 1 à 2kg. 
- Hormis quelques occasions spéciales, comme l’hommage à la lignée impériale ou aux fondateurs des Clans Majeurs, la vénération des ancêtres est pour l’essentiel une affaire domestique. A une exception près, mais elle est de taille : le Festival Bon. Organisé le vingt-huitième jour du mois du Chien, il honore les défunts de l’année écoulée, et se déroule de façon homogène dans tous les clans sauf dans certains lieux précis (comme la ville de Ryoko Owari). A l’occasion du festival, les familles étendues se retrouvent au domaine principal, où l’on a érigé un autel spécial doté d’une tablette symbolisant les ancêtres de toute la famille. A la nuit tombée, la procession familiale, munie de lampions colorés, se rend jusqu’au site d’inhumation des cendres des défunts. Des lampions similaires sont placés à l’extérieur de la maison et dans toute la ville pour guider les fidèles. Un repas de cérémonie est présenté aux ancêtres devant leur sépulture, puis shugenja et moines locaux accomplissent une danse rituelle sur un rythme lent devant chaque maison familiale. En fin de soirée, des lampions supplémentaires sont placés sur de petites embarcations, sur le plan ou cours d’eau le plus proche : un par membre de la famille décédé au cours de l’année écoulée. Cette coutume est censée guider les esprits vers l’au-delà, afin de s’assurer qu’ils ne se transforment pas en spectres courroucés.
- Les deux variétés de thé noir très répandues parmi le clan du Crabe sont respectivement baptisées « le silex » et « l’amère vigie ». Le premier est particulièrement sec dès la première goutte et saveur persiste longtemps sur le palais, un peu comme si l’on suçait un caillou. Pour tant, cette saveur tend à se déployer et à se transformer doucement autour de la langue et certains disent qu’il n’y a pas deux gorgées de « silex » identiques. « L’amère vigie » possède un goût bien plus fort, qui peut arracher des larmes aux enfants et aux femmes habituées à des thés plus délicats. Fondamentalement, il ne s’agit que d’une infusion grossière qui, comme son nom l’indique, n’a pour seul vertu que d’aider à rester éveillé. « L’amère vigie » est sans doute le thé le plus fréquent sur le Kaiu Kabe et plus généralement dans toutes les garnisons du clan du Crabe.  
- Le jardin des samurai est un important lieu de repos encourageant la contemplation et la méditation. C’est une œuvre d’art avec sa juxtaposition harmonieuse des contraires (l’ombre et la lumière, le dur et le tendre) et d’importantes dispositions sculpturales de plantes, d’arbres et de matériaux divers. Asymétrie, simplicité, maturité, subtilité, transcendance et quiétude constituent ses éléments clés ; ils sont associés pour créer le « shibui », une beauté élégante et cachée avec une sobriété simple.
Le jardin du samurai utilise également un principe zen appelé « kare san-ui » ou « paysage sec », où la roche, le gravier et le sable sont utilisés pour représenter l’ordre universel. Des lignes rythmiques sont ratissées en motifs fluides autour de pierres larges et asymétriques. Le samurai a un jardin entièrement fait de sable qui s’écoule comme de l’eau.   
- La nourriture quotidienne d’un samurai est simple mais hautement nutritive, principalement basée sur le riz, les légumes, les produits à base de graines de soja, le poisson et les fruits. La ration journalière pèse environ 900 g. Un samurai plus riche bénéficie d’un riz décortiqué (souvent parfumé). La majorité des protéines animales quotidiennes provient d’une grande variété de fruits de mer, coquillages et de crustacés.
- Les loisirs principaux des samurai sont la poésie, la calligraphie, l’art floral (qui exerce l’œil, la main, l’esprit et le sens esthétique). Ils apprécient également les jeux de stratégie et de tactiques tels que le go et le shogi.
- Le kabuto (casque) est l’élément le plus tape-à-l’œil d’un samurai et revêt la double fonction de protection et de symbole du statut social. Alors que l’ornementation de l’armure n’est pas nécessaire, il faut être très attentif à l’apparence de son casque. Les samurai très riches portent un kabuto fait de cuivre plaqué or. Le kabuto est constitué de plusieurs éléments : le hachi (bol), le mabisashi (pointe), le maedate (crête), le shikoro (protège-cou) et le fukigayeshi (ailerons). Le fukigayeshi est souvent décoré du môn du samurai. Des ornements (appelés : haraidate) sont fixés sur la visière et les côtés. Les types les plus répandus sont : les doubles cornes (kuwagata), les crêtes à triple lames (mittsu-kuwagata), les ramures, les cornes de buffle et les croissants de lune.   
- Il existe plusieurs variétés de masques faciaux : le masque mempo (joue du visage) couvre l’ensemble du visage ; le hoate (protège joue) est le plus priés et couvre le visage à partir des pommettes ; le sarubo (joue de singe) couvre uniquement les joues et le menton ; le tsubamegata (motif d’hirondelle) protège le menton.
- Traditionnellement, les batailles commencent avec le tir d’une flèche de signal (sifflante). Elle a une pointe bulbeuse perforée qui émet un sifflement lorsqu’elle vole pour avertir les Kami d’assister aux exploits courageux des guerriers. Un Yumi typique mesure environ 2,43m. Il est fait d’un bois caduque renforcé par du bambou et la corde est faite avec du chanvre enduit de cire de résine de pin formant une surface lisse et dure. Les flèches sont fabriquées à partir de bambou et trois plumes sont fixés comme empennage pour stabiliser leur trajectoire.
- Le naginata est composé d’une hampe de bois et d’une lame robuste au tranchant unique légèrement incurvée. Elle est également pourvue d’une garde semblable à celle d’une épée (tsuba) qui se trouve entre la lame et la hampe. La hampe est en général de la taille du porteur et le lame mesure entre 60 cm et 90 cm. Contrairement à de nombreuses autres armes d’hast, la hampe a une section transversale ovale. L’extrémité opposée est pourvue d’un pommeau en métal (ishizuki) qui fait contrepoids et la lame permet au porteur d’utiliser les deux extrémités en faisant tournoyer le naginata. A l’origine, cette arme d’hast était utilisée par les moines sohei, avant d’être intégrée dans l’arsenal militaire du fait de ses ravages à l’encontre des cavaliers. Dorénavant, elle est davantage associée aux femmes                 (dont le rôle primordial est la protection de leur foyer en l’absence de leur époux) car le naginata est très appropriée pour tenir un adversaire à distance et que son usage repose moins sur la force de la partie supérieure du corps que le katana.
- Les femmes de familles de samurai sont souvent entraînés à se défendre elles-mêmes, et une épingle à cheveux appelée « Kansashi » est leur arme de dernier recours. C’est épingles mesurent environ 15 cm et sont utilisées pour s’attacher les cheveux, mais dans un moment de nécessité, elles se révèlent des poignards efficaces et suffisamment solides pour transpercer le buste ou la gorge d’un attaquant.
- Dans le domaine de la médecine, les plaies sont souvent soignés par un coagulant appelé « yomogi ». Un des remèdes consiste à placer des excréments séchés sur la blessure, puis à suturer la plaie avec de la racine de mûrier et enfin à saupoudrer dessus des poils de queue de chat.
- L’ingénierie est très valorisée à Rokugan et de nombreuses corporations interviennent dans la conception des édifices. A la tête du projet, on trouve le maître d’œuvre (qui est l’architecte) et le maître d’ouvrage (qui dispose de la maîtrise financière). Les métiers impliqués dans la construction d’un édifice de grande envergure sont nombreux : les carriers (chargés de l’extraction de la pierre dans les carrières), les tailleurs, les sculpteurs, les gâcheurs (pour la préparation du mortier), charpentiers  (responsables également des échafaudages et des engins de levages indispensables), forgerons (pour les clous, les serrures, les tirants ou attaches métalliques et les outils utilisés par les autres artisans, fondeurs (pour les cloches et carillons), couvreurs (pour les toits et l’évacuation des eaux de pluie). On n’oubliera pas les manœuvres et aides en tous genres sans lesquels le chantier serait, bien sûr, paralysé.   
- Le suicide rituel « seppuku » comporte deux variantes majeures. Le « Junshi » consiste à vouloir suivre son maître dans la mort, tandis que le « Sokotsu-shi » est un suicide d’expiation.
- Les différentes appellations respectueuses et titres honorifiques associés au Trône utilisés de manière officielle dans les Archives Impériales de la famille Miya tels que : Fils Préféré des Cieux, "Amenoshita shiroshimesu ōkimi" (Grand roi dirigeant [le territoire] sous le ciel), "Sumemima no mikoto" ou "Sumera mikoto" (Sublime Souverain qui règne au-dessus des Nuages), Tenno Heika (Sa Majesté l'Empereur Céleste), Kōtei (Empereur), Kinjō Heika (Majesté Présente). L’Empereur siège derrière les « Sublimes Portes de la Salle du Trône ».
- Parmi la caste des Maîtres Forgerons, ceux-ci ont pour habitude, lors de conception bien spécifiques, de créer deux katana identiques : les sabres « Kage-Uchi » (donnés à la terre, donc aux hommes) et le sabres « Shin-Uchi » (offerts aux Cieux, souvent sous la forme d’une offrande aux temples) qui représentent la meilleure des deux lames. Les sabres « Shin-Uchi » ne portent en règle générale pas la signature de l’artisan.
- L’idea leuconoe (grand planeur) est un grand papillon d’une envergure d’une dizaine de centimètres. Il est blanc veiné et orné de noir ; Sa chrysalide est de couleur jaune. Ce papillon plane par faible luminosité durant des heures, avant de se reposer sur les plantes aux heures les plus ensoleillées. Ce papillon réside dans les mangroves des côtes maritimes et dans les forêts humides, jusqu’à 400 mètres d’altitude.
- Chaque année, entre les mois du Serpent et du Cheval, dans des lieux que les connaisseurs essayent de tenir secret, l’accouplement des lucioles offre un spectacle à la fois insolite et époustouflant.
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La contemplation des lucioles fait partie de la culture rokugani. Pendant la période estivale, nombreux sont ceux qui partent à la recherche de ces insectes lumineux. D’ailleurs, cette activité porte le nom de hotaru-gari, « la Chasse aux Lucioles ». Les lucioles sont à l’origine de nombreuses légendes et superstitions au sein du folklore rokugani. Certains y voient l’âme des morts (en relation avec les Esprits funestes « Shito Dama »), d’autres un symbole pour le caractère éphémère de la vie.
Aujourd’hui, le hotaru-gari demeure une activité très appréciée, mais si la chasse a peu à peu laissé place à la simple contemplation, suggérant une atmosphère mystérieuse et enchantée, alimentée par le scintillement laissé par le passage des lucioles. A en croire des traités de sciences naturelles de la famille Agasha, cette lumière typique de l’espèce est produite par les femelles afin d’attirer les mâles.
Bien évidemment, ce phénomène mystérieux a attiré le regard de nombreux peintres et l’œuvre de référence en la matière demeure la toile du Maître Kakita Toshikata, intitulée : Chasse aux Lucioles, réalisée en l’an 992. 
http://japanization.org/wp-content/uploads/2016/07/hotarugari-firefly.jpg
- Jargon urbain :
   « Main généreuse » : pot de vin.
   « Faucon de Nuit » : prostitué(e) de bas étage qui offre après le coucher du soleil d’éphémères unions charnelles aux passants contre quelques piécettes.
   « Chasser le Dragon » : Etat de transe hypnotique dans laquelle se voient plongés les gros consommateurs d’opium (pipe).
   « Chevaucher le Dragon du Vide » : Etat de transe hypnotique dans laquelle se voient plongés les gros consommateurs d’opium (vide liquide).
   « Vide liquide » : boulettes d’opium raffinées macérées dans du saké et ayant des vertus hallucinogènes. Les consommateurs contrevenants disent (pendant leur état second) « Chasser le Dragon » ou encore « Chevaucher le Dragon du Vide ». 
   « Kagemusha » (guerrier fantôme) : doublure servant d’appât destinée à protéger un général important au cours de la bataille. 
   « Officier traitant » : nom donné au contrôleur d’agents au sein d’un service de renseignement.
   « Mushi » : signe de mépris signifiant « insecte »
   « Kusobaba » : insulte signifiant « vieille mégère »
   « Chipotama » : insulte signifiant « tête de nœud »

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptySam 1 Avr 2017 - 12:12

PROVERBES ET CITATIONS ROKUGANI
 
 « Nous sommes le Mur. » Devise du clan du Crabe
« Connais-toi et tu ne connaîtras pas la défaite. » Devise du clan du Dragon
 « Beauté et précision, de l’esthétique et de l’utile en toute chose. Devise du clan de la Grue
« Nous sommes les enfants du vent. » Devise du clan de la Licorne
« Honneur, Gloire et Bushido. Il n’y a rien d’autre. » Devise du clan du Lion
« Nous sommes les enfants de la Tempête. » Devise du clan de la Mante
« Parle aux Kami et connais le monde. » Devise du clan du Phénix
« Je sais nager. » Devise du clan du Scorpion
« Qu’il tombe à sept reprises ; il se relèvera huit fois. » Devise du clan du Renard
« La violence est le langage des vaincus, l’épée la langue des perdants. » Devise de la famille Ide
« Le pouvoir est ce que vous pensez qu’il est. » Devise de la famille Iuchi
« Un membre de la famille Moto meurt mais ne se rend pas. » Devise de l’ancienne Garde Pourpre Moto
« Jamais. » Devise de l’actuelle Garde Blanche Moto
« Je ne faillirai pas. » Devise de la famille Hida
« Puisse ta coupe être toujours pleine et tes mains jamais vides. » Devise de la famille Yasuki
« Le mal n’a besoin que d’une chose pour triompher : l’inaction des hommes de valeur. » Devise originelle de la famille Hiruma
« Telle la fumée portée par le vent. » Devise officieuse des Hiruma après la chute de Shiro Hiruma
« Une flamme isolée dans les ténèbres est infailliblement plus vive. » Devise officielle des Hiruma après la reconquête de leurs terres.
« C’est la base de la montagne qui lui confère sa force » Devise de la famille Kaiu
« Sois plus concerné par de bonnes actions que par de grandes actions. » Devise de la famille Doji
« Nulle vie pour le poltron, Nulle mort pour le héros. » Devise de la famille Kakita
« Le savoir n’est pas qu’une question d’apprentissage : il s’agit surtout de mérite. » Devise de la famille Asahina
« La lance n’attend pas son maître, elle se précipite de l’avant pour barrer le passage. » Devise de la famille Daidoji
« Nous sommes les enfants du Tonnerre. » Devise du clan de la famille Yoritomo
« La force d’une famille, comme celle d’une armée, réside dans la loyauté de ses membres. » Maxime du clan du Scorpion
« Les victoires sur le champ de bataille s’acquittent à la cour. » Maxime du clan du Lion
« Pour naître, encore faut-il avoir déjà connu la mort. » Proverbe du clan du Lion
« Les heures passées à l’étude du Tao sont autant de temps perdu pour l’apprentissage du combat. » Proverbe du clan du Lion
« Puissiez-vous vivre des temps intéressants. » Proverbe de mauvais augure de la famille Akodo
« Nous tempérons la passion par la discipline, qui ne fait que renforcer les lames des guerriers. » Maxime de la famille Kaiu
« Choisir le moindre de deux maux, c’est encore choisir le mal. » Devise de la famille Shiba
« La réalité n’est que ce que vous en faites. » Maxime de l’Ecole Shiba Tejina
« Connaître, préparer, agir. » Credo du clan du Crabe
« Riez tant que vous en êtes capables. Demain, vous serez peut-être morts. » Dicton du clan du Crabe
« Les mensonges, c’est pour les Scorpion et les Oni, pas pour nous. » Dicton du clan du Crabe
« Il faut parfois scruter les ténèbres pour rapporter la lumière. » Proverbe Kuni
« La violence est le langage de la défaite, l’épée la langue des perdants. » Etendard de la famille Ide
« Mes découvertes et mes efforts ne seront pas vains s’ils sauvent ne serait-ce qu’une seule vie. » Kuni
« La pureté est ma passion. » Otaku
« Il n’existe pas assez de noms. » Toritaka Yotogi
« Celui qui comble les paysans ne sera jamais trahi par eux. » Yasuki Fumoki
« Au bout du compte, nos querelles mesquines sont vides de sens. L’Empire n’existe que pour une raison. Il n’y a qu’un véritable ennemi. » Kuni Osaku
« Malheureusement, l’absurdité semble être l’apanage de ceux qui ont le loisir de guerroyer loin des réalités de l’Outremonde. » Kaiu Kamato
« Les Ténèbres me parlent. Retourne-toi contre l’Empire, disent-elles. Je fais face au mauvais côté. » Hiruma Taki, Berserker Maudit
« J’ai deux sabres à la ceinture, pourquoi devrais-je n’en utiliser qu’un seul ? » Mirumoto
« Si l’humanité est la seule espèce à savoir se quereller, c’est aussi la seule à pouvoir refuser de le faire. » Agasha
« Partout dans le monde, la Dame et le Sire nous ont laissé de menues énigmes cryptées. S’il n’était pas dans leur intention que nous les résolvions, pourquoi donc les avoir abandonnées là ? » Extrait du journal de Dame Agasha
« Choisis ton arme mon frère », cracha Fu Leng. « Je choisis le peuple de Rokugan », répondit Togashi. Histoire de la Première Guerre « Je ne bougerai pas tant que je n’aurai pas compris », dit Togashi à Shinsei. « Moi non plus », répondit le Petit Maître.
« J’ai voyagé pendant des années. J’ai livré d’innombrables duels et personne ne m’a jamais vaincu. » Mirumoto Hojatsu, fils de Mirumoto
« Maîtrise d’abord la technique, puis oublie-là et redevient naturel. » Togashi Kaze
« L’expertise c’est dix-mille heures de pratique. » Togashi Kaze
« Pourquoi avoir des regrets ? Je n’ai qu’une seule existence. Tout ce que je peux faire, c’est la vivre. » Togashi Mitsu
« Le besoin ouvre la voie à la souffrance. Sans le besoin, on n’a que ce qu’on a. » Togashi Hoshi
« Marchander avec des parjures, c’est comme bâtir sur des sables mouvants ». Kitsuki Yasu à propos du clan du Scorpion
« Un esprit pur, une âme immaculée et une épée à le trempe juste : voilà l’essence de la Frappe Unique. » Extrait du Traité « l’Epée » de Kakita
« Le secret du maniement du sabre ne réside ni dans la rapidité, ni dans l’enchaînement de bottes et de parades. Un mouvement pur vaincra toujours la technique. » Extrait du Traité « l’Epée » de Kakita
« Les Kakita sont l’épée, preste et véloce.  Nous autres des Daidoji sommes la lance : nous incarnons la puissance, la force et l’adresse. » Daidoji Kuzan, troisième Daimyo Daidoji
« Il n’y a pas plus grand art que la chasse. » Daidoji Masashigi (Daimyo, VIIIème siècle)
« Je connais ma place dans l’histoire. Mon destin est de vous vaincre. » Kaimetsu-Uo
«  Prenez votre temps dans l’étude des arts, de l’histoire et de la guerre. Attardez-vous sur la contemplation des Fortunes, des Maîtres et du Tao de Shinsei. Mais souvenez-vous chaque jour de votre apprentissage : s’il est temps de frapper, frappez. Cet instant ne dure pas. » Gusai
« Suivre les pas d’un autre ne fait que vous guider vers sa destinée. » Gusai Ihonbo
« Un émissaire du trône doit avoir un acier aussi fort que son honneur. » Seppun Katsura
« Tous les secrets de ce monde et au-delà, à condition qu’on ait le courage d’y regarder. » Chuda Ruri
« Laissez leurs regards glisser sur vous sans qu’il se souviennent de votre visage. Vous serez visible, tout en restant invisible. Alors seulement votre coup donnera la mort. » Chuda Yoharu
« Les ennemis que vous attaquez deviennent une armée, les ennemis que vous détruisez deviennent des tombes. » Petites Vérités, Traité Scorpion
« Dans l’ombre, nous pouvons grandir sans être vu jusqu’à ce que vos lames se retrouvent sur la gorge de l’Empire. » Jama Suru
« Que savez-vous sur les Adeptes de Sang ? Ou sur le nom Iuchiban ? Sans doute ce que disent les histoires pour enfants que l’on raconte aux garçons turbulents. Mais Iuchiban est plus qu’un simple nom. Il est peut-être la plus grande menace jamais affrontée par l’Empire. A l’heure actuelle, il est encore en vie. » Kuni Visten  (Chasseur de Sorciers, fin du XIème siècle)
« Il y a des centaines de bêtes au sein de l’Outremonde, mais l’homme reste le plus dangereux. » Kuni Mokuna
« Vous me dites de suivre la voie de mes ancêtres et m’accablez pour mes manières. Mais ces manières sont précisément la voie tracée par mes aïeux. Ils mangeaient de la viande, ils portaient de la fourrure et du cuir, ils buvaient du sang ! Sachez ceci : je suis la voie tracée par mes ancêtres. Je sais que ma cause est juste. M’accabler une fois encore, ce serait faire injure à ceux qui guidaient ma main. Et je vous promets une chose : vous sentirez leur force guider ma lame si vous recommencez à salir leur honneur. » Shinjo Yokatsu
 « Vous ne pourrez jamais accéder à l’illumination avant de voir au-delà de la lumière. » Yogo Junzo
« Cette terre autrefois magnifique porte à présent des blessures noires suppurantes où les ombres engendrent la souffrance. » Hiruma Kaso à propos de l’Outremonde
« J’ai tenté de combattre l’Outremonde, j’ai tenté de fuir l’Outremonde. Dans mes plus mauvais moments, j’ai même pensé m’abandonner à l’Outremonde. Je n’ai appris qu’une seule chose. L’Outremonde est vivant, conscient et joue avec nous tous. Si vous n’êtes pas prêts à apprendre les règles de ce jeu, je n’ai qu’un conseil à vous donner : restez loin de l’Outremonde. » Hiruma Zunguri
« Je ne peux diriger une lame contre mon propre grand-père ! » Un bushi inconnu, peu avant sa mort face à une horde de morts-vivants
 « Ne prenez pas ce monde pour acquis, car au-delà se trouvent des ennemis indénombrables. » Toritaka Zumbe (Chasseur de Fantômes, IXème siècle)
« Tu prétends te battre pour l’honneur de tes ancêtres, humain, mais tu ignores tout à leur sujet et tu ne les connais que par leurs hauts faits. Moi, je sens la présence de mes ancêtres au sein même de mon âme, me susurrant les vérités de l’univers au creux de l’oreille. » Le Shahadet, Seigneur de Guerre Naga
« Ne sous-estimez pas ces étranges créatures, car elles prospèrent là où toute chose vivante ne pourra jamais exister. » Hiruma à propos des Nezumi (« L’Aube de l’Empire »)
« Ils se battent avec tant de courage. Nous avons peut-être sous-estimé ces créatures… » Matsu Gohei à propos des Nezumi (XIIème siècle)
« Je n’ai rien à craindre de quelques errants pathétiques ! » Kakita Tsumaro, quelques instants avant sa mort lors d’un duel contre un rônin inconnu.  
« Oubliez tout ce que l’on vous a dit. » Yasuki Taka (Maître Marchand, XIIème siècle)
« Qu’on l’appelle Rokugan, l’Empire d’Emeraude, et qu’il incarne toute la gloire et la majesté du Paradis Céleste! » Hantei (Premier Empereur de Rokugan)
« Ne te munis pas d’un nom célèbre. Choisis-toi un nom, puis rends-le célèbre. » Toritaka Tatsune
« Un naufrage rend un homme pauvre pour un an ; un mauvais mariage le rend pauvre pour la vie » Proverbe du clan de la Mante
« Quand un canard sauvage franchit les portes de ta cuisine, ne t’attends pas en plus à lui trouver des poireaux sur le dos. » Proverbe Rokugani
« Si cela possède quatre pieds mais que ce n’est pas une table, que cela nage mais que ce n’est  pas un bateau, que cela vole mais que ce n’est pas un cerf-volant, les samurai du clan de la Licorne peuvent le manger. » Proverbe du clan du Scorpion
« Aujourd’hui, Dame Shiriko a affirmé que les samurai du clan du Crabe ne sont pas différents des ogres qu’ils combattent. Je ne suis pas d’accord. Nul n’a jamais entendu parler d’un ogre mangeant avec des baguettes. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Tout le monde sait que le clan de la Grue est le clan le plus élégant de l’Empire. Tout le monde le sait car nous ne cessons pas de le répéter. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« La sagesse du clan du Dragon est totalement surfaite. S’il est facile de se comprendre soi-même, il est parfois difficile de se faire comprendre des autres. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Les samurai du clan du Lion apprennent à être posés, fiables, travailleurs, fidèles et obéissants. Jai eu un poney comme cela autrefois. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Les samurai du clan de la Mante sont les fiers descendants d’un Hida aux mains baladeuses et d’une Matsu vivant dans le dénuement le plus total. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« L’ambassadeur du clan du Phénix ne cesse de soutenir la cause de la paix dans l’Empire. J’imagine qu’il est noble de vouloir pour l’Empire ce qu’on ne peut avoir pour son propre clan. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Ils portent des masques pour montrer qu’on ne peut leur faire confiance, mais s’offensent quand on les prend au pied de la lettre. Ces gens finiront-ils par se décider un jour ? » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Il n’est pas vrai que les samurai du clan de la Licorne apprennent les bonnes manières auprès de leurs chevaux. Nulle monture n’a jamais tenté de serrer la main de qui que ce soit. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Si je t’avais épousé, je serais simplement l’épouse d’Akodo. Aujourd’hui, cet homme est l’époux de Matsu. » Matsu répondant à Akodo lui demandant pourquoi elle l’avait éconduit pour un homme de moindre statut.
« Si tu as offensé les cieux, aucune de tes prières ne te mettra à l’abri. » Proverbe Rokugani
« Mon père a compris qu’il ne suffit pas de déclarer que le Mandat Céleste est absolu. Les hommes doivent le comprendre et le traiter comme s’il était absolu. Faute de cela, ils ne sont guère plus que des bêtes, et si ses sujets sont pareils à des bêtes, tout ce qu’il a construit s’effondrera… » Hantei II Genji
« Tu me demandes pourquoi tant de rônin se sont ralliés à la bannière de Toturi-sama. Indubitablement, il y a tous ceux qui l’ont fait pour les raisons habituelles : parce que le servir est plus profitable et exaltant que l’oisiveté, et parce qu’il est possible de recevoir des récompenses plus précieuses que le simple salaire de mercenaire. D’autres ont été immédiatement capables de voir que c’était un général de réel talent, et désiraient se ranger du côté des vainqueurs. Mais je crois que nous dirions tous qu’avant tout, nous nous battions pour Toturi-sama car il ne nous crachait pas à la face et ne nous envoyait pas à l’abattoir. Pour une fois, nous étions traités comme d’authentiques samurai. Pour cela, nous l’aurions suivi aux quatre coins du monde et jusque dans le royaume des esprits si nécessaire. » Takuan (Chancelier Impérial de l’Empereur Toturi Ier)
« Les barbares étrangers n’ont pas de place dans les pensées de Tengoku. » Proverbe rokugani
« Un Tsuruchi n’abandonne pas la traque tant que la proie ou le prédateur n’est pas mort. » Proverbe rokugani
« Lorsque vous dites la vérité, vous n’avez nul besoin de vous souvenir. » Proverbe Kitsuki
« L’échec du guerrier ne condamne que lui. Celui du courtisan condamne son clan tout entier. » Doji Norie (Grand Maître de l’Académie des Courtisans)
« Je m’attends à ce que le soleil se lève demain à l’ouest et à ce que des feuilles d’orme teintées d’or reviennent se percher sur leurs branches, car aujourd’hui j’ai vu l’ikebana d’une Matsu. Une Matsu ! Et pas n’importe quelle épouse de seigneur qui se serait jointe à la famille par mariage. Matsu Tae est un bushi qui s’est prise d’une passion pour l’art car, m’a-t-elle expliqué, il lui permet de se libérer l’esprit et de se concentrer avant la bataille. Si c’est véritablement le cas, je me réjouis de ne devoir jamais l’affronter au combat ; le simple fait de la voir tailler des fleurs était terrifiant. » « En tout cas, ses arrangements étaient plutôt bien faits. Takauji les a critiqués durement, relevant les erreurs qu’elle avait commises mais je crois qu’il s’est mépris à leur sujet (comme d’habitude). Je crois que ses erreurs avaient été commises délibérément. Chacun de ses arrangements n’en comportait qu’une et elle n’a jamais commis deux fois la même. Ce n’est pas ce que l’on observe quand une personne ne sait pas ce qu’elle fait. C’est plutôt ainsi qu’une personne explore les limites du bon goût. Qu’il est malheureux qu’on ne puisse la faire entrer à l’académie. Peut-être pourra-t-elle passer l’hiver dans la cour de Shiba ? Eux sauront peut-être quoi faire d’elle. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Aujourd’hui, j’ai enfin eu la chance de rencontrer le garçon Ide dont Yuu-chan me parle sans cesse et il en était grand temps. J’avais quelque crainte qu’il menace sa vertu mais je me rends désormais compte qu’en vérité, la menace est bien plus terrible que je ne l’imaginais : il menace son développement de poétesse. Il a passé un certain temps à m’expliquer le style poétique des artistes de la Licorne, qui est manifestement basé sur le premier son des mots employés. J’en blêmis. Quand je songe que quelque chose d’aussi superficiel que les sonorités peut l’emporter sur le sens des mots ! Je n’ai jamais été si reconnaissant de la protection d’un éventail, ni si tenté de m’en servir pour battre quelqu’un. Je ne vais pas laisser ce bouseux empoisonner l’esprit de Yuu-chan. J’ai rédigé une note à son intention lui défendant de jamais la revoir. Si cela ne marche pas, je lancerai Nobutaka à ses trousses. On peut toujours faire confiance à l’acier des samurai du clan de la Grue pour défendre les artistes du Clan. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Je dois admettre que L’Aube du Feu de Kakita Tamami est l’une des meilleurs pièces de théâtre de marionnettes que j’ai vues depuis longtemps. Elle a su habilement refléter le fait que les marionnettes sont incapables de mouvements nuancés en créant des dialogues dépourvus de toute profondeur émotionnelle. Je suis épaté par l’ampleur de sa réussite. On aurait pu croire que les acteurs de la troupe du Jardin Scintillant, qui jouaient dans la pièce, auraient eu du mal à reproduire la raideur des mouvements qu’exige la pièce. Mais non : ils ont réussi à reproduire parfaitement le manque totale de grâce, d’énergie ou d’ambiance de la pièce. C’était véritablement une merveille. » Extrait du livre de chevet de Doji Barahime
« Avez-vous mangé du riz aujourd’hui ? » Formule de salutation rituelle Rokugani
« Il n’est nul besoin de porter une épée pour être un homme, il faut simplement respecter sa parole et penser ce que l’on dit. » Sunabe, professeur monastique.
« Je sais ce que je sais au moment où je le sais. » Ise Zumi anonyme
« On dirait que vous ne visez pas » dis-je à Tsuruchi. Il sourit : « La flèche connaît le chemin. »
« Ne forcez pas un membre du clan de la Guêpe à revenir sur sa parole. Jamais vous n’aurez l’occasion de le regretter. » Shinjo Hanari
« Je serai ton traitre, Hantei. » Bayushi (dialogue tiré de la pièce « La Promesse de Bayushi »)
« Mais moi, tu ne m’aimes pas. » Réponse de Bayushi à Yogo, peu avant que celui-ci rejoigne le clan du Scorpion
« L’histoire c’est tout ce qui est passé. Ce qui vient ensuite relève de la destinée. » Yogo Oshio
« Comme il est facile de corrompre les hommes, et comme il est difficile de les faire agir selon leur conscience. » Bayushi Tangen
« On ne peut évoquer Bayushi sans parler aussi de Shosuro. » Bayushi Ubane
« Si vous remettez en question mon honneur, vous remettez en question l’honneur de chacun des hommes qui me suivent. Ets-vous prêt à en affronter les conséquences, Grue ? » Akodo Matoko (1123)
« La vérité concernant un homme n’est jamais aussi puissante que ce que les autres pensent être la vérité. » Bayushi Shoju
« Lorsque vous écrasez un scorpion, assurez-vous qu’il est bien mort. » Shosuro Hametsu
« Les arts de la guerre et de la paix sont comme les deux roues de la charrette, qui ne saurait rouler en l’absence de l’une ou de l’autre. » Shiba
« Le pouvoir ne provient pas des cieux, ma fille. Tu l’as entre les mains, dans ton esprit et dans ton cœur. Ne mets jamais cela en doute, car c’est le plus grand secret de l’univers : nous ne sommes pas les serviteurs du destin, mais les architectes du futur. » Isawa
« Une vertu qui n’est jamais mise à l’épreuve n’est pas une vertu du tout. » Asako
« Chaque soldat qui se présente ici ne doit connaître nulle crainte, nul désir, et nul regret, car le moindre sentiment de ce genre rend le Shuten Doji plus fort. » Maître du Vide, en 402
« L’Empire pourrait être déchiré pour un siècle entier à cause de vos actes de ce jour. Votre rage vous survivra à tous les deux. Il n’est pas question que mes hommes vivent dans le monde que vous êtes en train de créer. » Shiba Toriiko
« Nous sommes des monstres. Nous sommes les cauchemars. En ces terres d’aveuglement spirituel, nous sommes condamnés à voir nettement. » Isawa Akuma
« Tout véritable savoir a un prix. » Isawa Tadaka
« Sois l’enfant des Eléments, et ils te protègeront. Sois l’ami des Eléments, et ils t’instruiront. Sois le Maître des Eléments, et ils te guideront. » Isawa Ujina
« Oui, les Hantei descendent des dieux. Mais de si loin… » Hida Kisada
« Voilà ce qu’il en coûte de défier le clan du Crabe. » Hida Kisada
« Vous m’appelez l’insoumis. Vous vous trompez, je suis mon propre maître. » Dairya
« Les loups les plus rusés se déplacent en meute. » Miya Satoshi
« Même les plus hautes montagnes sont faites de petites pierres. » Kitsune Ryosei
« Je vais vous révéler un secret. Nos frères et sœurs n’atteindront jamais l’illumination. Ils se cramponnent aux traditions comme la mousse à la pierre. La tradition empêche tout changement, et qu’est-ce que l’illumination sinon un changement d’opinion. » Tonbo Ikuru
« L’Empire d’aujourd’hui ne sera pas le même demain. » Tonbo Maroko
« Dans mon sabre, le vent. Dans mon cœur, le courage. Dans mes yeux, la mort. Je suis Matsu » Tiré de la pièce de Kakita Morushijin (« la Fiancée Insoumise »)
« Celui qui maîtrise l’art du duel ne cède pas à sa colère. Celui qui sait gagner ne connaît pas la peur. Ainsi le sage peut-il gagner avant le début du combat, alors que l’ignorant se bat dans l’espoir de vaincre. » Kakita Shimizu
« Parfois, j’ai le sentiment que Shinsei avait l’esprit confus. » Doji Onegano
« Nous contons les légendes de héros afin de nous rappeler de notre propre grandeur. » Doji Shizue
« Les vierges samurai qui restent fidèles à leur seigneur inscrivent leur nom dans les livres d’histoire. Celles qui échouent apparaissent dans les chansons d’amour tragiques. » Doji Shizue
« L’histoire n’est rien d’autre que la consignation du temps qui s’écoule entre deux guerres. Elle est écrite par les vainqueurs, étudiée par les vaincus et oubliée par les rebelles. » Doji Shizue
« Ne dites pas que l’honneur est fils de l’audace, ne pensez pas plus que la mort seule puisse en payer le prix : car l’honneur ne résulte pas d’une action isolée mais de la vie dans laquelle elle s’inscrit. » Doji
« Un manque de compassion peut-être aussi vulgaire qu’un excès de larmes. » Doji
« Si vous vous sentez prêt à vous sacrifier pour toute chose, alors le monde peut vous être confié. » Shiba
« Je ne perçois rien de plus que vous. Vous faites fausse route. » Togashi
« Nous avons quitté notre terre natale, mais cette dernière n’a jamais quitté nos cœurs. » Shinjo
« Personne n’aime sa mère plus fortement qu’un enfant qu’on a séparé de la sienne. » Shinjo
« La pureté est ma passion. » Otaku
« Vingt millions d’âmes périraient si je devais faiblir. » Hida Yakamo
« Certes, tu sais diriger des heimin, rônin. Mais es-tu prêt à prendre la tête d’hommes ? » Hida Yakamo
« La force de la montagne réside à sa base. » Kaiu
« J’ai vu l’éternité et ne la crains pas. » Kuni Mokuna
« Apprends à combattre aux côtés de Matsu. Je ferai ensuite de toi un soldat. » Akodo
« La famille Akodo suit la voie du Lion. Le clan du Lion suit la voie de l’Empereur. L’Empereur suit la voie du Tao. Le Tao suit sa propre voie. » Akodo Motoka
« Aucun homme n’est plus dangereux que celui qui se sent prêt. » Akodo Oyatoka
« Celui qui l’emporte par la force ne vainc qu’à moitié son ennemi. » Akodo Tunuko « l’Art Tactique de Akodo »
« Un renard soupçonneux en vaut deux » Akodo Gojiro, Sensei
« Un grand général refuse tous les honneurs et accepte tous les reproches » Akodo Toturi
« On peut former n’importe quel homme à tuer. Un samurai, lui, se prépare à mourir. » Akodo Toturi
« La tactique est un art qui dépend en grande partie de la capacité à reconnaître les opportunités lorsqu’elles se présentent. » Sun Tao
« Nulle voie n’est étroite au point qu’un homme doive l’arpenter seul. Ne fais qu’un avec tes frères et soutiens-les. Tu puiseras ta force dans la leur. » Dernières paroles de Shinsei à Akodo
« Chaque cicatrice a une histoire, fils. C’est pour ça que les Fortunes nous les ont données. On peut oublier la douleur, mais pas la vilaine marque qu’elle laisse derrière elle. » Ikoma
« Dans mon sabre, le vent. Dans mon cœur, le courage. Dans mes yeux, la mort. Je suis Matsu. »
« C’est une histoire ancienne, oui, et même par-delà la mort, son appel résonne avec justesse dans nos cœurs. Souhaites-tu l’entendre, mon fils ? En savoir plus sur tes ancêtres ? Car à n’en point douter, ils en savent long sur toi… » Kitsu Soseniku
« Un samurai qui ne sait rien du monde ne sert que lui-même. »  Ikoma Tsuge
« Aucune armée conduite par un général Akodo n’a jamais perdu une bataille. » Proverbe rokugani
« Sans avoir jamais été avide, un soir on a soudain la conscience de l’or et de l’argent. » Maxime du culte de la Fortune Daikoku
« Au Paradis Céleste, il n’y a pas deux Soleils : dans un pays, il n’y a pas deux dirigeants. C’est par conséquent l’Empereur seul qui a la suprématie sur tout l’Empire… Les Empereurs prennent le Paradis Céleste comme leur modèle hiérarchique. » Hantei II Genji
Bayushi leva des yeux implorant vers Hantei : « J’ai perdu suffisamment d’hommes. » Il se retourna vers Shinsei, tremblant de colère. « Nous devons pouvoir faire autrement. » Le petit maître secoua la tête. « C’est la seule solution. » Extrait du Jour des Tonnerres, par Kakita Uniko
« Soyez comme l’eau et votre force imitera le flux et le reflux. Soyez comme la pierre et votre persévérance ne connaîtra aucune limite. » Suana
« La valeur du Bushido l’emporte sur celle de chaque vertu prise séparément. La bravoure trouve sa source dans la compassion, la justice dans la sincérité. Le Bushido ne consiste pas en sept chemins menant à la même destination, mais en une seule voie pavée de sept vertus. » Hantei Yugozohime
« Vivre prudemment n’est ni une manière de vivre, ni une manière de mourir. Et le temps que nous passons à définir ce dont il s’agit est du temps passé à ne pas vivre. » Misuto, Acolyte du Vide
« J’ai découvert une ancienne prophétie, déclara gravement Shoju. Elle raconte que le plus grand d’entre nous provoquera la chute de l’Empire et libèrera un mal ancien. J’ai besoin de votre bénédiction pour prendre toutes les mesures nécessaires afin de prévenir ce funeste destin. » Extrait des Annales Ikoma
« Une parole venue du cœur tient chaud pendant trois hivers. » Proverbe Rokugani
 
                Aphorismes Ise Zumi
« Aucune route n’est longue aux côtés d’un ami »
« Même les singes tombent des arbres »
« Nul vainqueur ne croit au hasard »
« La pire besogne a toujours été accomplie avec les meilleures intentions »
« Une chose n’est juste que si elle est dite au bon moment et au bon auditoire »
« Il y a des cas où se taire est le meilleur moyen de se faire écouter »
« Toutes les vipères ne se cachent pas derrière des rochers »
« Le feu n’est pas ennemi de la lumière »
« Tous les arbres en fleur ne donnent pas de fruit »
« Qui pense élever une montagne creuse un puits »
« Verser de l’eau froide dans le pot qui bout ne vaut pas retirer le bois du foyer »
« La noblesse de la naissance dépend de la lignée, la noblesse de l’âme dépend de l’action »
« Même un scorpion peut sourire »
« Le fruit mûr tombe de lui-même mais il ne tombe pas dans la bouche »
« L’homme trop prudent attend qu’il soit trop tard »
« Toute impasse commence par un chemin »
« Enseigner, c’est apprendre deux fois »
« Le vide est l’absence de tout, le néant est la présence de rien »
« Le Vide est tout et rien à la fois. Il est la danse des éléments »
« Mentionnez vos erreurs avant de corriger celles des autres »
« Plus je donne, plus il me reste »
« Un samurai est identique à un paysan aux yeux d’un oiseau »
« Si porter un katana fait d’un homme un samurai, alors je devrais me planter des plumes dans le crâne afin de devenir un aigle »
« Chaque instant est riche d’une leçon, apprends à écouter »
« Le cœur est le coffre où reposent les secrets. Les lèvres en sont la serrure et la langue la clé »
« Traite celui que le hasard met sur ta route comme s’il devait mourir demain »
« Devoir choisir entre deux maux, c’est toujours mal choisir »
« Même un gobelin est beau à dix-huit ans »
« Tandis que vous vous reposez, vos ennemis s’entraînent »
« Ceux qui choisissent de faire face seuls tombent seuls »
« Il est impossible de cuire le même gâteau deux fois de la même façon »
« Savoure l’instant qui précède ton premier pas de la journée car c’est le plus doux de tous »
« La seule véritable épreuve de courage, c’est la dernière »
« Si on te sert du poisson, n’oublie pas de lécher l’assiette »
« On ne fait un présent que dans l’espoir dans recevoir un en retour »
« Pars du postulat que tous les hommes sont des menteurs et qu’il pleuvra demain »
« La vérité et la paix ne peuvent vivre sous le même toit »
« Le visage d’un homme n’est jamais si laid que lorsqu’il mendie des louanges »
« Ne fais pas confiance à un homme sur la foi de ce qu’il a été ou de ce qu’il sera. Ne crois que ce qu’il est »
« Les vrais amis ne s’accrochent pas au passé : ils s’épaulent les uns les autres »
« Rien n’offense plus la colère que le rire »
« L’homme courageux n’a besoin d’aucune arme »
« Il faut s’incliner pour porter secours à un homme à terre »
« Si tu dois marcher, marche ; si tu dois courir, cours. Ne tergiverse jamais »
« La peur craint le rire »
« L’enfant veut grandir vite, les parents veulent vieillir lentement »
« L’ongle qui dépasse est le premier qui se casse »
« Seuls les grands hommes payent le prix de la grandeur alors que nous en partageons tous les bénéfices »
« Ce qui est écrit ne représente pas ce qui est, mais juste ce qui est écrit »
« Nous compatissons à la douleur uniquement quand c’est nous qui souffrons »
« Ne dis pas simplement que toute chose est vraie. Reconnaît la vérité de toute chose ou reste silencieux »
Un homme gravit une montagne pour rejoindre un temple dans lequel résidait un sage et lui dit : « Je suis venu jusqu’ici pour trouver la vérité ». Le sage lui répondit : « Heureusement que tu l’as amenée avec toi »
« Cinq fois deux font dix ; cinq plus deux font sept. Apprends en faisant »
« Le karma et les ombres nous suivent tous »
« Ne fais pas confiance à l’homme qui ne sait pas sourire »
« Si tu ne veux atteindre que les oranges des plus hautes branches, tu auras faim longtemps »
L’un demanda : « Qu’est-ce que la sagesse ? » L’autre lui répondit : « Qu’est-ce qui n’est pas la sagesse ? »
« Il y a toujours cent personnes pour s’attribuer le mérite d’un seul exploit »
« L’ignorance se mesure à l’aune de la peur »
« N’utilise pas tes deux mains si une seule suffit à la tâche »
« La critique n’est jamais que de la gentillesse déguisée »
« Le diseur de bonne aventure ne peut prédire son propre avenir »
« La gentillesse n’est jamais qu’une critique déguisée »
« De toutes les créatures, l’être humain est la seule qui ait appris à discuter »
« Ne te soucie pas de toutes les vies, seulement de celle que tu vis. Un monde à la fois »
« Beaucoup de mains abattent trop de travail »
« C’est aux questions les plus simples qu’il est le plus difficile d’apporter une réponse »
« Cligne des yeux et quatre-vingts années vont passer »
« Il est déjà suffisamment difficile d’être maître de soi-même : laisse les autres décider de leur sort »
Un débat sur l’art du kenjutsu : « Une main, une épée, un coup » Kakita. « Deux mains » Mirumoto
« C’est le miroir qui révèle la plus terrible des vérités »
Un moine rentra chez lui et constata qu’on lui avait tout volé. Comme un compagnon essayait de le réconforter, il sourit et dit : « Pourquoi pleures-tu ? On ne m’a rien pris »
« Ne cherche pas la signification de la vie. Cherche seulement la vie »
« Fais chaque chose comme si tu n’avais rien d’autre à faire »
« L’oiseau ne se demande pas comment il vole et, pourtant, oh ! Il vole »
« Nombreux sont ceux qui recherchent la paix, mais peu sont prêts à tuer pour l’atteindre, même s’ils ne doivent que se tuer eux-mêmes »
« Une louange n’offense personne mais peut tromper beaucoup de gens »
« Une diversion n’est qu’une diversion, et rien d’autre »
« Il est impossible de bien mourir à celui qui a vécu chichement »
« L’homme patient apprend lentement. L’homme impatient, pas du tout »
Deux mendiants sont assis dans le froid. Le premier, un manchot dit : « J’ai froid aux pieds ». Le second, un cul-de-jatte, répondit : « Moi aussi »
« Si le puits est mal creusé, le village mourra »
« On ne peut parler de la colère du lion tant que l’on n’a pas été entre ses crocs »
« Ne deviens pas un parent à la naissance de ton enfant ; deviens un enfant »
« La certitude est la mort de la possibilité »
« La préparation, c’est la prévention »
« On teste le métal au feu ; un homme à ce qu’il dit »
« Celui qui met son courage à oser trouve la mort »
« Quelque fort et vaillant que tu sois, il importe de compter parmi tes amis un homme paisible »
« La neige est une pureté menteuse »
« La belle pivoine ne sert qu’à flatter la vue ; la fleur du jujubier, quoique petite, donne un bon fruit »
« Le cheminement du serpent ressemble à celui de la couleuvre »
« Qui veut devenir Dragon doit manger beaucoup de petits serpents »
« Les ronces et les épines poussent sur les traces des armées »
« A qui sait attendre, le temps ouvre les portes »
« Le Dragon immobile dans les eaux profondes devient la proie des crevettes »
« J’étais furieux de n’avoir pas de souliers ; alors j’ai rencontré un homme qui n’avait pas de pieds, et je me suis trouvé content de mon sort »
« A la cour comme à la mer, le vent qu’il fait décide de tout »
« Prétendre contenter ses désirs par la possession, c’est compter que l’on étouffera le feu avec la paille »
« Dépasser le but c’est comme ne pas l’atteindre »
« Ce qui est au-dessus du bon est souvent pire que le mauvais »
« Plus il y a de lois, plus il y a de voleurs »
« L’ombre se meut selon les désirs du soleil »
« L’homme maître de soi n’aura pas d’autre maître »
« Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient de la soie »
« La travail de la pensée ressemble au forage d’un puits. L’eau est trouble d’abord puis se clarifie »
« Vous pouvez réfléchir la lumière d’autrui mais vous ne pouvez irradier que votre propre lumière »
« La singularité est un mérite que pour ceux qui n’en ont pas d’autre »
« Quand le sage désigne la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt »
« La rivière tranquille à ses rives fleuries »
« Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont souvent celles que l’on a le plus intérêt à savoir »
« A toujours regarder derrière soi, on finit par marcher en rond »
« Un homme peut tomber d’une échelle et s’écraser au sol, alors qu’une fourmi peut tomber de la lune et se remettre à marcher »
« D’une natte, même neuve, sort de la poussière quand on la bat »
« A la troisième gifle, Shinsei lui-même s’énerverait »
« Si tu vas à la recherche de la vengeance, tu creuses deux tombes »
« Les chiens ne sourient pas, même si nous le voyons ainsi »

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MessageSujet: Re: Culture Rokugani   Culture Rokugani EmptyDim 9 Avr 2017 - 5:09

TAO DE SHINSEI
 
Extraits du Tao de Shinsei
« Si tu penses être trop petit pour changer ce monde, passe donc la nuit avec un moustique et vois qui réveille l’autre. »
« Alors que les autres regrettent ce qu’ils n’ont pas fait, l’homme sage se prépare à ce qu’il devra faire. »
« On ne voit pas deux fois le même cerisier, ni la même lune découpant un pin. »
« Quoi qu’il arrive, j’apprends. Je gagne à tout coup. »
« La foi n’est pas une affaire de choix, mais de conviction. »
« Les coïncidences n’existent pas. Il n’existe que des situations propices. »
« Ce que vous appelez « je » n’est rien d’autre qu’une porte qui bouge lorsque vous inspirez et expirez. »
« Le général avisé sait qu’un seul homme peut arrêter une armée entière. »
« Comprends la Volonté des Cieux, et soudain tout devient possible. Ignore-la et tu ne parviendras à rien. »
« Mes fautes me viennent de mes parents ; mes vertus me sont propres. Quelle logique dans tout cela ? »
« L’âme des mortels est une force capable d’altérer l’univers tout entier. » [Extrait du Tao de Shinsei devenu la maxime de prédilection de la secte monastique du Temple des Sept Tonnerres.]
« Nous sommes d’abord cernés par la matrice maternelle, puis par les traditions, et enfin par la mort. »
« Les éléments ne sont pas des moyens… ils représentent le début et la fin. »
« Parfois, la ruine d’une maison ne tient qu’à un geste maladroit. »
« Plus on s’éloigne de la modestie, plus il est facile de perdre pied. »
« Le général sage qui connaît son adversaire sera capable d’agir comme s’il lisait dans ses pensées. »
« Quand on s’attelle à une tâche, il faut ne se préoccuper que de ce que l’on est en train de faire et de rien d’autre. La distraction amène le désastre. »
« Il faut apprendre pour voir ce qu’il y a à voir et pour voir au-delà de ce que les autres souhaitent que l’on voit. »
« La sagesse est partout, mais il faut toujours commencer à la chercher chez soi. »
« Connaître ses qualités n’est d’aucun secours si l’adversaire peut vous empêcher d’y faire appel. »
« La voie des Ténèbres est toujours synonyme de puissance incommensurable. Et le prix pour l’emprunter est toujours élevé. »
« L’âme d’un homme peut se nourrir de son courage ; mais c’est le riz qui remplit son estomac et une armée ne peut aller au combat nourrie de son seul courage. »
« Seul l’homme avisé voit l’obstacle tel qu’il est réellement et non pas tel qu’il semble être. »
« Quand les ténèbres tombent, un homme doit savoir trouver des alliés dans l’ombre. »
« L’homme sage ne craint pas les longs couteaux, mais ceux dont on se sert au corps à corps. »
« Je ne connais pas toutes les stratégies, ni tous les champs de bataille : il en existe même de plus subtiles et de plus mortels. »
« Quand dix mille hommes s’affrontent au milieu du cliquetis des armes et du brasier, c’est toujours l’acte d’un seul homme qui fait la différence. »
« Caresser un scorpion d’une main compatissante ne rapporte rien, sinon de se faire piquer »
« L’amitié véritable se mesure à l’heure de porter un fardeau à plusieurs. »
« Les hommes désespérés recourent à des mesures désespérées. »
« On ne peut harmoniser les énergies élémentaires si l’on n’est soi-même en équilibre. »
« Il n’y a pas de secrets. Il n’y a pas de compréhension. Le Vide est tout et rien. C’est la ronde des éléments. »
« Celui qui a l’esprit clair peut venir à bout de la volonté la plus inflexible. »
« Pour choisir la bonne voie, il faut connaître les gouffres qui la bordent. »
« C’est le son de l’harmonie la plus sure, le son de l’univers. Faites chanter cette chanson à votre âme et vous vous rendrez compte que rien ne vous est impossible. »
« Seule l’apparence de tout ce qui est et de tout ce qui n’est pas peut révéler la vérité. »
« Les vents soufflent, les pays changent, les Fortunes naissent et disparaissent, mais c’est toujours au peuple que l’on demande de porter le fardeau. »
« On oubliera peut-être les hommes courageux un jour ; mais jamais les actes courageux. »
« On n’a pas besoin d’armure, on n’a pas besoin d’arme. On a seulement besoin de savoir que l’on ne peut être vaincu. »
« La destinée n’a que faire des secrets. Quand un événement doit se produire, cela est évident pour tous, sauf pour les sots. »
« C’est quand ton adversaire est certain que tu ne peux agir que la victoire est à portée de main. »
« De même qu’il ne peut y avoir deux soleils dans les cieux, il ne peut y avoir deux Empereurs sur terre. »
« Le Tao de Shinsei est bien plus qu’un recueil de maximes pleines de bon sens et de sagesse ; la sagesse de Shinsei englobe les secrets de l’univers. »
« On n’est pas noble en étant supérieur à un autre homme, mais en dominant son passé. »
« Comme l’océan par rapport au petit ruisseau, comme le monarque par rapport à son peuple, tel est le Tao par rapport au monde. »
« Pendant que les autres se lamentent sur ce qu’ils auraient dû faire, l’homme avisé se prépare à ce qu’il va devoir faire. »
« Faites très attention à ce que vous dites car chacun des mots que vous prononcez parle. »
« Le fait de suivre une lumière trompeuse ne peut qu’entraîner plus profondément dans les ténèbres. »
« Votre âme, votre énergie vitale, n’est pas liée à votre corps. Elle peut atteindre des endroits que vos doigts ne peuvent toucher. »
« Dans certains moments, la voix de la paix doit claquer comme le tonnerre. »
« Un cœur sombre dissimule de nombreux secrets. Les cœurs les plus sombres cachent les secrets les plus terribles. »
« Nous narrons les légendes des héros pour nous souvenir que nous pouvons nous aussi être grands. »
« Savoir apprécier la beauté, voilà le début de la sagesse. »
« Etudie ce que le pin et le cerisier peuvent t’apprendre. L’homme n’est pas le seul dépositaire de l’illumination. »
« Deux hommes peuvent affronter ce que ne peut affronter un homme seul. »
« On peut voler son sabre et son armure à un samurai, mais on ne peut lui voler son honneur. »
« Ceux dont les desseins sont purs ont la force de ne jamais déchoir. »
« Dans l’esprit du débutant, il y a beaucoup de possibilités. Dans celui de l’expert, il n’y en a que quelques unes. »
« La sagesse vient en découvrant les possibilités qu’offrent les dilemmes. »
« Il est honorable d’être accusé par ceux qui méritent d’être accusés. »
« La vérité est toujours simple. Les menteurs rendent les choses compliquées. »
« La fortune favorise l’homme mortel. »
« La nature suit la voie de la moindre résistance. La voie de l’illumination est la voie de la nature. Ne lui résistez pas. Empruntez-la. »
« Le bourdonnement de la libellule n’est guère différent du rugissement du lion. Toutes les créatures ont une voix par laquelle elles expriment la Voie. Il en va de même pour nous. »
« Le fou, lorsqu’il tient sa langue, passe pour un sage. »
« Il est honorable de se voir accuser par ceux qui méritent l’accusation. »
« L’Eau est la substance la plus douce, mais elle peut briser la roche. »
« Pour maîtriser l’avenir, il convient d’étudier le passé. »
« Tous les grands voyages commencent par un seul pas. »
 
- Extrait apocryphe du Tao de Shinsei :
« Sur les neuf enfants du Soleil et la Lune : moi-même, Doji Akodo, Shinjo, Hida, Togashi, Bayushi Shiba et Fu Leng… » Commença l’Empereur.
« Non », dit Shinsei.
« Non ? », mon frère demanda d’un air interrogateur.
« Le Soleil et la Lune ont eu dix enfants, mais vous ne saurez jamais rien de votre jeune frère ».
 
                « L’Empereur et le mendiant » : Citations du Tao
La rencontre entre Hantei et Shinsei est entrée dans la légende, et ce qui serait sans doute le cas même si Shiba n’avait pas retranscrit l’entretien : l’événement en soi était déjà trop fascinant, le dieu devenu Empereur recevant volontiers les conseils d’un mystique errant aux origines inconnues. Leur rencontre et la discussion associée ont été abondamment étudiées, et sont devenues le sujet de nombre de pièces de théâtre et de poèmes.
De nombreuses citations célèbres du Tao font désormais partie du langage courant :
- « Plus l’âme est corrompue, plus la contemplation de la pureté devient douloureuse. Il en va de même du cristal et du jade, et des créatures des Terres des Ténèbres. Souvenez-vous en, Hantei, car un jour, cela vous sauvera la vie. »
- L’Empereur demanda : « Comment puis-je atteindre l’illumination ? »
« Je l’ignore », répondit Shinsei
« Mais vous y êtes pourtant parvenu », insista l’Empereur.
« En quoi cela signifie-t-il que je saurai comment vous, vous y arriverez ? »
- « Un général averti sait qu’un seul homme peut arrêter une armée tout entière. »
- « Celui qui se juche plus haut que sa modestie risque bien de perdre pied. »
- Quand on lui demanda ce qui signifiaient les rêves, Shinsei répondit : « Si seulement les hommes réfléchissaient autant à ce qu’ils voient lorsqu’ils sont éveillés ! »
- « Ne vous inquiétez pas des hommes qui prennent des risques alors qu’ils possèdent des titres et des terres : méfiez-vous plutôt de ceux qui n’ont rien à perdre. »
- « Quand vous serez parti, demanda Hantei, où trouverai-je une sagesse semblable à la vôtre ? »
« Dans les gâteaux de riz », répondit Shinsei.
- Je ne suis que la louche et la Voie est le puits. Quand vous n’avez pas soif, votre esprit est-il concentré sur la louche ou sur le puits ? »
- « Quand vous vous consacrez à une chose, ne vous souciez que de celle-ci, et de rien d’autre. La distraction est la mère de tous les désastres. »   
- « Là où existe la lumière, il y a forcément des ombres. »
- Shinsei demanda : « Par quoi êtes-vous lié ? »
« Nul ne saurait me lier, répondit l’Empereur, car je suis l’Empereur. »
« Une contradiction dans les termes », dit Shinsei en souriant.
- « Ceux dont l’objectif est pur reçoivent la force nécessaire pour ne jamais échouer. »
- L’Empereur dit : « J’ai une question. »
« J’ai une réponse », répondit Shinsei.
« Mais vous ne connaissez pas ma question », dit l’Empereur
« Vous ne connaissez pas ma réponse. »
- Quand la nuit fut achevée et que Shiba montra ce qu’il avait écrit à Shinsei, le petit prophète montra une des pages et demanda : « Savez-vous ce qu’est ceci Shiba ? »
« Une transcription de notre conversation », répondit le Kami du clan du Phénix.
« Non, répondit Shinsei en secouant la tête. Pour vous, ce n’est que le présent, le travail d’une seule soirée, qui se transmettra au fil du temps. Mais pour ceux qui viendront ensuite, ceci est l’histoire. Des erreurs commises, de hauts faits sanctifiés, des batailles remportées et perdues… des leçons apprises. Vous ne pouvez apprécier l’histoire, parce que vous vivrez éternellement. »
- « Quelle est la vérité la plus pure ? » demanda l’Empereur à Shinsei.
Shinsei sourit et répondit : « Tout ce que je vous ai enseigné est faux. »
 
                Le Nouveau Tao
« La force de la volonté est la force de la montagne ; ne la cherchez pas dans les mots mais dans les actes. »
« Soyez maître de votre esprit, plutôt que maîtrisé par lui. »
« Quand un homme ordinaire acquiert le savoir, il devient un sage. »
« Quand un sage acquiert le savoir, il devient un homme ordinaire. »
« Les promesses faites aux ennemis sont faites pour être brisées. »
« Quand la voie touche à sa fin, il est temps de changer, et après avoir changé, d’aller au-delà. »
« Les Empereurs prisonniers écrivent des poèmes pour se consoler d’être en vie. »
« Plus un rêve est coloré, plus il est inoubliable. »

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